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Que savons nous de nos origines (cultures, traditions, moeurs, etc)

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Message par Hakaan Sam 24 Fév 2024 - 0:08

En parallèle au sujet "Que savons nous de l'univers", j'en lance un en ce qui concerne nos origines, traditions, moeurs, art de vivre, etc sans but ni contrainte particulière

Que savons nous de nos origines (cultures, traditions, moeurs, etc) 0000006413


Dernière édition par Hakaan le Sam 24 Fév 2024 - 2:59, édité 1 fois
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Message par Hakaan Sam 24 Fév 2024 - 0:44

Les procès d'animaux au moyen age

Que savons nous de nos origines (cultures, traditions, moeurs, etc) 5fdb5e9dd80b6_cochon_0-5126460

https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_d%27animaux
La procédure pratiquée contre les animaux ainsi que le châtiment qu’on leur faisait subir étaient sensiblement les mêmes que ceux employés à l’égard de l’homme. Durant l'Antiquité, une loi de Dracon ordonne la mise à mort du cheval ou tout autre animal qui a tué ou blessé un homme. Selon le Livre de l'Exode, « si un bœuf encorne un homme ou une femme et cause sa mort, le bœuf sera lapidé et l'on n'en mangera pas la viande, mais le propriétaire du bœuf sera quitte » (Ex 21,28). Neuf fois sur dix au Moyen Âge, les procès impliquaient des cochons, et ce pour différentes raisons : les porcs étaient les animaux de ferme les plus abondants en Europe jusqu'à l'époque moderne ; ils étaient les plus vagabonds dans les villes et villages où ils jouaient le rôle d'éboueur, si bien qu'ils y étaient les plus aptes à commettre des délits (vols, pillages, homicides, infanticides, accidents, etc.) ; ils étaient considérés à cette époque comme les plus proches anatomiquement et physiologiquement de l'homme, avec les ours et les singes3,4.

Au Moyen Âge, il faut remonter au xiiie siècle pour rencontrer des jugements écrits contre les animaux. Des chroniqueurs ont relaté des procès de ce genre dès le xie siècle, mais cette jurisprudence ne parait prendre date en France qu'en 1226, année où un porc fut brûlé vif à Fontenay-aux-Roses pour avoir dévoré un jeune enfant1. Le caractère judiciaire de la mise à mort de ce porc a néanmoins été remis en question à la suite d'une nouvelle analyse des sources primaires. Ces dernières ne permettent en effet pas d'affirmer qu'on ait prêté à ce porc une responsabilité pénale. En outre, si le porc a été brûlé en présence d'autorités ecclésiastiques et temporelles, rien n'indique qu'un procès ait été préalablement tenu5. En 1386, un juge de Falaise condamne une truie, pour avoir mordu mortellement la jambe et le visage d'un enfant, la fait mutiler aux mêmes endroits et pendre, non sans l'avoir humanisée en l'affublant d'un haut de chausses, d'une veste et de gants blancs à ses sabots antérieurs6. Dans le même temps (dans les Établissements de Saint Louis) le propriétaire de l'animal auteur du meurtre, si l'animal était un animal domestique, pouvait être pendu, s'il avouait avoir connaissance du vice de l'animal. S'il jurait ignorer le vice de l'animal, il devait à la justice le relief d'homme mort qui était de 100 sols un denier, dans tous les cas la bête était confisquée par la justice7,8.

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Message par Sod Dim 25 Fév 2024 - 11:01

Hakaan a écrit:En parallèle au sujet "Que savons nous de l'univers", j'en lance un équivalent qui pourrait être aussi marrant et instructif, la conscience des choses venant souvent des comparaisons ...

CRACHER, SE MOUCHER, DEFEQUER

La civilisation à laquelle s'intéresse Elias n'est pas un fait, ou une entité (comme lorsqu'on parle de « civilisation occidentale »), mais un processus. Le point de départ de sa démarche est un constat historique : à partir de la Renaissance, les « moeurs », c'est-à-dire les manières de se tenir à table, de se moucher, de déféquer, la sexualité..., évoluent très rapidement vers un refoulement de leur aspect « animal » ou « pulsionnel ». L'étude d'« ouvrages de civilité » - qui constituaient, à la Renaissance, des sortes de manuels de savoir-vivre à l'usage de la classe dominante - montre, par exemple, que le crachat, auparavant considéré comme une pratique saine, est désormais perçu comme inconvenant et dangereux car il favorise les contagions. Le rapport à la nourriture, lui, se fait plus distant avec l'invention de la fourchette, qui remplace les doigts. La nudité recule, et la sexualité acquiert une dimension taboue : on ne doit pas en parler devant des enfants. Cette évolution des pratiques s'accompagne d'une évolution de la sensibilité, comme le montrent les sentiments de honte ou de dégoût que nous éprouvons désormais face à des pratiques « non-civilisés » qui, au Moyen Age, étaient banales. Ces réactions, vécues comme spontanées ou naturelles, sont en fait le produit de l'intériorisation de cette civilité moderne, elles sont une forme d'autocontrôle.

