La Gnose

Rappel du premier message :

D'après l'introduction du livre "Les écrits gnostiques" dans la collection "La Pléiade", la gnose serait peut-être antérieure à la religion hébraïque et trouverais son origine quelque part dans l'actuelle Irak.
De par sa nature syncrétique, elle se serait mêlée à la religion juive et aurait constitué une secte juive qui fût rejetée et aurait ensuite intégré des éléments de christianisme.
Je pense qu'il faut bien avoir cela à l'esprit lorsqu'on entreprend l'étude de la Gnose.
Il faut rechercher alors l'idée sous-jacente en la détachant de sa figuration au travers d'images reprenant des récits bibliques.

Edit : si un modo passe par là, serait-il possible de mettre une majuscule à "Gnose" dans le titre ? Merci

.
La peur de la mort protège de l’envie de mourir.

Elle est salvatrice.

Mais elle emprisonne dans l’incarnation et sépare de Dieu.

C’est une illusion-construction mentale qui amène à vivre dans un nihilisme protecteur.

Afin d’éviter que Dieu nous rappelle trop vite à lui.

Dans son bonheur éternel.

Il faut l'avoir rencontrée pour en parler en vérité. Avant ce n'est que du babillage....

Bien d'accord avec ça L'apprenti.
Et tu l'as déjà frôlé de suffisamment près pour vivre la dissolution / soudure dans la Lumière ?

Une question qui peut aider : qu'est-ce qui va mourir en moi ? Et son corollaire : est-ce que quelque chose pourra continuer ?

.
Mon connectome neuronal mourra.

Mon continuum infini se poursuivra...

Là est mon cheminement utopiste.

Ma croyance qui me bouste et me rebouste.

On en fait tous partie, même partis...

Dans l’infra et dans l’au-delà...

Adieu.

Ainsi soit-il.

Mais pour l’instant, je reste présent.

Dans mon illusion...

Un peu comme Dan, finalement.

🥰

Sod a écrit:Bien d'accord avec ça L'apprenti.
Et tu l'as déjà frôlé de suffisamment près pour vivre la dissolution / soudure dans la Lumière ?

Ca c'est mon intimité. Mais tu exprimes bien la chose, et oui je suis passé par là. C'est ce que j'ai appelé "nuit obscure". Ca n'a aucune équivalent dans le monde réel! Comme si tu étais un métal: on te brûle au maximum, tu penses que tu atteins les sommets de la souffrance, mais on augmente la chaleur, et ainsi de suite; puis on te met dans l'eau froide 2 secondes, tu savoures, et Bim! on te met des coups de marteau, et ça recommence pendant des semaines. Au fond tu sens que c'est pour ton bien, mais tu ne peux pas le supporter. et pourtant tu n'as pas le choix. A part mourir vraiment, et j'y ai pensé....

Mais je peux aussi te dire que je viens de passer 4 jours atroces, 2 surtout, où j'ai souffert le martyre physiquement sans pouvoir agir: souffrance absolue + impuissance totale, pas de médecin dispo ni de véhicule de pompiers (vive la désertification médicale!) ça fait un bon cocktail, je n'ai pas pu m'empêcher de réaliser que je vais sûrement revivre ça, au moins le jour ou les jours précédant ma mort. Sauf si j'ai de la chance. Ca fait froid dans le dos, mais j'ai totalement accepté le truc. La mort, oui, mais quelle dose de souffrance suis-je capable d'accepter? Mais de toute façon, ai-je le choix?


L'autre jour je me suis réveillé en pleine nuit, une allergie m'avait fait gonfler tout le visage: lèvres, intérieur de la bouche, gorge. Je n'arrivais même pas à faire passer un filet d'air, j'ai essayé mais j'ai vu que c'était impossible. J'étouffais. Ca a complètement lâché, je me suis dit "ok c'est le moment" et me suis laissé partir. Aucune peur, aucun refus. Et juste là, un petit filet d'air, j'arrive à respirer. Je respire lentement et je récupère petit à petit. J'ai gardé ces gonflements un jour et demi mais le pic était passé.
C'est dans ce genre de moments que l'on voit où l'on en est avec la Mort et la peur ou l'acceptation.

