La liberté d'expression

Rappel du premier message :

Pour vous,

Qu'est ce que la liberté d'expression ?
Qu'elles règles justes peut-on lui appliquer ?

As tu un moyen de voir qui mets des pouces à qui pour pouvoir accuser quelqu'un?
Si oui lequel pour pouvoir examiner qui fait quoi.... Merci d'avance.
Là tu m'accuses d'avoir mis des pouces à Ness mais elle même n'en met-elle pas? Sinon qui me mets des pouces aussi.?
Tout ce ram dam pour un pouce que Ness a eu aujourd'hui et qui n'est pas de mon fait.... Franchement, là je ne comprends plus cet acharnement...

PS  - Par ailleurs ce n'est pas parce que des pouces rouges ont été mis en veux tu en voilà à mon retour de ban qu'il faut me les mettre tous sur le dos, alors que j'en ai eu aussi, ça voudrait dire que je me les suis mis..
Il va donc falloir interroger tous les membres du forum sur ce point.

Edit :
Autre chose certains ont eu 2 voir 3 pouces rouges. Une même personne peut elle mettre 3 pouces rouges à un membre sur un commentaire.?
J'ai vu que Ness en avait eu.....sans doute parce qu'elle en a distribué de son côté...J'en sais rien mais ce serait bien qu'ils soient nominatifs ces pouces.

Avoir des notions de journalisme, pas forcément pour le devenir en amateur ponctuel, mais pour comprendre son fonctionnement et son pouvoir, suppose de maitriser le concept  très spirituel « d’Effet Dracula », qui est l’équivalent au niveau collectif d’une psychothérapie individuelle :

« Les révélations d’Edward Snowden sur les pratiques de la NSA ayant valut le Prix Pulitzer (2014) au journaliste Glen Greenwald du Guardian, sont peut être le début de ce que l’activiste Susan George nomme « l’effet Dracula » : la mise en pleine lumière du vampire est la seule façon de le faire disparaitre »

E-marketing & e-commerce - 2e éd.: Concepts, outils, pratiques
Thomas Stenger, Stéphane Bourliataux-Lajoinie - 2014

Je ne crois pas que ce soit la seule, ni même que ça suffise, mais ce sera sans doute un bon point de départ. Certaines choses gagnent a être mises en Lumière, au vu et sut de tous, d'autres perdent leur pouvoir par cette mise au grand jour.

EXEMPLE : « En France, l'ordonnance du 26 août 1944 du Conseil National de la Résistance rendait obligatoire la publication sur chaque exemplaire de journaux du nom des actionnaires et de leur profession. Ces règles n’ont jamais été appliquées. Un changement a minima a été apporté avec la loi du 4 novembre 2016 « visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias » dont l’article 19 stipule que : « Chaque année, l'entreprise éditrice doit porter à la connaissance des lecteurs ou des internautes de la publication ou du service de presse en ligne toutes les informations relatives à la composition de son capital, en cas de détention par toute personne physique ou morale d'une fraction supérieure ou égale à 5 % de celui-ci, et de ses organes dirigeants. »

https://rsf.org/fr/actualites/qui-possede-les-medias-en-france

Etant donné que ça va pouvoir s’arranger avec cette loi du 4 Novembre 2016, des chercheurs en sciences humaines se sont mit au travail. Mais vu l’état du malade (la presse), ce qui est à mettre en lumière c’est l’opacité, l’incapacité partielle d’accéder a certaines informations, ce qui fait un beau paradoxe, ou ce qu'on dévoile c'est l'incapacité partielle d'informer ... comme avec la loi sur le secret des affaires :

« Ainsi, un certain nombre de groupes possédant des médias en France ou en Espagne sont localisés au final – c’est-à-dire tout au bout de la chaîne de leur actionnariat – en dehors des pays concernés et parfois dans des paradis fiscaux, aux Bermudes ou aux Bahamas. »

« Enfin, malgré tous nos efforts en termes de collecte de données, nous n’avons, en moyenne pour les médias, été capables d’identifier les actionnaires que des deux tiers du capital. Autrement dit, pour le tiers du capital restant, nous n’avons pas été capables de reconstituer le nom et le secteur d’activité du ou des actionnaires. Ceci souligne à nouveau le manque de transparence concernant l’actionnariat des médias d’information que seule une modernisation des règles encadrant cette transparence permettra d’améliorer. »

Julia Cagé – Décembre 2017
Qui possède les médias ?

Je pense qu'il y a un rapport entre ces informations qui circulent depuis quelques années dans un petit milieu de spécialiste et le fait que deux ou trois journaux sont en train de passer dans des statuts de "But non-lucratif / Fondation " ...

