De la chute du paradis
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De la chute du paradis
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Afin de pouvoir poursuivre je me permets de déposer ici ceci
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Aimelavie dans spiritpartage a écrit:De la chute du paradis.
"
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé avait faits. Il dit à la femme : " Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? " La femme répondit au serpent : "Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort. " Le serpent répliqua à la femme : " Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. " La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea. Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes. "
"
Extrait de Les textes fondateurs 6e, classiques Hatier, Fabienne Serin-Moyal.
Dieu punit le couple pour sa désobéissance ; il chasse Adam et Eve du paradis et les déchoie de leurs privilèges : désormais ils connaîtront la souffrance, le labeur et la mort.
Ce texte est une traduction probablement maladroite, n'en soyez pas choqués amis érudits. Moi-même ne suis pas versé en Hébreu. N'hésitez pas à apporter des précisions.
L'Arbre de la Connaissance du bien et du mal est traduit par Annick de Souzenelle comme Arbre de l'Accompli et de l'Inaccompli. Comme elle dit, nous avons tout interprété en terme de séparation, de valeur morale car en exil de nous-même, paradis oublié. Mais en revenant à la langue hébraïque nous voyons que nous avons effectué un glissement. Elle nous parle par exemple de la traduction de la côte au lieu de l'autre côté d'Adam. Adam qui, elle le signifie, symbolise l'être humain avec ses deux polarités. Eve n'est donc pas issue de la côte d'Adam mais de l'autre côté d'Adam, autrement dit sa part féminine. Elle est la vie, la vie animale, enracinée à la terre. Le côté masculin, lui, est lié aux cieux et à l'esprit, l'invisible. Adam joint ces deux aspects.
Dans le jardin d'Eden trônent deux arbres, celui de l'Accompli et de l'Inaccompli ainsi que celui de la Vie Eternelle. Ce sont les deux aspects de la Conscience divine : l'un qui se perçoit comme manifestation et l'autre comme vigueur perpétuelle. Des deux, c'est à celui de la connaissance qu'ont accès Adam et Eve. Nous avons perçu dans la chute du paradis un déchirement profond, celui de la dualité, de la séparation des principes. Mais c'est aussi un éclair de lucidité car ils se découvrent eux-même. " Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus " Ils perdent l'innocence enfantine mais acquièrent une lucidité sur le monde.
L'animal qui les tente n'est pas anodin, c'est le serpent dit animal le plus rusé. Il est l'Intelligence disponible en l'être humain. Cette énergie permet à celui-ci d'éclaircir sa vision sur les phénomènes du monde et en particulier sur la dualité manifestée. Ainsi, la dissidence apparente entre féminin et masculin se révèle. Le fruit absorbé permet le discernement. Le serpent est une des manifestations de l'Esprit Saint. Il ordonne le monde et fait selon la Volonté divine d'où le ainsi soit-il. Par sa grâce, l'union est possible.
Dieu poste un chérubin armé d'une épée foudroyante pour garder l'Arbre de Vie. Approcher de la Vie éternelle ne peut que signifier la mort de l'homme et de son ego. L'épée foudroyante représente la Volonté ornement de l'Esprit qui tranche la réalité. C'est un feu qui détruit tout mortel pour le rendre à sa gloire immortelle.
On remarque que le Saint Esprit est présent aussi bien pour accueillir que pour offrir selon l'aspect observé de la Conscience. Nous comprenons aussi que Dieu dans son amour infini n'a pas voulu punir l'être humain qui est son reflet. Mais il lui a permis d'expérimenter ce que lui-même ne pouvait expérimenter : Dieu. La chute du Paradis est une mise en scène dans laquelle notre Père s'est oublié.
Dernière édition par Kolam le Lun 14 Mai 2018 - 19:03, édité 1 fois (Raison : Absence de majuscule dans le titre.)
Raphaela- Miranda
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Localisation : Marne
Re: De la chute du paradis
..ben pour le chaînon manquant ils avez pensez à demis roussos puis à Sébastien chabal à un moment, mais en fait non lol
..sinon je crois que les scientifiques pensent aussi que l'évolution naturelle aurait été beaucoup moins rapide, et qu'on sait pas trop comment on est passé de tribus de chasseur-cueilleurs à une société organisée, comme sumer par exemple, en si peu de temps,
..d'où les théories d'interventions E.t en liaison avec les mythes légendes et religions, qui laissent imaginer qu'il aurait pu y avoir en 2 ou 3 fois des interventions de différents E.t sur notre génome et que ces différentes sortes d'humains se serait hybridés entre eux, une de ces races aurait été "fabriquer" en Éden où on lui aurait enlevé certains pouvoirs
..les "complotistes" rajoutent que certains ne se seraient pas hybridés, et que certains seraient "les maîtres du monde"..devinez qui ? ceux qui on le plus d'adn reptiliens bien sûr ;-)
..sinon je crois que les scientifiques pensent aussi que l'évolution naturelle aurait été beaucoup moins rapide, et qu'on sait pas trop comment on est passé de tribus de chasseur-cueilleurs à une société organisée, comme sumer par exemple, en si peu de temps,
..d'où les théories d'interventions E.t en liaison avec les mythes légendes et religions, qui laissent imaginer qu'il aurait pu y avoir en 2 ou 3 fois des interventions de différents E.t sur notre génome et que ces différentes sortes d'humains se serait hybridés entre eux, une de ces races aurait été "fabriquer" en Éden où on lui aurait enlevé certains pouvoirs
..les "complotistes" rajoutent que certains ne se seraient pas hybridés, et que certains seraient "les maîtres du monde"..devinez qui ? ceux qui on le plus d'adn reptiliens bien sûr ;-)
ratDchamp- Téthys
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Re: De la chute du paradis
Faut arrêter avec le terme complotistes mis à toutes les sauces et qui empêche toutes réflexions intelligentes.
Anton Parks a écrit sur le sujet...Doit on le considérer comme un chercheur ou un complotiste.
Doit con considérer aussi que l’histoire officielle est la bonne....On pourrait tout aussi bien penser à du complotiste.....
Que chacun en fonction de son parcours fasse le tri et la réponse viendra.
Anton Parks a écrit sur le sujet...Doit on le considérer comme un chercheur ou un complotiste.
Doit con considérer aussi que l’histoire officielle est la bonne....On pourrait tout aussi bien penser à du complotiste.....
Que chacun en fonction de son parcours fasse le tri et la réponse viendra.
Totem- Antarès
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Date d'inscription : 11/05/2018
Re: De la chute du paradis
@Totem
Entièrement d'accord et c'est pour ça que je l'ai écrit entre parantheses
Entièrement d'accord et c'est pour ça que je l'ai écrit entre parantheses
ratDchamp- Téthys
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Date d'inscription : 18/05/2018
Re: De la chute du paradis
Ok.
Si j’ai le temps je mettrais un petit texte sur le fameux « paradis » qui en fait n’en a jamais été un.
Si j’ai le temps je mettrais un petit texte sur le fameux « paradis » qui en fait n’en a jamais été un.
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
Comme promis voici ce que dis Anton Parks sur le soit disant "Eden ou Paradis" terrestre suite aux traductions de tablettes sumériennes.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
Totem a écrit:Comme promis voici ce que dis Anton Parks sur le soit disant "Eden ou Paradis" terrestre suite aux traductions de tablettes sumériennes.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Bonjour Totem,
Très intéresssant. Mais ça ne dit pas d'où proviendrait la notion de l'arbre de la connaissance au centre du jardin et de la chute. Se pourrait-il que le mythe ait été adapté pour signifier autre chose ?
pelerin- Mimas
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Re: De la chute du paradis
Ben les hébreux ont écris l'ancien testament d'après les histoires de Sumer, qui ont été bien modifiées afin de créer une religion culpabilisant l'homme
ratDchamp- Téthys
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Re: De la chute du paradis
pelerin a écrit:Totem a écrit:Comme promis voici ce que dis Anton Parks sur le soit disant "Eden ou Paradis" terrestre suite aux traductions de tablettes sumériennes.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Bonjour Totem,
Très intéresssant. Mais ça ne dit pas d'où proviendrait la notion de l'arbre de la connaissance au centre du jardin et de la chute. Se pourrait-il que le mythe ait été adapté pour signifier autre chose ?