Ben face à la souffrance physique extrême, je ne fais pas le malin....

L'apprenti a écrit:

Sod a écrit:Bien d'accord avec ça L'apprenti.
Et tu l'as déjà frôlé de suffisamment près pour vivre la dissolution / soudure dans la Lumière ?

Ca c'est mon intimité. Mais tu exprimes bien la chose, et oui je suis passé par là. C'est ce que j'ai appelé "nuit obscure". Ca n'a aucune équivalent dans le monde réel! Comme si tu étais un métal: on te brûle au maximum, tu penses que tu atteins les sommets de la souffrance, mais on augmente la chaleur, et ainsi de suite; puis on te met dans l'eau froide 2 secondes, tu savoures, et Bim! on te met des coups de marteau, et ça recommence pendant des semaines. Au fond tu sens que c'est pour ton bien, mais tu ne peux pas le supporter. et pourtant tu n'as pas le choix. A part mourir vraiment, et j'y ai pensé....

Mais je peux aussi te dire que je viens de passer 4 jours atroces, 2 surtout, où j'ai souffert le martyre physiquement sans pouvoir agir: souffrance absolue + impuissance totale, pas de médecin dispo ni de véhicule de pompiers (vive la désertification médicale!) ça fait un bon cocktail, je n'ai pas pu m'empêcher de réaliser que je vais sûrement revivre ça, au moins le jour ou les jours précédant ma mort. Sauf si j'ai de la chance. Ca fait froid dans le dos, mais j'ai totalement accepté le truc. La mort, oui, mais quelle dose de souffrance suis-je capable d'accepter? Mais de toute façon, ai-je le choix?


L'autre jour je me suis réveillé en pleine nuit, une allergie m'avait fait gonfler tout le visage: lèvres, intérieur de la bouche, gorge. Je n'arrivais même pas à faire passer un filet d'air, j'ai essayé mais j'ai vu que c'était impossible. J'étouffais. Ca a complètement lâché, je me suis dit "ok c'est le moment" et me suis laissé partir. Aucune peur, aucun refus. Et juste là, un petit filet d'air, j'arrive à respirer. Je respire lentement et je récupère petit à petit. J'ai gardé ces gonflements un jour et demi mais le pic était passé.
C'est dans ce genre de moments que l'on voit où l'on en est avec la Mort et la peur ou l'acceptation.

Ben face à la souffrance physique extrême, je ne fais pas le malin....

L'Apprenti j'ai le sentiment de reconnaître JPP.  

Oui tout le process fait froid dans le dos et donne des frayeurs à chaque nouveauté mais lorsque celui-ci est enclenché il est impossible de faire demi tour, donc pas le choix de quoique ce soit, juste accepter avec confiance en la Source et se positionner en observateur de la chose quelle qu'elle soit. Ce passage est obligé mais ensuite il y en a d'autres un peu plus soft..

On se comprend

Barbe Rousse a écrit:T'es gnostique Sod?

ça dépend de ce que tu appelle un gnostique ?
Si tu peux préciser ce serait sympa, ça évite les malentendus.
Mais au sens que je donne a ce mot, oui.
Pas toi ?

« Mon but, en te créant, Ma progéniture spirituelle, était de Me connaître en tant que Dieu. Je ne peux le faire qu'à travers toi. Ainsi, on pourra dire (et on l'a dit bien des fois) que Mon dessein, en ce qui te concerne, est que tu te connaisses en tant que Moi. Cela semble si étonnamment simple, mais cela devient très complexe, car il n'y a qu'une façon, pour toi, de te connaître en tant que Moi : c'est que tu te connaisses d'abord en tant qu'autre chose que Moi »

Neale Donald Walsh - Conversation avec Dieu Tome I Chapitre 1

Comme disait André Gide je crois : Tout a été dit depuis toujours, mais comme personne n'écoute, il faut toujours tout répété.

Comme disait André Gide je crois : Tout a été dit depuis toujours, mais comme personne n'écoute, il faut toujours tout répéter

Écouter, entendre, comprendre…
Çà prend trop de temps dans ce monde qui court et qui zappe sans fin.

Professeur X a écrit:Hum , on peut appeler " gnose " ce qu'on veut , je suis sur qu'il existe des yaourts à la gnose , love .

