Conscience de conscience
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Conscience de conscience
Cette réflexion fait suite à ce qui a été dit par ailleurs dans d’autres sujets.
Conscience de conscience, mais conscience d’abord. Que se passe-t-il dans notre conscience ? Quantité de choses ; tout. Tout se passe au sein de cet espace infini que l’on nomme conscience. Conscience du corps charnel, conscience de son environnement, conscience du je sujet, conscience de l’objet éprouvé par le je sujet, conscience du sujet comme personnage agissant au sein du monde.
Quand la conscience cesse d’être fascinée par le je, celui-ci devient un objet, un objet présent dans la conscience, et ceci au même titre que le piaillement des oiseaux, au même titre que le corps charnel et de ce qui l’environne. Tout devient de cette manière objet pour la conscience et aucun ne la fascine plus qu’un autre ; tout est sur le même plan, sur celui des choses qu’elle voit apparaître, toutes ces choses étant identiques sur le plan de l’apparition.
La conscience serait donc comparable à cet espace vide, cet espace qui viendrait à se manifester comme possibilité qu’il puisse y avoir toutes ces apparitions, et cette conscience ne serait pas distincte de ces apparitions ; en effet il ne pourrait y avoir conscience sans ces dernières, n’avoir conscience de rien étant simplement une impossibilité.
Là où donc l’identification au sujet je en viendrait à produire l’apparence d’une distinction entre celui qui perçois et les objets perçus, l’identification à la conscience, elle, ne produirait pas cette apparence. Oui, je me suis bien permis de parler d’identification à la conscience et ce malgré la mauvaise presse que l’on fait généralement à ce terme. Et que voudrait dire s’identifier à la conscience ? L’identification à la conscience, ce serait précisément l’absence d’identification à quelque chose qui puisse se manifester en son sein, ceci tout en disant que tout est conscience. D’autre part, qui ou quoi pourrait bien s’identifier à la conscience ? Personne ; c’est juste une manière de parler, une sorte de moyen habile si on veut.
Et donc que pourrait donc bien être la conscience de conscience dans tout ça ? Et bien la conscience de conscience, c’est juste cette possibilité de se rendre des comptes sur cet espace sans limite qu’est la conscience, cet espace dans lequel se manifeste le monde, cet espace où tout apparaît, espace complètement libre, complètement ouvert à tout ce qui surgit sur ce même plan qui est celui de l’existence ou du manifesté. La conscience de conscience, c’est précisément cette capacité à parler de la conscience.
Conscience de conscience, mais conscience d’abord. Que se passe-t-il dans notre conscience ? Quantité de choses ; tout. Tout se passe au sein de cet espace infini que l’on nomme conscience. Conscience du corps charnel, conscience de son environnement, conscience du je sujet, conscience de l’objet éprouvé par le je sujet, conscience du sujet comme personnage agissant au sein du monde.
Quand la conscience cesse d’être fascinée par le je, celui-ci devient un objet, un objet présent dans la conscience, et ceci au même titre que le piaillement des oiseaux, au même titre que le corps charnel et de ce qui l’environne. Tout devient de cette manière objet pour la conscience et aucun ne la fascine plus qu’un autre ; tout est sur le même plan, sur celui des choses qu’elle voit apparaître, toutes ces choses étant identiques sur le plan de l’apparition.
La conscience serait donc comparable à cet espace vide, cet espace qui viendrait à se manifester comme possibilité qu’il puisse y avoir toutes ces apparitions, et cette conscience ne serait pas distincte de ces apparitions ; en effet il ne pourrait y avoir conscience sans ces dernières, n’avoir conscience de rien étant simplement une impossibilité.
Là où donc l’identification au sujet je en viendrait à produire l’apparence d’une distinction entre celui qui perçois et les objets perçus, l’identification à la conscience, elle, ne produirait pas cette apparence. Oui, je me suis bien permis de parler d’identification à la conscience et ce malgré la mauvaise presse que l’on fait généralement à ce terme. Et que voudrait dire s’identifier à la conscience ? L’identification à la conscience, ce serait précisément l’absence d’identification à quelque chose qui puisse se manifester en son sein, ceci tout en disant que tout est conscience. D’autre part, qui ou quoi pourrait bien s’identifier à la conscience ? Personne ; c’est juste une manière de parler, une sorte de moyen habile si on veut.
Et donc que pourrait donc bien être la conscience de conscience dans tout ça ? Et bien la conscience de conscience, c’est juste cette possibilité de se rendre des comptes sur cet espace sans limite qu’est la conscience, cet espace dans lequel se manifeste le monde, cet espace où tout apparaît, espace complètement libre, complètement ouvert à tout ce qui surgit sur ce même plan qui est celui de l’existence ou du manifesté. La conscience de conscience, c’est précisément cette capacité à parler de la conscience.