@Pélerin, je n'ai pas fini de lire les livres en question mais je pense que je devrais y trouver la réponse.
De mon point de vue que j'avais bien avant de lire, le mythe a du être falsifié. D'après ce que j'avais appris à l'école et que je retrouve dans les livres d'Anton Parks, il y a avait un dieu (Enlil) qui traitait les humains qu'avait crée un autre Dieu (Enki) en esclaves et qu'Enki les aurait émancipé. En fait il leur aurait appris des rudiments de civilisation ce qui expliquerait pourquoi l'humanité à fait un bon à ce niveau en peu de temps d'après les historiens. Enki aurait donc aidé l'humanité à sortir de l'esclavage d'où sa sortie du jardin en question qui n'était pas un Eden ou Paradis.
Je pense que l'être humain a été trompé pour qu'il ne se souvienne pas de son passé....On dit bien qu'un mensonge répétée des millions de fois peut se transformer en vérité aux yeux du plus grand nombre.
De plus ce que j'ai compris c'est que les dieux créateurs, qui sont une création de la source mais s'en sont détournés, auraient utilisé une partie de leur génome pour crée l'être humain et bridé chez celui-ci les capacités qu'ils possédaient eu-mêmes car c'était un risque. Cela expliquerait pourquoi des dons sont réveillés chez certains êtres humains.
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
Enki nous aurait émancipé mais pour son bien pas pour le notre
ratDchamp- Téthys
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Re: De la chute du paradis
Totem a écrit:pelerin a écrit:Totem a écrit:Comme promis voici ce que dis Anton Parks sur le soit disant "Eden ou Paradis" terrestre suite aux traductions de tablettes sumériennes.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Bonjour Totem,
Très intéresssant. Mais ça ne dit pas d'où proviendrait la notion de l'arbre de la connaissance au centre du jardin et de la chute. Se pourrait-il que le mythe ait été adapté pour signifier autre chose ?
@Pélerin, je n'ai pas fini de lire les livres en question mais je pense que je devrais y trouver la réponse.
De mon point de vue que j'avais bien avant de lire, le mythe a du être falsifié. D'après ce que j'avais appris à l'école et que je retrouve dans les livres d'Anton Parks, il y a avait un dieu (Enlil) qui traitait les humains qu'avait crée un autre Dieu (Enki) en esclaves et qu'Enki les aurait émancipé. En fait il leur aurait appris des rudiments de civilisation ce qui expliquerait pourquoi l'humanité à fait un bon à ce niveau en peu de temps d'après les historiens. Enki aurait donc aidé l'humanité à sortir de l'esclavage d'où sa sortie du jardin en question qui n'était pas un Eden ou Paradis.
Je pense que l'être humain a été trompé pour qu'il ne se souvienne pas de son passé....On dit bien qu'un mensonge répétée des millions de fois peut se transformer en vérité aux yeux du plus grand nombre.
De plus ce que j'ai compris c'est que les dieux créateurs, qui sont une création de la source mais s'en sont détournés, auraient utilisé une partie de leur génome pour crée l'être humain et bridé chez celui-ci les capacités qu'ils possédaient eu-mêmes car c'était un risque. Cela expliquerait pourquoi des dons sont réveillés chez certains êtres humains.
Totem,
Ce qui m'a semblé particulièrement interessant dans ce rapprochement entre le mythe de l'Eden et la culture sumériennne c'est l'étymologie. Mais je dois t'avouer qu'en ce qui concerne la manipulation du génome et un complot pour nous faire oublier notre passé tu vas avoir un gros travail de vente à faire en ce qui me concerne Rael se serait inspiré de cette histoire pour nous faire son théâtre ?
pelerin- Mimas
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Re: De la chute du paradis
pelerin a écrit:Totem a écrit:pelerin a écrit:Totem a écrit:Comme promis voici ce que dis Anton Parks sur le soit disant "Eden ou Paradis" terrestre suite aux traductions de tablettes sumériennes.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Bonjour Totem,
Très intéresssant. Mais ça ne dit pas d'où proviendrait la notion de l'arbre de la connaissance au centre du jardin et de la chute. Se pourrait-il que le mythe ait été adapté pour signifier autre chose ?
@Pélerin, je n'ai pas fini de lire les livres en question mais je pense que je devrais y trouver la réponse.
De mon point de vue que j'avais bien avant de lire, le mythe a du être falsifié. D'après ce que j'avais appris à l'école et que je retrouve dans les livres d'Anton Parks, il y a avait un dieu (Enlil) qui traitait les humains qu'avait crée un autre Dieu (Enki) en esclaves et qu'Enki les aurait émancipé. En fait il leur aurait appris des rudiments de civilisation ce qui expliquerait pourquoi l'humanité à fait un bon à ce niveau en peu de temps d'après les historiens. Enki aurait donc aidé l'humanité à sortir de l'esclavage d'où sa sortie du jardin en question qui n'était pas un Eden ou Paradis.
Je pense que l'être humain a été trompé pour qu'il ne se souvienne pas de son passé....On dit bien qu'un mensonge répétée des millions de fois peut se transformer en vérité aux yeux du plus grand nombre.
De plus ce que j'ai compris c'est que les dieux créateurs, qui sont une création de la source mais s'en sont détournés, auraient utilisé une partie de leur génome pour crée l'être humain et bridé chez celui-ci les capacités qu'ils possédaient eu-mêmes car c'était un risque. Cela expliquerait pourquoi des dons sont réveillés chez certains êtres humains.
Totem,
Ce qui m'a semblé particulièrement interessant dans ce rapprochement entre le mythe de l'Eden et la culture sumériennne c'est l'étymologie. Mais je dois t'avouer qu'en ce qui concerne la manipulation du génome et un complot pour nous faire oublier notre passé tu vas avoir un gros travail de vente à faire en ce qui me concerne Rael se serait inspiré de cette histoire pour nous faire son théâtre ?
Si tu acceptes le mythe de l'Eden avec le rapprochement et la culture sumérienne tu dois bien voir tout de même que l'histoire de la chute du paradis ne tient pas la route et que c'est bien cela qui pose problème à l'humanité. En fait cette histoire a sans doute été vendue à l'homme comme vérité alors que c'est sans doute un fake et un gros travail va devoir avoir lieu pour lui enlever cela de l'esprit...Perso selon ce qu'il m'est donné de vivre je vois qu'il y a bien quelque chose d'erroné dans l'histoire de l'humanité telle qu'elle nous est contée depuis des lustres. Je n'ai rien à vendre à personne vu qu'un scénario a déjà été vendu savamment au plus grand nombre comme parole d'Evangile..... mais bon chacun voit midi à sa porte...
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
ratDchamp a écrit:Enki nous aurait émancipé mais pour son bien pas pour le notre
Justement il a permis aux humains de sortir du joug d'Enlil dieux violent qui n'était pas son frère comme il a été dit.
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
Ben il a permis qu'on soit pas exterminer par le déluge je crois, mais pour qu'on le serve..
Par contre j'ai un doute sur ce bien et ce mal qu'on nous aurait fait "découvert" si tardivement vu que notre planète elle même a été conçue sur le modèle de la bipolarité.
