Dieu et la science
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Dieu et la science
Rappel du premier message :
Bonjour, je vous propose de continuer ce fil sur le nouveau forum.
Je suis frappé par les similitudes entre ce qui m'apparait comme les trois éléments fondamentaux de l'univers:
* l'espace
*l'énergie
*la conscience, l'information...
En effet la science, constate et mesure leurs effets, mais elle est incapable de les définir et de les comprendre vraiment, quels curieux paradoxes?
Bonjour, je vous propose de continuer ce fil sur le nouveau forum.
Je suis frappé par les similitudes entre ce qui m'apparait comme les trois éléments fondamentaux de l'univers:
* l'espace
*l'énergie
*la conscience, l'information...
En effet la science, constate et mesure leurs effets, mais elle est incapable de les définir et de les comprendre vraiment, quels curieux paradoxes?
vertgandazert- Vesta
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Date d'inscription : 13/05/2018
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Re: Dieu et la science
vertgandazert a écrit:Totem, quand vous dites:
[size=10][size=13]"Je pense que le divin qui a crée la nature aussi diversifié et son écosystème a pensé à tout. La nature peut se passer de l'homme mais l'homme pourrait-il se passer de la nature"
Vous semblez succomber au mythe si prégnant du "bon sauvage" et de la bonne nature"...
C"est ce cher Jean Jacques qui l'a lancé et popularisé, lui qui justement a plutôt vécu en parasite, mais bon accordons lui le bénéfice du doute, dû à son état de romantique dépressif, si actuel...
Aujourd’hui alors que plus de 80% de la population mondiale, vit en ville dans des conditions soient très artificielles, soient très lamentables et souvent les deux à la fois, ce n'est pas étonnant, que le mythe de la bonne et belle nature, soit plébiscité
J'ignorais que ce que j'ai dit était un mythe et je ne connais pas ce cher Jean-Jacques dont vous parlez et qui aurais dit ces paroles.
Ces paroles me sont venues du plus profond de moi.....
La nature n'est ni bonne, ni mauvaise, elle obéit à des lois que l'homme bafoue de plus en plus. On nous bassine avec le réchauffement climatique qui viendrait de la pollution mais on évite de parler de la déforestation massive notamment celle de l'Amazonie qui a mon avis perturbe le climat sur toute la planète et on pourrait citer bien d'autres destructions faites par l'homme comme la pollution de la nature avec toutes sortes de détritus (plastique, nucléaire, produits nocifs) pour lesquels il n'a pas trouvé les moyens pour s'en débarrasser à part les jeter dans la mer ou les enterrer.
Enfin pour celui qui veut bien voir, la nature est belle et ce n'est que lorsque l'homme sait voir cela qu'il peut changer de l'intérieur.
Un petit clin d'oeil.
Totem- Antarès
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Re: Dieu et la science
Je faisais allusion à ce cher JJ Rousseau, qui s'est fait connaitre en particulier, par cette thèse:
Citation du jour
Ce postulat fonde toute son œuvre politique, pédagogique, morale, religieuse, romanesque.
On le trouve dès 1750 dans le Discours sur les sciences et les arts : « Nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection. » Il récidive avec sa Lettre à d’Alembert sur les spectacles (1758) qui dit les dangers du théâtre en général et de Molière en particulier, « école de mauvaises mœurs ». Rousseau en fait aussi tout un roman par lettres, « best-seller » du temps (plus de 70 éditions en quarante ans), hymne à la nature, la vertu et la passion : Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761).
Ce « barbare » qui dénonce le faux progrès de la civilisation des Lumières heurte tous les autres philosophes !
C'est depuis une idée très à la mode, je pense qu'elle est fausse.
Je pense comme vous quand vous dites:
La nature n'est ni bonne, ni mauvaise, elle obéit à des lois que l'homme bafoue de plus en plus. On nous bassine avec le réchauffement climatique qui viendrait de la pollution mais on évite de parler de la déforestation massive notamment celle de l'Amazonie qui a mon avis perturbe le climat sur toute la planète et on pourrait citer bien d'autres destructions faites par l'homme comme la pollution de la nature avec toutes sortes de détritus (plastique, nucléaire, produits nocifs) pour lesquels il n'a pas trouvé les moyens pour s'en débarrasser à part les jeter dans la mer ou les enterrer.
J'ajouterai juste pour le regretter, que justement il faut commencer par connaitre les lois de la nature, ce qui malheureusement, n'est pas toujours le cas, loin s'en faut.
C'est pourtant du simple bon sens, comme de ne pas se pisser dessus, c'est bien la moindre des politesses pour soi et pour les autres.
Citation du jour
« La nature a fait l’homme heureux et bon, mais […] la société le déprave et le rend misérable. »
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778), Dialogues : Rousseau juge de Jean-Jacques(1772-1776)
Ce postulat fonde toute son œuvre politique, pédagogique, morale, religieuse, romanesque.
On le trouve dès 1750 dans le Discours sur les sciences et les arts : « Nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection. » Il récidive avec sa Lettre à d’Alembert sur les spectacles (1758) qui dit les dangers du théâtre en général et de Molière en particulier, « école de mauvaises mœurs ». Rousseau en fait aussi tout un roman par lettres, « best-seller » du temps (plus de 70 éditions en quarante ans), hymne à la nature, la vertu et la passion : Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761).
Ce « barbare » qui dénonce le faux progrès de la civilisation des Lumières heurte tous les autres philosophes !
C'est depuis une idée très à la mode, je pense qu'elle est fausse.
Je pense comme vous quand vous dites:
La nature n'est ni bonne, ni mauvaise, elle obéit à des lois que l'homme bafoue de plus en plus. On nous bassine avec le réchauffement climatique qui viendrait de la pollution mais on évite de parler de la déforestation massive notamment celle de l'Amazonie qui a mon avis perturbe le climat sur toute la planète et on pourrait citer bien d'autres destructions faites par l'homme comme la pollution de la nature avec toutes sortes de détritus (plastique, nucléaire, produits nocifs) pour lesquels il n'a pas trouvé les moyens pour s'en débarrasser à part les jeter dans la mer ou les enterrer.
J'ajouterai juste pour le regretter, que justement il faut commencer par connaitre les lois de la nature, ce qui malheureusement, n'est pas toujours le cas, loin s'en faut.
C'est pourtant du simple bon sens, comme de ne pas se pisser dessus, c'est bien la moindre des politesses pour soi et pour les autres.
vertgandazert- Vesta
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Date d'inscription : 13/05/2018
Re: Dieu et la science
La Nature ?... voilà bien une façon de nommer Dieu de manière incognito.
C'est tellement évident qu' il y ait une CHOSE qui dirige le monde manifesté, que le plus simple est de dire que c'est la Nature.
Mais disons que le problème est toujours le même, sommes-nous la Nature, ou sommes-nous ses esclaves ?
C'est tellement évident qu' il y ait une CHOSE qui dirige le monde manifesté, que le plus simple est de dire que c'est la Nature.
Mais disons que le problème est toujours le même, sommes-nous la Nature, ou sommes-nous ses esclaves ?
tangolinos- Encelade
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Date d'inscription : 13/05/2018
Re: Dieu et la science
Oui le plus simple, c'est de dire que c'est la"NATURE"
C'est naturel, si j'ose dire...
Mais n'est ce pas jouer sur les "mots" ou les maux?
Ensuite nature est un terme ambigu, qu'est ce que la nature? Qu'est ce qui est naturel?
Pensez la nature, comme naturellement bonne, c'est finalement une attitude très religieuse, c'est tout simplement placer le contenant au delà de ce qu'il contient.
Que penseriez vous d'un poisson rouge, qui prendrait son bocal pour son Dieu?
Avec notre espèce, cela se complique, car nous pouvons modifier le bocal, certains rêvent même d'en changer, carrément...
Après biodiversité oblige, certains veulent de l'eau plus douce, plus salée, plus chaude, plus froide, plus, plus, plus....
Finalement nous sommes les obligés de la nature, mais cela ne veut pas dire que l'on est obligé de la considérer comme une déesse "Gaïa", en croyant qu'elle sera gentille avec nous, si on l'est avec elle.
C'est l'infantilisme de la religion naturaliste...
Pourtant,c'est très important, l'avenir du vivant dépend étroitement de ses relations avec son décor.
Ce qui m'étonne toujours, c'est l'évolution concomitante des deux, du décor et du vivant qu'il abrite.
Au début ce décor naturel était hostile, son atmosphère était infiniment polluée, par les vapeurs des volcans, le CO2 était le premier gaz de cette atmosphère hostile, il a fallu tout le travail des premiers vivants, nos petites cousines les bactéries, pour digérer de CO2 et le recracher sous forme d'oxygène, grâce à leur photosynthèse.
Alors si l'on croit à une intelligence créatrice infiniment douée, comme je le crois, se pose la question de pourquoi tant de tâtonnements, tant d'erreurs de sa part?
Aussi bien dans les réglages du décor, que dans ceux du vivant?
Il est d'ailleurs de bon ton aujourd’hui, de dire que nous sommes une erreur de la nature, la pire forcément....
Humm, le pire n'est jamais sûr, enfin j'espère.
C'est naturel, si j'ose dire...
Mais n'est ce pas jouer sur les "mots" ou les maux?
Ensuite nature est un terme ambigu, qu'est ce que la nature? Qu'est ce qui est naturel?
Pensez la nature, comme naturellement bonne, c'est finalement une attitude très religieuse, c'est tout simplement placer le contenant au delà de ce qu'il contient.
Que penseriez vous d'un poisson rouge, qui prendrait son bocal pour son Dieu?
Avec notre espèce, cela se complique, car nous pouvons modifier le bocal, certains rêvent même d'en changer, carrément...
Après biodiversité oblige, certains veulent de l'eau plus douce, plus salée, plus chaude, plus froide, plus, plus, plus....
Finalement nous sommes les obligés de la nature, mais cela ne veut pas dire que l'on est obligé de la considérer comme une déesse "Gaïa", en croyant qu'elle sera gentille avec nous, si on l'est avec elle.
C'est l'infantilisme de la religion naturaliste...
Pourtant,c'est très important, l'avenir du vivant dépend étroitement de ses relations avec son décor.
Ce qui m'étonne toujours, c'est l'évolution concomitante des deux, du décor et du vivant qu'il abrite.
Au début ce décor naturel était hostile, son atmosphère était infiniment polluée, par les vapeurs des volcans, le CO2 était le premier gaz de cette atmosphère hostile, il a fallu tout le travail des premiers vivants, nos petites cousines les bactéries, pour digérer de CO2 et le recracher sous forme d'oxygène, grâce à leur photosynthèse.
Alors si l'on croit à une intelligence créatrice infiniment douée, comme je le crois, se pose la question de pourquoi tant de tâtonnements, tant d'erreurs de sa part?
Aussi bien dans les réglages du décor, que dans ceux du vivant?
Il est d'ailleurs de bon ton aujourd’hui, de dire que nous sommes une erreur de la nature, la pire forcément....
Humm, le pire n'est jamais sûr, enfin j'espère.
vertgandazert- Vesta
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Re: Dieu et la science
Je reviens sur cette relation du vivant avec son environnement, car en effet si nous pensons que l'univers a un projet et correspond à ce projet, c'est forcément vers le vivant qu'il faut regarder.
En effet nous savons, que le vivant n'a pu émerger de la matière, par hasard, simplement parce qu'il aurait fallu toute une série de hasards si favorables, que cela n'est plus du hasard pur.
Mais ensuite il a fallu des conditions "naturelles" qui permettent à ce vivant de survivre pour tout simplement vivre.
Et là aussi ces conditions, semblent rares voire exceptionnelles, voici ce qu'en dit l'astro- physique:
"La notion de zone d’habitabilité existe depuis des décennies en astronomie. Il s’agit de la région qui, autour d’une étoile donnée, permet l’existence d’eau sous forme liquide à la surface d’une planète ou d’une lune, l’eau étant considérée comme l’élément primordial pour le développement des formes de vie que nous connaissons sur la Terre. En simplifiant, il s’agit d’une zone annulaire entourant chaque étoile au sein de laquelle des planètes de type terrestres, des planètes telluriques avec une croûte solide et une atmosphère, pourraient connaître durant une période suffisamment longue (plusieurs milliards d’années) des conditions potentiellement favorables à l’apparition et au développement de la vie.
Deux remarques s’imposent immédiatement. D’une part, la notion de zone d’habitabilité est intrinsèquement liée à notre compréhension de l’apparition de la vie sur notre planète qui, jusqu’à preuve du contraire, est notre seul exemple de monde habitable et habité. Si nous devions découvrir un jour que la vie peut apparaître et se développer durablement dans des milieux radicalement différents de celui ou de ceux que nous connaissons sur Terre cela bouleverserait profondément cette notion. D’autre part, la définition de la zone d’habitabilité s’est prodigieusement complexifiée au fil des années pour tenir compte d’une quantité croissante de facteurs physiques, chimiques ou astronomiques, si bien que l’idée même d’une zone d’habitabilité unique dans un système planétaire perd peu à peu de sa pertinence. La découverte de conditions qui pourraient être favorables à l’apparition de la vie sur des lunes comme Europe (Jupiter) ou Titan (Saturne), qui sont situées largement en dehors de la zone d’habitabilité théorique du Système solaire, renforce ce point.