Excellent.

Oui prof : c'est d'ailleurs bien ça le problème dans le monde qui est en dessous de Génèse 11 (Tour de Babel) et qui fait que souvent, personne ne comprend plus personne, fléau majeur chez les terriens : chacun son dictionnaire.

Mais une fois qu'on a vu le problème, on peut tenir compte de cet état des choses car c'est "ce qui est" comme disait l'autre

Malheur à vous, les docteurs de la loi! car vous avez enlevé la clef de la Gnosis : vous n'êtes pas entrés vous-memes, et vous avez empêché ceux qui désiraient entrer

Luc 11 - 52

Attention :

1 - Il y a une clef pour ouvrir et fermer.
2 - Certains peuvent nous empêcher.

Sod a écrit:

Barbe Rousse a écrit:T'es gnostique Sod?

ça dépend de ce que tu appelle un gnostique ?
Si tu peux préciser ce serait sympa, ça évite les malentendus.
Mais au sens que je donne a ce mot, oui.
Pas toi ?

Je ne savais pas les sens du mot avant de lire ce topic.

Je crois que moi aussi je suis comme toi.
Il est temps de livrer les clefs.

J'ai lu la Pistis Sophia et ça m'a parut claire.
Quelles sont les choses qui te paraissent obscures?

Et question importante, quelle est la place de l'Univers dans la gnose?

Je ne mémorise pas ce qui me semble obscur, désolé, peut être que ça me reviendra plus tard, et pour la place de l'univers dans la gnose des chrétiens des premiers siècles, je ne sais pas non plus.

Tu as décidément l'art de me poser des questions auxquelles je n'ai pas la réponse
Ce qui n'est pas plus mal comme ça c'est plus vite réglé

Par contre une chose proche de ce que tu demande, c'est la notion de PLEROME, elle est décisive pour voir a peu près de quoi ils parlent : Au point ou en est ma compréhension, ce Plérome c'est la totalité DES Mondes cartographiée dans l'Arbre des séphirots cabalistique, le premier étage étant Malkout, le monde matériel qui apparait quand on s'éveille et disparait quand on s'endors et correspond sans doute a ce que toi tu appelle "l'univers".

Et dans la compréhension que j'en ai, tous les Mondes qui se trouvent au dessus c'est ce dont parle Jésus quand il annonce ce consensus de Sophia pérennis :

Vous verrez désormais les Cieux Ouverts

Est-ce que tout ça répond a tes questions ?

01 « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.

02 Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.

03 Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.

04 Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.

05 Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

06 Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.

07 C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.

08 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.

09 Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.

10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.

11 Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.

12 Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.

13 Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.

14 Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,

15 comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.

17 Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.

18 Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Jean 10

L'Univers est la porte qui mène à Dieu et à la vie éternelle.

Si l'on n'a aucune considération pour cet Univers alors nous n'auront pas la vie éternelle.

Quand on voit l'univers mourir dans l'esprit (mort du Christ) alors le Royaume de cieux s'ouvre à nous.

Barbe Rousse a écrit:JEAN 10 - 9 Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.

Oui voilà, c'est ça : c'est lui, Jésus Vivant Ressuscité, qui est le Hiérophante comme on disait dans les Mystères : c'est Lui l'initiateur, celui qui dé-voile : Hiérophante : du grec ancien ἱερός / hierós, « sacré », et φαίνω / phaínô, « découvrir »

Barbe Rousse a écrit:L'Univers est la porte qui mène à Dieu et à la vie éternelle.

Si l'on n'a aucune considération pour cet Univers alors nous n'auront pas la vie éternelle.

Quand on voit l'univers mourir dans l'esprit (mort du Christ) alors le Royaume de cieux s'ouvre à nous.

Est-ce que tu pense que l'univers pourrait guérir quelqu'un d'une maladie mentale ?

Le péché nous fait dire je suis un corps et je vais mourir.

L'univers ne souffre pas de maladie mental. Donc si on prends un bain de l'envoyé, alors on s'identifie à l'univers et nous ne sommes plus malade, l'univers n'est pas malade.

Par contre si nous ne sommes plus malade en tant qu'Univers, le corps lui est sujet à la maladie, mais ce ne pas nous qui sommes malades.