Laisser sécher le vampire agonisant a la Lumière est une bonne chose.
Mais c'est insuffisant : il faut le remplacé a son poste de travail.

Car les journalistes normaux sont d'accord sur un point avec les conspirationistes : il y a un problème au niveau de la production de l'information. Ils sont bien placés pour le savoir et ils le disent depuis longtemps. Mais si personne ne les écoutent en les mettant tous dans le même sac étiqueté "propagandiste", a qui cela profite ?

ouvrez la parenthèse:

hé, au fond, perso, je m'en fiche des pouces rouges, au contraire, je trouve interressant que mes propos fassent réagir, cela signifie que je dis des choses qui remuent au fond des gens des sentiments et des sensations .. je soulève peut etre des idées qu'ils rejetent eux meme?
je peux le comprendre tout a fait.


mais si on me met des pouces rouges simplement par ce que je suis ce que je suis, ou par méchancerie pure sans meme lire mes messages, par aigreur:
j'ai une arme secrete.. je me suis sanctuarisée!
a vos risques et péril..

D'une manière générale quand un "pouce", quelque soit sa couleur, est mis sur l'expression d'une opinion, on imagine que c'est cette opinion qui est approuvée ou désapprouvée.

Quand il y a un pouce de mis sur un message complètement vide d'opinion, anodin, on ne peut plus s'empêcher de penser que c'est la personne qui écrit qui est visée.

Edit :

Quand quelqu'un met un pouce rouge sur un message comme celui-là :

Azaël a écrit:Bonjour et bon premier mai à tout le monde.

Merci @Oni pour ton message plein de bonnes choses

Ça me désole pour cette personne, sincèrement, pour tout ce que cela veut dire d'elle.

Personnellement, j'ai appris (notamment grâce à des expériences sur Spirit Partage et Chemin Spiritualité, mais aussi d'autres dans ma vie) à ne pas prendre pour moi les mauvaises paroles, les mauvaises intentions. Je les rend à ceux qui me les envoies, elles leurs appartiennent.
La seule raison pour laquelle je les prenais à mon compte auparavant c'est que j'avais un besoin énorme d'être aimé et que j'aurais fait n'importe quoi pour cela.
Aujourd'hui je n'ai besoin de personne pour savoir ce que je vaux et je n'ai plus ce besoin de reconnaissance.
Je peux donc me payer le luxe de prendre ce que les gens me donne de bon pour moi (avec plaisir, n'hésitez surtout pas ) et juste de laisser le reste.

Si je dis cela, c'est parce que je pense que cela pourrait servir à d'autres. Je ne suis pas moi-même un exemple, mais mon expérience, elle, contient cet enseignement.
Il faut s'aimer suffisamment, sinon le jeu des relations avec les autres est tronqué.
Et j'imagine, qu'en miroir, il faut ne pas tomber dans un narcissisme qui nous fermerait à tout.

Étonnant cette décision de réquisition.
Sur quelle base juridique ?

Indépendamment de ce qu'on peut penser des idées de M. Dieudonné

il existe des médias 100 °/° indépendant sur le web, dans lesquels on peut trouver encore quelques infos en fonctions de nos idées personnelles..
mais en général, le Web est aussi un grand foutoir, et pour se diriger cela devient de plus en plus compliqué.

la meilleure des libertés d'expression c'est la notre.
pour cela il faut peut etre aussi faire un break avec toutes les infos qui défilent en permanence et se reconnecter avec soi meme.
une espece de purification de l'intox de tous les influenceurs.

Retrouver sa totale liberté ce serait de lâcher tous ses acquis ?

Lâcher toute conviction, toute émotion, toute intuition ?

Lâcher toute l’idée même de la liberté ?

Car elle ne serait qu’ une illusion qu’il faudrait savoir lâcher ?

Pour être vraiment libre ?

Je pense que nous avons toujours des convictions personnelles, et meme parfois des intimes convictions (intuition) mais qui peuvent venir comme des pensées et des reflexions en regardant et en vivant le monde qui nous entoure:

sur le milieu prof. par exemple, si on est interim, comme moi et par choix par ce que j'aime la diversité,on se rend compte que la liberté d'expression est trés difficile, car on sait pertinement qu'on aura pas de travail si on dit ce qu'on pense aux superieur.
j'ai connu des collègues qui travaillaient en HEPAD et on voulu soulever des vrais problèmes réels de sous effectifs et de maltraitance, et qui se sont faite rejetée par la suite, par la direction.
il est trés difficile de dire ce que l'on pense quand on est une simple personne lambda.
beaucoup se taisent par peur.
sur les réseaux du web, (FB, twitter etc) j'ai une proche qui s'est fait menacée de se faire bruler sur le bucher.. elle a fermé définitivement son FB, car sa pensée ne correspond pas a la pensée dominante.
.