D’où les précisions de René Heller et de John Armstrong qui considèrent qu’il y a trop souvent une confusion entre zone d’habitabilité et planète habitable, et que les recherches d’exoplanètes habitables se basent aujourd’hui beaucoup trop, sinon exclusivement, sur des caractéristiques terrestres. À leur avis, le concept de monde habitable devrait être considérablement élargi, mieux, ils suggèrent que certains mondes seraient bien plus habitables que la Terre et qu’il faudrait donc étendre nos critères de recherches en conséquence. Faire preuve de plus d’imagination en quelque sorte.
Ils exposent ainsi point par point les éléments qui peuvent jouer un rôle dans l’apparition et le maintien des conditions nécessaires au développement d’organismes unicellulaires puis multicellulaires de plus en plus complexes, et leurs conclusions ouvrent des perspectives très intéressantes. René Heller et John Armstrong estiment que des exoplanètes telluriques 2 à 3 fois plus massives que la Terre seraient potentiellement plus habitables. Ces « superterres » bénéficieraient d’une période d’activité tectonique plus longue, ce qui est indispensable pour réguler le taux de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère et donc l’effet de serre que celui-ci engendre (en l’absence de toute intervention humaine). Elles auraient un champ magnétique plus intense assurant une bonne protection contre les rayonnements cosmiques et stellaires très énergétiques, une capacité à conserver longtemps une atmosphère un peu plus épaisse et une plus grande superficie de terres émergées et de mers. Sur ce point, les auteurs suggèrent que les planètes avec de nombreux petits continents dispersés dans des océans seraient probablement plus habitables que celles qui arborent seulement un ou deux supercontinents.
Ils relèvent qu’une température de surface légèrement supérieure à celle de la Terre serait probablement bénéfique, et soulignent que l’existence de plusieurs mondes habitables dans un même système planétaire pourrait accroître l’habitabilité de chacun grâce aux échanges de matières provoqués par les impacts cométaires et météoritiques. Enfin, ils précisent que plus un monde habitable est âgé, plus la probabilité qu’il soit habité croît, et que, plus il est habité, plus son habitabilité et sa biodiversité augmentent, car les formes de vie modifient progressivement l’environnement à leur avantage. Pour éviter une dérive des commentaires vers un sujet bien contemporain, les auteurs rappellent que ce dernier point concerne les modifications apportées en douceur sur des centaines de millions d’années par des formes de vie simples et non intelligentes et non pas brutalement sur un très bref laps de temps par une espèce industrieuse…
Même si la vie est apparue rapidement sur notre planète, en quelques centaines de millions d’années, une maturation de plusieurs milliards d’années semble avoir été nécessaire pour voir émerger des espèces intelligentes. Cette notion de durée permet de sélectionner les étoiles autour desquelles la probabilité de détecter des planètes habitables, voire habitées, serait la plus grande. Les recherches autour d’étoiles dont la luminosité reste stable durant des milliards d’années, celles de type spectral G, K ou M (le Soleil est de type spectral G), devraient ainsi être privilégiées.
Alpha Centauri B, qui est une composante du système stellaire le plus proche du Soleil, à moins de 4,3 années-lumière (40 000 milliards de kilomètres environ), est justement une étoile de type spectral K. Son âge est estimé par différentes méthodes entre 4,8 et 6,5 milliards d’années (4,56 milliards d’années pour le Soleil), et elle posséderait au moins une exoplanète de masse terrestre. Celle-ci est bien trop proche de son étoile pour être habitable, puisqu’elle orbite en 3,2 jours à seulement 6 millions de kilomètres et que sa température de surface est voisine de 850 °C. Mais il est possible que d’autres planètes tournent autour d’Alpha Centauri B à des distances plus compatibles avec un statut de monde habitable. Une simulation informatique a montré qu’une dizaine de planètes avaient pu se former dans le système d’Alpha Centauri B. Et une étude plus approfondie de cette simulation informatique vient d’être publiée dans laquelle des chercheurs annoncent qu’il pourrait y avoir jusqu’à 5 exoplanètes de type tellurique dans le lot. Il ne reste plus qu’à les détecter ! Ce que devrait notamment permettre la future sonde européenne PLATO."Mon article sur la sonde PLATO : L’ESA part à la chasse aux exoplanètes habitables avec la mission PLATO
Alors cela m'interpelle et me confirme dans l'idée, que la vie sur terre est vraiment très très précieuse, tant elle était si improbable.
A ce point c'est d'un miracle dont il faut parler...
C'est une raison de plus, pour veiller sur elle, avec autant d'attention que d'intention qu'elle a eu, pour éclore ici sur cette poussière bleue Merci
En effet nous savons, que le vivant n'a pu émerger de la matière, par hasard, simplement parce qu'il aurait fallu toute une série de hasards si favorables, que cela n'est plus du hasard pur.
Mais ensuite il a fallu des conditions "naturelles" qui permettent à ce vivant de survivre pour tout simplement vivre.
Et là aussi ces conditions, semblent rares voire exceptionnelles, voici ce qu'en dit l'astro- physique:
"La notion de zone d’habitabilité existe depuis des décennies en astronomie. Il s’agit de la région qui, autour d’une étoile donnée, permet l’existence d’eau sous forme liquide à la surface d’une planète ou d’une lune, l’eau étant considérée comme l’élément primordial pour le développement des formes de vie que nous connaissons sur la Terre. En simplifiant, il s’agit d’une zone annulaire entourant chaque étoile au sein de laquelle des planètes de type terrestres, des planètes telluriques avec une croûte solide et une atmosphère, pourraient connaître durant une période suffisamment longue (plusieurs milliards d’années) des conditions potentiellement favorables à l’apparition et au développement de la vie.
Deux remarques s’imposent immédiatement. D’une part, la notion de zone d’habitabilité est intrinsèquement liée à notre compréhension de l’apparition de la vie sur notre planète qui, jusqu’à preuve du contraire, est notre seul exemple de monde habitable et habité. Si nous devions découvrir un jour que la vie peut apparaître et se développer durablement dans des milieux radicalement différents de celui ou de ceux que nous connaissons sur Terre cela bouleverserait profondément cette notion. D’autre part, la définition de la zone d’habitabilité s’est prodigieusement complexifiée au fil des années pour tenir compte d’une quantité croissante de facteurs physiques, chimiques ou astronomiques, si bien que l’idée même d’une zone d’habitabilité unique dans un système planétaire perd peu à peu de sa pertinence. La découverte de conditions qui pourraient être favorables à l’apparition de la vie sur des lunes comme Europe (Jupiter) ou Titan (Saturne), qui sont situées largement en dehors de la zone d’habitabilité théorique du Système solaire, renforce ce point.
D’où les précisions de René Heller et de John Armstrong qui considèrent qu’il y a trop souvent une confusion entre zone d’habitabilité et planète habitable, et que les recherches d’exoplanètes habitables se basent aujourd’hui beaucoup trop, sinon exclusivement, sur des caractéristiques terrestres. À leur avis, le concept de monde habitable devrait être considérablement élargi, mieux, ils suggèrent que certains mondes seraient bien plus habitables que la Terre et qu’il faudrait donc étendre nos critères de recherches en conséquence. Faire preuve de plus d’imagination en quelque sorte.
Ils exposent ainsi point par point les éléments qui peuvent jouer un rôle dans l’apparition et le maintien des conditions nécessaires au développement d’organismes unicellulaires puis multicellulaires de plus en plus complexes, et leurs conclusions ouvrent des perspectives très intéressantes. René Heller et John Armstrong estiment que des exoplanètes telluriques 2 à 3 fois plus massives que la Terre seraient potentiellement plus habitables. Ces « superterres » bénéficieraient d’une période d’activité tectonique plus longue, ce qui est indispensable pour réguler le taux de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère et donc l’effet de serre que celui-ci engendre (en l’absence de toute intervention humaine). Elles auraient un champ magnétique plus intense assurant une bonne protection contre les rayonnements cosmiques et stellaires très énergétiques, une capacité à conserver longtemps une atmosphère un peu plus épaisse et une plus grande superficie de terres émergées et de mers. Sur ce point, les auteurs suggèrent que les planètes avec de nombreux petits continents dispersés dans des océans seraient probablement plus habitables que celles qui arborent seulement un ou deux supercontinents.
Ils relèvent qu’une température de surface légèrement supérieure à celle de la Terre serait probablement bénéfique, et soulignent que l’existence de plusieurs mondes habitables dans un même système planétaire pourrait accroître l’habitabilité de chacun grâce aux échanges de matières provoqués par les impacts cométaires et météoritiques. Enfin, ils précisent que plus un monde habitable est âgé, plus la probabilité qu’il soit habité croît, et que, plus il est habité, plus son habitabilité et sa biodiversité augmentent, car les formes de vie modifient progressivement l’environnement à leur avantage. Pour éviter une dérive des commentaires vers un sujet bien contemporain, les auteurs rappellent que ce dernier point concerne les modifications apportées en douceur sur des centaines de millions d’années par des formes de vie simples et non intelligentes et non pas brutalement sur un très bref laps de temps par une espèce industrieuse…
Même si la vie est apparue rapidement sur notre planète, en quelques centaines de millions d’années, une maturation de plusieurs milliards d’années semble avoir été nécessaire pour voir émerger des espèces intelligentes. Cette notion de durée permet de sélectionner les étoiles autour desquelles la probabilité de détecter des planètes habitables, voire habitées, serait la plus grande. Les recherches autour d’étoiles dont la luminosité reste stable durant des milliards d’années, celles de type spectral G, K ou M (le Soleil est de type spectral G), devraient ainsi être privilégiées.
Alpha Centauri B, qui est une composante du système stellaire le plus proche du Soleil, à moins de 4,3 années-lumière (40 000 milliards de kilomètres environ), est justement une étoile de type spectral K. Son âge est estimé par différentes méthodes entre 4,8 et 6,5 milliards d’années (4,56 milliards d’années pour le Soleil), et elle posséderait au moins une exoplanète de masse terrestre. Celle-ci est bien trop proche de son étoile pour être habitable, puisqu’elle orbite en 3,2 jours à seulement 6 millions de kilomètres et que sa température de surface est voisine de 850 °C. Mais il est possible que d’autres planètes tournent autour d’Alpha Centauri B à des distances plus compatibles avec un statut de monde habitable. Une simulation informatique a montré qu’une dizaine de planètes avaient pu se former dans le système d’Alpha Centauri B. Et une étude plus approfondie de cette simulation informatique vient d’être publiée dans laquelle des chercheurs annoncent qu’il pourrait y avoir jusqu’à 5 exoplanètes de type tellurique dans le lot. Il ne reste plus qu’à les détecter ! Ce que devrait notamment permettre la future sonde européenne PLATO."Mon article sur la sonde PLATO : L’ESA part à la chasse aux exoplanètes habitables avec la mission PLATO
Alors cela m'interpelle et me confirme dans l'idée, que la vie sur terre est vraiment très très précieuse, tant elle était si improbable.
A ce point c'est d'un miracle dont il faut parler...
C'est une raison de plus, pour veiller sur elle, avec autant d'attention que d'intention qu'elle a eu, pour éclore ici sur cette poussière bleue Merci
vertgandazert- Vesta
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Re: Dieu et la science
vertgandazert a écrit:. D’une part, la notion de zone d’habitabilité est intrinsèquement liée à notre compréhension de l’apparition de la vie sur notre planète qui, jusqu’à preuve du contraire, est notre seul exemple de monde habitable et habité. Si nous devions découvrir un jour que la vie peut apparaître et se développer durablement dans des milieux radicalement différents de celui ou de ceux que nous connaissons sur Terre cela bouleverserait profondément cette notion. D’autre part, la définition de la zone d’habitabilité s’est prodigieusement complexifiée au fil des années pour tenir compte d’une quantité croissante de facteurs physiques, chimiques ou astronomiques, si bien que l’idée même d’une zone d’habitabilité unique dans un système planétaire perd peu à peu de sa pertinence. La découverte de conditions qui pourraient être favorables à l’apparition de la vie sur des lunes comme Europe (Jupiter) ou Titan (Saturne), qui sont situées largement en dehors de la zone d’habitabilité théorique du Système solaire, renforce ce point.
D’où les précisions de René Heller et de John Armstrong qui considèrent qu’il y a trop souvent une confusion entre zone d’habitabilité et planète habitable, et que les recherches d’exoplanètes habitables se basent aujourd’hui beaucoup trop, sinon exclusivement, sur des caractéristiques terrestres. À leur avis, le concept de monde habitable devrait être considérablement élargi, mieux, ils suggèrent que certains mondes seraient bien plus habitables que la Terre et qu’il faudrait donc étendre nos critères de recherches en conséquence. Faire preuve de plus d’imagination en quelque sorte.
Eh bien cette exploration de l'inconnu à partir du connu donne ce côté étriqué à la science, dans des domaines variés. Il s'avère que certaines théories ne sont pas admises par la science car elles entrent en contradiction ou en non-compatibilité avec les lois déjà établies. Alors qu'elles peuvent n'être incompatibles que par notre entendement surtout lorsqu'il se campe derrière le matérialisme. Il pourrait très bien exister une sorte de liant invisible qui permette à certaines lois d'apparence contradictoires de coexister, un peu comme le ferait un liant entre l'eau et l'huile. ?
"Alors cela m'interpelle et me confirme dans l'idée, que la vie sur terre est vraiment très très précieuse, tant elle était si improbable.
A ce point c'est d'un miracle dont il faut parler..."