Miracle.

Une vidéo que j'avais déjà mise en espace vidéo longue je crois

Merci pour cette vidéo Auréa...un vrai régal !

Je reformule donc pour ma propre compréhension à la suite de cet excellent exposé :

La Gnose, est un terme venu de l’antiquité grecque. C’est le synonyme de Prajna dans le bouddhisme ; de  ‘Irfân dans le soufisme. Tous ces termes désignent une seule et même chose, une connaissance transcendante, c’est-à-dire connectée au divin, avec cette particularité que dans le bouddhisme, la croyance en Dieu n’existe pas, ce qui n’empêcherait pas néanmoins cette notion de transcendance ; capacité à transcender le monde objectal, le monde de la forme, de la matière, qui devrait donc être considérée dans le cadre de cette philosophie, comme inhérente à la nature humaine, ce qui, si je ne me trompe pas, tendrait à rejoindre ce que dit cette sentence inscrite sur le fronton du temple de Delphes où il est dit : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux ».

Cette connaissance de soi-même serait peut-être donc connaissance de notre nature absolue, absolue en ce sens qu'elle ne se trouverait pas soumise, lorqu’on se situerait dans le cadre de la mythologie grecque, aux caprices de ses innombrables dieux. Il serait aussi par là question de puiser dans cette vision transcendante (gnose) de sorte à pouvoir connaître notre nature relative, celle qui serait précisément sujette aux caprices de ces derniers.

On pourrait donc émettre l’hypothèse concernant l’introduction de la Table d’Emeraude, laquelle dit : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour que s’accomplissent les miracles d’une seule chose. »  qu’il est possible de connaître le haut par le bas et le bas par le haut, le divin par la forme, et la forme par le divin, ceci dans une sorte de renvoi constant de l’un à l’autre, ce qui reviendrait à dire que la vision transcendante aurait comme capacité d’éclairer directement le monde de la forme, le monde objectal, pendant que l’attention portée sur la nature des formes pourrait permettre de révéler la vision transcendante laquelle se manifesterait pour ainsi dire comme une sorte de négatif du monde objectal.

A noter aussi au regard de cette hypothèse que j’ai formulée, qu’elle concerne la lecture d’un texte, ici La Table d’Emeraude. La gnose d’après ce que j’ai compris, inclue l’interprétation des textes de caractère obscur. A partir du moment où une personne cherche le sens caché d’un texte, d’un mythe, d’une allégorie etc. il sera question pour elle de tenter de lever le voile sur les mystères que contiennent ces derniers.

Mais en réalité, le mystère reste entier puisque les interprétations peuvent être innombrables. Et c’est peut-être le propre d’un texte à caractère énigmatique que de permettre cette multitude d’interprétations sans lesquelles un tel texte en viendrait probablement à sombrer dans l'oubli.

Donc, ce qui est vraiment incroyable au regard de ces textes et formules ésotériques, c’est qu’en réalité ils sont comme des graines de vie, lesquelles en soi ne peuvent pas mourir. En d’autres termes, aucune interprétation ne saurait épuiser leur aptitude à produire de la vie, c’est-à-dire cette possibilité de les réinterpréter, de se les approprier, encore et encore.

C’est comme si, par ce langage ésotérique, ces graines avaient cette aptitude à se maintenir à l’état de non-né, à l’état non manifesté ; là-dessus, tout ce qui en viendrait à naître serait déjà de nature différente, et en l’occurrence, cela serait de nature manifestée, ceci, comparablement à la relation qui se joue entre Dieu et sa création.

Juste pour conclure :
Comme le dit Christian Bobin, « le poétique traite de choses qui ne sont pas des choses ». Et bien, je pense qu’il en est de même de l’ésotérisme, l’ésotérisme traite de choses qui ne sont pas des choses. Ce ne serait seulement qu’au niveau de l’interprétation de ces textes que des choses pourraient surgir. Mais ces choses qui surgissent ne seraient déjà plus ces choses qui ne sont pas des choses, raison pour laquelle ces dernières ne sauraient en fin de compte se donner à notre interprétation.

Et le choses drôles, elles se donnent à notre interprétation aussi?