En philo je me suis toujours pris des gamelles.

«  la liberté de penser existe-t-elle ? »

Je répondais que c’était le fruit du conditionnement de nos réseaux neuronaux et qu’on n’était pas libre de les contrôler car ils nous avaient été imposés par notre environnement dès notre naissance de manière totalement inconsciente.

Terrien, t’es rien, et pourtant tu te prends pour le centre du monde.

Et tu crois que se sentir libre, ce serait être libre ?
Mais ce n’est qu’une illusion de ton mental.
Un conditionnement bien confortable de ton mental.

Je n’ai jamais été philosophe.
Je suis un neurophysiologiste.

Philosopher entretient le circuit de l’illusion.
Mais je suis libre de ne pas m’y laisser prendre.

De rester un terrien solitaire.

Nous nous préoccupons beaucoup d'avoir la possibilité de s'exprimer sans comprendre que c'est en s'occupant de la possibilité que tout le monde puisse s'exprimer qui fait La Liberté d'Expression.
Tout le monde...
Si mon expression prend tout l'espace je ne laisse rien aux autres.
Je peux hurler sur tous les toits que moi je suis pour la liberté d'expression, dans les faits, je l'étouffe avec mon omniprésence et mes obsessions.

La liberté des uns commence où s’arrête celle des autres.
Et vice-versa.

La solitude c’est la totale vraie liberté...

Mais on n’a plus personne à contredire.
Plus d’expression, plus de contradiction.
La liberté est finalement fort ennuyeuse.

la tribune d'abdel Malik.
ils se mobilisent pour les quartiers montés au front pendant l'épidémie...https://www.lejdd.fr/Culture/iam-abd-al-malik-cut-killer-ils-se-mobilisent-pour-les-quartiers-montes-au-front-pendant-lepidemie-3970083

on oublie, maintenant que le déconfinement est passé, que dans les quartiers bon nombre d'aide soignantes, infirmieres, caissieres, livreurs, coursieres, sécurités..etc) ont été ceux qui sont allés travailler, quand tout le monde était confinés, ceux qui sont tombés malades, et ceux parfois qui sont mort laissant des enfants encore jeunes, pour faire façe au covid, alors que l'état n'était plus en capacité réelle de proteger les gens et de continuer a faire le travail.

d'un autre coté, ces quartiers ont été aussi montrés du doigt pendant le confinement, parce qu'ils soit disant ne tenait pas les directives, outre le fait que cela a été trés dur parfois dans des logement insalubres et vétuste.. il serait tant de retrouver un peu cohésion, et c'est pour cela que les rappeurs tente de s'exprimer sur le sujet, et de mettre les politiques façe a leur responsabilité.

on peut toujours s'exprimer mais a savoir ce qui en suivra?

sod a ecrit":FRONT POPULAIRE: UN NOUVEAU MEDIA POUR LES JOURS "D'APRÈS"


je me suis un peu penchée sur ce nouveau média, mais il me fait l'impression d'un futur partie politique orienté plutot nationaliste droite, voire extreme droite;

on y retrouve M ichel Onfray, qui se dit philosophe, par fois de gauche mais on sait pas trop..il s'est un peu trop laché sur l'écologiste Greta thumberg, et s'il avait pu bruler sur le bucher cette gamine de 16 ans il l'aurait fait.;
on y retrouve les conspirationniste d'extreme droite comme Zemmour , et sa théorie du "grand remplacement", ou encore F. Philipot ex bras droit de M.Lepen. j'y ai vu aussi le pr. Raoult, dont il se dit l'objet d'un complot mondial a son encontre alors que son propre pere travaillait a l'OMS, et aussi le syndicat de police alliance, dont le mécontentement grandit.. bref que des gens en colère!

ce mouvement " front populaire" ne traite pas d'écologie, ni d'anti capitalisme,ni meme d'alter mondialisme,  mais plutot de récuperer la colère des gens dans une moment de crise sanitaire a des fins electoralistes pour 2022..

Le philosophe a annoncé la semaine dernière la création d’une revue, «Front populaire», avec des collaborateurs censés aller du RN au Printemps républicain. Mais avec peut-être un fort penchant à l’extrême droite.