Le manège enchanté- Lune
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genzai et Jean Raguel :)
Re: Conscience de conscience
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On peut être dans :
L’inconscience inconsciente
L’inconscience consciente
La conscience inconsciente
La conscience consciente
L’éveil permet d’en être conscient.
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Cogitop- Vénus
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Re: Conscience de conscience
La conscience de conscience me semble en tout cas pouvoir se rapprocher de ce que les toltèques telle que cette tradition nous a été transmise par Carlos Castaneda, ont nommé « Voir ».
Prenons par exemple la situation d’une personne assise en méditation. Ce qu’elle voudrait plus particulièrement durant ce moment de calme, c’est prendre conscience de son corps dans son intégralité. Voilà que celui-ci apparaît dans sa conscience plus ou moins clairement, et puis son attention semble se réduire, la chose le conduisant à perdre de vue cette présence physique qui est la sienne. Cela le conduirait à essayer de se concentrer à nouveau. Malheureusement pense-t-il, il n’y arriverait pas. Dans sa tentative d’y parvenir, il expérimenterait tout un tas de tensions, aussi bien au niveau psychique que physiques.
Que se passerait-il si cet individu Voyait ? Que verrait-il ? Et bien il verrait tout ce que je viens de dire ; il verrait l’inaptitude de son attention à pouvoir ressentir l’intégralité de la présence de son corps. Il verrait la manière dont il chercherait à de nouveau mobiliser son attention. Il verrait cette pensée par laquelle il en viendrait à juger le caractère malheureux de ses tentatives. Il verrait comme sa concentration en serait venue à se réduire ; il verrait toutes ces tensions qui en serraient venues à se manifester dans tout son métabolisme et dans sa psyché. Bref, il verrait ce qui est en train de se passer.
Pourquoi ne pourrait-il pas Voir toutes ces choses ? Simplement peut-être parce qu’il les considèrerait comme devant être évacuées de son expérience vécue, comme des obstacles qu’il faudrait affronter etc. Il ne pourrait pas voir toutes ces choses parce qu’il serait ces choses, ou parce qu’il penserait être ces choses, ces choses qu’il refuserait au point de vouloir les éliminer de son expérience. Sa conscience serait en somme comme fascinée par ces choses, et ceci au point que son regard serait devenu incapable de les considérer comme ce qui serait vécu ; de choses vécues, elles deviendraient ce que je suis et que je dois ne plus être.
Ce serait ce refus de voir ce qui se passe réellement qui empêcherait ce Voir, ce refus qui serait lié au fait de préférer voir ceci plutôt que cela, voir ce qu'on désirerait voir, plutôt que voir ce qui serait effectivement en train de se passer, vision qui quant à elle serait indistinctement attention à tout ce qui se passe réellement. L’idée de ce que je dois être s’opposerait à ce que je suis réellement, à savoir à toutes ces choses qui seraient en train de se passer et qui apparaîtraient dans la conscience.
C’est dans l’acceptation de ce qui est que se manifesterait ce Voir, cette vision globale se manifesterait à la conscience, et toutes ces choses seraient vues sur un même plan, à savoir sur celui de l’existence, du manifesté. Comme le dit Eric Baret, quand je ferme le poing, je ne suis pas ce poing fermé pour autant. Non quelque chose se manifeste à ma conscience et cette chose c’est mon poing fermé. Quand je sens une contraction dans mon ventre, je ne suis pas cette contraction, non, cette contraction se manifeste à ma conscience.
Et ainsi, toute chose se manifeste à ma conscience comme quelque chose qui se passe dans l’Univers qui est cet espace où toutes les choses en viennent à se manifester, cet Univers qui dans le Voir est un avec la conscience, cet Univers où des -je protagonistes- se manifestent, où des contractions se manifestent, où les arbres, où les oiseaux, où le ciel et où la terre se manifestent, toutes ces choses étant semblables sur le plan de la manifestation et sur celui de la conscience qui peut Voir toutes ces manifestations se produire.
Ainsi, pour un sorcier toltèque, l'être humain est Vu comme un œuf lumineux au sein duquel se trouverait ce point spécifique qu’ils nomment « point d’assemblage ». Tout l’art serait de fluidifier le mouvement de ce point, la chose permettant à la conscience de cesser d’être fascinée comme elle l’est par tel ou tel objet manifesté. Ceci permettrait que ce point puisse se déplacer partout où il veut pour ainsi dire dans cet œuf lumineux.
Prenons par exemple la situation d’une personne assise en méditation. Ce qu’elle voudrait plus particulièrement durant ce moment de calme, c’est prendre conscience de son corps dans son intégralité. Voilà que celui-ci apparaît dans sa conscience plus ou moins clairement, et puis son attention semble se réduire, la chose le conduisant à perdre de vue cette présence physique qui est la sienne. Cela le conduirait à essayer de se concentrer à nouveau. Malheureusement pense-t-il, il n’y arriverait pas. Dans sa tentative d’y parvenir, il expérimenterait tout un tas de tensions, aussi bien au niveau psychique que physiques.