Oui et nous pouvons poursuivre la vision de ce miracle à travers ce qui nous entoure puisque c'en est la prolongation. Par exemple, je trouve toujours qu'il y a du miracle dans la pousse d'une plante, dans le chant d'un oiseau ou dans la formation d'un petit être à partir de la rencontre d'un ovule et d'un spermatozoide. Tout cela est pourtant bien "scientifique" mais pour que tout cela puisse avoir lieu il a bien fallu que par miracle la Terre offre les conditions favorables à ce que la vie s'exprime de cette manière. Le miracle est dans l'émergence de la vie mais aussi dans la manière dont elle se manifeste.
Elea- Mimas
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Re: Dieu et la science
En science on fait juste le lien entre les données observationnelles et la théorie, on s'en fout de ce qui a été érigé avant, la preuve le RG a mis Newton au placard alors que pourtant ça fonctionnait très bien jusque là,
et je parle meme pas des contradictions entre la physique classique et la physique quantique
et je parle meme pas des contradictions entre la physique classique et la physique quantique
Hakaan- Antarès
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Re: Dieu et la science
Hihi... je ris tout comme Dieu le ferait... les hommes ont beau inventer des lois qui soi-disant régissent l' Univers, il y aura toujours des exceptions... même que les scientifiques disent que les exceptions confirment la règle...
tangolinos- Encelade
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Re: Dieu et la science
Elea a écrit:
Oui et nous pouvons poursuivre la vision de ce miracle à travers ce qui nous entoure puisque c'en est la prolongation. Par exemple, je trouve toujours qu'il y a du miracle dans la pousse d'une plante, dans le chant d'un oiseau ou dans la formation d'un petit être à partir de la rencontre d'un ovule et d'un spermatozoide. Tout cela est pourtant bien "scientifique" mais pour que tout cela puisse avoir lieu il a bien fallu que par miracle la Terre offre les conditions favorables à ce que la vie s'exprime de cette manière. Le miracle est dans l'émergence de la vie mais aussi dans la manière dont elle se manifeste.
Je ne saurais mieux dire.
Invité- Invité
Re: Dieu et la science
Hakaan a écrit:En science on fait juste le lien entre les données observationnelles et la théorie, on s'en fout de ce qui a été érigé avant, la preuve le RG a mis Newton au placard alors que pourtant ça fonctionnait très bien jusque là,
et je parle meme pas des contradictions entre la physique classique et la physique quantique
N'y a-t-il pas des théories qui mériteraient l'attention et qui passent à la trappe lorsque la science refuse de les soumettre à l'observation?
Elea- Mimas
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Re: Dieu et la science
@Elea, bonsoir.
Je pense effectivement à plusieurs qui par exemple vont bien au delà du darwinisme, mais comme c'est le dernier pilier du matérialisme scientiste du XIXème siècle, il ne faut pas risquer de le remettre en cause.
Je n'ai pas le temps ce soir, ni demain de développer, je le ferai plus tard, excusez moi.
Je pense effectivement à plusieurs qui par exemple vont bien au delà du darwinisme, mais comme c'est le dernier pilier du matérialisme scientiste du XIXème siècle, il ne faut pas risquer de le remettre en cause.
Je n'ai pas le temps ce soir, ni demain de développer, je le ferai plus tard, excusez moi.
vertgandazert- Vesta
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Re: Dieu et la science
@vertgandazert
Bien que le manifeste semble intéressant au premier abord, il comporte des erreurs en ce qui me concerne. Que ce soit Mario de Beauregard ou des connus ne change en rien le biais que l’on peut remarquer dans ce texte.
Bien que le manifeste semble intéressant au premier abord, il comporte des erreurs en ce qui me concerne. Que ce soit Mario de Beauregard ou des connus ne change en rien le biais que l’on peut remarquer dans ce texte.
Cornalin- Dioné
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Re: Dieu et la science
Elea a écrit:Hakaan a écrit:En science on fait juste le lien entre les données observationnelles et la théorie, on s'en fout de ce qui a été érigé avant, la preuve le RG a mis Newton au placard alors que pourtant ça fonctionnait très bien jusque là,
et je parle meme pas des contradictions entre la physique classique et la physique quantique
N'y a-t-il pas des théories qui mériteraient l'attention et qui passent à la trappe lorsque la science refuse de les soumettre à l'observation?
à ma connaissance non ça n'existe pas parce que ça n'aurait pas de sens, les théories qui passent à la trappe y passent par faute de moyens, de temps, etc, ou parce qu'on ne peut pas les vérifier,
mais encore faudrait il des exemples précis pour parler des biais scientifiques, ce que je n'ai encore jamais vu,
juste un exemple : il y a des centaines de modèles cosmologiques, les gens croient que c'est simple parce que les docus à la télé parlent toujours du même et répètent les memes trucs en boucle mais en fait non, et pour chaque modèle il y a des milliers de publications qui tentent d'apporter des ouvertures sans avoir le temps d'être vérifiées
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Re: Dieu et la science
tangolinos a écrit:C'est tellement évident qu' il y ait une CHOSE qui dirige le monde manifesté, que le plus simple est de dire que c'est la Nature.
J’avais déjà abordé la thématique du terme Phusis qui contrairement aux sciences de la nature façon moderne incluait tous les phénomènes qui sont en fait relatifs.
C’est un bon point de départ pour briser tout dogme quel qu’il soit à mon avis
Cornalin- Dioné
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Re: Dieu et la science
@Cornalin, il est probable que le manifeste:"pour une science post matérialiste" comporte des erreurs, il est assez long, pouvez nous dire, ce qui vous fait constater cela en particulier, merci.
Je dirai seulement, qu'une science, celle d'aujourdhui, qui refuse à priori et par dogmatisme étroit, autre chose que la matière et ses lois à l'oeuvre dans l'univers, justifie et explique, pourquoi un tel manifeste existe.
Il ne s'agit pas de critiquer ou de nier, les résultats de cette science,mais cela ne lui donne pas le droit de nier ce qu'elle ne veut pas étudier, pour des motifs dogmatiques non scientifiques.
Ce qu'elle fait toujours, en particulier lorsque l'on touche aux domaines du vivant et de la conscience.
@Eléa, oui il y a d'autres théories sur le vivant que le darwinisme, par exemple, mais elles ne sont pas en odeur de sainteté "scientiste" c'est le moins que l'on puisse dire, c'est ce que j'ai pu constater à la fin de ma vie professionnelle, en tant que prof de biologie entre autres...
C'est d'ailleurs pourquoi j'en parle et je peux vous dire que je ne suis ni religieux ni créationniste .
Juste ouvert d'esprit enfin j'espère.
Voici ce qu'en dit Jean Staune, dans son livre bien documenté: "au delà de Darwin":
Je dirai seulement, qu'une science, celle d'aujourdhui, qui refuse à priori et par dogmatisme étroit, autre chose que la matière et ses lois à l'oeuvre dans l'univers, justifie et explique, pourquoi un tel manifeste existe.
Il ne s'agit pas de critiquer ou de nier, les résultats de cette science,mais cela ne lui donne pas le droit de nier ce qu'elle ne veut pas étudier, pour des motifs dogmatiques non scientifiques.
Ce qu'elle fait toujours, en particulier lorsque l'on touche aux domaines du vivant et de la conscience.
@Eléa, oui il y a d'autres théories sur le vivant que le darwinisme, par exemple, mais elles ne sont pas en odeur de sainteté "scientiste" c'est le moins que l'on puisse dire, c'est ce que j'ai pu constater à la fin de ma vie professionnelle, en tant que prof de biologie entre autres...
C'est d'ailleurs pourquoi j'en parle et je peux vous dire que je ne suis ni religieux ni créationniste .
Juste ouvert d'esprit enfin j'espère.
Voici ce qu'en dit Jean Staune, dans son livre bien documenté: "au delà de Darwin":
Selon Charles DARWIN, une mutation se produit tout-à-fait par hasard, sans raison, et si elle permet à l’espèce (ou à la variété) une meilleure adaptation, elle s’étend peu à peu à l’ensemble de l’espèce, car ceux qui en hériteraient seront les plus forts et les plus aptes à se reproduire.
Le même mécanisme de mutation-adaptation est appliqué à l’homme, de sorte que les darwinistes considèrent que l’homo sapiens sapiens (c’est à dire nous-mêmes) est le résultat de hasards véritablement incroyables !
Cependant, observe Jean STAUNE, la théorie de Charles DARWIN et des darwinistes actuels contient un certain nombre de faiblesses liées à la simple constatation des faits.
En effet, de telles mutations dues au hasard impliquent, comme l’admettait déjà Charles DARWIN, que l’évolution se soit faite graduellement, petit à petit. Or, on n’a jamais retrouvé les individus disposant de mutations intermédiaires. En outre, et surtout, une évolution graduelle impliquerait une naissance de la vie sur la Terre beaucoup plus ancienne qu’elle ne l’est en réalité.
En effet, la vie est apparue sur la Terre depuis 600 millions. Il est généralement admis, par les darwinistes également, que la totalité des changements doit se produire pendant 1 % à 5 % du temps de vie des espèces, puisque le reste du temps elles doivent être stables pour vivre, se reproduire, etc..
Et Jean STAUNE de conclure : « Les grands changements survenus depuis 600 millions n’ont disposé en fait que de 6 à 30 millions d’années pour se produire. Cela représente un temps bien trop limité pour une évolution due aux mécanismes darwinien. » (3)
Tout ceci démontre, nous dit Jean STAUNE, que la théorie de Charles DARWIN ne peut pas expliquer l’ensemble de l’évolution, mais seulement un aspect de l’évolution, à savoir celle de l’évolution due au hasard, sans qu’il y ait apparition d’une nouvelle espèce du fait de la mutation : du type primate (« proconsul » ?) à hominidé (australopithèque); par exemple.
C’est pourquoi, certains néo-darwiniens l’admettent en tentant d’adapter le darwinisme, car la structure des fossiles déjà trouvés s’oppose à la théorie darwinienne du gradualisme.
En fait, on constate, nous dit Jean STAUNE, citant le professeur généticien de l’Université de Berkeley, Richard Goldschmidt, des apparitions « soudaines » d’espèces nouvelles à partir d’anciennes (l’apparition s’effectue sur plusieurs centaines, voire quelques milliers d’années). Les vrais changements dans la nature s’effectue grâce des « sauts », par lequel la nature crée des « monstres prometteurs » qui connaissent le succès et se développent. Le premier hominidé fut peut-être un « monstre prometteur » (hopefull monster).
À cela s’ajoute le fait que les mutations dues au hasard sont souvent handicapantes et même mortelles. Jean STAUNE en donne de nombreux exemples.
À la lecture de l’ouvrage de Jean STAUNE, je dirais, quant à moi, que la théorie darwiniste est à la théorie de l’évolution ce que la gestion micro-économique est à la théorie macro-économique : ce n’est pas parce que l’épicier du quartier repeint sa devanture pour s’adapter à la demande et survivre que l’on peut se passer de rechercher la logique organique de l’ensemble de l’économie.
C’est pourtant ce que refuse de faire les darwinistes aujourd’hui, quitter « le point de vue de la grenouille pour la perspective de l’aigle » (comme dirait Oswald SPENGLER).
La raison de cette obstination des darwinistes d’aujourd’hui se trouve, nous dit Jean STAUNE, que la théorie s’est imposée contre les thèses créationnistes qui, au XIXème siècle, continuaient de régner sur les esprits. De cette lutte originelle contre la darwinisme, les darwiniens en sont restés marqués.
C’est ainsi que, lorsque que des biologistes proposent des thèses où il apparaît que l’évolution serait globalement régie par des lois, qui constitueraient une structure, et que la logique organique serait de conduire vers la complexité (vers l’homme), les autorités darwinistes condamnent ces thèses comme étant en réalité des thèses créationnistes.
Comme les darwinistes disposent de positions fortes dans la société (establishment scientifiques, médias, revues scientifiques spécialisées, subventions, etc.), ils font en sorte que les thèses qui mettent en cause la domination absolue de la doctrine darwinienne ne doivent pas être connues du grand public.
C’est donc pour combattre le fondamentalisme néo-darwinien que Jean STAUNE a écrit cet ouvrage.
Mais Jean STAUNE ne fait pas que critiquer la théorie darwinienne.
Son but est aussi de démontrer qu’une autre vision de l’évolution de la vie peut être bâtie sur des bases rigoureusement scientifiques.
Le but de cet ouvrage est de briser ce « mur de silence » en mettant à la portée du grand public les découvertes et les théories susceptibles de lui donner une nouvelle vision de la vie.
Pour ce faire, Jean STAUNE entreprend de synthétiser des idées de paléontologistes, bio-chimistes, généticiens et biophysiciens afin de les mettre à la portée du grand public.
Il convient de remarquer, nous dit Jean STAUNE, que les darwinistes vont même jusqu’à censurer Charles DARWIN. Ainsi dans la traduction française de 1896 de « L’ORIGINE DES ESPÈCES », après s’être posé la question de savoir qui a insufflé la vie dans la forme primitive, Charles DARWIN dit dans l’avant-dernière phrase de son ouvrage :
« N’y-a-t-il pas une véritable grandeur dans cette manière d’envisager la vie, avec ses puissances diverses attribuées primitivement par le Créateur à un petit nombre de formes, ou même à une seule ? » (4)
Il n’est pas douteux que Charles DARWIN a rajouté le mot « Créateur » à l’édition définitive pour s’attirer les bonnes grâces de l’establishment créationniste de son époque.
Mais l’édition d’aujourd’hui (Flammarion) reprend la traduction définitive de 1896 et, l’intitulant « révisée », fait subrepticement disparaître le mot « Créateur » !