Sinon il se dit que parmi ces humains pré-adamique et post-adamique, certains on plus la faculté que d'autres d'être blindés contre les forces "négatives" agrégores ou autre, ça vous parle ?
Par contre j'ai un doute sur ce bien et ce mal qu'on nous aurait fait "découvert" si tardivement vu que notre planète elle même a été conçue sur le modèle de la bipolarité.
Sinon il se dit que parmi ces humains pré-adamique et post-adamique, certains on plus la faculté que d'autres d'être blindés contre les forces "négatives" agrégores ou autre, ça vous parle ?
ratDchamp- Téthys
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Re: De la chute du paradis
ratDchamp a écrit:Ben les hébreux ont écris l'ancien testament d'après les histoires de Sumer, qui ont été bien modifiées afin de créer une religion culpabilisant l'homme
Hum , peut-être une part du livre de le Genèse , mais surement l’ancien testament dans son entier , l'anticléricalisme primaire ne s'arrête peut-être pas à ce détail , love .
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Re: De la chute du paradis
[quote="pelerin"]
Suite de ma lecture en réponse à ta question Pélerin voici quelques réponses :
"Sophia (la sagesse) envoya Zoé, sa fille, laquelle est appelée Eve de la Vie, comme instructrice en vue de faire lever Adam....Mais l'Eve de la vie (Zoé), comme elle existait en tant que puissance, se rit de leur intervention perverse (celle des Archontes). Elle assombrit leurs yeux et laissa son apparence insidieusement à côté d'Adam. Elle s'introduisit alors dans l'arbre de la connaissance et y demeura. Mais ils tentèrent de la suivre. Elle leur révéla qu'elle était entrée dans l'arbre et y était devenue arbre. Alors ceux qui avaient été aveuglés eurent grand peur et s'enfuirent.....Du premier Archonte, Zoé conçut Abel....
(Zoé peut se décomposer en "ZU-E" ("qui est sortie de la sagesse") en sumérien. Il s'agit de Nammu, fille de Tiamata dans la mythologie sumérienne.
Manuscrit de Nag Hammadi "les origines du monde" codex NH2 .35, 36 et 38
Dans la mythologie sumérienne, Enki devant l'aliénation des ouvriers (les humains) par le système instauré par les autocrates (leurs chefs étant Enlil) décida avec Nammu (Zoé) d'enseigner la connaissance de l'union divine et de la procréation par l'intermédiaire des prêtresses. Les humains (appelés, Ukubi Annegarra) possèdent désormais le mystère qui jumelles les deux sexes et qui permet de se connecter à la Source.
En Sumérien "GIS-DU" veut dire "avoir des rapports sexuels" et son homophone "GIS-DU" (litt. "s'attacher à l'arbre") veut dire "offrir un sacrifice". L'analogie est remarquable, car en Inde les textes initiatiques tantriques comparent souvent l'union sexuelle à un sacrifice, où l'homme doit "sacrifier ses pulsions pour faire vibrer la Déesse". La femme est ici en retrait, car elle connait le secret des "arbres", conformément à l'idéologie exprimée dans la Génèse.
L'arbre de la connaissance de la Génèse se dit "Ets lada" ("arbre de la pénétration") en Hébreu. Comme l'indique André Chouraqui dans sa version de la Bible traduite et commentée par ses soins (R-13, p.70), "iada" veut dire "connaître" en hébreu, mais ce terme s'emploie également pour les rapports sexuels intimes dans le sens de pénétrer! Dans le contexte précis du sexe, "l'arbre de la connaissance" est donc simplement "l'arbre de la pénétration".
PS - Cher les sumériens (premier livre des Chroniques), le mystère qui jumelle le deux sexes (tantrisme en Inde) et qui permet de se connecter à la Source n'était enseigné qu'aux êtres (dieux sumériens) qui étaient prêts spirituellement. Ici il y a donc eu une dérogation pour sauver l'humanité, ce qui expliquerais l'histoire de l'arbre de la connaissance. Une porte de sortie de son esclavage avec élévation vers la Source lui a donc été donnée .
Totem a écrit:Comme promis voici ce que dis Anton Parks sur le soit disant "Eden ou Paradis" terrestre suite aux traductions de tablettes sumériennes.
Il semble bien que les humains étaient déjà les esclaves des dieux et considérés comme des animaux à une époque très lointaine, de la même façons que les esclaves plus récemment ont été considérés longtemps comme des sous-hommes voire des animaux par les puissants de ce monde.
D'ailleurs "Adam" en sumérien veut dire "animal"
Aujourd'hui les humains "esclaves" pour les puissants existent toujours, c'est juste les termes pour le décrire et la façon de procéder qui ont changé.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine ; le "Gàan-Edin" (le champ de de l'Edin) devint le "Gan Eden", (le jardin d'Eden), un endroit dont on aime à dire qu'il fut le paradis. Toutefois, ce "paradis" existait bien et se trouvait effectivement dans les hauteurs du Taurus, à Kharsag, la cité des "dieux". Mais la charge de travail en cet endroit était, elle aussi assez lourde.
Si l'Eden était loin d'être un paradis, pourquoi les traditions font-elles justement cet étonnant amalgame entre le champ primordial où les premiers humains-esclaves travaillaient pour les "dieux" et un lieu idyllique nommé paradis? En fait, c'est dans le grec ancien que se trouve la réponse. Le mot paradis est la transcription du grec "paradéios" qui signifiait originellement "parc clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit en "jardin" à l'époque hellénistique. Semblablement aux traditions judéo-chrétiennes de l'Ancien testament telles que nous les avons décryptées, la mythologie grecque nous offre une situation similaire où des déesses gardent un jardin. C'est l'histoire des Hespérides Eglé, Erytheis et Hespéra gardiennes du verger des dieux. La version officielle est celle d'un jardin merveilleux planté de pommiers. Or le terme grec "mêlon" désigne deux choses différentes qui sont à la fois "un fruit rond", plus précisément "une pomme", mais aussi "un mouton"! Au regard de nos découvertes, nous ne pouvons qu'apprécier ces avancées, car des "Hespérides" veillaient effectivement sur des fruits en Eden (à Kharsag) et d'autres veillaient sur un troupeau de moutons assimilés aux êtres humains travaillant dans le champ primordial en Edin (la plaine mésopotamienne). Diodore de Sicile, lui-même, a écrit que le jardin renfermait le troupeau de moutons des Hespérides.... La tradition a, malgré tout, gardé l'idée de pommes plutôt qu'un troupeau de moutons. Pourtant la langue des dieux confirme le dire de Diodore de Sicile. En décomposant le terme Hespérides en suméro-akkadien cela donne ES (beaucoup nombreux), PE ou PI (corbeille), RI ou PISAN (récipient, panier). Sachant que les Hespérides sont des femmes, ES,PE,RID va se traduire en "les nombreuses aux corbeilles et panier". L'idée de pioches et de corbeilles dans les mains de l'humanité revient très souvent sur les tablettes mésopotamienne.
Bonjour Totem,
Très intéresssant. Mais ça ne dit pas d'où proviendrait la notion de l'arbre de la connaissance au centre du jardin et de la chute. Se pourrait-il que le mythe ait été adapté pour signifier autre chose ?
Suite de ma lecture en réponse à ta question Pélerin voici quelques réponses :
"Sophia (la sagesse) envoya Zoé, sa fille, laquelle est appelée Eve de la Vie, comme instructrice en vue de faire lever Adam....Mais l'Eve de la vie (Zoé), comme elle existait en tant que puissance, se rit de leur intervention perverse (celle des Archontes). Elle assombrit leurs yeux et laissa son apparence insidieusement à côté d'Adam. Elle s'introduisit alors dans l'arbre de la connaissance et y demeura. Mais ils tentèrent de la suivre. Elle leur révéla qu'elle était entrée dans l'arbre et y était devenue arbre. Alors ceux qui avaient été aveuglés eurent grand peur et s'enfuirent.....Du premier Archonte, Zoé conçut Abel....