Que se passerait-il si cet individu Voyait ? Que verrait-il ? Et bien il verrait tout ce que je viens de dire ; il verrait l’inaptitude de son attention à pouvoir ressentir l’intégralité de la présence de son corps. Il verrait la manière dont il chercherait à de nouveau mobiliser son attention. Il verrait cette pensée par laquelle il en viendrait à juger le caractère malheureux de ses tentatives. Il verrait comme sa concentration en serait venue à se réduire ; il verrait toutes ces tensions qui en serraient venues à se manifester dans tout son métabolisme et dans sa psyché. Bref, il verrait ce qui est en train de se passer.
Pourquoi ne pourrait-il pas Voir toutes ces choses ? Simplement peut-être parce qu’il les considèrerait comme devant être évacuées de son expérience vécue, comme des obstacles qu’il faudrait affronter etc. Il ne pourrait pas voir toutes ces choses parce qu’il serait ces choses, ou parce qu’il penserait être ces choses, ces choses qu’il refuserait au point de vouloir les éliminer de son expérience. Sa conscience serait en somme comme fascinée par ces choses, et ceci au point que son regard serait devenu incapable de les considérer comme ce qui serait vécu ; de choses vécues, elles deviendraient ce que je suis et que je dois ne plus être.
Ce serait ce refus de voir ce qui se passe réellement qui empêcherait ce Voir, ce refus qui serait lié au fait de préférer voir ceci plutôt que cela, voir ce qu'on désirerait voir, plutôt que voir ce qui serait effectivement en train de se passer, vision qui quant à elle serait indistinctement attention à tout ce qui se passe réellement. L’idée de ce que je dois être s’opposerait à ce que je suis réellement, à savoir à toutes ces choses qui seraient en train de se passer et qui apparaîtraient dans la conscience.
C’est dans l’acceptation de ce qui est que se manifesterait ce Voir, cette vision globale se manifesterait à la conscience, et toutes ces choses seraient vues sur un même plan, à savoir sur celui de l’existence, du manifesté. Comme le dit Eric Baret, quand je ferme le poing, je ne suis pas ce poing fermé pour autant. Non quelque chose se manifeste à ma conscience et cette chose c’est mon poing fermé. Quand je sens une contraction dans mon ventre, je ne suis pas cette contraction, non, cette contraction se manifeste à ma conscience.
Et ainsi, toute chose se manifeste à ma conscience comme quelque chose qui se passe dans l’Univers qui est cet espace où toutes les choses en viennent à se manifester, cet Univers qui dans le Voir est un avec la conscience, cet Univers où des -je protagonistes- se manifestent, où des contractions se manifestent, où les arbres, où les oiseaux, où le ciel et où la terre se manifestent, toutes ces choses étant semblables sur le plan de la manifestation et sur celui de la conscience qui peut Voir toutes ces manifestations se produire.
Ainsi, pour un sorcier toltèque, l'être humain est Vu comme un œuf lumineux au sein duquel se trouverait ce point spécifique qu’ils nomment « point d’assemblage ». Tout l’art serait de fluidifier le mouvement de ce point, la chose permettant à la conscience de cesser d’être fascinée comme elle l’est par tel ou tel objet manifesté. Ceci permettrait que ce point puisse se déplacer partout où il veut pour ainsi dire dans cet œuf lumineux.
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
En fait, cette fascination de la conscience pour ce qui se manifeste tendrait à nous placer dans cette attention duelle consistant selon les objets qui se présentent à la conscience à nous conduire à nous y attacher ou à les rejeter. Le Voir ne s’attache à rien, il ne rejette rien ; il est vision., il est pur constat sans jugement concernant ce qui se passe.
Quand une tension se manifeste la conscience fascinée par cette manifestation tend à vouloir la rejeter ; quand une sensation agréable se manifeste, la conscience fascinée par cette manifestation tend à vouloir essayer de la retenir. La conscience fascinée est donc antagoniste de l’être, c’est-à-dire de ce qui se passe réellement.
Le Voir au contraire est une sorte de constat objectif sans aucune intervention sur ce qui est vu. On retrouvera certainement ici ce que les toltèques nomment l’art de la non intervention, là où les taoïstes emploient le terme de non-agir.
Quand une tension se manifeste la conscience fascinée par cette manifestation tend à vouloir la rejeter ; quand une sensation agréable se manifeste, la conscience fascinée par cette manifestation tend à vouloir essayer de la retenir. La conscience fascinée est donc antagoniste de l’être, c’est-à-dire de ce qui se passe réellement.