On pourrait s’étonner que ces effluves d’antisémitisme ne gênent pas les militants du Printemps républicain, dont la marque de fabrique est sa dénonciation. On aurait tort car, selon eux, il existe un antisémitisme qu’il convient de combattre, celui des quartiers, principalement arabo-musulman, et un autre acceptable, celui de l’extrême droite, car il serait fondé sur l’exaltation des valeurs nationales et ne prêterait, dès lors, guère à conséquence.

Défendre «notre» identité nationale est ainsi devenu le lien consistant entre des courants par ailleurs relativement hétérogènes. C’est désormais le nom du racisme de notre temps. Un temps marqué par la prééminence de l’hostilité sur l’hospitalité. Un temps de nostalgie pour nos racines où nous sommes «invités» à avouer ce qui compte vraiment : «Lorsqu’on me demande ce que je suis au fond de moi-même, cela suppose qu’il y a "au fin fond "de chacun une seule appartenance qui compte, sa "vérité profonde" en quelque sorte, son "essence" déterminée une fois pour toutes à la naissance et qui ne changera plus ; comme si le reste - sa trajectoire d’homme libre, ses convictions acquises, ses préférences, sa sensibilité propre, ses affinités, sa vie en somme - ne comptait pour rien»
(Amin Maalouf, les Identités meurtrières). Pourquoi le besoin d’appartenance conduit-il trop souvent à la peur de l’autre et à sa négation ? Pourquoi la revendication d’une identité collective tend-elle à se confondre avec la promotion de celle-ci ou, plus exactement, d’un élément de celle-ci au détriment de tous les autres ? Ce dernier choix (ce terme n’est sans doute pas le plus adapté pour désigner la soumission à des origines largement fantasmées) ne résiste pas à l’examen. Comment ne pas être frappé par la variabilité temporelle de la hiérarchie des éléments identitaires ?


"En outre, identifier l’origine géographique d’un homme, c’est vraiment dire peu de choses sur lui. Contrairement à ce que croit le raciste qui perçoit des identités et non des êtres singuliers, et qui considère avoir tout dit sur un homme lorsqu’il sait d’où il vient, il reste tout à connaître de cet être, différent de tous les autres, y compris de ceux auxquels il ressemble. C’est cette réalité anthropologique que nie la barbarie identitaire. Il nous semble que cette négation définit correctement l’entreprise nauséabonde d’Onfray et de ses affidés. Tous ceux qui se veulent par l’imagination descendants de rabbins ashkénazes lui opposeront l’espérance cosmopolitique, c’est-à-dire le point de vue d’un humanisme civilisationnel qui regarde l’espèce comme un ensemble de relations. Etre citoyen du monde, écrivait le regretté Tzvetan Todorov, dont la pensée s’est nourrie des principes universels que célèbre la devise républicaine et non des racines des laboureurs francs, «c’est faire partie du devenir de celui qui vient après moi, c’est traiter les générations qui n’existent pas encore comme des concitoyens envers lesquels existe un devoir d’un type particulier qui est "un devoir du genre humain envers lui-même"»
 (dans son Essai d’anthropologie générale, heureusement intitulé la Vie commune). De cette vie commune participent tous ceux qu’Achille Mbembe nomme, avec bonheur, les «passants».

libération article du 25 mai 2020;

ce n'est donc pas un média indépendant, plutot trés orienté politiquement..un mix qui va certainement tourner au boulgi boulga.
et d'ailleurs le nom "front populaire" date de 1936, ce qui ne me semble pas tellement tourné vers l'avenir , tu vois

pendant que les soignants des hopitaux public sont dans la rue pour demander de l'aide afin de ne pas revivre ce qu'ils ont vécu, le président Macron donne 8 milliard d'euros a l'industrie automobile afin de "sAUVer" les grand patrons..

la liberté d'expression des soignants avant la crise covid 19:

Azaël a écrit:Concernant @Ness, j'ai le sentiment que le "serial pouceur" est une femme jalouse...

Une intuition...

c'est vrai que les pouces rouge sur le topic "liberté d'expression" ça montre un niveau..hum, certain


ll'intolérance guette du haut de son piedestal/assise sur ses acquis derriere son masque trompeur.

