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4 résultats trouvés pour metoo

La Femme dans l'Histoire.

Le mouvement #MeToo est un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, afin de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé, et afin de permettre aux victimes de s'exprimer sur le sujet. Il a débuté en 2007 et est particulièrement connu depuis octobre 2017 à la suite de l'affaire Weinstein.

Bien que le mouvement #MeToo soit mondial, il existe des variantes locales du hashtag, selon les langues et la culture. Ce mouvement est parfois désigné par d'autres noms suivant les pays, généralement en traduisant l'expression dans la langue nationale et parfois en créant une nouvelle expression comme #BalanceTonPorc en France.

mouvement metoo

en tant que feministe je soutiens ce mouvement ! (je n'ai pas lu le sujet, je ne sais pas si cela a déjà été abordé !?)
par Lilpowow
le Sam 14 Nov 2020 - 6:55
 
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Sujet: La Femme dans l'Histoire.
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Les dégats du féminisme

Loryan a écrit:
Ce qui est bizarre c'est qu'il y a pas grand monde pour remettre en cause ce système puant (qui est très largement dénoncé depuis des décennies dans tous les films qui parlent du monde du cinéma). En gros c'est une prostitution institutionnelle, le mouvement #metoo n'aborde que les dérapages bien visibles et quelques personnes dont on se demande jusqu'où va leur sincérité, jusqu'où va leur responsabilité.


Bien si il y a du monde qui en parle dans la presse américaine. J'ai lu récemment un article (avec google traduction) sur le sujet où des acteurs dont un très bien connu, (je ne me souviens plus du nom) ont dénoncé cette prostitution et du coup ont été rejetés par le monde du cinéma.....Le fait est que tout est fait pour écarter ceux qui parlent de trop.
par Totem
le Jeu 17 Jan 2019 - 13:13
 
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Sujet: Les dégats du féminisme
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Les dégats du féminisme

Beaucoup de choses biaisent notre compréhension et nos à priori sur ce sujet.

- Dans la pub Always citée plus haut : le marché de l'hygiène féminine est sans doute un des plus explosif lucratif du monde. Sans jugement, il faut en avoir conscience quand on regarde quelque chose qui vient de cette marque, parce qu'on ne peut savoir si c'est un discours honnête, militant ou opportuniste. Il est évident que "libération" de la femme = milliard de $, le concept est extrêmement porteur. Maintenant cette vidéo reste sympa, elle pose des questions intéressantes. Le biais c'est que la question a été posée avec la connotation "comment courre une pétasse", mais à juste titre on peut se demander comment on en est arrivé à vouloir courir comme ça alors que tout le monde sait que les filles savent courir normalement. Cependant si on avait posé la question "comment courre un homme", je pense qu'on aurait eu aussi le droit à quelques clichés exagérés ou parodiques.

- pour Gilette sincèrement j'ai rien compris : cependant avec la mode de la barbe le marché est en pleine déconfiture, donc je crois qu'ils ne savent plus quoi faire, ils sont un peu sur les dents.

- le mouvement {#}metoo{/#}, soulève une question intéressante dans une hypocrisie considérable. Le monde du cinéma, des stars et starlettes est un monde puant le sexe a tous les étages. Une des plus grandes industrie du porno est en Californie en marge de Hollywood. Il s'explique aisément par l'afflux de jeune filles et de jeunes garçon rêvant d'être actrices ou acteurs. Marché difficile, saturé, dans lequel il s'agit de se faire remarquer dans des films secondaires ou d'approcher les "bonnes" personnes dans des projections, des soirées, etc... Et comme ça marche pas pour tout le monde, qu'il faut bien vivre, et que dans cette jungle il y a plein de fausses bonnes personnes, de faux semblant (c'est un monde de cinéma)... ben quand t'es jeune, belle/beau et que tu es soit hyper naïve/naïf ou hyper manipulateur (tu as compris comment ça marche), tu finis vite dans des histoires assez glauques qui sont soient subies, soient dépassées.
Ce qui est bizarre c'est qu'il y a pas grand monde pour remettre en cause ce système puant (qui est très largement dénoncé depuis des décennies dans tous les films qui parlent du monde du cinéma). En gros c'est une prostitution institutionnelle, le mouvement {#}metoo{/#} n'aborde que les dérapages bien visibles et quelques personnes dont on se demande jusqu'où va leur sincérité, jusqu'où va leur responsabilité.
par Invité
le Jeu 17 Jan 2019 - 10:38
 
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Sujet: Les dégats du féminisme
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L'éducation sexuelle précoce des enfants

https://www.lepetitjuriste.fr/droit-penal/projet-schiappa-viol/[/mention] a écrit:Le projet de loi Schiappa : protection supplémentaire des mineurs et lutte contre les agissements sexistes
31 mai 2018

Le projet de loi Schiappa : protection supplémentaire des mineurs et lutte contre les agissements sexistes

En octobre 2017, à la suite d’accusations portées contre le producteur américain Harvey Weinstein, des témoignages dénonçant les agressions sexuelles et le harcèlement dont font l’objet les femmes au quotidien, et plus particulièrement en milieu professionnel, ont été rendus publics et diffusés sur les réseaux sociaux, notamment par les hashtag #BalanceTonPorc et #MeToo.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles porté et présenté par Marlène Schiappa en Conseil des ministres le 21 mars 2018.