Le Voir au contraire est une sorte de constat objectif sans aucune intervention sur ce qui est vu. On retrouvera certainement ici ce que les toltèques nomment l’art de la non intervention, là où les taoïstes emploient le terme de non-agir.
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
.
La complétude de l’observation.
Tout y est, tout est présent à se synchroniser universellement.
Mais le mental s’attache à la matière, à la sensation du moment et en se « fascinant » perd la vision globale…
Il désynchronise le processus spontané de l’évolution vivante.
Les chamanes le savent.
Se connecter à cette plénitude qui est aussi vacuité à laisser les synchronisations/synchronicités se faire d’elles-mêmes…
Juste leur suggérer de se faire au mieux de l’énergie de vie…
Qu’on l’appelle amour ou connaissance, incommensurable, comme elle nous le suggère le mieux.
La complétude de l’observation.
Tout y est, tout est présent à se synchroniser universellement.
Mais le mental s’attache à la matière, à la sensation du moment et en se « fascinant » perd la vision globale…
Il désynchronise le processus spontané de l’évolution vivante.
Les chamanes le savent.
Se connecter à cette plénitude qui est aussi vacuité à laisser les synchronisations/synchronicités se faire d’elles-mêmes…
Juste leur suggérer de se faire au mieux de l’énergie de vie…
Qu’on l’appelle amour ou connaissance, incommensurable, comme elle nous le suggère le mieux.
Cogitop- Vénus
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Re: Conscience de conscience
Cogitop a écrit:La complétude de l’observation.
Absolument ! Et c'est un spectacle continu, en perpétuel changement.
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Re: Conscience de conscience
Hum , pour notre mental qui peut extrapoler à l'infini sur le sujet , pourquoi ne pas disserter sur la conscience de conscience de conscience , voir même , la conscience de conscience de conscience de conscience , ou la conscience de conscience de conscience de conscience de conscience , tant de sujets qui nous rapproche d'une compréhension objective , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Conscience de conscience
En fait, objectiver la conscience en parlant de conscience de conscience sert à démontrer que tout est vision, que tout est Voir.
Mais ce Voir là quant à lui ne peut être vu, la conscience ne peut être vue ; si elle l’est, elle appartiendra au même titre que n’importe quelle apparence à ce qui est vu par cette vision, ce ne sera qu’une apparence prise en compte par la vision, ce ne sera pas pour autant véritablement vision de cette vision, de même que l’œil ne peut se voir lui-même.
Néanmoins, l’œil peut pour ainsi dire savoir qu’il voit. C’est ça la conscience de conscience, c’est l’œil qui ne peut pas se voir lui-même mais qui peut néanmoins savoir qu’il voit et qu’il est cette vision.
Voilà tout au moins comment je considère les choses.
Mais ce Voir là quant à lui ne peut être vu, la conscience ne peut être vue ; si elle l’est, elle appartiendra au même titre que n’importe quelle apparence à ce qui est vu par cette vision, ce ne sera qu’une apparence prise en compte par la vision, ce ne sera pas pour autant véritablement vision de cette vision, de même que l’œil ne peut se voir lui-même.
Néanmoins, l’œil peut pour ainsi dire savoir qu’il voit. C’est ça la conscience de conscience, c’est l’œil qui ne peut pas se voir lui-même mais qui peut néanmoins savoir qu’il voit et qu’il est cette vision.
Voilà tout au moins comment je considère les choses.
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Re: Conscience de conscience
Et en fait, quand la conscience est fascinée par un objet d'expérience, elle perd cette connaissance d'elle-même, de même que lorsque l'oeil est fasciné par un objet de vision, il perd cette connaissance de lui-même. Il s’attache alors à cet objet et devient cet objet.
Le point d'assemblage dont je parlais plus haut en vient de cette manière à se rigidifier sur sa position, au lieu de pouvoir se déplacer de manière fluide au sein de l'oeuf lumineux.
On pourrait peut-être résumer le truc comme ça.
Le point d'assemblage dont je parlais plus haut en vient de cette manière à se rigidifier sur sa position, au lieu de pouvoir se déplacer de manière fluide au sein de l'oeuf lumineux.
On pourrait peut-être résumer le truc comme ça.
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Re: Conscience de conscience
Jean-Marc Mantel parle de "l'éveil d'une perspective qui n'est pas fixée sur les perceptions", cette perspective qui serait précisément celle qui permettrait à la conscience de se connaître elle-même comme espace au sein duquel se manifesteraient ces perceptions, espace qui serait pour ainsi dire comme distinct de ces dernières et se manifestant quant à lui de telle manière à être perçu comme leur contenant.
En d'autres termes, la conscience de conscience, ce serait précisément l'éveil de cette perspective dont parle Jean-Marc Mantel, perspective par laquelle la conscience pourrait se connaître elle même en tant que distincte des perceptions.