(Zoé peut se décomposer en "ZU-E" ("qui est sortie de la sagesse") en sumérien. Il s'agit de Nammu, fille de Tiamata dans la mythologie sumérienne.
Manuscrit de Nag Hammadi "les origines du monde" codex NH2 .35, 36 et 38
Dans la mythologie sumérienne, Enki devant l'aliénation des ouvriers (les humains) par le système instauré par les autocrates (leurs chefs étant Enlil) décida avec Nammu (Zoé) d'enseigner la connaissance de l'union divine et de la procréation par l'intermédiaire des prêtresses. Les humains (appelés, Ukubi Annegarra) possèdent désormais le mystère qui jumelles les deux sexes et qui permet de se connecter à la Source.
En Sumérien "GIS-DU" veut dire "avoir des rapports sexuels" et son homophone "GIS-DU" (litt. "s'attacher à l'arbre") veut dire "offrir un sacrifice". L'analogie est remarquable, car en Inde les textes initiatiques tantriques comparent souvent l'union sexuelle à un sacrifice, où l'homme doit "sacrifier ses pulsions pour faire vibrer la Déesse". La femme est ici en retrait, car elle connait le secret des "arbres", conformément à l'idéologie exprimée dans la Génèse.
L'arbre de la connaissance de la Génèse se dit "Ets lada" ("arbre de la pénétration") en Hébreu. Comme l'indique André Chouraqui dans sa version de la Bible traduite et commentée par ses soins (R-13, p.70), "iada" veut dire "connaître" en hébreu, mais ce terme s'emploie également pour les rapports sexuels intimes dans le sens de pénétrer! Dans le contexte précis du sexe, "l'arbre de la connaissance" est donc simplement "l'arbre de la pénétration".
PS - Cher les sumériens (premier livre des Chroniques), le mystère qui jumelle le deux sexes (tantrisme en Inde) et qui permet de se connecter à la Source n'était enseigné qu'aux êtres (dieux sumériens) qui étaient prêts spirituellement. Ici il y a donc eu une dérogation pour sauver l'humanité, ce qui expliquerais l'histoire de l'arbre de la connaissance. Une porte de sortie de son esclavage avec élévation vers la Source lui a donc été donnée .
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
Merci beaucoup, Totem, pour ce lien que tu m'as indiqué.
Je reviendrai avec plaisir sur ce post pour lire les commentaires, fort intéressants, bien que je ne sois pas, actuellement, en mesure de partager... J'ai sûrement, encore beaucoup à apprendre.
Je reviendrai avec plaisir sur ce post pour lire les commentaires, fort intéressants, bien que je ne sois pas, actuellement, en mesure de partager... J'ai sûrement, encore beaucoup à apprendre.
Reïna- Obéron
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Re: De la chute du paradis
Coucou Reina,
Sur mon chemin, avant de pouvoir partager, j'ai beaucoup appris du partage des autres et j'en apprend toujours aujourd'hui et ça ne me déplait pas....
Bonne journée à toi.
Sur mon chemin, avant de pouvoir partager, j'ai beaucoup appris du partage des autres et j'en apprend toujours aujourd'hui et ça ne me déplait pas....
Bonne journée à toi.
Totem- Antarès
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Re: De la chute du paradis
Bonjour,
Il ne s'agit pas d'un toi mais d'une particule de COD qui n'existe pas en langue française.
Vous pourrez trouvez plus d'information ici: http://www.morim.com/gram30.pdf
Il s'agit de l'article défini qui est exprimé dans les traductions "LES cieux et LA terre" et non 'des cieux et une terre".
Voir: http://www.morim.com/gram6.pdf
Pas vraiment, le feu est אֵשׁ.
Ce n'est pas la même racine trinitaire, pas le même mot.
Le radical de lumière est אור, le vav n'est pas une mater lectionis mais bien présent dans la racine trilitère.
On connait très mal le judaïsme de l'antiquité (mais j'ai l'impression que l'auteur connait très mal le judaïsme tout court, embêtant pour un "kabbaliste").
Flavius Joseph cite trois grands groupes: Esseniens, Saducéens, Pharisiens qui sont tous juifs. Rien n'indique qu'il n'ait pas existé plein de petites sous branches ou d'individus piochant à droite à gauche à cette époque puisqu'il s'agit d'une spécialité de l'antiquité.
Tous sont baigné dans la culture hellénistique est le Ma'aseh Merkavah en est largement teinté.
Les Esseniens ont finit par disparaître, les Saducéens aussi avec le temple et les Pharisiens ont donnés naissance au rabbinisme. C'est par eux que nous avons des témoignages des enseignements des deux autres groupes donc les esséniens ne peuvent pas arriver après mais bien avant à la même époque que cette mystique à l'époque hellénistique. La kabbale et toute la mystique sephirothique sont surtout d'origine medievale après l'impulsion d'Ibn Sina.
Le judaisme de l'époque ne condamnait pas du tout ces traditions. Encore une fois les temoignages qui existent sont de nouveau rabbinique (talmud) et ce qui est condamnait et les positions hérétiques de certains rabbins - ce qui est normal pour un dogme de délimiter qui en est et qui en sort.
Le terme esseniens ne vient pas de la racine coupé mais est une transliteradion grec d'un mot araméen désignant les pieux/droit, vous reconnaissez peut-être un mot encore très présent dans le judaisme de la même famille: Hassid, Hassidim et leur doctrine est très différente de celle des gnostiques qui leur sont postérieurs.
ḥsyˀyt (ḥasyāˀīṯ) adv.
piously; rightly
Le mot yom ne peut pas signifier le nom de la lumière au vu de la logique entière du verset et des autres occurrence du mot dans le tanakh mais bien une période de temps.
Le sens de «un jour» fait référence à la rotation de la sphère [...] Et après avoir dit que la lumière s'appelle jour, mais il n'est pas possible que le soir s'appelle jour (comme le dit la suite du verset). L'explication serait plutôt: «c'était le soir et aussi le matin du premier jour», car si cela faisait référence à soir et matin (d'un jour, quelle serait la signification de «un deuxième jour»?)
Ibn Ezra
Et Dieu a appelé la lumière, le jour: cela veut dire que le temps a été créé et qu'Il a fait la mesure du jour et la mesure de la nuit.
Ramban
Les Fragments de Stobée témoigne de croyances hermétiques et renvoi au Corpus Hermeticum qui prend ses racines dans l'égypte hellenistique. Il ne s'agit donc pas de Zeus mais d'une entité clairement définit et qui a donné son nom au premier hermética du CH, Poimandres.
Je n'ai pas trouvé d’occurrence de gan en sumérien ni de gann edin, cela serait sympa de donner une occurrence (de quelle tablette on parle ?). Ensuite il faudrait peut-être éviter de résumer plus de 3000 ans d'histoire et de multiple empires à "les sumeriens" (même si je sais que c'est plus cool et vendeur, comme la merkabah pour tous à 17$).
Les juifs étaient de culture mésopotamienne qui fut longtemps sous domination perse (avec l'égypte) donc il est normal que l'heritage comporte beaucoup d’éléments akkadiens, babyloniens, perse, égyptien puis ensuite hellénistique sans qu'il existe déjà dans les dits empires de version figé de ces mythes. Les mythes étaient régulièrement réécrit et adapté aux contextes politiques.
Ce n'est pas dans le grec que se trouve la réponse.