Ce que prévoit le projet de loi Schiappa

Ce projet propose de fixer l’âge du consentement sexuel à quinze ans, âge de la majorité sexuelle en France et en-dessous duquel « tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit constituera un viol, lorsque l’auteur connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime », tel que l’avait annoncé la secrétaire d’État dans un article du Monde datant du 8 mars 2018. De plus, toute atteinte sexuelle commise par un majeur sur un mineur constituera une agression sexuelle. Cependant, une plainte restera nécessaire pour que des poursuites soient engagées. La pénalisation ne serait donc pas automatique. Marlène Schiappa a déclaré qu’il « est insupportable pour l’opinion publique que le fait de violer un enfant puisse être qualifié d’atteinte sexuelle, au seul motif que l’enfant avait l’air consentant. »

Cependant, certaines dispositions inquiètent les magistrats, notamment quant à la présomption de culpabilité, bien que la secrétaire d’État assure que ces derniers garderont un pouvoir d’appréciation. Par exemple, si une « histoire d’amour » est identifiée entre deux personnes de 18 et 14 ans, les juges pourront abandonner les poursuites.

De plus, le projet de loi propose d’allonger le délai de prescription des crimes sexuels commis à l’encontre des mineurs à trente ans après la majorité de la victime, contre vingt actuellement.

Enfin, le Gouvernement a décidé, sur proposition d’un rapport parlementaire sur le harcèlement de rue, de créer une infraction « d’outrage sexiste » pouvant être sanctionnée d’une amende de 90 à 750 euros. Cette amende de quatrième classe sanctionnerait les comportements dits déplacés. Marlène Schiappa a qualifié cette amende de « pédagogique » et préventive. Cette mesure comporte deux volets dont un relatif au flagrant délit. La secrétaire d’Etat est également favorable à un stage de sensibilisation à l’égalité femmes-hommes.

Le Haut Conseil, plus sévère, a préconisé d’étendre l’agissement sexiste prévu dans le Code du travail à tous les espaces publics, et de le sanctionner d’une amende allant jusqu’à 1 500 euros, amende de cinquième classe. En cas de récidive, celle-ci irait jusqu’à 3 000 euros et serait accompagnée d’un stage de responsabilisation.

Mme Schiappa a également ajouté à son projet de loi un quatrième volet concernant le cyberharcèlement visant à en renforcer les condamnations et sanctions, notamment en élargissant la définition du harcèlement en ligne.

La prévention contre le sexisme depuis l’École

Parmi les mesures annoncées, certaines concernent les écoles, milieux où l’éducation des futurs citoyens se déroule. Le projet de loi prévoit la nomination de référents dans chaque établissement chargés d’identifier et de faire remonter les problèmes liés à l’inégalité femmes-hommes.

De plus, des séances d’éducation à la sexualité ont été demandées par la secrétaire d’État ainsi que par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

L’article 2 du projet de loi

Dans la nuit du 15 au 16 mai 2018, l’Assemblée nationale a adopté l’article 2 du projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes. Avant d’être adopté, l’article a fait polémique, ayant été remis en cause par plus de deux cent cinquante personnes le jugeant peu protecteur des mineurs victimes d’agressions sexuelles et de viols. L’article controversé a cependant fait l’objet d’un contresens, l’associant à tort à un rétrogradation de crime en délit.

L’article dispose que « lorsque les faits sont commis sur la personne d’un mineur de 15 ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ces actes . »

L’article renforce la définition de « contrainte morale » ou de « surprise », qui sont avec « la violence » et « la menace » les quatre alternatives de la constitution du viol. La contrainte morale pourra désormais découler de l’âge de la victime. Selon l’avocate pénaliste Delphine Meillet, « le juge [d’instruction] a toujours l’opportunité de requalifier les faits. Avec ce projet de loi, il en aura l’obligation. Ce qui signifie que toutes les fois où les magistrats estimeront que la qualification de viol ne correspond pas à l’infraction commise, ils auront l’obligation de requalifier en délit d’atteinte sexuelle. » Le texte n’a donc pas l’intention de requalifier les viols en délits, comme l’ont affirmé les opposants, mais à obliger les juges, lorsque les conditions du viol ne sont pas réunies, à se prononcer sur un délit d’atteinte sexuelle sur mineur. Cela éviterait donc l’acquittement.

Marlène Schiappa a réaffrimé ces propos devant la Commission des lois en expliquant que le texte permettrait soit « une condamnation pour viol, y compris lorsque l’on soutient que l’enfant ne s’est pas débattu, car avoir moins de quinze ans, c’est constitutif de la définition du viol », soit une condamnation pour atteinte sexuelle ce qui permettrait d’éviter l’acquittement.

Un adulte ayant eu une relation sexuelle avec un mineur de moins de quinze ans risquerait non plus cinq ans d’emprisonnement mais dix, s’il y a eu pénétration. Selon l’article 2, en cas de non pénétration, la peine passe de cinq ans à sept. Le projet de loi vise donc à durcir la loi et renforce la protection des mineurs.

Lola Perez
par Hakaan
le Dim 26 Aoû 2018 - 22:56
 
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Sujet: L'éducation sexuelle précoce des enfants
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