En d'autres termes, la conscience de conscience, ce serait précisément l'éveil de cette perspective dont parle Jean-Marc Mantel, perspective par laquelle la conscience pourrait se connaître elle même en tant que distincte des perceptions.
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Re: Conscience de conscience
.
Savoir garder une vision globale du panorama sans se fixer sur une vision/perception précise et focalisante qui fait s’y attacher et oublier le reste et négliger le tout…
Garder la perspective ouverte, sans se laisser enfermer dans une perception subjective, réductrice, emprisonnante…
Mais certains objecteront que cette vision, même très ouverte, reste éminemment subjective…
Il convient donc de s’ouvrir encore bien plus, en lâchant tout à priori ?
Savoir garder une vision globale du panorama sans se fixer sur une vision/perception précise et focalisante qui fait s’y attacher et oublier le reste et négliger le tout…
Garder la perspective ouverte, sans se laisser enfermer dans une perception subjective, réductrice, emprisonnante…
Mais certains objecteront que cette vision, même très ouverte, reste éminemment subjective…
Il convient donc de s’ouvrir encore bien plus, en lâchant tout à priori ?
Cogitop- Vénus
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Re: Conscience de conscience
A mon avis oui, tout en disant que tout lâcher prise revient à objectivement éprouver ce qu'il se passe selon moi, c’est-à-dire à Voir ce qui se passe et donc à ne pas vouloir qu’il se passe autre chose, en précisant que vouloir qu'il se passe autre chose peut aussi faire partie des choses susceptibles d'être constatées. S’il y a objection puisque tu mentionnes cette situation, je vois qu’il y a objection ; une certaine forme de tension peut se produire à son contact, cette tension, je la vois aussi, je ne cherche pas à l’annihiler, elle est exactement ce qui se passe et qui ne peut pas se passer autrement. Ce serait au contraire en refusant de la voir, en n’acceptant pas sa présence et en voulant l’annihiler qu’elle en viendrait à s’intensifier.
Quand je réponds à cette objection, j’ai vu toutes ces choses que sont les tensions, j’ai vu ce sentiment éventuel d’être pris au piège par cette objection, ce sentiment éventuel de ne pas être compris etc. je les ai éprouvés objectivement, je ne leur ai pas refusé le droit d’exister. De là, une détente s’opère qui est ce lâcher prise dont tu parles, ce lâcher prise qui découle du fait que je me suis laissé éprouver toutes ces éventuelles tensions, que j’ai pu constater l’apparition de toutes ces éventuelles pensées, émotions et sensations. Et c’est à partir de là, à partir du lâcher prise produit par cette observation objective que la réponse pourrait être juste, c’est-à-dire juste en terme de vibrations, c’est-à-dire en termes d’économie d’énergie si je peux dire.
Donc en fait, cet espace subsiste dans cette ouverture, ceci parce qu’aucune perception ne s’est vue interdite l’accès à ce dernier. Ce n’est à mon avis que parce que la conscience se trouve fascinée par l’objet, à savoir ici ces tensions, émotions, sensations, pensées, qui en réalité sont interconnectées, qu’elle en vient à perdre cette perspective selon laquelle elle n’est pas ces perceptions, mais leur contenant.
Donc au fond, le lâcher prise me semble être une chose qui vient automatiquement dès lors que je me laisse librement percevoir et éprouver ce qui se passe réellement. Le lâcher prise serait donc un effet de cette observation objective et c’est pourquoi il ne peut pas être directement obtenu par la volonté, si ce n’est celle d’observer implacablement ce qui est en train de se passer.
Quand je réponds à cette objection, j’ai vu toutes ces choses que sont les tensions, j’ai vu ce sentiment éventuel d’être pris au piège par cette objection, ce sentiment éventuel de ne pas être compris etc. je les ai éprouvés objectivement, je ne leur ai pas refusé le droit d’exister. De là, une détente s’opère qui est ce lâcher prise dont tu parles, ce lâcher prise qui découle du fait que je me suis laissé éprouver toutes ces éventuelles tensions, que j’ai pu constater l’apparition de toutes ces éventuelles pensées, émotions et sensations. Et c’est à partir de là, à partir du lâcher prise produit par cette observation objective que la réponse pourrait être juste, c’est-à-dire juste en terme de vibrations, c’est-à-dire en termes d’économie d’énergie si je peux dire.
Donc en fait, cet espace subsiste dans cette ouverture, ceci parce qu’aucune perception ne s’est vue interdite l’accès à ce dernier. Ce n’est à mon avis que parce que la conscience se trouve fascinée par l’objet, à savoir ici ces tensions, émotions, sensations, pensées, qui en réalité sont interconnectées, qu’elle en vient à perdre cette perspective selon laquelle elle n’est pas ces perceptions, mais leur contenant.