La plus vieille mention est dans l'Avesta en langue avestique, pairidaēza signifie une enceinte royale puis en persan pardēz va donner enclos.
Ce terme est la traduction exacte de Gan dans les langues sémitiques qui comporte cette idée de confiner et protéger. Cela va servir à désigner des jardins mais aussi des cimetière par exemple à Ugarit (gannu) ou actuellement en arabe (maǧanna). La racine à aussi donner le mot bouclier que l'on trouve dans toutes les langues sémitiques et que vous devez tous bien connaitre: Magen (l'objet qui nous délimite et nous protège de l'autre).
Il est donc normal que sous l'empire Achéménide qui était réunissait les trois empires, Pardes est devenu synonyme de Gan qui fut ensuite hellénise après la domination d'Alexandre et la création de son syncrétisme mais ce n'est clairement pas dans le monde grec que prend racine cette conception.
Je vous invite à ouvrir (pour changer) un ou deux livres d'histoire pour vous rendre compte à quel point la vie dans l'antiquité mésopotamienne était idyllique (cynisme).
Amicalement
Hora'
בראשית ברא אלהים את השמים ואת הארץ
dans le principe Elohim créé (pose dans le voir) toi cieux et (ו) toi terre
ce "toi" est oublié dans nombre de traductions, et pourtant ce n'est pas rien ce "toi", cet "aleph א et taw ת"
Il ne s'agit pas d'un toi mais d'une particule de COD qui n'existe pas en langue française.
Vous pourrez trouvez plus d'information ici: http://www.morim.com/gram30.pdf
La lettre Hé הִ qu'il y a devant les mots "cieux" et "terre" est aussi importante et pourtant également non exprimée dans les traductions.
Il s'agit de l'article défini qui est exprimé dans les traductions "LES cieux et LA terre" et non 'des cieux et une terre".
Voir: http://www.morim.com/gram6.pdf
Ish איש traduit par l'homme dans le même verset.
qu'on peut traduire par "la feu" et "le feu"
Pas vraiment, le feu est אֵשׁ.
Ce n'est pas la même racine trinitaire, pas le même mot.
La terre 'Erets ארץ signifie essentiellement le "sec", les deux premières lettres du mot sont les radicales du mot 'Or, "lumière
Le radical de lumière est אור, le vav n'est pas une mater lectionis mais bien présent dans la racine trilitère.
Il semble pourtant qu’à un certain moment, l’orthodoxie judaïque ait cherché à éliminer la seconde branche mystique de la Maase Merkavah. Une violente persécution rabbinique se déchaîna pour faire cesser les « hérétiques » qui se libéraient de l’emprise des institutions religieuses par une pénétration directe du mystère du vaisseau de l’âme. Cette mise sous couvert de la science de la Merkavah fut vraisemblablement entreprise par des initiés qui, étant allés très loin dans la connaissance des Petits Mystères, n’avaient pas voulu ou pas pu transférer cette connaissance vers l’intériorité du microcosme. Ils avaient acquis un certain pouvoir dans le monde, et étaient parvenus au sommet de la sagesse humaine, mais du point de vue divin, ils plafonnaient au niveau d’une connaissance somme toute superficielle, limitée et éphémère. C’est certainement à ce moment que se créa l’ordre des Esséniens (étymologiquement « ceux qui se coupent »). Non seulement ils se séparèrent du judaïsme mais ils tentèrent certainement avec succès, de mettre en pratique leur connaissance du vaisseau de l’âme. Rassemblés en communautés, ils pouvaient concentrer leurs forces spirituelles pour percer le secret de l’origine de l’âme à travers l’élucidation du mystère de la Merkavah. C’est au sein de ces communautés très particulières que grandit celui qui fut connu par la suite sous le nom initiatique de Jésus-Christ. Il ne fait pas de doute que les premiers chrétiens – ceux qu’on nommera plus tard les Gnostiques – perpétuèrent la transmission de la connaissance de la Merkavah, jugée hérétique par les autorités en place et persécutées dès son identification. L’hérésie à leurs yeux était de croire en l’existence d’un dieu intérieur. Les gnostiques de tout temps reconnaissent l’existence d’une intelligence agissant depuis le centre de l’univers. Seulement pour eux, il fallait d’abord que renaisse le dieu intérieur avant de pouvoir envisager de le voir réintégrer la patrie divine.
On connait très mal le judaïsme de l'antiquité (mais j'ai l'impression que l'auteur connait très mal le judaïsme tout court, embêtant pour un "kabbaliste").
Flavius Joseph cite trois grands groupes: Esseniens, Saducéens, Pharisiens qui sont tous juifs. Rien n'indique qu'il n'ait pas existé plein de petites sous branches ou d'individus piochant à droite à gauche à cette époque puisqu'il s'agit d'une spécialité de l'antiquité.
Tous sont baigné dans la culture hellénistique est le Ma'aseh Merkavah en est largement teinté.
Les Esseniens ont finit par disparaître, les Saducéens aussi avec le temple et les Pharisiens ont donnés naissance au rabbinisme. C'est par eux que nous avons des témoignages des enseignements des deux autres groupes donc les esséniens ne peuvent pas arriver après mais bien avant à la même époque que cette mystique à l'époque hellénistique. La kabbale et toute la mystique sephirothique sont surtout d'origine medievale après l'impulsion d'Ibn Sina.
Le judaisme de l'époque ne condamnait pas du tout ces traditions. Encore une fois les temoignages qui existent sont de nouveau rabbinique (talmud) et ce qui est condamnait et les positions hérétiques de certains rabbins - ce qui est normal pour un dogme de délimiter qui en est et qui en sort.
Le terme esseniens ne vient pas de la racine coupé mais est une transliteradion grec d'un mot araméen désignant les pieux/droit, vous reconnaissez peut-être un mot encore très présent dans le judaisme de la même famille: Hassid, Hassidim et leur doctrine est très différente de celle des gnostiques qui leur sont postérieurs.
ḥsyˀyt (ḥasyāˀīṯ) adv.
piously; rightly
(YOM c'est le nom de la Lumière dans le vocabulaire de la thora)
Le mot yom ne peut pas signifier le nom de la lumière au vu de la logique entière du verset et des autres occurrence du mot dans le tanakh mais bien une période de temps.
Le sens de «un jour» fait référence à la rotation de la sphère [...] Et après avoir dit que la lumière s'appelle jour, mais il n'est pas possible que le soir s'appelle jour (comme le dit la suite du verset). L'explication serait plutôt: «c'était le soir et aussi le matin du premier jour», car si cela faisait référence à soir et matin (d'un jour, quelle serait la signification de «un deuxième jour»?)
Ibn Ezra
Et Dieu a appelé la lumière, le jour: cela veut dire que le temps a été créé et qu'Il a fait la mesure du jour et la mesure de la nuit.
Ramban
il y a un rapport entre connaitre et cacher, et Hermès lui aussi entend la voix d'un niveau de conscience supérieur au sien, que les Grecs appellent Zeus, c'est un grand classique de Sophia.
Les Fragments de Stobée témoigne de croyances hermétiques et renvoi au Corpus Hermeticum qui prend ses racines dans l'égypte hellenistique. Il ne s'agit donc pas de Zeus mais d'une entité clairement définit et qui a donné son nom au premier hermética du CH, Poimandres.
Le terme hébreu "Gan" (jardin) provient sans aucun doute du sumérien "Gàn" (culture agricole) ; (champs). Ceci prouve une fois encore que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien testament.
Je n'ai pas trouvé d’occurrence de gan en sumérien ni de gann edin, cela serait sympa de donner une occurrence (de quelle tablette on parle ?). Ensuite il faudrait peut-être éviter de résumer plus de 3000 ans d'histoire et de multiple empires à "les sumeriens" (même si je sais que c'est plus cool et vendeur, comme la merkabah pour tous à 17$).