Et Jean STAUNE de s’interroger :
« Outre l’inexistence en langue française d’une véritable édition critique de « l’Origine des espèces », n’est-il pas significatif que certains darwiniens se mettent à censurer Darwin ? » (5)
Le Chapitre 2 de l’ouvrage rapporte les batailles « meurtrières » que se livrent entre eux les principales écoles darwiniennes.
Le chapitre 3 tend à démontrer que d’autres forces que celles incluses dans le mécanisme darwinien s’exercent dans la nature et font évoluer les êtres vivants. C’est la logique organique de l’évolution dont Jean STAUNE nous présente avec clarté les différentes thèses, exemples et graphiques à l’appui.
Il cite le cas notamment du processus biologique qui a permis le passage du reptile primitif au mammifère à partir de l’étude de l’embryon du mammifère. On constate une « poussée globale » des reptiles primitifs vers les mammifères (donc vers plus de complexité).
La conclusions en est que l’évolution n’est ni aléatoire, ni graduelle, ni liée à une nécessité immédiate, et n’est pas le produit de la sélection naturelle.
En outre, Jean STAUNE nous expose également que l’évolution et la sélection sont deux phénomènes séparés. En effet, une espèce peut muter énormément sans évoluer, c’est à dire sans qu’il y ait création d’une nouvelle espèce.
Dans le chapitre 4, Jean STAUNE nous montre que nous avons de fortes indications que l’évolution est un phénomène en partie prédictible.
Dans les chapitres suivants, Jean STAUNE nous expose que tout en se fondant sur des analyses scientifiques, la nouvelle vision de l’évolution remet également à l’honneur les intuitions de grands biologistes ou paléontologistes, et en particulier :
- Johann Wolfgang von GOETHE et sa structure de la feuille q’on retrouve dans tous les végétaux,
- ainsi que Richard OWEN, et son concept d’homologie.
Il convient de noter qu’Oswald SPENGLER s’est inspiré de ces deux concepts pour analyser la structure des cultures.
Jean STAUNE nous expose également qu’en étudiant la structure des crânes, tels qu’ils ont évolué du lémurien à l’homme en passant par le grand singe, des biologistes ont constaté une poussée de la contraction crânio-faciale (disparition du « museau »). Il y a un processus d’homonisation depuis 45 millions d’années, que le hasard et la sélection pour s’adapter ne suffisent pas à expliquer.
Une autre étude (hortopédie dento-faciale) effectuée sur les enfants par une biologiste, Anne Dambricour,t montre un nombre croissant d’enfants présentant des déséquilibres dans le développement du visage (au niveau crânio-facial).
Et Jean STAUNE d’observer :
« La multiplication de ces déséquilibres n’est-elle pas un signe que le plan d’organisation de l’Homo sapiens commence à bouger ? N’est pas comme cela que ce sont produites les macro-évolutions précédentes ? si nous avions été présents avant l’apparition des premiers Homo habilis, n’aurions-nous pas vu naître de nombreux australopithèques avec des déséquilibres croissants de la face ? » (6)
Mais Jean STAUNE tempère cette extrapolation, car « nous avons constaté que les innovations étaient de plus en plus rares dans le domaine de l’évolution » et qu’il convient d’admettre « que nous soyons le résultat du dernier événement de cette nature ». (7)
Pierre Marcowich
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Re: Dieu et la science
Bien ce qu'écrit Jean Staune ne me parait pas très sérieux ni scientifique, d'ailleurs je n'ai pas retrouvé trace de ses références, il me semble être plus un charlatant qui s'entour de titres aussi ronflants que creux, en commençant par son "université" interdisciplinaire de Paris, qui n'est en fait qu'une association loi 1901 dont les activités restent anecdotiques (16 colloques organisés en 20 ans, le club pataclope en a surement fait bien d'avantage), le titre "université" n'est pas protégé juridiquement et n'assure de rien, j'ai aussi cherché son appartenance à HEC et j'ai rien retrouve à part une conférence en 2016, il nest d'ailleurs pas cité comme faisant parti de HEC dans la fiche de la conférence trouvable sur le site de HEC , est introduit en tant que : "Philosophe des sciences et essayiste, Jean Staune est diplômé en paléontologie, mathématiques, gestion, sciences politiques et économie." ce qui en soit ne veut pas dire grand chose
Donc d'après ce qu'il dit "Selon Charles DARWIN, une mutation se produit tout-à-fait par hasard, sans raison," (ça manque de sources mais on va dire que ça a vraiment été dit en ces termes par Darwin ce dont je doute fort) :
Il fait un amalgame ici entre les termes "par hasard" (le hasard est une distribution mathématique aléatoire), et "sans raison", ce qui n'a absolument pas le même sens ni l'est lié, c'est un 1er indice qui suggère qu'il est tout sauf scientifique parce que ce genre de sémantique a tout au plus du sens pour ceux qui discutent de science au PMU
"Le même mécanisme de mutation-adaptation est appliqué à l’homme, de sorte que les darwinistes (= manque de ref :qui sont ils ?) considèrent que l’homo sapiens sapiens (c’est à dire nous-mêmes) est le résultat de hasards véritablement incroyables ! " :
Non ce qui est dit dans la théorie de Darwin c'est que les mutations sont aléatoires (hasard), pas que l'évolution est le résultat du hasard, l'évolution est le résultat des mutations + reproduction + sélection etc
"En effet, de telles mutations dues au hasard (= mais non pas due au hasard mais aléatoires ça n'a rien à voir, on connait très bien certaines causes des mutations) impliquent, comme l’admettait déjà Charles DARWIN, que l’évolution se soit faite graduellement, petit à petit. Or, on n’a jamais retrouvé les individus disposant de mutations intermédiaires."
Il faudrait définir ce qu'est "mutation intermédiaire", parce que si on parle du passage de la bactérie à l'humain, on peut en citer des millions de mutations intermédiaires,
et pour ce qui est de l'explication je l'ai déjà données et elle est simple, c'est du au fait que la sédimentation pour aboutir à un fossile est un processus extrêmement rare qui peut ne jamais se produire dans certaines régions et périodes, ce n'a donc rien à voir avec l'évolution, ça a simplement à voir avec le fait que l'on a pas de traces de ces transitions (mais pour certains éléments elles existent),
d'ailleurs le pingouin est un bel exemple vivant de comment un oiseau est entrain de redevenir marin, et comment il s'est divisé en 2 espèces pour devenir les manchots de l'autre coté du globe,
il est probable que s'ils survivent encore quelques millions d'années on se retrouve avec 2 espèces qui auront évoluées différemment de chaque coté de la planète à partir d'une souche commune
"En outre, et surtout, une évolution graduelle impliquerait une naissance de la vie sur la Terre beaucoup plus ancienne qu’elle ne l’est en réalité. En effet, la vie est apparue sur la Terre depuis 600 millions."
Alors là j'hallucine complètement, la vie est apparue il y a 3,5 milliards d'années et non 600 millions je ne sais pas ou il a été chercher ces chiffres
"Il est généralement admis, par les darwinistes également, que la totalité des changements doit se produire pendant 1 % à 5 % du temps de vie des espèces, puisque le reste du temps elles doivent être stables pour vivre, se reproduire, etc..
Et Jean STAUNE de conclure : « Les grands changements survenus depuis 600 millions n’ont disposé en fait que de 6 à 30 millions d’années pour se produire. Cela représente un temps bien trop limité pour une évolution due aux mécanismes darwinien. » (3)"
Franchement je n'arrive même pas à comprendre cette phrase
"Tout cecidémontre, nous dit Jean STAUNE, que la théorie de Charles DARWIN ne peut pas expliquer l’ensemble de l’évolution, mais seulement un aspect de l’évolution, à savoir celle de l’évolution due au hasard, sans qu’il y ait apparition d’une nouvelle espèce du fait de la mutation : du type primate (« proconsul » ?) à hominidé (australopithèque); par exemple."
Je vois pas du tout le rapport avec ce qu'il dit
"En fait, on constate, nous dit Jean STAUNE, citant le professeur généticien de l’Université de Berkeley, Richard Goldschmidt, des apparitions « soudaines » d’espèces nouvelles à partir d’anciennes (l’apparition s’effectue sur plusieurs centaines, voire quelques milliers d’années). Les vrais changements dans la nature s’effectue grâce des « sauts », par lequel la nature crée des « monstres prometteurs » qui connaissent le succès et se développent. Le premier hominidé fut peut-être un « monstre prometteur » (hopefull monster). "
Oui donc ici Jean Staune se contredit tout seul en donnant lui même l'explication des apparitions spontanées en vis à vis de sa soit disant impasse de la gradualité
"À cela s’ajoute le fait que les mutations dues au hasard sont souvent handicapantes et même mortelles. Jean STAUNE en donne de nombreux exemples. "
Et ça change quoi ?
"La raison de cette obstination des darwinistes d’aujourd’hui se trouve, nous dit Jean STAUNE, que la théorie s’est imposée contre les thèses créationnistes qui, au XIXème siècle, continuaient de régner sur les esprits. De cette lutte originelle contre la darwinisme, les darwiniens en sont restés marqués. "
Le créationnisme n'est pas une théorie, il n'y a pas le moindre modèle ni donnée observationnelle proposée par ce courant
"C’est ainsi que, lorsque que des biologistes proposent des thèses où il apparaît que l’évolution serait globalement régie par des lois, qui constitueraient une structure, et que la logique organique serait de conduire vers la complexité (vers l’homme), les autorités darwinistes condamnent ces thèses comme étant en réalité des thèses créationnistes."
Mais c'est bien ce que dit la théorie de l'évolution qu'elle est régie par des lois, ce sont bien les créationnistes qui avancent des trucs sans avoir rien ficelé
"Comme les darwinistes disposent de positions fortes dans la société (establishment scientifiques, médias, revues scientifiques spécialisées, subventions, etc.), ils font en sorte que les thèses qui mettent en cause la domination absolue de la doctrine darwinienne ne doivent pas être connues du grand public.
C’est donc pour combattre le fondamentalisme néo-darwinien que Jean STAUNE a écrit cet ouvrage. "
Fondamentalisme néo darwinien carrément..
La théorie de Darwin a été revue de nombreuses fois, en y ajoutant par exemple le fait que les caractéristiques ne sont pas forcément lié à la sélection naturelle mais parfois à la sélection sexuelle (les bois des cerfs qui ont un role éminent social, les mandibules des scarabées qui ne leur servent à rien, etc),
ou par exemple le fait que des échanges de gènes se produisaient entre espèces,
que des virus ont pu aboutir à notre évolution, ou encore que les facteurs environnementaux modifiaient parfois le patrimoine génétique, etc
"Mais Jean STAUNE ne fait pas que critiquer la théorie darwinienne.
Son but est aussi de démontrer qu’une autre vision de l’évolution de la vie peut être bâtie sur des bases rigoureusement scientifiques. "
Oui ben s'il a vraiment dit ça on va juste essayer de pas trop rigoler
"Et Jean STAUNE de s’interroger :
« Outre l’inexistence en langue française d’une véritable édition critique de « l’Origine des espèces », n’est-il pas significatif que certains darwiniens se mettent à censurer Darwin ? » "
"Et Jean STAUNE de s’interroger :
« Outre l’inexistence en langue française d’une véritable édition critique de « l’Origine des espèces », n’est-il pas significatif que certains darwiniens se mettent à censurer Darwin ? » "
Dixit le mec qui vend lui même ce genre de livre, enfin on et plus à une blague près
Il cite le cas notamment du processus biologique qui a permis le passage du reptile primitif au mammifère à partir de l’étude de l’embryon du mammifère. On constate une « poussée globale » des reptiles primitifs vers les mammifères (donc vers plus de complexité).
Bien les mammifères ont supplantés les reptiles durant l'extinction des dinosaures, surement grâce à leurs capacités de maintient thermique et à faire des terriers, si ça n'était pas arrivé la planète seraient peut être encore recouverte de reptiles géants façon crocodiles
Donc d'après ce qu'il dit "Selon Charles DARWIN, une mutation se produit tout-à-fait par hasard, sans raison," (ça manque de sources mais on va dire que ça a vraiment été dit en ces termes par Darwin ce dont je doute fort) :
Il fait un amalgame ici entre les termes "par hasard" (le hasard est une distribution mathématique aléatoire), et "sans raison", ce qui n'a absolument pas le même sens ni l'est lié, c'est un 1er indice qui suggère qu'il est tout sauf scientifique parce que ce genre de sémantique a tout au plus du sens pour ceux qui discutent de science au PMU
"Le même mécanisme de mutation-adaptation est appliqué à l’homme, de sorte que les darwinistes (= manque de ref :qui sont ils ?) considèrent que l’homo sapiens sapiens (c’est à dire nous-mêmes) est le résultat de hasards véritablement incroyables ! " :
Non ce qui est dit dans la théorie de Darwin c'est que les mutations sont aléatoires (hasard), pas que l'évolution est le résultat du hasard, l'évolution est le résultat des mutations + reproduction + sélection etc
"En effet, de telles mutations dues au hasard (= mais non pas due au hasard mais aléatoires ça n'a rien à voir, on connait très bien certaines causes des mutations) impliquent, comme l’admettait déjà Charles DARWIN, que l’évolution se soit faite graduellement, petit à petit. Or, on n’a jamais retrouvé les individus disposant de mutations intermédiaires."