https://www.scienceshumaines.com/la-civilisation-des-moeurs_fr_13011.html
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Message par Sod Mar 27 Fév 2024 - 8:24

On en trouve trace aussi [du processus de civilisation selon Nobert Elias] dans l’évolution des manières de table : alors que, dans le festin médiéval, les convives partagent le même plat dans lequel ils viennent tous prélever à pleines mains, boivent la soupe dans la même louche et le vin dans la même coupe, autour de la table moderne, civilisée, chaque convive mange dans son assiette, boit dans son verre et interpose entre l’aliment et sa bouche tout un appareillage complexe de couverts, comprenant plusieurs sortes d’assiettes, de cuillers, de fourchettes et de couteaux, possédant chacune son mode d’emploi propre, qui fait ainsi barrage à toute expression et tentation de gloutonnerie. Cette même discipline du corps exige que certaines fonctions corporelles soient exécutées avec discrétion (se moucher dans un mouchoir en tournant le dos à autrui, en se repliant en quelque sorte sur soi, et non plus dans sa main ou son coude en faisant face à autrui) ou se trouve même proprement condamnées (parler la bouche pleine, se curer le nez, bâiller sans masquer sa bouche, cracher par terre en présence d’autrui, roter ou péter). Sans oublier évidemment l’extension de la sphère de la pudeur, ce sentiment de gêne et de honte qui commande de masquer certaines parties de son corps et plus encore sa nudité entière comme de soustraire au regard d’autrui certaines fonctions corporelles, jusqu’alors effectuées plus ou moins en public mais jugées désormais obscènes, reléguées et cantonnées par conséquent dans les espaces de l’intimité domestique (le cabinet d’aisance, la salle de bains, la chambre à coucher), dès lors aussi considérées comme plus ou moins honteuses et passées sous silence autant que possible (on ne peut en parler tout au plus que par allusion, sur le ton de la plaisanterie ou de la grivoiserie). En quoi se révèle peut-être le mieux, avec l’intériorisation précédemment mentionnée, le principe de la civilisation : l’individualisation des individus, la privatisation de leur vie pulsionnelle et relationnelle, l’opportunité mais aussi l’obligation qui leur sont faites de se ménager une sphère d’activité et d’existence qui leur soit entièrement réservée, pendant extérieur en quelque sorte de la sphère de l’intériorité, sphère plus ou moins secrète et donc préservée du regard et de l’intervention d’autrui, mais dont ils sont dès lors seuls comptables. Où l’on retrouve une nouvelle fois le processus d’assujettissement.

https://www.revue-interrogations.org/La-civilisation-des-moeurs-selon
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Message par Hakaan Jeu 28 Mar 2024 - 2:13

On arrive bientôt à Pacques et ses œufs qui célèbre la résurrection du Christ, mais Jésus ne pondait pas d'œufs, donc d'où vient cet élément de la fête ? et bien on ne sait pas vraiment, ce serait des éléments de traditions païennes qui auraient été incorporées par l'église pour faciliter la conversion, le jeun de 40 jours précédant la fête du printemps serait une appropriation d'une tradition bien plus ancienne que l'église, et ce jeun ou la consommation d'œufs était interdite expliquerait l'omniprésence d'œufs au moment de cette fête, mais d'autres traditions incluaient déjà le fait d'offrir des œufs pour célébrer le printemps

L’œuf et sa symbolique trouve des sources dans les traditions païennes, comme souvent. Depuis l’Antiquité, l’œuf représente la renaissance, la vie et la fertilité. 3 000 ans avant notre ère, les Perses avaient pour coutume de s’offrir des œufs à la saison du renouveau. Les romains et les égyptiens décoraient des œufs et se les offraient pour célébrer le retour du printemps. En représentant la vie, il représente également sa perfection et son mystère. Recevoir un œuf portait chance.