Donc au fond, le lâcher prise me semble être une chose qui vient automatiquement dès lors que je me laisse librement percevoir et éprouver ce qui se passe réellement. Le lâcher prise serait donc un effet de cette observation objective et c’est pourquoi il ne peut pas être directement obtenu par la volonté, si ce n’est celle d’observer implacablement ce qui est en train de se passer.
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
En fait, le jour où Castaneda a fait pour la première fois l'expérience de Voir, il a compris qu'en réalité il avait toujours Vu.
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
Concernant la possibilité d’observer implacablement ce qui serait en train de se passer, il y a chez Castaneda deux concepts qui permettent de comprendre entre autres pourquoi nous ne sommes pas implacables dans nos observations.
D’une part, il y a le sentiment de sa propre importance, et d’autre part l’auto-apitoiement.
Le sentiment de sa propre importance conduit à refuser de voir certaines choses objectivement, certaines choses qui en viendraient précisément à bousculer ce sentiment.
L’auto-apitoiement, c’est un peu plus complexe, ce serait cette manière disons que nous avons de nous sentir victime, cette idée que les gens nous feraient des choses qu’ils ne devraient pas nous faire, ceci en prêtant à ces personnes une volonté directe de nous nuire, là où en réalité nous ne serions qu'un élément présent dans leur vie propre à participer au fait de leur permettre d'accomplir leur propre voie, leur cheminement personnel.
L’auto-apitoiement, c’est considérer les choses sous un angle émotionnel. Il y a cet exemple du lion qui nous dévorerait la jambe, ou de la tempête qui détruirait notre maison. Ces deux-là ne nous en veulent pas en fait, ils ne sont ni méchants ni cruels. Non, le lion a juste faim, et la tempête fait ce qu’elle a à faire.
Pourtant nous considérons que les personnes qui nous font subir telle et telle chose sont différentes du lion ou de la tempête, nous considérons qu’elles sont méchantes, injustes, qu’elles sont cruelles et que sais-je encore, qu’elles nous en veulent.
L’auto-apitoiement se manifesterait donc au travers de ces projections. En fait, la question de savoir si ces personnes sont ou ne sont pas méchantes n’intéressent pas un guerrier toltèque. Un guerrier, dit Don Juan, n’a pas le temps de s’adonner à ce genre de projections tergiversations. Un guerrier s’occupe de lui-même et pour lui la vie est un défit. L’une des étapes de l’initiation du guerrier, c’est donc d’atteindre ce lieu nommé « Lieu sans pitié ».
D’une part, il y a le sentiment de sa propre importance, et d’autre part l’auto-apitoiement.
Le sentiment de sa propre importance conduit à refuser de voir certaines choses objectivement, certaines choses qui en viendraient précisément à bousculer ce sentiment.
L’auto-apitoiement, c’est un peu plus complexe, ce serait cette manière disons que nous avons de nous sentir victime, cette idée que les gens nous feraient des choses qu’ils ne devraient pas nous faire, ceci en prêtant à ces personnes une volonté directe de nous nuire, là où en réalité nous ne serions qu'un élément présent dans leur vie propre à participer au fait de leur permettre d'accomplir leur propre voie, leur cheminement personnel.
L’auto-apitoiement, c’est considérer les choses sous un angle émotionnel. Il y a cet exemple du lion qui nous dévorerait la jambe, ou de la tempête qui détruirait notre maison. Ces deux-là ne nous en veulent pas en fait, ils ne sont ni méchants ni cruels. Non, le lion a juste faim, et la tempête fait ce qu’elle a à faire.
Pourtant nous considérons que les personnes qui nous font subir telle et telle chose sont différentes du lion ou de la tempête, nous considérons qu’elles sont méchantes, injustes, qu’elles sont cruelles et que sais-je encore, qu’elles nous en veulent.
L’auto-apitoiement se manifesterait donc au travers de ces projections. En fait, la question de savoir si ces personnes sont ou ne sont pas méchantes n’intéressent pas un guerrier toltèque. Un guerrier, dit Don Juan, n’a pas le temps de s’adonner à ce genre de projections tergiversations. Un guerrier s’occupe de lui-même et pour lui la vie est un défit. L’une des étapes de l’initiation du guerrier, c’est donc d’atteindre ce lieu nommé « Lieu sans pitié ».
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
Le manège enchanté a écrit:En fait, objectiver la conscience en parlant de conscience de conscience sert à démontrer que tout est vision, que tout est Voir.
Mais ce Voir là quant à lui ne peut être vu, la conscience ne peut être vue ; si elle l’est, elle appartiendra au même titre que n’importe quelle apparence à ce qui est vu par cette vision, ce ne sera qu’une apparence prise en compte par la vision, ce ne sera pas pour autant véritablement vision de cette vision, de même que l’œil ne peut se voir lui-même.
Néanmoins, l’œil peut pour ainsi dire savoir qu’il voit. C’est ça la conscience de conscience, c’est l’œil qui ne peut pas se voir lui-même mais qui peut néanmoins savoir qu’il voit et qu’il est cette vision.