Il faudrait définir ce qu'est "mutation intermédiaire", parce que si on parle du passage de la bactérie à l'humain, on peut en citer des millions de mutations intermédiaires,
et pour ce qui est de l'explication je l'ai déjà données et elle est simple, c'est du au fait que la sédimentation pour aboutir à un fossile est un processus extrêmement rare qui peut ne jamais se produire dans certaines régions et périodes, ce n'a donc rien à voir avec l'évolution, ça a simplement à voir avec le fait que l'on a pas de traces de ces transitions (mais pour certains éléments elles existent),
d'ailleurs le pingouin est un bel exemple vivant de comment un oiseau est entrain de redevenir marin, et comment il s'est divisé en 2 espèces pour devenir les manchots de l'autre coté du globe,
il est probable que s'ils survivent encore quelques millions d'années on se retrouve avec 2 espèces qui auront évoluées différemment de chaque coté de la planète à partir d'une souche commune
"En outre, et surtout, une évolution graduelle impliquerait une naissance de la vie sur la Terre beaucoup plus ancienne qu’elle ne l’est en réalité. En effet, la vie est apparue sur la Terre depuis 600 millions."
Alors là j'hallucine complètement, la vie est apparue il y a 3,5 milliards d'années et non 600 millions je ne sais pas ou il a été chercher ces chiffres
"Il est généralement admis, par les darwinistes également, que la totalité des changements doit se produire pendant 1 % à 5 % du temps de vie des espèces, puisque le reste du temps elles doivent être stables pour vivre, se reproduire, etc..
Et Jean STAUNE de conclure : « Les grands changements survenus depuis 600 millions n’ont disposé en fait que de 6 à 30 millions d’années pour se produire. Cela représente un temps bien trop limité pour une évolution due aux mécanismes darwinien. » (3)"
Franchement je n'arrive même pas à comprendre cette phrase
"Tout ceci
Je vois pas du tout le rapport avec ce qu'il dit
"En fait, on constate, nous dit Jean STAUNE, citant le professeur généticien de l’Université de Berkeley, Richard Goldschmidt, des apparitions « soudaines » d’espèces nouvelles à partir d’anciennes (l’apparition s’effectue sur plusieurs centaines, voire quelques milliers d’années). Les vrais changements dans la nature s’effectue grâce des « sauts », par lequel la nature crée des « monstres prometteurs » qui connaissent le succès et se développent. Le premier hominidé fut peut-être un « monstre prometteur » (hopefull monster). "
Oui donc ici Jean Staune se contredit tout seul en donnant lui même l'explication des apparitions spontanées en vis à vis de sa soit disant impasse de la gradualité
"À cela s’ajoute le fait que les mutations dues au hasard sont souvent handicapantes et même mortelles. Jean STAUNE en donne de nombreux exemples. "
Et ça change quoi ?
"La raison de cette obstination des darwinistes d’aujourd’hui se trouve, nous dit Jean STAUNE, que la théorie s’est imposée contre les thèses créationnistes qui, au XIXème siècle, continuaient de régner sur les esprits. De cette lutte originelle contre la darwinisme, les darwiniens en sont restés marqués. "
Le créationnisme n'est pas une théorie, il n'y a pas le moindre modèle ni donnée observationnelle proposée par ce courant
"C’est ainsi que, lorsque que des biologistes proposent des thèses où il apparaît que l’évolution serait globalement régie par des lois, qui constitueraient une structure, et que la logique organique serait de conduire vers la complexité (vers l’homme), les autorités darwinistes condamnent ces thèses comme étant en réalité des thèses créationnistes."
Mais c'est bien ce que dit la théorie de l'évolution qu'elle est régie par des lois, ce sont bien les créationnistes qui avancent des trucs sans avoir rien ficelé
"Comme les darwinistes disposent de positions fortes dans la société (establishment scientifiques, médias, revues scientifiques spécialisées, subventions, etc.), ils font en sorte que les thèses qui mettent en cause la domination absolue de la doctrine darwinienne ne doivent pas être connues du grand public.
C’est donc pour combattre le fondamentalisme néo-darwinien que Jean STAUNE a écrit cet ouvrage. "
Fondamentalisme néo darwinien carrément..
La théorie de Darwin a été revue de nombreuses fois, en y ajoutant par exemple le fait que les caractéristiques ne sont pas forcément lié à la sélection naturelle mais parfois à la sélection sexuelle (les bois des cerfs qui ont un role éminent social, les mandibules des scarabées qui ne leur servent à rien, etc),
ou par exemple le fait que des échanges de gènes se produisaient entre espèces,
que des virus ont pu aboutir à notre évolution, ou encore que les facteurs environnementaux modifiaient parfois le patrimoine génétique, etc
"Mais Jean STAUNE ne fait pas que critiquer la théorie darwinienne.
Son but est aussi de démontrer qu’une autre vision de l’évolution de la vie peut être bâtie sur des bases rigoureusement scientifiques. "
Oui ben s'il a vraiment dit ça on va juste essayer de pas trop rigoler
"Et Jean STAUNE de s’interroger :
« Outre l’inexistence en langue française d’une véritable édition critique de « l’Origine des espèces », n’est-il pas significatif que certains darwiniens se mettent à censurer Darwin ? » "
"Et Jean STAUNE de s’interroger :
« Outre l’inexistence en langue française d’une véritable édition critique de « l’Origine des espèces », n’est-il pas significatif que certains darwiniens se mettent à censurer Darwin ? » "
Dixit le mec qui vend lui même ce genre de livre, enfin on et plus à une blague près
Il cite le cas notamment du processus biologique qui a permis le passage du reptile primitif au mammifère à partir de l’étude de l’embryon du mammifère. On constate une « poussée globale » des reptiles primitifs vers les mammifères (donc vers plus de complexité).
Bien les mammifères ont supplantés les reptiles durant l'extinction des dinosaures, surement grâce à leurs capacités de maintient thermique et à faire des terriers, si ça n'était pas arrivé la planète seraient peut être encore recouverte de reptiles géants façon crocodiles
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Re: Dieu et la science
La raison de cette obstination des darwinistes d’aujourd’hui se trouve, nous dit Jean STAUNE, que la théorie s’est imposée contre les thèses créationnistes qui, au XIXème siècle, continuaient de régner sur les esprits. De cette lutte originelle contre la darwinisme, les darwiniens en sont restés marqués.
C’est ainsi que, lorsque que des biologistes proposent des thèses où il apparaît que l’évolution serait globalement régie par des lois, qui constitueraient une structure, et que la logique organique serait de conduire vers la complexité (vers l’homme), les autorités darwinistes condamnent ces thèses comme étant en réalité des thèses créationnistes.
Comme les darwinistes disposent de positions fortes dans la société (establishment scientifiques, médias, revues scientifiques spécialisées, subventions, etc.), ils font en sorte que les thèses qui mettent en cause la domination absolue de la doctrine darwinienne ne doivent pas être connues du grand public.
C'est surtout l'argent qui est responsable de l'obstination chez le darwinistes.
N'oubliez pas que toute la société en est imprégnée, que l'éducation est basée là dessus et qu'il faudrait tout remettre à plat et changer la mentalité de milliers de personnes ce qui risque de pas mal d'années. Lorsque toute une société adopte un dogme ou vérité "OFFICIELLE", cela veut dire qu'il ne faut pas y toucher surtout si ça rapporte gros.... Le monde vit dans le mensonge le plus total et c'est ce mensonge qui est responsable de l'état dans lequel il est et nous sommes pour la plupart responsable de cela car nous acceptons tout et n'importe quoi d'une minorité qui nous dirige sans sourciller et seul le mensonge dans tous les domaines lui permet d'exister. A ce sujet cette minorité a inventé des armes telle que la propagande pour maintenir le peuple tranquille et le discrédit, la juste et l'emprisonnement, voire le meurtre pour combattre ceux qui sortent des sentiers battus et infirment leurs dires. A ce sujet une bonne partie de la population est apte à prendre faits et causes pour tout ce qui est "OFFICIEL" même si dans leur for intérieur ils ne sont pas forcément d'accord, tout simplement pour ne pas prendre de risques et être tranquille, c'est aussi pour cette raison que les dogmes et l'histoire "officielle" même quand ils sont dépassés, ou mensongers perdurent.
Max Planck disait il y a un siècle :
“ La vision officielle ne change que quand tous les mandarins qui en vivent sont morts. ”
Extraits des Clavicules de la Sapience de C. Le Moal :
- Tout homme obéit au maître qu’il s’est choisi, et devient par conséquent, une partie de ce maître.
- Le comble de la connerie : Ne raisonner que sur des éléments matériels et tangibles, le plan le plus bas de la création.
-Tout serait subjectif, et donc chaotique, s’il n’y avait pas la confrontation avec les réalités tangibles, les Lois de la Création. Le Sphinx veille au respect de la Loi.
- Lorsque l’on observe la nature humaine dans son incarnation terrestre, et que l’on constate ce à quoi elle donne de l’importance, on ne peut s’empêcher de se dire que c’est véritablement insignifiant... A son image ?…
- Le penseur qui s’élève en ce ciel de la pure conception, se transporte en un domaine où rien ne contredit la rigueur du raisonnement, poussé au-delà des limites de la logique vulgaire.
Totem- Antarès
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Re: Dieu et la science
C'est surtout l'argent qui est responsable de l'obstination chez le darwinistes.
Ok alors expliques nous en quoi la théorie de Darwin permet de gagner plus d'argent qu'une théorie créationniste
N'oubliez pas que toute la société en est imprégnée, que l'éducation est basée là dessus et qu'il faudrait tout remettre à plat et changer la mentalité de milliers de personnes ce qui risque de pas mal d'années.
Et pourquoi faudrait il les changer ? tu décides toute seule de quelle "mentalité" devrait avoir les gens ? dans ton énoncé il n'y a aucune démonstration d'aucun problème
Lorsque toute une société adopte un dogme ou vérité "OFFICIELLE", cela veut dire qu'il ne faut pas y toucher surtout si ça rapporte gros
Même question, en quoi est ce un dogme et en quoi cela rapport il plus qu'une autre théorie ?
Le monde vit dans le mensonge le plus total et c'est ce mensonge qui est responsable de l'état dans lequel il est et nous sommes pour la plupart responsable de cela car nous acceptons tout et n'importe quoi d'une minorité qui nous dirige sans sourciller et seul le mensonge dans tous les domaines lui permet d'exister.
Toujours pareil, en quoi est ce un mensonge ?
En passant l'enseignement de cette théorie repose sur des documents et non pas sur le fait d'accepter quoi que ce soit
A ce sujet cette minorité a inventé des armes telle que la propagande pour maintenir le peuple tranquille et le discrédit, la juste et l'emprisonnement, voire le meurtre pour combattre ceux qui sortent des sentiers battus et infirment leurs dires. A ce sujet une bonne partie de la population est apte à prendre faits et causes pour tout ce qui est "OFFICIEL" même si dans leur for intérieur ils ne sont pas forcément d'accord, tout simplement pour ne pas prendre de risques et être tranquille, c'est aussi pour cette raison que les dogmes et l'histoire "officielle" même quand ils sont dépassés, ou mensongers perdurent.
Oula on fait un grand saut entre une théorie de l'évolution et un complot mondial Orwellien, faudra m'expliquer qui a été inquiété par la justice pour avoir discrédité la théorie de l'évolution, ce genre de pratique n'a existé que chez les créationnistes,
quant à la population mon avis c'est qu'en regard des observations et de l'absence d'arguments pour contredire cette théorie elle est au contraire très apte à croire n'importe quoi et inventer des théories du complot par effet de réactance psychologique (d'ailleurs en passant ce sont souvent les gens qui se croient le plus en marge et libre de penser qui sont en fait les plus manipulables par ces phénomènes peu rationnels),
enfin bref tout ça sont des généralités et des extrapolations, qui sont les arguments de circonstance quand on en manque, mais on va dire qu'ici on est plutôt en face d'un florilège d'idées sorties de nul part, ce qui à mon sens et bien plus proche d'une forme de manipulation et annonciateur du fait que l'on est soi même manipulable
Ok alors expliques nous en quoi la théorie de Darwin permet de gagner plus d'argent qu'une théorie créationniste
N'oubliez pas que toute la société en est imprégnée, que l'éducation est basée là dessus et qu'il faudrait tout remettre à plat et changer la mentalité de milliers de personnes ce qui risque de pas mal d'années.
Et pourquoi faudrait il les changer ? tu décides toute seule de quelle "mentalité" devrait avoir les gens ? dans ton énoncé il n'y a aucune démonstration d'aucun problème
Lorsque toute une société adopte un dogme ou vérité "OFFICIELLE", cela veut dire qu'il ne faut pas y toucher surtout si ça rapporte gros
Même question, en quoi est ce un dogme et en quoi cela rapport il plus qu'une autre théorie ?
Le monde vit dans le mensonge le plus total et c'est ce mensonge qui est responsable de l'état dans lequel il est et nous sommes pour la plupart responsable de cela car nous acceptons tout et n'importe quoi d'une minorité qui nous dirige sans sourciller et seul le mensonge dans tous les domaines lui permet d'exister.
Toujours pareil, en quoi est ce un mensonge ?
En passant l'enseignement de cette théorie repose sur des documents et non pas sur le fait d'accepter quoi que ce soit
A ce sujet cette minorité a inventé des armes telle que la propagande pour maintenir le peuple tranquille et le discrédit, la juste et l'emprisonnement, voire le meurtre pour combattre ceux qui sortent des sentiers battus et infirment leurs dires. A ce sujet une bonne partie de la population est apte à prendre faits et causes pour tout ce qui est "OFFICIEL" même si dans leur for intérieur ils ne sont pas forcément d'accord, tout simplement pour ne pas prendre de risques et être tranquille, c'est aussi pour cette raison que les dogmes et l'histoire "officielle" même quand ils sont dépassés, ou mensongers perdurent.