L’Eglise interdit la consommation d’œufs depuis le 9e siècle, durant les 40 jours du Carême, juste après le mardi gras. Mais les poules continuent à pondre ! Pour conserver les œufs, il était coutume de les cuire et de les peindre en rouge pour le sang du Christ. Peu à peu, l’œuf rouge devient décoratif et se pare de mille. C’est au XIIIe siècle que la tradition de l’œuf s’ancre dans les pratiques françaises. A la Renaissance, il devient un véritable objet de luxe et s’orne de pierres précieuses et d’or.

Un autre exemple de mythologie conduisant aux œufs est celui d’EOSTRE, déesse germanique, (appelé aussi OSTARA, ou ALBAN EILIR (nom druidique), ayant donnée lieu au Rite d’Eostre, au Festival des arbres, …). C’est la déesse de l’aube au moment de l’équinoxe de Printemps, date où la nuit et le jour sont d’égale durée.
Ce nom OSTARA n’est pas sans rappeler le mot Ostern en allemand.
On perçoit nettement l’influence nordique de cette fête. EOSTRE est la déesse de la fertilité à qui ont faisait des offrandes d’œufs peints pour assurer le venue du printemps.

En creusant un peu le sujet on découvre par exemple que la version anglaise de Pâques ne manque pas d’intérêt. En effet, la traduction anglaise de Pâques est Easter. Mais que veut dire le mot de Easter ? Ce n’est pas un nom chrétien pour traduire le mot Pâques. Le mot Easter est empreint de son origine chaldéenne et il vient en effet d’ASTARTE. On retrouve par exemple gravé sur les monuments Assyriens, le nom « Ishtar » ce qui atteste bien de cette origine. Il y a donc tout lieu de penser que le culte d’ASTARTE fut introduit de très bonne heure en Grande-Bretagne avec les Druides.
Sur le continent européen, la littérature historique se rapportant à l’Église chrétienne des IIIe et IVe siècles parle aussi de la fête d’ASTARTE. On apprend que c’était une fête non religieuse et donc très différente de la fête de Pâques qu’on observe aujourd’hui dans l’Église chrétienne. En dehors de l’Angleterre, cette fête n’était pas du tout connue sous le nom d’Easter ou même d’ASTARTE mais on l’appelait Pascha, ou Pâques. Cela signifie donc qu’une fête païenne, ayant pourtant le nom de Pâques mais inspirée de la légende d’ASTARTE était célébrée aux IIIe et IVe siècles. La littérature dit aussi que cette tradition existait bien plus par habitude populaire que suite à un commandement du Christ ou de ses apôtres. Ce n’était donc pas une institution religieuse. Mais progressivement au fil du temps elle a de plus en plus été observée par de plus en plus de chrétiens qui l’on progressivement célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection du Christ.
Puisque la tradition de la fête d’ASTARTE incluait le fait d’offrir des œufs évidemment pas en chocolat, immanquablement la fête de Pâques dans sa version païenne de l’époque, incluait également cette tradition. On dit même que l’empereur romain Septime-Sévère au IIè et IIIè siècle encourageait déjà cette tradition.
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Message par Sod Jeu 28 Mar 2024 - 9:53

Que savons nous de nos origines (cultures, traditions, moeurs, etc) Th?id=OIP
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Message par Le manège enchanté Jeu 28 Mar 2024 - 15:34

Hakaan a écrit:A la Renaissance, il devient un véritable objet de luxe et s’orne de pierres précieuses et d’or.

A propos de tels objets de luxe, on ne peut pas passer ici sans mentionner ces fameuses pièces de joaillerie que sont les oeufs de Fabergé, cette aventure qui a débutée au 19è siècle et qui se poursuit encore actuellement :

Les Fabergé sont issus d'une famille huguenote française qui émigre à la suite de la révocation de l'édit de Nantes (par l'édit de Fontainebleau) sur décision de Louis XIV en 1685. La famille erre en Europe de l'Est pendant plus d'un siècle avant de s'installer dans la capitale russe, Saint-Pétersbourg, où le père de Pierre-Karl, orfèvre, fonde la Maison Fabergé en 1842. Après des études en Allemagne, en France, en Angleterre et chez les maîtres joailliers européens, Pierre-Karl reprend les rênes de l’entreprise familiale en 1872. En dix ans il hisse la Maison Fabergé au plus haut niveau et est remarqué par le tsar Alexandre III.
Le souverain décide d'offrir à sa femme l'impératrice Maria Fedorovna un œuf de Pâques en 1885, peut-être pour célébrer le vingtième anniversaire de leurs fiançailles et fait appel au joaillier. L'œuf renvoie à une tradition païenne de célébration du renouveau de la nature au printemps, tradition associée par la suite à la résurrection du Christ à travers les œufs de Pâques2.

Lire ICI l'article.

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