Les juifs étaient de culture mésopotamienne qui fut longtemps sous domination perse (avec l'égypte) donc il est normal que l'heritage comporte beaucoup d’éléments akkadiens, babyloniens, perse, égyptien puis ensuite hellénistique sans qu'il existe déjà dans les dits empires de version figé de ces mythes. Les mythes étaient régulièrement réécrit et adapté aux contextes politiques.
Ce n'est pas dans le grec que se trouve la réponse.
La plus vieille mention est dans l'Avesta en langue avestique, pairidaēza signifie une enceinte royale puis en persan pardēz va donner enclos.
Ce terme est la traduction exacte de Gan dans les langues sémitiques qui comporte cette idée de confiner et protéger. Cela va servir à désigner des jardins mais aussi des cimetière par exemple à Ugarit (gannu) ou actuellement en arabe (maǧanna). La racine à aussi donner le mot bouclier que l'on trouve dans toutes les langues sémitiques et que vous devez tous bien connaitre: Magen (l'objet qui nous délimite et nous protège de l'autre).
Il est donc normal que sous l'empire Achéménide qui était réunissait les trois empires, Pardes est devenu synonyme de Gan qui fut ensuite hellénise après la domination d'Alexandre et la création de son syncrétisme mais ce n'est clairement pas dans le monde grec que prend racine cette conception.
Ben les hébreux ont écris l'ancien testament d'après les histoires de Sumer, qui ont été bien modifiées afin de créer une religion culpabilisant l'homme
Je vous invite à ouvrir (pour changer) un ou deux livres d'histoire pour vous rendre compte à quel point la vie dans l'antiquité mésopotamienne était idyllique (cynisme).
Amicalement
Hora'
Invité- Invité
Re: De la chute du paradis
Horapollon a écrit:Bonjour,בראשית ברא אלהים את השמים ואת הארץ
dans le principe Elohim créé (pose dans le voir) toi cieux et (ו) toi terre
ce "toi" est oublié dans nombre de traductions, et pourtant ce n'est pas rien ce "toi", cet "aleph א et taw ת"
Il ne s'agit pas d'un toi mais d'une particule de COD qui n'existe pas en langue française.
Vous pourrez trouvez plus d'information ici: http://www.morim.com/gram30.pdfLa lettre Hé הִ qu'il y a devant les mots "cieux" et "terre" est aussi importante et pourtant également non exprimée dans les traductions.
Il s'agit de l'article défini qui est exprimé dans les traductions "LES cieux et LA terre" et non 'des cieux et une terre".
Voir: http://www.morim.com/gram6.pdfIsh איש traduit par l'homme dans le même verset.
qu'on peut traduire par "la feu" et "le feu"
Pas vraiment, le feu est אֵשׁ.
Ce n'est pas la même racine trinitaire, pas le même mot.La terre 'Erets ארץ signifie essentiellement le "sec", les deux premières lettres du mot sont les radicales du mot 'Or, "lumière
Le radical de lumière est אור, le vav n'est pas une mater lectionis mais bien présent dans la racine trilitère.
Bonjour Horapollon, bienvenu sur le forum
La Torah n'est pas un texte contemporain, on ne peut pas se limiter à utiliser les règles grammaticales de l'hébreu actuel.
Pour les exégètes la Torah a 72 niveaux de lecture, ils utilisent différentes règles d'interprétations qui permettent de pénétrer plus le sens du texte.
La traduction du premier verset que j'ai partagée et qui n'est pas que de moi, ne commet par d'erreur. D'ailleurs si tu regardes par exemple là:
https://en.wiktionary.org/wiki/%D7%90%D7%AA
on a bien
Pronom
אַתְּ • ( át ) f ( Forme de pause biblique en hébreu אָתְּ )
Toi , tu : ( le pronom personnel féminin singulier à la deuxième personne ) .
Ce poser dans le voir d'un "toi" féminin multiple apporte alors une autre compréhension
Ce àt se retrouve d'ailleurs traduit ainsi dans d'autres passages.
Si on associe cette version et le fait que cela soit aussi la marque d'un complément d'objet mais pas n'importe lequel puisqu'il y a le Hé, on a alors une autre information. Ce toi n'est pas un sujet ... pas encore un je ...
Pour le Hé qui il est vrai est aussi un article, mais pas seulement ... Il y a une subtilité qui peut par exemple expliquer pourquoi il se trouve par moment devant Adam et absent à d'autres, alors qu'on traduit pour tous avec l'article. Parfois il peut ne pas avoir la même taille que les autres lettres. Rien n'est laissé au hasard !
En n'enfermant pas ce Hé en tant qu'article ou marque du féminin lorsqu'il se trouve à la fin d'un mot, on peut par exemple pénétrer le sens du changement des noms d'Abram qui devient AbraHam et Saraï qui devient SaraH .. un Yod ï qui devient 2 Hé partagés. Ce Yod que l'on retrouve justement au sein du Feu pour définir ce qu'est l'homme masculin lorsque Isha apparue, afin de pénétrer le sens de pourquoi il se retrouve en Saraï un féminin, etc
Raphaela- Miranda
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mikael :)
Re: De la chute du paradis
Pour les exégètes la Torah a 72 niveaux de lecture, ils utilisent différentes règles d'interprétations qui permettent de pénétrer plus le sens du texte.
Une coupe d’argent de soixante-dix sicles, sicles de sainteté : Cette coupe d’argent est une allusion à la Torah qui est comparée au vin, comme il est dit (Proverbes IX, 5) : « Venez, mangez de mon pain et buvez du vin que j'ai préparé ». Et puisque le vin est bu
habituellement dans une coupe, comme il est dit (Amos VI, 6) : « Ils boivent du vin dans des calices », c’est pourquoi on apportait une coupe. Et à quoi correspondent ces soixante-dixsicles ? De même que la valeur numérique de yayin (vin) est équivalente à soixante-dix,
ainsi existe-t-il soixante-dix visages à la Torah
Nombres Rabba chapitre 13
Or, tout le peuple vit les voix et les feux (Exode XX). Rabbi Yohanan enseigne : la voix
jaillissait et se divisait en soixante-dix langues, en soixante-dix voix, afin que le monde entier puisse entendre.
Exode Rabba chapitre 5
On parle de 70 visages de la Torah correspondant aux 70 nations et aux 70 langues de Babel.
Il est interdit de lire la Torah de manière rituelle dans une autre langue que l'hébreu ou le grec, mais sa traduction et son interprétation doit se réaliser dans toutes les langues pour afin tout le monde puisse la comprendre. Il ne s'agit pas à proprement parlé de niveau de lecture.
La traduction du premier verset que j'ai partagée et qui n'est pas que de moi, ne commet par d'erreur. D'ailleurs si tu regardes par exemple là:
https://en.wiktionary.org/wiki/%D7%90%D7%AA
on a bien
Pronom
אַתְּ • ( át ) f ( Forme de pause biblique en hébreu אָתְּ )
Toi , tu : ( le pronom personnel féminin singulier à la deuxième personne ) .
Le problème c'est que le premier verset de la bible se vocalise comme suit:
בְּרֵאשִׁ֖ית בָּרָ֣א אֱלֹהִ֑ים אֵ֥ת הַשָּׁמַ֖יִם וְאֵ֥ת הָאָֽרֶץ׃
Et du coup, vous remarquerez que le mot est bien vocalisé avec un Tséré (deux points sous la lettre), non un patah (trait sous la lettre) et qu'il n'y a pas de daguesh (de point) dans le Tav final. Le mot se prononce "eth" et non "ath"
En parant de ce postulat vous pouvez reprendre l'article wikipedia:
אֵת, אֶת־ • (et, et-)
Used to introduce a semantically definite direct object.