Oula on fait un grand saut entre une théorie de l'évolution et un complot mondial Orwellien, faudra m'expliquer qui a été inquiété par la justice pour avoir discrédité la théorie de l'évolution, ce genre de pratique n'a existé que chez les créationnistes,
quant à la population mon avis c'est qu'en regard des observations et de l'absence d'arguments pour contredire cette théorie elle est au contraire très apte à croire n'importe quoi et inventer des théories du complot par effet de réactance psychologique (d'ailleurs en passant ce sont souvent les gens qui se croient le plus en marge et libre de penser qui sont en fait les plus manipulables par ces phénomènes peu rationnels),
enfin bref tout ça sont des généralités et des extrapolations, qui sont les arguments de circonstance quand on en manque, mais on va dire qu'ici on est plutôt en face d'un florilège d'idées sorties de nul part, ce qui à mon sens et bien plus proche d'une forme de manipulation et annonciateur du fait que l'on est soi même manipulable
Hakaan- Antarès
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Re: Dieu et la science
Hakaan, j'ai bien sûr remarqué depuis longtemps, votre acharnement à défendre le darwinisme,je n'en comprends guère les raisons profondes, car franchement il y a longtemps, que ce n'est plus le problème des scientifiques biologistes.
C'est l'emblème d'un conflit idéologique, c'est tout, c'est d'ailleurs pourquoi beaucouprefusent d'en parler.
Pourquoi faire?
Nous ne pouvons être que darwinistes, s'il s'agit de reconnaître que l'ensemble du vivant a des liens de parenté évident, puisqu'il repose sur l'adn, molécule qui lui est universel.
De même s'il s'agit de reconnaître que le vivant évolue en s'adaptant aux conditions du milieu.
C'est tout,c'est déjà beaucoup, mais le darwinisme n'explique en rien l'origine du vivant, ni même son évolution, alors il est bien normal que d'autres théories sont émises et depuis longtemps, c'est le sens de l’excellente synthèse faite par Jean Staune, qui est et reste un honnête homme, ne vous en déplaise.
Je vous rassure il n'est pas le seul à se poser ces questions, voici un autre exemple:
C'est l'emblème d'un conflit idéologique, c'est tout, c'est d'ailleurs pourquoi beaucouprefusent d'en parler.
Pourquoi faire?
Nous ne pouvons être que darwinistes, s'il s'agit de reconnaître que l'ensemble du vivant a des liens de parenté évident, puisqu'il repose sur l'adn, molécule qui lui est universel.
De même s'il s'agit de reconnaître que le vivant évolue en s'adaptant aux conditions du milieu.
C'est tout,c'est déjà beaucoup, mais le darwinisme n'explique en rien l'origine du vivant, ni même son évolution, alors il est bien normal que d'autres théories sont émises et depuis longtemps, c'est le sens de l’excellente synthèse faite par Jean Staune, qui est et reste un honnête homme, ne vous en déplaise.
Je vous rassure il n'est pas le seul à se poser ces questions, voici un autre exemple:
- Évolution : le hold-up matérialiste:
Par Olaf_le_Preux, le 7 Jun. 2009, dans la catégorie Lectures - Imprimer
Tags : Athéïsme, Dieu, Science
À voir s’essouffler les débats circulaires sur le hasard ou la finalité, la Théorie synthétique de l’évolution ou le Dessein intelligent, l’Absurde ou le Sens, il fallait que soit rendue visible la particularité radicale de la doxa prévalant en Occident : l’Univers serait par postulat non téléologique toute notion de finalité serait non scientifique et en conséquence non recevable sur la place publique pour les sujets sérieux, ceux qui engagent nos sociétés.C’est chose faite grâce au livre de Jean-Luc Martin-Lagardette, Évolution et finalité, Darwin, Monod, Dieu, éditions L’Harmattan. Il y est exposé avec précision et rigueur en quoi la position qui consiste à considérer que « seul le matérialisme scientifique est scientifique » est illégitime logiquement et moralement.Il n’est là nullement question d’opinions, de choix arbitraires ou de préférences d’un spiritualiste en mal de rayonnement. Non, l’auteur nous présente une argumentation structurée exposant les mécanismes par lesquels se sont instaurées et perdurent des confusions. Des confusions logiques et sémantiques qu’il est vital de réduire en élucidant les présupposés de la « démarche scientifique occidentale » actuelle. Identifiés comme tels, ces présupposés peuvent être acceptés en tant que postulats ou en tant qu’hypothèses. Mais ils ne peuvent plus prétendre à fonder exclusivement la vérité dite scientifique.Or, vu la considération quasi superstitieuse dont jouit, au niveau des instances organisatrices de nos pays développés, ce qu’on appelle « scientifique », le qualificatif de « non scientifique » prend mécaniquement une connotation franchement péjorative, synonyme d’« irrationnel », voire de « sectaire ». Est désormais classée ainsi toute conception, y compris la plus rigoureuse, ne rentrant pas dans le cadre du matérialisme scientifique. Il n’y aurait finalement, en matière de connaissance, qu’une position possible, celle du matérialisme scientifique les autres relevant du mysticisme, de la croyance, du rêve ou du fanatisme.En conséquence douloureuse et ô combien préjudiciable, tout le versant non strictement matérialiste de l’existence est méprisé, marginalisé voire nié. Sous le prétexte que seul le matérialisme est rationnel, la dimension philosophique, spirituelle ou éthique est ainsi évacuée de plusieurs domaines d’application pourtant vitaux : éducation, médecine, écologie… Réhabiliter une perception à la fois plus saine et plus complexe de la notion de science, reconsidérer la place, majeure mais non exclusive, de l’approche matérialiste, voilà ce que cet ouvrage salutaire nous propose.On fête cette année le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin, concepteur de la théorie de l’évolution, et le cent-cinquantenaire de la publication de l’ouvrage qui l’a rendu célèbre, L’Origine des espèces. Scientifiquement, l’événement est d’importance : il a signé le départ d’un formidable développement des recherches sur l’histoire et le fonctionnement du vivant. Sociétalement, il l’est aussi, parce qu’il a placé l’homme dans une longue chaîne biologique ininterrompue, le faisant descendre de son piédestal au grand dam des religions.La controverse entre les tenants du hasard et de la nécessité (selon la thèse de Jacques Monod) et ceux du Dessein intelligent, concernant l’origine du monde, n’est toujours pas apaisée. Et un débat serein sur la question est encore rarement possible. L’auteur s’est plongé dans les textes originaux pour mener une analyse épistémologique rigoureuse et apte, nous semble-t-il, à ressituer le débat sur le terrain de la pensée, et non plus de l’invective ou du mépris.Voici son argumentation : la théorie darwinienne de l’évolution (TDE) est partagée par la majorité des scientifiques. Elle est aujourd’hui appuyée sur de multiples observations. Elle est utile et féconde, notamment en ce qu’elle a rendu inacceptable la thèse du créationnisme littéral et ouvert un champ de recherche illimité sur les origines du vivant. Mais elle comporte des failles et des lacunes importantes  : la preuve empirique que le paradigme du « hasard et de la nécessité » suffise à expliquer la genèse des espèces n’a pas été apportée. Par ailleurs, la TDE s’est adossée à un postulat (principe indémontrable) : celui de l’objectivité du monde et de l’absence de toute finalité (désormais qualifiée d’anti-scientifique). Ce choix métaphysique revient à opter pour le seul mécanisme (matérialisme) afin d’étudier l’Univers.Du fait de ces lacunes et de ce choix préalable, d’autres voies demeurent parfaitement légitimes. Elles sont d’ailleurs explorées par nombre de chercheurs, preuve que la TDE peut être revue, voire corrigée. Ces voies alternatives font souvent une place, plus ou moins intégrée à la matière, à une forme d’intelligence créatrice. L’auteur nomme cette approche le postulat d’un principe intelligent (PPI). Le PI (principe intelligent) est un concept opératoire : il n’implique ni n’interdit aucun lien avec tel ou tel système philosophique ou religieux. D’un point de vue purement logique, puisque qu’elles se basent toutes les deux sur un postulat (ne pouvant faire autrement), le PPI et la TDE ont théoriquement chacune sa place dans la recherche scientifique et dans le débat public. Certes, le PPI, pour avoir cette place, doit satisfaire à des conditions de méthode restant encore à élaborer.Mais la recherche scientifique publique devant être neutre, elle ne devrait pas favoriser le développement de la science selon le seul angle matérialiste. Elle devrait aussi faire place au postulat de l’Intelligence. L’interdiction d’accès de cette dernière à la place publique revient de fait à confondre volontairement laïcité et athéisme, ce qui n’est démocratiquement pas admissible. Et à couper l’homme d’une de ses dimensions les plus spécifiques. Une précision importante : l’auteur ne plaide pas dans ce livre pour le Dessein intelligent ni même pour l’hypothèse intelligente. Il montre seulement que, rigoureusement parlant, celle-ci ne peut pas être évacuée, comme elle l’est trop souvent aujourd’hui .Le darwinisme, c'est comme le créationnisme, pour expliquer l'origine de la vie et son évolution c'est un conte pour enfants, c'est la bible des militants matérialistes parce qu'ils se veulent d'abord athées, c'est leur droit, mais cela n'a rien à voir avec la science.
vertgandazert- Vesta
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Re: Dieu et la science
Je n'ai pas défendu le darwinisme nul part encore aurait il fallu qu'il y ait des arguments à discuter pour pouvoir le faire, ici je relève juste le manque de sérieux et le niveau réel de ces gens qui ont un argumentaire qui tient tout au plus de la discussion de bistro et encore, et que l'on peut contre argumenter en passant 15 min sur wikipédia,
non seulement les arguments sont depuis longtemps dépassés ou déjà contre argumentés, mais en plus il raconte vraiment n'importe quoi sur certaines choses à un point que s'en est ahurissant, il confond des termes qui n'ont rien a voir, il nous sort des chiffres absurdes, etc
et en plus il se permet d'écrire des livres dessus c'est ça qui est dingue, en arborant des titres de perlimpinpin pour se donner une aura d'autorité alors qu'il doit avoir la moitié de la culture que j'avais sur le sujet à 10 ans,
donc oui du coup je reviens la dessus tellement ça me parait surréaliste,
puis je suis pas biologiste ma formation de base c'est math-info/bio/sciences humaines/science des sciences mais j'ai quand même étudié ce truc sur 2 ou 3 ans, d'ailleurs mon prof était un descendant de Darwin c'est drôle,
donc je sais un peu de quoi il retourne et de comment elle est enseignée, on est bien loin de la prétendue conspiration donc quand certains nous sortent des trucs comme ça qui sont presque insultants envers ceux qui font un vrai travail ben faut pas qu'ils se plaignent qu'on leur répond après,
d'ailleurs je ne comprend pas bien pourquoi on me reproche ici d'argumenter et de dire clairement que son truc ne tient pas debout, mais sans m'expliquer en quoi je me trompe
non seulement les arguments sont depuis longtemps dépassés ou déjà contre argumentés, mais en plus il raconte vraiment n'importe quoi sur certaines choses à un point que s'en est ahurissant, il confond des termes qui n'ont rien a voir, il nous sort des chiffres absurdes, etc
et en plus il se permet d'écrire des livres dessus c'est ça qui est dingue, en arborant des titres de perlimpinpin pour se donner une aura d'autorité alors qu'il doit avoir la moitié de la culture que j'avais sur le sujet à 10 ans,
donc oui du coup je reviens la dessus tellement ça me parait surréaliste,
puis je suis pas biologiste ma formation de base c'est math-info/bio/sciences humaines/science des sciences mais j'ai quand même étudié ce truc sur 2 ou 3 ans, d'ailleurs mon prof était un descendant de Darwin c'est drôle,
donc je sais un peu de quoi il retourne et de comment elle est enseignée, on est bien loin de la prétendue conspiration donc quand certains nous sortent des trucs comme ça qui sont presque insultants envers ceux qui font un vrai travail ben faut pas qu'ils se plaignent qu'on leur répond après,
d'ailleurs je ne comprend pas bien pourquoi on me reproche ici d'argumenter et de dire clairement que son truc ne tient pas debout, mais sans m'expliquer en quoi je me trompe
Hakaan- Antarès
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Re: Dieu et la science
Hakaan a écrit:d'ailleurs mon prof était un descendant de Darwin c'est drôle,
Si le dessein intelligent est rejeté c'est qu'il est compris littéralement par les créationnistes.....ésotériquement parlant c'est une autre histoire.
Si darwin avait été un yogi il n'aurait sans doute jamais écrit cette théorie telle qu'elle est enseigné depuis des lustres.....
La science ferait peut être un bond faramineux si les scientifiques commençaient tous par cela.....Apprendre avec leur corps, étudier les écrits des grands maitres spirituels ou des grands Saints, chercher la divinité en eux etc....
J. Khrishnamurti écrivait ceci :
Il y a une énergie qui n’est pas la nôtre, qui descend sur nous. Il y a un être éternel et en cette énergie réside la réalité. Le mental qui est libre de toute expérience est comme un vaisseau, il peut recevoir « cela ». Quand l’esprit et le cerveau sont complètement silencieux, sans aucun mouvement (…), alors dans cette immobilité, la totalité de l’esprit ira plus avant dans le voyage pour recevoir ce qui n’est pas mesurable au moyen du temps, ce qui n’a pas de nom, l’éternel, l’immortel.....