Voilà tout au moins comment je considère les choses.
Hum , je vais une différence entre voir et percevoir , voir est lié à un sens lors que percevoir ne dépend aucunement d'un sens .
La conscience n'est pas un concept aussi flou qu'on peut l'exprimer , la conscience c'est l'attention , l'attention que l'on a dans cet instant présent , et on peut très bien reconnaître nos niveaux d'attention .
Petit aparté sur l'idée erronée que l'oeil ne peut se voir lui-même , on peut très bien faire la mise au point sur le cristallin et voir danser comme des petite formes translucides qui sont des micro-rayures ou des fines poussières .
La conscience se détail en milliers d'états successifs , du sommeil le plus profond à l'éveil le plus objectif , ces états ne se remplacent pas les uns par les autres , ils s'additionnent , à l'instar des poupées russes , l'état le plus élevé perçoit celui qui lui est inférieur ,on peut donc voir l'état de conscience que l'on quite vers celui plus élevé , la conscience peut donc se percevoir elle -même , et on peut le vérifier , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Conscience de conscience
Prof X a écrit:La conscience se détail en milliers d'états successifs , du sommeil le plus profond à l'éveil le plus objectif , ces états ne se remplacent pas les uns par les autres , ils s'additionnent , à l'instar des poupées russes , l'état le plus élevé perçoit celui qui lui est inférieur ,on peut donc voir l'état de conscience que l'on quite vers celui plus élevé , la conscience peut donc se percevoir elle -même , et on peut le vérifier , love .
Donc tu dirais que voir ces changements revient à voir la conscience. Presque comme si, si je comprends bien, le changement révélait cela qui peut le percevoir, c'est-à-dire la conscience... c'est ça ?
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
Hum ,oui voir nos changements d'états revient à voir sa conscience , comment elle se manifeste objectivement en terme d'attention en nous , cette attention peut être mécanique c'est à dire hors de notre champs d'observation , ou bien cette attention est captivée par un objet extérieur , ou alors cette attention est contrôlée par notre volonté sur un objet précis , ce sont là les trois formes d'attention qu'on peut vérifier par expérience , tout le travail sur l'attention est le seul point d’accès à ce qu'on nomme conscience , " La conscience " en terme de théorie et d'hypothèse n'a aucun intérêt pratique , love .
Dernière édition par Professeur X le Mar 7 Fév 2023 - 15:15, édité 1 fois
Professeur X- Soleil
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Re: Conscience de conscience
Prof X a écrit:" La conscience " en terme de théorie et d'hypothèse n'a aucun intérêt pratique , love .
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire par là...Peux-tu préciser ?
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
Hum , je veux dire qu'il est bien plus intéressant de s'intéresser à sa conscience puisqu'on peut en faire l'expérience , que l'intérêt qu'on peut porter aux definition et description de la conscience , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Conscience de conscience
Ah oui, en effet, je suis d'accord, rien ne vaut en la matière l'expérience directe ! Pour ça, la méditation c'est excellent, car c'est comme une porte ouverte sur cette compréhension, sur cette compréhension de ce que nous sommes vraiment en fait, sur notre véritable nature qui est conscience.
Le manège enchanté- Lune
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Professeur X :)
Re: Conscience de conscience
En fait, on aurait tort de considérer « Voir » comme une chose qui viendrait s’ajouter à notre expérience consciente, comme quelque chose qu’il faudrait acquérir. Voir, c’est l’expérience consciente qui est vision, c’est cette expérience que nous faisons à tout instant ; l’expérience que nous faisons à tous les instants, c’est celle de Voir.
Ce personnage qui refuse telle ou telle situation, qui refuse d’éprouver tel ou tel sentiment, telle ou telle sensation, nous l’avons toujours vu, c’est même parce que nous l’avons toujours vu qu’un autre personnage en vient à naître de sorte à intervenir en disant à ce premier « Mais pourquoi refuses-tu cette situation, accepte là plutôt ! Pourquoi refuses-tu telle sensation, tel sentiment, accepte-les plutôt ! » Et de là un troisième personnage en vient à commenter ce que dit le second et ainsi de suite.
Il faut bien que chacun de ces personnages ait été vu par la conscience pour que de tels commentaires puissent se produire, pour qu’il puisse y avoir réfutation de la manière dont un personnage en serait venu à se manifester, réfutation de ce personnage par un autre ; donc ces personnages sont bel et bien déjà parfaitement vus.
Et donc, ce qui semble se passer, c’est qu’au lieu de s’arrimer une bonne fois pour toute au Voir, c’est-à-dire à ce constat concernant l’existence de ces personnages, la conscience en vient au contraire à s’arrimer tour à tour à ces derniers, la chose produisant ce qu’on nomme généralement le dialogue intérieur, à savoir cet échange plus ou moins interminable entre personnages, la conscience s'identifiant à ces personnages apparaissant un à un.