Pour le Hé qui il est vrai est aussi un article, mais pas seulement ..
C'est comme dire que le "le" ne sert pas seulement à faire l'article défini mais qu'on le retrouve aussi dans "Poelle" ou "Leopard" et qu'on peut en déduire plein de choses mystiques. Si on veut, pourquoi pas. Mais il n’empêche que dans le premier verset de Bereshit, le Hé sert clairement d'article et s'exprime dans toutes les traductions. On peut partir dans toutes les interpretations mystiques que l'on veut ensuite, cela ne doit pas servir de prétexte à tordre la langue et les fiches de grammaires que je vous ai envoyé sont valables autant pour le biblique que le moderne.
Comme le Hé n'est pas linguistiquement une marque du féminin, c'est une généralisation qui peut jouer des tours. Il s'agit d'une mater lectionis qui fut rajoutée pour aider la lecture des voyelles (dans son cas le son "a") mais ne fait pas partie de la racine ou du mot sous sa forme archaïque. Beaucoup de mots en hébreu comportent un Hé final dans sa racine trilitère et ne sont pas féminins, il en va de même pour certaines conjugaisons.
Amicalement
Hora'
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Re: De la chute du paradis
Maintenant que la traduction de Chouraqui a corrigé le tir, nous savons que le Serpent était "Nu", et peut être rusé aussi, mais surtout nu, ça c'est sur, tout comme l'Adam et son Isha dans le dernier verset de Génèse II.
GEN II - 25 : "L'Adam et son Isha sont nus, ils n'en blêmissent pas"
Ensuite en GEN III ils mangent de l'Arbre et découvrent qu'ils sont nus, autrement dis ils découvrent ce qu'ils ont en commun avec le Serpent ... et l'embrouille par de là. Du moins pour ceux qui lisent comme on leur a apprit a l'école : toujours en avançant dans le texte, jamais en remontant.
Savoir qu'on est comme le Serpent et ne point en blêmir, autrement dit vivre l'accomplissement de GEN II - 25, n'est certes pas donné a tous le monde.
Mais comment pourrait-on réussir a remonter jusque dans l'Abime de GEN I - 1 sans en passer par là ?
GEN II - 25 : "L'Adam et son Isha sont nus, ils n'en blêmissent pas"
Ensuite en GEN III ils mangent de l'Arbre et découvrent qu'ils sont nus, autrement dis ils découvrent ce qu'ils ont en commun avec le Serpent ... et l'embrouille par de là. Du moins pour ceux qui lisent comme on leur a apprit a l'école : toujours en avançant dans le texte, jamais en remontant.
Savoir qu'on est comme le Serpent et ne point en blêmir, autrement dit vivre l'accomplissement de GEN II - 25, n'est certes pas donné a tous le monde.
Mais comment pourrait-on réussir a remonter jusque dans l'Abime de GEN I - 1 sans en passer par là ?
Sod- Soleil
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Re: De la chute du paradis
Merci pour ces échanges.
Reïna- Obéron
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Re: De la chute du paradis
Une traduction reproduit un texte dans une langue différente, les travaux de Chouraqui ne sont pas des traductions mais des interprétations, du choix typographique, rythmique aux choix des mots à proprement parlé. Ce qui peut-être très intéressant, mais il ne faut pas confondre traduction et interpretation. Si vous donnez du Chouraqui en version d'hébreu biblique, vous aurez un zéro (ce qui est normal) et son travail n'est plus du tout utilisé dans le milieu universitaire pour ces raisons (vous trouverez de nombreux articles sur Persée ou Caim sur les problèmes de ses prises de position).
Ensuite il faut prendre le verset en entier:
וְהַנָּחָשׁ֙ הָיָ֣ה עָר֔וּם מִכֹּל֙ חַיַּ֣ת הַשָּׂדֶ֔ה
Et le Serpent était le plus [AROUM] de tous les animaux des champs.
On nous précise que le couple primordial est nu, pas le reste des animaux (mais on peut s'en douter). Le fait de penser que le serpent est le plus "nu" de tous les animaux n'a pas de sens littéral cohérent dans ce contexte.
Concernant le mot עָרוּם, il s'agit d'un homographe:
עָרוּם
On retrouve ce sens de rusé (dans le sens très négatif) notamment dans le traité Sotah lorsqu'on parle de la femme adultère (Sotah 3:4). Nous avons donc plusieurs occurrences de ce mot dans le sens de rusé jusqu'à aujourd'hui en hébreu moderne ou c'est toujours le mot utilisé pour les expression idiomatique "rusé comme un renard" ou "rusé comme le serpent".
On est totalement libre de dire, j'aime l'interprétation de Chouraqui car elle va dans le sens de mes interprétations mystiques. Par contre on ne peut pas dire "il a corrigé le tir", ce n'est pas très honnête linguistiquement parlant.
Amicalement
Hora'
Ensuite il faut prendre le verset en entier:
וְהַנָּחָשׁ֙ הָיָ֣ה עָר֔וּם מִכֹּל֙ חַיַּ֣ת הַשָּׂדֶ֔ה
Et le Serpent était le plus [AROUM] de tous les animaux des champs.
On nous précise que le couple primordial est nu, pas le reste des animaux (mais on peut s'en douter). Le fait de penser que le serpent est le plus "nu" de tous les animaux n'a pas de sens littéral cohérent dans ce contexte.
Concernant le mot עָרוּם, il s'agit d'un homographe:
עָרוּם
On retrouve ce sens de rusé (dans le sens très négatif) notamment dans le traité Sotah lorsqu'on parle de la femme adultère (Sotah 3:4). Nous avons donc plusieurs occurrences de ce mot dans le sens de rusé jusqu'à aujourd'hui en hébreu moderne ou c'est toujours le mot utilisé pour les expression idiomatique "rusé comme un renard" ou "rusé comme le serpent".
On est totalement libre de dire, j'aime l'interprétation de Chouraqui car elle va dans le sens de mes interprétations mystiques. Par contre on ne peut pas dire "il a corrigé le tir", ce n'est pas très honnête linguistiquement parlant.
Amicalement
Hora'
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Re: De la chute du paradis
Sod a écrit:Maintenant que la traduction de Chouraqui a corrigé le tir, nous savons que le Serpent était "Nu", et peut être rusé aussi, mais surtout nu, ça c'est sur, tout comme l'Adam et son Isha dans le dernier verset de Génèse II.
GEN II - 25 : "L'Adam et son Isha sont nus, ils n'en blêmissent pas"
Ensuite en GEN III ils mangent de l'Arbre et découvrent qu'ils sont nus, autrement dis ils découvrent ce qu'ils ont en commun avec le Serpent ... et l'embrouille par de là. Du moins pour ceux qui lisent comme on leur a apprit a l'école : toujours en avançant dans le texte, jamais en remontant.
Savoir qu'on est comme le Serpent et ne point en blêmir, autrement dit vivre l'accomplissement de GEN II - 25, n'est certes pas donné a tous le monde.
Mais comment pourrait-on réussir a remonter jusque dans l'Abime de GEN I - 1 sans en passer par là ?
L'Homme et le serpent sont clairement dissemblables. Par contre, la ruse peut être l'un des attributs de l'être humain.