..."il est un sacré qui ne provient pas de la pensée, ou d'un sentiment qu'elle aurait ressuscité. La pensée ne peut ni le reconnaître, ni l'utiliser. Elle ne peut non plus le formuler. Mais ce sacré existe, qui n'a jamais été effleuré par le symbole ou la parole. Il n'est pas communicable. Il est un fait" (carnets - 1988, p.24).
Totem- Antarès
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Re: Dieu et la science
C'est toujours pareil, le darwinisme depuis le début déchaîne les passions,cela dépasse de très loin Darwin naturaliste fin observateur, son succès n'est pas tellement scientifique,voyons ce qu'en dit l'un des meilleurs biologistes contemporain le professeur Rémy Chauvin:
- Le darwinisme ou la fin d'un mythe. Rémy Chauvin:
- Doit-on définitivement enterrer Darwin ? Ce qui dans une théorie intéresse l'homme de science est qu'elle soit efficace, qu'elle inspire des expériences. Or, est-ce toujours le cas pour le darwinisme ? Après avoir, c'est incontestable, présidé à la naissance de la biologie moderne, Darwin peut-il encore servir ? Quelle est la place du darwinisme dans la biologie actuelle ? Peut-il faire progresser la recherche ?
Certains défenseurs acharnés de ce courant voudraient nous faire croire que le darwinisme permet de tout expliquer ! Ainsi, ne débouche-t-on pas sur une tautologie si l'on affirme que l'évolution naturelle existe puisque les espèces présentes ont évolué ? Ces positions, pourtant âprement défendues par certains darwiniens, sont révélatrices des limites des théories évolutionnistes.
Le professeur Chauvin s'attaque à un mythe. Son essai a de plus le mérite d'ouvrir le débat ; un débat que de sages revus comme Science ou Nature se gardent bien de susciter.
Rémy Chauvin, professeur honoraire à la Sorbonne, biologiste mondialement connu, est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, dont le Traité de biologie de l'abeille et, aux éditions du Rocher, La Biologie de l'esprit, Le Monde des fourmis, 1994, et Le Monde des oiseaux, 1996.
Introduction
Ceci n'est pas un ouvrage sur l'évolution à proprement parler, mais sur le darwinisme et ses sectateurs. L'idée m'en vint lors d'une conférence organisée par un de mes amis, où darwiniens et non-darwiniens s'opposèrent avec vigueur... Jusqu'alors, j'étais concerné bien sûr par l'évolution, comme tous les biologistes (l'évolution est un fait et non une théorie, et nous la rencontrons à chaque pas) d'autant plus que ma formation première étaient celle d'un zoologiste.
Mais les théories sur l'évolution ne m'intéressaient pas beaucoup. J'étais convaincu qu'elles n'étaient guère solides, qu'on ne comprenait pas grand-chose à tout cela, et que j'avais mieux à faire que de m'en mêler. Et puis il y eut cette conférence ; je fis connaissance avec un degré de fanatisme que je n'avais jamais rencontré dans les sciences (non point qu'il n'existe pas, nous ne sommes que des hommes avec toutes leurs passions, mais à ce degré-là !). L'injure remplaça les arguments : l'un des conférenciers compara ceux qui ne croyaient pas trop au darwinisme aux partisans de la terre plate auxquels Hitler s'intéressa, etc. L'un de mes collègues et ancien élève m'envoya une lettre furibonde parce que je lui avais présenté quelques critiques d'un énorme livre qu'il venait de concocter, sur l'évolution darwinienne bien sûr. Si bien que je me décidai à y regarder de plus près.
Il y a trois ans de cela, je me plongeai dans les théoriciens du darwinisme dont certains sont des plus ennuyeux ; je constatai même que Darwin était beaucoup plus nuancé et beaucoup moins fou que ses enragés sectateurs ; ce qui me stupéfia le plus, ce fut la pratique d'un mode de raisonnement incroyable, dont on ne se sert nulle part ailleurs dans les sciences, et qui consiste à considérer des hypothèses comme des faits, alors que par ailleurs on les déclare (ce qu'elles sont réellement) invérifiables.
Mais que nous est-il donc arrivé ? Pourquoi un certain nombre de collègues (pas tous, loin de là, heureusement) deviennent-ils enragés dès qu'on touche aux hypothèses darwiniennes? Dans une telle situation, qu'on rencontre souvent dans des discussions politiques apparemment anodines, il existe un motif passionnel sous-jacent, qui fait qu'on ne discute pas vraiment du sujet en cause, mais qu'on soupçonne l'interlocuteur de vouloir attaquer une opinion personnelle à laquelle on tient par-dessus tout.
C'était bien de cela qu'il s'agissait et je m'en convainquis avec une anecdote qu'on me rapporta sur Dawkins. C'est un biologiste par ailleurs fort estimable, mais à propos de certains sujets, comme celui dont je parle, il perd littéralement la tête... On faisait donc remarquer à sa femme que son mari, lorsqu'on voulait lui parler de l'évolution, posait une seule question :
– Croyez-vous en Dieu ?
Et si on lui répondait par l'affirmative, il vous tournait le dos.
– Madame, dit alors un de mes amis, votre mari semble avoir grand peur de Dieu ?
– Non pas, Monsieur, mais Dieu doit avoir grand peur de mon mari !
Mon ami en resta bouche bée...
C'était le fond du problème et je le trouvai même énoncé très précisément dans plusieurs écrits darwiniens.
Voici la situation : les premiers opposants à Darwin lui firent la guerre parce que ses théories étaient contraires à la Bible et menaient à l'athéisme (Gould affirme que c'est tout à fait faux, et que l'opposition vint surtout du manque de preuves à l'appui de la théorie darwinienne).
Donc, on ne peut s'opposer au darwinisme qu'en vertu d'idées préconçues, c'est-à-dire qu'on est un déiste honteux et attardé, auquel on doit tourner le dos ; la discussion ne sert à rien : il ne reste qu'à attendre la chute de votre piteux interlocuteur dans les poubelles de l'Histoire (comme disaient les partisans d'une autre religion, qui a mal fini, il y a peu de temps). Or A) il est parfaitement exact que beaucoup de personnes, qui ne sont pas des biologistes en général, sont opposées à Darwin à cause surtout de la virulence antireligieuse de certains darwiniens ; B) il est non moins certain que les biologistes opposés à Darwin ne sont pas créationnistes.
Directions générales
La véritable raison qui explique l'âpreté des controverses est donc l'antagonisme millénaire entre matérialisme et spiritualisme ; j'en donnerai des exemples empruntés aux livres de Dawkins et Dennett. Mais j'en pourrais citer beaucoup d'autres ; non point que tous les darwiniens adhèrent explicitement au matérialisme : j'en connais de fort raisonnables et modérés ; mais comme dit le proverbe " un fou qui hurle fait plus de bruit que cent sages qui se taisent ". Toutefois, il faut bien de temps en temps répondre aux fous.
Et pourtant je ne le ferai que brièvement pour plusieurs raisons : 1) Je considère qu'un débat sur des problèmes millénaires est vicié dès l'origine si on ne se rend pas compte qu'à l'époque moderne les notions de matière et d'esprit sont des plus obscures, surtout à la lueur de la physique quantique : j'en donnerai un seul exemple en opposant Penrose à Dawkins et Dennett. Est-on bien sûr de ne pas se trouver seulement devant des catégories inventées par les Grecs pour la commodité de la controverse ? Il était utile sans doute au début de séparer " Hyle " et " Nous ". Mais nous sommes bien plus loin maintenant et si le divin Platon renaissait de ses cendres, il serait le premier à en convenir. 2) Mais outre le fait que je ne veux pas m'engager dans une discussion qui ne m'intéresse pas, parce que les prémisses en sont trop mal posées, j'insiste lourdement sur le fait que pour un homme de science : ce n'est pas le problème. Nous sommes des praticiens, nous autres, des gens de métier : ce qui nous intéresse dans une théorie, c'est qu'elle soit efficace, qu'elle inspire des expériences. Or (j'entends hurler certains fanatiques) est-ce encore le cas pour le darwinisme ? Après avoir, c'est incontestable, mis la biologie sur orbite, Darwin peut-il encore nous servir ? Je trouve que non et pas seulement parce que trop d'erreurs ou de sottises ont été proférées en son nom. 3) Alors – objection classique des darwiniens – vous ne voulez pas du darwinisme, et vous n'avez rien à mettre à sa place ? Ce n'est pas la question.
Cette objection, comme l'a dit un ingénieux critique, revient à garder en prison un homme pourvu d'un excellent alibi, sous prétexte qu'il faut trouver le vrai coupable avant de le libérer ! La réponse, c'est qu'il reste à faire notre métier, c'est-à-dire à chercher autre chose... II me semble que depuis de nombreuses années, la conviction que le darwinisme était la réponse définitive a paralysé la recherche dans des directions différentes ; je ne veux parler ici que du point de vue théorique. Une " nouvelle-nouvelle synthèse " n'a pas été envisagée. Pour beaucoup c'eût été un blasphème. Et puis, comme Kuhn l'a souligné, il faut beaucoup de temps pour qu'un paradigme succède à un autre dans les sciences et tout ce qui est nouveau y rencontre une opposition parfois frénétique. Tant et si bien que nous n'avons pour le moment rien à proposer en face du darwinisme – sauf de chercher une nouvelle théorie, ce qui n'a pas été fait sérieusement jusqu'à présent.
Situation actuelle du darwinisme
Sous peine de choir dans la banalité, je ne puis m'étendre ici sur le darwinisme en général. En dehors des hommes de science, beaucoup de personnes, qui ne connaissent pas la théorie, la tiennent pour acquise une fois pour toutes (ce qui serait étrange pour une théorie scientifique), ne se soucient pas de ses conséquences, et se contentent vis-à-vis d'elle d'un salut en passant.
C'est tout à fait net dans les milieux philosophiques et littéraires et aussi dans les sciences humaines... Comment pourrait-on, en dehors de la biologie, apprécier réellement le support que les êtres vivants donnent, ou non, au darwinisme ? Tout a été dit par ailleurs sur les sottises du darwinisme social et ce qu'en ont tiré les nazis et autres staliniens. On en remplirait des bibliothèques !
Je signalerai en passant que le plus compliqué, c'est justement de discerner quelle est aujourd'hui la pure doctrine darwinienne... J'ai été surpris d'y constater tant de contestations sur des points variés et même tant de doutes parfois fondamentaux, même quand ils sont corrigés, in fine, par un furtif coup de chapeau à Darwin. Mais à ce sujet il me faut dissiper une illusion.
Le darwinisme dans les pays anglo-saxons
On croit en général que les darwiniens ont remporté dans les pays anglo-saxons une victoire sans partage ; on affirme, et je crois que c'est vrai, qu'il serait impossible de publier dans Nature ou Science un article contre Darwin du genre de celui que Schutzenberger a réussi à faire passer récemment dans La Recherche, sans soulever une tempête de protestations unanimes. Mais en dehors de ces deux journaux résolument conformistes, j'ai été stupéfait de constater que l'assentiment qu'on m'avait donné comme général n'était pas si général que cela. On trouvera dans cet ouvrage de multiples exemples de cet état d'esprit, qui n'est pas si nouveau ; il me semble néanmoins, depuis plusieurs années, se manifester beaucoup plus explicitement.
Qu'on lise par exemple les critiques de Pyke et de ses collègues contre le bastion des zélotes les plus enragés, j'ai nommé la sociobiologie. Dans une importante revue qui cite plus de deux cent trente publications, la conclusion de l'auteur pourrait presque se résumer ainsi : " Tout cela ne rime pas à grand-chose, car les expériences ont été mal faites ". Le lecteur verra si j'exagère au cours des citations que je fais de la revue de Pyke.
Situation du darwinisme dans la biologie actuelle
C'est évidemment le point auquel j'attache le plus d'importance. Or, il n'est pas vrai du tout que les biologistes en général passent leur temps à se demander avec angoisse si leurs conclusions sont ou non darwiniennes. La question ne se pose réellement que dans les périodiques explicitement consacrés à l'évolution (ou à ce que les darwiniens appellent évolution). Mais de très vastes domaines de la physiologie, de la paléontologie, même de la génétique, ne se soucient pas du tout de prouver ou non le darwinisme. Ils ont bien assez de problèmes techniques pour s'encombrer encore de maquis théoriques ! Quand nous en parlons, la controverse est souvent très molle, sinon inexistante ; ou alors un collègue évoque d'un ton pompeux et ironique l'" inclusive fitness ", ou autres belles choses de ce genre : il y a des sourires et on parle d'autre chose... On pourrait dire que le darwinisme a si bien gagné qu'on ne s'en occupe plus ; il serait plus juste de constater que la plupart des chercheurs ne s'en soucient tout simplement pas.
Une dérive vers la secte
J'ai évoqué plus haut la stupeur qui m'a saisi quand j'ai été témoin, pour la première fois de ma vie, de la dérive darwinienne vers la violence des propos et même l'injure. Peut-on admettre que cette tendance va se généraliser, tout au moins dans certains milieux ? Je crois que oui et on le constatera en lisant Dawkins ou Dennett (Monod inclinant déjà de ce côté) : c'est d'ailleurs pour cela que je leur ai donné tant de place, pour qu'on ne s'habitue pas à considérer le darwinisme comme une théorie du modèle courant. C'est bien plus que cela...
Dennett a parlé des " idées dangereuses de Darwin " qu'il compare à un acide rongeant subtilement toutes les vieilles formules et toutes les vieilles croyances. C'est en effet ce que le darwinisme est devenu (Darwin n'ignorait pas ce qui arriverait) et Dennett s'en réjouit puisque son idéal est le matérialisme intégral.
