Le vivre en société dégrade-t-il l'être humain ?

Azaël a écrit:Lorsqu'Aristote parle de "citée" je ne crois pas qu'il fasse allusion seulement aux villes mais à toute société humaine, fusse-t-elle très rurale voir arboricole...
Il n'y a donc pas lieu d'opposer ici la ville et la campagne

Miwae a écrit:

Melon et bottes de cuir a écrit: Ne serait-ce pas plutôt la cité avec ses us et coutumes, ses comportements stéréotypés, sa morale, etc. qui le dégraderait, voire l'aliénerait ?[/justify]

Et si c'était l'homme qui dégradait la societé ?

Sod a écrit:Dans ce cas non MBC, ce n'est pas l'effet de foule que je crains.

Melon et bottes de cuir a écrit:

Azaël a écrit:Lorsqu'Aristote parle de "citée" je ne crois pas qu'il fasse allusion seulement aux villes mais à toute société humaine, fusse-t-elle très rurale voir arboricole...
Il n'y a donc pas lieu d'opposer ici la ville et la campagne

Bien sûr qu'il y a une grande différence entre un individu qui vit dans la cité, par exemple Athènes, et un autre. Pour l'illustrer, seul un citoyen athénien (uniquement les hommes) pouvaient participer aux décisions politiques. A l'époque, si le sang athénien ne coulait pas dans tes veines et artères, tu n'avais pas un mot à dire. Les femmes athéniennes étaient exclues de la vie politique, ainsi que les métèques et les esclaves.

Azaël a écrit:

Melon et bottes de cuir a écrit:

Azaël a écrit:Lorsqu'Aristote parle de "citée" je ne crois pas qu'il fasse allusion seulement aux villes mais à toute société humaine, fusse-t-elle très rurale voir arboricole...
Il n'y a donc pas lieu d'opposer ici la ville et la campagne

Bien sûr qu'il y a une grande différence entre un individu qui vit dans la cité, par exemple Athènes, et un autre. Pour l'illustrer, seul un citoyen athénien (uniquement les hommes) pouvaient participer aux décisions politiques. A l'époque, si le sang athénien ne coulait pas dans tes veines et artères, tu n'avais pas un mot à dire. Les femmes athéniennes étaient exclues de la vie politique, ainsi que les métèques et les esclaves.

Je crois qu'Aristote parle de politique au sens de trouver un fonctionnement commun dans une société humaine.
Même l'esclave fait parti de cette société humaine.
Il n'a certes pas le droit de décider mais son travail (par exemple) participe à la vie de la communauté.

Melon et bottes de cuir a écrit:

Miwae a écrit:

Melon et bottes de cuir a écrit: Ne serait-ce pas plutôt la cité avec ses us et coutumes, ses comportements stéréotypés, sa morale, etc. qui le dégraderait, voire l'aliénerait ?[/justify]

Et si c'était l'homme qui dégradait la societé ?

C'est tout à fait le cas à mes yeux. Nous détruisons à petit feu ce que nous avons construit. L'être humain est un drôle d'animal.