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Re: De la chute du paradis
salut..ce qui est drôle,pour moi,est cette notion "chute du Paradis"..s'il y a eu chute,ce n'est donc pas ICI.......???? ..non ???? que l'on se chamaille,sur des textes bidouillés , mal traduit,et mal compris ,pour ,de fait,parler de chute et pas n'importe laquelle ..de ce fameux Paradis ou Eden ???....cela peux faire sourire les "athées".....si ce ne sont que des souvenir enfouis,dans la mémoire collective,d'un AVANT ,ok, tant mieux ...mais présenté comme cela a été fait ,durant tout ce temps , n'apporte rien ,que des sourires ....il y a plusieurs millénaires que cela est véhiculé ,ce ne sont plus nos mentalités ,ni les croyances de ces braves garçons .....quel intérêt de se chipoter pour d'éventuelles différences de vues ???? aucun....pour moi...je finirais ma vie ignare ,mais repus ...
mikael- Vesta
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Re: De la chute du paradis
mikael a écrit:.quel intérêt de se chipoter pour d'éventuelles différences de vues ???? aucun....pour moi...
Lol Mikael!
Perso je ne vis pas cela comme des chipotages ni disputes, simplement un partage de différents points de vue.
Cela peut permettre aux membres de percevoir quel point de vue leur parle plus.
Raphaela- Miranda
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Re: De la chute du paradis
mikael a écrit:salut..ce qui est drôle,pour moi,est cette notion "chute du Paradis"..s'il y a eu chute,ce n'est donc pas ICI.......???? ..non ???? que l'on se chamaille,sur des textes bidouillés , mal traduit,et mal compris ,pour ,de fait,parler de chute et pas n'importe laquelle ..de ce fameux Paradis ou Eden ???....cela peux faire sourire les "athées".....si ce ne sont que des souvenir enfouis,dans la mémoire collective,d'un AVANT ,ok, tant mieux ...mais présenté comme cela a été fait ,durant tout ce temps , n'apporte rien ,que des sourires ....il y a plusieurs millénaires que cela est véhiculé ,ce ne sont plus nos mentalités ,ni les croyances de ces braves garçons .....quel intérêt de se chipoter pour d'éventuelles différences de vues ???? aucun....pour moi...je finirais ma vie ignare ,mais repus ...
Le jardin se situe sur la Terre que nous foulons.
Il faut entendre la chute comme une perte, une disgrâce.
Dernière édition par Melon et bottes de cuir le Sam 3 Oct 2020 - 14:18, édité 1 fois (Raison : Précision.)
Invité- Invité
Re: De la chute du paradis
Horapollon a écrit:
- Spoiler:
Pour les exégètes la Torah a 72 niveaux de lecture, ils utilisent différentes règles d'interprétations qui permettent de pénétrer plus le sens du texte.
Une coupe d’argent de soixante-dix sicles, sicles de sainteté : Cette coupe d’argent est une allusion à la Torah qui est comparée au vin, comme il est dit (Proverbes IX, 5) : « Venez, mangez de mon pain et buvez du vin que j'ai préparé ». Et puisque le vin est bu
habituellement dans une coupe, comme il est dit (Amos VI, 6) : « Ils boivent du vin dans des calices », c’est pourquoi on apportait une coupe. Et à quoi correspondent ces soixante-dixsicles ? De même que la valeur numérique de yayin (vin) est équivalente à soixante-dix,
ainsi existe-t-il soixante-dix visages à la Torah
Nombres Rabba chapitre 13
Or, tout le peuple vit les voix et les feux (Exode XX). Rabbi Yohanan enseigne : la voix
jaillissait et se divisait en soixante-dix langues, en soixante-dix voix, afin que le monde entier puisse entendre.
Exode Rabba chapitre 5
On parle de 70 visages de la Torah correspondant aux 70 nations et aux 70 langues de Babel.
Il est interdit de lire la Torah de manière rituelle dans une autre langue que l'hébreu ou le grec, mais sa traduction et son interprétation doit se réaliser dans toutes les langues pour afin tout le monde puisse la comprendre. Il ne s'agit pas à proprement parlé de niveau de lecture.La traduction du premier verset que j'ai partagée et qui n'est pas que de moi, ne commet par d'erreur. D'ailleurs si tu regardes par exemple là:
https://en.wiktionary.org/wiki/%D7%90%D7%AA
on a bien
Pronom
אַתְּ • ( át ) f ( Forme de pause biblique en hébreu אָתְּ )
Toi , tu : ( le pronom personnel féminin singulier à la deuxième personne ) .
Le problème c'est que le premier verset de la bible se vocalise comme suit:
בְּרֵאשִׁ֖ית בָּרָ֣א אֱלֹהִ֑ים אֵ֥ת הַשָּׁמַ֖יִם וְאֵ֥ת הָאָֽרֶץ׃
Et du coup, vous remarquerez que le mot est bien vocalisé avec un Tséré (deux points sous la lettre), non un patah (trait sous la lettre) et qu'il n'y a pas de daguesh (de point) dans le Tav final. Le mot se prononce "eth" et non "ath"
En parant de ce postulat vous pouvez reprendre l'article wikipedia:
אֵת, אֶת־ • (et, et-)
Used to introduce a semantically definite direct object.Pour le Hé qui il est vrai est aussi un article, mais pas seulement ..
C'est comme dire que le "le" ne sert pas seulement à faire l'article défini mais qu'on le retrouve aussi dans "Poelle" ou "Leopard" et qu'on peut en déduire plein de choses mystiques. Si on veut, pourquoi pas. Mais il n’empêche que dans le premier verset de Bereshit, le Hé sert clairement d'article et s'exprime dans toutes les traductions. On peut partir dans toutes les interpretations mystiques que l'on veut ensuite, cela ne doit pas servir de prétexte à tordre la langue et les fiches de grammaires que je vous ai envoyé sont valables autant pour le biblique que le moderne.
Comme le Hé n'est pas linguistiquement une marque du féminin, c'est une généralisation qui peut jouer des tours. Il s'agit d'une mater lectionis qui fut rajoutée pour aider la lecture des voyelles (dans son cas le son "a") mais ne fait pas partie de la racine ou du mot sous sa forme archaïque. Beaucoup de mots en hébreu comportent un Hé final dans sa racine trilitère et ne sont pas féminins, il en va de même pour certaines conjugaisons.
Amicalement
Hora'
concernant les différents niveaux de Lecture
https://chemin-spiritualite.forumactif.com/t1477-70-niveaux-de-lecture-le-pardes
Il y a quelques temps déjà, j'ai suivi les cours d'hébreu sur le net:
https://www.youtube.com/watch?v=0MitZjSajdk&list=PL1_IMrG0Y693iVdmOnJ8buvqz-5agd6Op&index=1
j'ai également comme une des bases de mes recherches le livre "l'hébreu biblique en 15 leçons" de Sophie Kessler-Mesguich
mais ma démarche n'est pas du tout un travail académique, je ne cherche pas à remplir mon mental, mon intellect. Ma Marche se veut avant tout être une Nourriture de mon Âme, de mon Être en Devenir. Si il est dit que les juifs sont des gens du Livre, ils sont plus ceux de l'interprétation, du renouvellement du Sens en quête de l'UnFini contracté dans le fini qu'est la Torah. Je ne suis pas de Tradition Juive, mais le questionnement juif est venu me chercher. Je me sens plus proche de la Tradition Rabbinique que d'une approche académique. J'ai découvert cet été qu'une de mes tantes maternelles avait dans son ADN une origine juive de 37%. Sans doute ceci explique cela
Pour moi chaque verset porte en son sein une question. Et pour Vivre le questionnement qui à mes yeux est plus important que la question même, puisque c'est un Feu qui Nourrit l'Âme, tel l'eau du ciel qui nourrit la verdure, il importe d'utiliser des méthodes qui font fi de la grammaire ou des voyelles.
Ta méthode est différente et je la respecte. Permet-elle par exemple d'expliquer pourquoi Abram et Saraï changent de nom? Permet-elle de faire un lien entre ce changement de nom et le Nom YHVH?
Raphaela- Miranda
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