Or ces gens jouent avec le feu ; lorsque Monod a publié son livre fameux, j'ai constaté l'affolement d'une quantité de braves gens qui voyaient s'écrouler bon nombre de notions sans doute fort naïves mais sur lesquelles ils avaient vécu jusque-là ; et on ne leur proposait pour les remplacer que les belles phrases de Monod qu'ils trouvaient creuses et qui l'étaient en effet... Je me suis employé plusieurs fois à les rassurer, ce qui me rappelait les paroles de la Bible : " Si un homme te parle au nom de Yahweh, comment reconnaîtras-tu la parole que Yahweh a dite ? Si ce qu'il a dit n'arrive pas, si cela ne se réalise pas, alors tu reconnaîtras une parole que Yahweh n'a pas dite : c'est par orgueil que le prophète aura parlé : tu ne l'écouteras pas, tu n'auras pas peur de lui. "
Et, en effet, voilà la situation que des " prophètes " indiscrets comme Monod, Dawkins et Dennett n'ont pas considérée sérieusement : une très grande partie de nos concitoyens (et la presque totalité de ceux qui n'ont pas de culture scientifique, c'est-à-dire la majorité, à cause de la faillite de notre enseignement) ont peur et parfois horreur de la science : surtout à cause de la bombe atomique et de la pollution, mais cela va beaucoup plus loin que ces craintes après tout justifiées : car les dangers de l'atome et de la pollution viennent de la science et du productivisme industriel, qui en procède directement. Toute campagne antiscientifique a un écho immédiat et qui m'épouvante.
En vérité, on ne nous aime pas : certains d'entre nous ont vraiment dit trop de sottises qui ne procédaient pas de la science mais uniquement de leurs préférences philosophiques personnelles. Si vraiment la science donne du monde une image insupportable, si elle prive la vie de son sens (et c'est bien à quoi aboutit le livre de Monod, sans oublier l'écho que lui font Dawkins et Dennett), alors supprimons la science ! C'est très facile, il suffit de baisser les crédits des laboratoires.
Naturellement ce serait tout à fait absurde, d'autant plus que le créationnisme n'explique rien du tout, pas plus que le darwinisme, comme nous le verrons plus tard. Vouloir que le Dieu Créateur ait aidé personnellement Ichtyostega à sortir de l'océan au dévonien ne nous aide pas à comprendre ce qui s'est passé ; or, c'est ce que la science désire avant tout : saisir le mécanisme interne et physiologique qui a suscité le phénomène.
Dans la théologie moderne, la matière dépend du Dieu Créateur, mais Dieu ne dépend pas de la matière. L'acte créateur lui-même est environné d'un profond mystère et si Dieu venait nous l'expliquer, ce serait peine perdue, car nous n'y comprendrions rien !
Dieu a été à l'origine des mécanismes sublimes que nous cherchons à démêler ; et le peu que nous y comprenons nous plonge dans l'admiration... Mais leur origine est toujours entourée de brume et je dirais presque, en paraphrasant Pascal, " le mystère éternel de ces mécanismes infinis m'effraie ".
Ce qui reste à faire, c'est étudier, chercher à comprendre. Et abandonner l'orgueil. Nous savons encore peu de choses : pas assez pour vaticiner et prétendre comme les darwiniens qu'on a tout compris, ou qu'on tient la théorie définitive, ce qui revient au même. Quant à ce qu'il faut dire, c'est la vérité, bien entendu, mais tempérée par la prudence qui ne doit jamais abandonner l'homme de science au profit de l'orgueil.
Mais j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure, à propos des gens qui ne nous aiment pas : est-ce que l'essor fabuleux et déplorable du créationnisme aux États-Unis ne me donne pas raison ? Est-ce qu'il s'explique sans la peur du Vide, que tant de déclarations intempestives ont suscitée ? Est-ce qu'il est raisonnable de dire comme Dawkins : " Le darwinisme permet en partant de tous d'aboutir à tout " ? Voyez-vous bien le danger d'afficher comme cela un sot orgueil ?
Résumé de l'argumentation
Je commence par analyser la situation actuelle du darwinisme dans la biologie : elle n'est nullement aussi favorable qu'on le dit, et les théories darwiniennes sont de plus en plus discutées, non seulement en France mais aussi dans le monde anglo-saxon.
a) Nous ne sommes pas en face d'une théorie biologique au sens strict mais d'une offensive du vieux matérialisme contre le " créationnisme " ou plutôt contre le spiritualisme malgré l'inconsistance de ces deux termes. Plusieurs hommes de science s'en aperçoivent d'ailleurs.
b) J'insiste sur le fameux " cercle vicieux " ou " tautologie " du darwinisme, qui n'a pas été jusqu'à ce jour corrigé le moins du monde. La faille principale du darwinisme est d'ordre logique.
c) La théorie qui veut que la sélection naturelle corrige les " défauts " des organismes nous amène ni plus ni moins au finalisme le plus désuet.
d) Le problème central est celui de la mesure : on ne peut mesurer ni la sélection, ni l'adaptation, ni même trop souvent l'accroissement d'une population avec suffisamment de précision.
e) Les darwiniens semblent s'en être aperçus sans le dire et prétendent pouvoir procéder à des vérifications de la théorie par les conséquences qu'on peut en tirer ; c'est tout le sens de la sociobiologie suivant laquelle la sélection agissant sur les comportements ou la physiologie et éliminant les dispositifs les moins efficaces doit parvenir à une quasi-perfection. Mais la sociobiologie, malgré sa fécondité, se compose essentiellement d'expériences mal faites ; les prédictions qu'elle prétend faire sont ou naïves ou controuvées (altruisme, investissement parental, fourragement optimum, etc.).
f) Des problèmes essentiels comme ceux de la coévolution restent à peu près totalement inexpliqués.
g) La paléontologie est loin de soutenir les thèses du gradualisme darwinien et ne permet en aucun cas d'extrapoler les résultats d'expériences qui ont duré quelques mois, à l'échelle des millions d'années des temps géologiques.
h) Quant à la génétique, elle condamne sans appel l'extrême naïveté qui a consisté pendant tant d'années, et consiste encore, à attacher un caractère à un gène déterminé. Il est vain de se dissimuler que la génétique, sur laquelle les darwiniens comptaient tellement, va les forcer d'ici peu à modifier complètement leurs points de vue sur l'évolution.
j) Il convient de reprendre le problème en s'inspirant davantage de la physiologie que de théories qui ne sont susceptibles d'aucune vérification. L'étude physiologique des panchroniques ou mieux encore des animaux en train d'évoluer sous nos yeux comme le périophtalme, serait plus profitable ; mais elle n'est pas même ébauchée.
Sources
Je dois signaler quelques-unes des sources qui m'ont le plus impressionné (dans un sens ou dans l'autre !).
Les ouvrages de Denton, Sermonti et Fondi m'ont été des plus utiles. J'ai évidemment beaucoup puisé dans les innombrables ouvrages de Gould, où l'on rencontre, suivant le mot célèbre, " du génie, du talent et de la facilité " (et même du bavardage). Mais c'est tout de même un esprit brillant qui ose, en Amérique, patrie du conformisme darwinien, émettre des idées et lâcher des hypothèses blasphématoires bien amusantes. On peut le critiquer sans nier le fait qu'il est cité partout.
J'ai parlé avec une certaine virulence de Delsol et de son énorme traité de plus de six cents pages ; je l'ai lu et annoté et j'en ai gardé de l'amertume : il est impensable de rédiger un pareil ouvrage, qui témoigne d'une remarquable érudition zoologique, sans table des matières suffisamment explicite et surtout sans index alphabétique ! Cela m'a fait passer bien plus de temps qu'il ne convenait, et a sans doute été la cause de plusieurs oublis ou mauvaises interprétations. Il s'agit d'une véritable mine de renseignements du point de vue zoologique, mais aussi d'un témoignage parfois fort naïf en faveur du darwinisme. Là-dessus, Delsol semble quelquefois dépasser même Dawkins...
Il s'agira moins de l'évolution que des darwiniens et du darwinisme, c'est-à-dire trop souvent de la découverte d'un fanatisme. La raison profonde en est dans l'opposition du spiritualisme et du matérialisme, dont on ne traitera guère, parce que ces termes sont également anciens et inadéquats au regard de la science moderne. Le problème est de savoir si le darwinisme est encore utile en biologie. Il ne joue pas un si grand rôle dans les sciences de la vie qu'on se l'imagine."
C'est aussi ce que je pense....
Mais cela n'a pas d'importance, le vivant c'est de la matière plus informée, c'est cette information qui la rend vivante et lui permet d'évoluer, alors forcément se pose la question de l'origine de cette information?
Dernière édition par Kolam le Sam 2 Fév 2019 - 18:52, édité 1 fois (Raison : Spoiler)
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Re: Dieu et la science
vertgandazert a écrit:@Cornalin, il est probable que le manifeste:"pour une science post matérialiste" comporte des erreurs, il est assez long, pouvez nous dire, ce qui vous fait constater cela en particulier, merci.
En fait, l’important, c’est que certains méditant vont le relever. En parler comme ça ne permettrait pas de comprendre réellement de quoi il s’agit de toute façon.
Dernière édition par Cornalin le Dim 27 Jan 2019 - 0:29, édité 1 fois
Cornalin- Dioné
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Re: Dieu et la science
Totem a écrit:J. Khrishnamurti écrivait ceci :Il y a une énergie qui n’est pas la nôtre, qui descend sur nous. Il y a un être éternel et en cette énergie réside la réalité. Le mental qui est libre de toute expérience est comme un vaisseau, il peut recevoir « cela ».Quand l’esprit et le cerveau sont complètement silencieux, sans aucun mouvement (…), alors dans cette immobilité, la totalité de l’esprit ira plus avant dans le voyage pour recevoir ce qui n’est pas mesurable au moyen du temps, ce qui n’a pas de nom, l’éternel, l’immortel.....
J’aime bien corriger tes citations @Totem
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Re: Dieu et la science
Cornalin a écrit:Totem a écrit:J. Khrishnamurti écrivait ceci :Il y a une énergie qui n’est pas la nôtre, qui descend sur nous. Il y a un être éternel et en cette énergie réside la réalité. Le mental qui est libre de toute expérience est comme un vaisseau, il peut recevoir « cela ».Quand l’esprit et le cerveau sont complètement silencieux, sans aucun mouvement (…), alors dans cette immobilité, la totalité de l’esprit ira plus avant dans le voyage pour recevoir ce qui n’est pas mesurable au moyen du temps, ce qui n’a pas de nom, l’éternel, l’immortel.....
J’aime bien corriger tes citations @Totem
tu t'es fait plaisir mon vieux...
c'est bien si ça t'a permis de te sentir mieux....
N'empêche que les deux phrases barrées concernent une réalité bien tangible ......à découvrir un jour pour celui qui le veut bien.....Peut être que ça t'a échappé ou pas....qui sait.?
Totem- Antarès
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Re: Dieu et la science
T’en fait pas Totem, je n’ai fait que corriger la citation de la causerie de Krishnamurti du 24 Septembre 1961 à Paris.
En ce qui concerne les deux phrases barrées qui avaient été ajoutées, je n’ai jamais écrit qu'il n'y avait rien de tangible à découvrir à ce sujet
En ce qui concerne les deux phrases barrées qui avaient été ajoutées, je n’ai jamais écrit qu'il n'y avait rien de tangible à découvrir à ce sujet
Cornalin- Dioné
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Re: Dieu et la science
Cornalin a écrit:vertgandazert a écrit:@Cornalin, il est probable que le manifeste:"pour une science post matérialiste" comporte des erreurs, il est assez long, pouvez nous dire, ce qui vous fait constater cela en particulier, merci.
En fait, l’important, c’est que certains méditant vont le relever. En parler comme ça ne permettrait pas de comprendre réellement de quoi il s’agit de toute façon.
Oui c'est aussi l'un des constats de Rémy Chauvin que j'ai cité précédemment:
"Dans la théologie moderne, la matière dépend du Dieu Créateur, mais Dieu ne dépend pas de la matière. L'acte créateur lui-même est environné d'un profond mystère et si Dieu venait nous l'expliquer, ce serait peine perdue, car nous n'y comprendrions rien !"
La science moderne est depuis le XXème siècle prise en otage par la philosophie matérialiste , sous l'impulsion du marxisme, ce succès intellectuel s'explique facilement, il est dû en grande partie, aux positions dogmatiques des religions.
La science et la biologie en particulier, n'a pas eu de mal, à montrer et même démontrer, la fausseté de ces dogmes , c'est évident.
Mais cela ne veut pas dire que ses dogmes à elle, scientistes matérialistes, sont démontrés et validés, pour autant.
C'est sur cette ambiguïté, que trône le darwinisme et c'est bien pourquoi, les matérialistes athhées le défendent avec tout leur talent et souvent avec rage.
C'est dommage....
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Re: Dieu et la science
Cornalin a écrit:T’en fait pas Totem, je n’ai fait que corriger la citation de la causerie de Krishnamurti du 24 Septembre 1961 à Paris.
En ce qui concerne les deux phrases barrées qui avaient été ajoutées, je n’ai jamais écrit qu'il n'y avait rien de tangible à découvrir à ce sujet
J'ai reporté des mots dit par Khrisnamurti, je n'ai pas donné la provenance simplement parce pour moi l'important était les paroles et la compréhension de celles-ci..
En jouant au correcteur n'oublierais tu pas l'essentiel.?
Puisque tu es pointilleux, peux tu donner la provenance des phrases barrées si tu estimes que c'est cela le plus important.?
Totem- Antarès
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