Ce personnage qui refuse telle ou telle situation, qui refuse d’éprouver tel ou tel sentiment, telle ou telle sensation, nous l’avons toujours vu, c’est même parce que nous l’avons toujours vu qu’un autre personnage en vient à naître de sorte à intervenir en disant à ce premier « Mais pourquoi refuses-tu cette situation, accepte là plutôt ! Pourquoi refuses-tu telle sensation, tel sentiment, accepte-les plutôt ! » Et de là un troisième personnage en vient à commenter ce que dit le second et ainsi de suite.
Il faut bien que chacun de ces personnages ait été vu par la conscience pour que de tels commentaires puissent se produire, pour qu’il puisse y avoir réfutation de la manière dont un personnage en serait venu à se manifester, réfutation de ce personnage par un autre ; donc ces personnages sont bel et bien déjà parfaitement vus.
Et donc, ce qui semble se passer, c’est qu’au lieu de s’arrimer une bonne fois pour toute au Voir, c’est-à-dire à ce constat concernant l’existence de ces personnages, la conscience en vient au contraire à s’arrimer tour à tour à ces derniers, la chose produisant ce qu’on nomme généralement le dialogue intérieur, à savoir cet échange plus ou moins interminable entre personnages, la conscience s'identifiant à ces personnages apparaissant un à un.
Le manège enchanté- Lune
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Re: Conscience de conscience
Et donc, une fois la conscience arrimée à ce Voir, il y a cette perspective qui s’ouvre qui est réalisation comme le dit Jean-Marc Mantel du fait que la conscience est distincte des objets qui lui apparaissent, à savoir des perceptions, des sensations, des émotions, perspective selon laquelle la conscience qui est notre véritable nature serait cette pure vision qui aurait toujours été là.
Il y aurait par là arrimage de la conscience à ce constat de ce qui se passe réellement, à savoir ces perceptions, ces sensations, ces émotions, ces tensions, ces pensées, ces personnages, toutes ces choses que nous avons toujours vues mais auxquelles nous aurions jusque-là refusé le droit d’exister, le droit d’être vues, le droit d’être considérées telles qu’elles sont ; toutes ces choses que nous n’aurions pas voulu entendre ou voir parce que propres à déranger cet idéal de nous-même, cette représentation idéale de nous-mêmes qui serait ce personnage sensé ne pas sentir certaines choses, penser certaines choses, ressentir, éprouver certaines choses, ce personnage auquel tout ceci serait interdit.
Mais ces choses là ont malgré tout toujours été vues, Voir n’est donc pas quelque chose à apprendre, mais quelque chose à réaliser, réalisation concernant le fait que refuser de voir certaines choses n’empêche en rien qu’elles soient vues ; que désirer voir telle ou telle chose plutôt que telle ou telle autre est une perte d’énergie. En effet, ce décalage qui se manifesterait entre ce qui est vu et ce que nous voudrions voir conduirait à toutes ces tensions inutiles et à cette perte d’énergie considérable, énergie employée à occulter vainement ce qui est vu, ce qui est vu qui de toute façon et quoi que l’on veuille serait parfaitement et indiscutablement vu.
Il y aurait par là arrimage de la conscience à ce constat de ce qui se passe réellement, à savoir ces perceptions, ces sensations, ces émotions, ces tensions, ces pensées, ces personnages, toutes ces choses que nous avons toujours vues mais auxquelles nous aurions jusque-là refusé le droit d’exister, le droit d’être vues, le droit d’être considérées telles qu’elles sont ; toutes ces choses que nous n’aurions pas voulu entendre ou voir parce que propres à déranger cet idéal de nous-même, cette représentation idéale de nous-mêmes qui serait ce personnage sensé ne pas sentir certaines choses, penser certaines choses, ressentir, éprouver certaines choses, ce personnage auquel tout ceci serait interdit.
Mais ces choses là ont malgré tout toujours été vues, Voir n’est donc pas quelque chose à apprendre, mais quelque chose à réaliser, réalisation concernant le fait que refuser de voir certaines choses n’empêche en rien qu’elles soient vues ; que désirer voir telle ou telle chose plutôt que telle ou telle autre est une perte d’énergie. En effet, ce décalage qui se manifesterait entre ce qui est vu et ce que nous voudrions voir conduirait à toutes ces tensions inutiles et à cette perte d’énergie considérable, énergie employée à occulter vainement ce qui est vu, ce qui est vu qui de toute façon et quoi que l’on veuille serait parfaitement et indiscutablement vu.
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Re: Conscience de conscience
Normalement il n'y pas de témoin qui perçoit la conscience.
La conscience brille d'elle même sans qu'il y ait de spectateur.
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Barbe Rousse- Hypérion
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