Comme je disais à Anne*

"Ness pourrait écrire "il fait beau aujourd'hui" qu'elle se prendrait un pouce rouge quand même... preuve que c'est la personne qui est visée et non le message"

Azael,je sais trés bien que ce n'est pas anne* qui est la pouceuse, et je sais aussi trés bien qui c'est..
on peut me prendre pour une imbécile.. mais bon. pas la peine d'avoir des yeux pour y voir

ceci dit? le message plus haut qui a été poucé rouge s'adressait tout particulierement a Sod..que je connais suffisement pour avoir eu de trés longues discussions.. y compris politique.Donc pour moi aucune importance, si ça ne plait pas a certaines.

ness a écrit:Azael,je sais trés bien que ce n'est pas anne* qui est la pouceuse, et je sais aussi trés bien qui c'est..
on peut me prendre pour une imbécile.. mais bon. pas la peine d'avoir des yeux pour y voir

ceci dit? le message plus haut qui a été poucé rouge s'adressait tout particulierement a Sod..que je connais suffisement pour avoir eu de trés longues discussions.. y compris politique.Donc pour moi aucune importance, si ça ne plait pas a certaines.

J'en parlais avec Anne* car il nous arrive de parler au tel pas parce que je pensais que c'était elle

Pour ceux qui considèrent que dénigrer ceux qui nous dénigrent fait partie de la liberté d’expression, Michel Onfray dénigre Libération et le Monde, qui ont dénigré son projet de journal et de site avant que ne paraisse le premier numéro :

https://frontpopulaire.fr/o/Content/co64179/police-mentale-et-ministere-de-la-verite

Pour ceux qui s'intéressent a son projet et seraient curieux d'en savoir plus, pour l'instant les deux seules présentations non-dénigrantes que j'ai put trouvé sont sur RT France et France Culture:

https://francais.rt.com/france/74831-revue-souverainiste-michel-onfray-veut-lancer-front-populaire-contre-emmanuel-macron

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/michel-onfray-et-le-probleme-de-lalternative




Les médias français traversent aujourd’hui une des pires crises de leur histoire. La plupart d’entre eux sont tombés sous la coupe de puissances d’argent, dont les intérêts convergent pour l’essentiel avec ceux du pouvoir politique, tandis que la confiance des citoyens à leur égard ne cesse de se déliter. La vie démocratique en sort incroyablement fragilisée. Les journalistes, assimilés à ceux qui possèdent leurs titres, se voient l’objet d’un soupçon généralisé. C’est peu de dire que les conditions de production d’un débat informé et serein ne sont plus réunies. Parce que nous croyons que cette situation ne saurait durer davantage, nous avons décidé de lancer le projet QG.

Parce que nous savons, d’expérience directe pour certains d’entre nous, que toute sujétion capitalistique se paye d’une réduction de la liberté éditoriale, nous nous engageons auprès de nos soutiens à bannir sur ce nouveau média tout apport financier de nature à entraver cette liberté, ainsi que tout revenu d’ordre publicitaire. Seuls vous, pourrez contribuer à nous financer. Seuls ceux qui n’ont rien d’autre à défendre que l’intérêt général, unique façon de séparer résolument le métier de journaliste de celui de propagandiste.

Parce que nous croyons qu’il n’y a pas de vote démocratique véritable sans jugement éclairé, et que celui-ci ne peut naître que de la confrontation loyale des points de vue, sans escamotage de ceux qui menacent les intérêts de l’oligarchie, nous nous engageons à faire entendre des opinions qui pour la plupart se voient aujourd’hui marginalisées dans les médias dominants, quand elles n’y sont pas de longue date entièrement bannies.

Parce qu’aucun travail journalistique libre ne peut pousser à l’ombre d’un quelconque parti politique, nous nous engageons à exclure toute proximité de cette nature. Parce que dans les médias contemporains la manipulation des consciences avance à l’inverse trop souvent sous le masque de la prétendue neutralité, nous nous engageons à défendre des positions fortes, pleinement assumées. Parce que nous ne pouvons souffrir l’esprit étroitement partisan, nous nous engageons à ne jamais passer sous silence des éléments gênants pour nos propres convictions. C’est à ce prix-là seulement que la confiance d’un public à qui trop de gens ont menti depuis trop longtemps sera seulement regagnée.

Parce que nous refusons la logique néolibérale, fondée sur la destruction systématique des services publics, la financiarisation de l’économie, le broyage de l’être humain, nous mettrons tout en œuvre pour faire découvrir et soutenir des alternatives à cette lame de fond en train de reconfigurer partout les esprits pour le pire, de saccager la planète, de laminer les systèmes démocratiques, de ranimer en Europe et dans le monde entier des monstres politiques trop connus. Parce qu’au-delà de la justice sociale, la justice est notre souci, nous défendrons l’égalité concrète de l’homme et de la femme, nous combattrons le racisme et l’antisémitisme sous toutes ses formes, rivières sans retour d’où seul l’inhumain peut surgir, nous donnerons toujours la parole au faible, au minoritaire, à celui qui cherche à s’émanciper de celui qui l’écrase.

Parce qu’une certaine indigence tient lieu de débat public depuis trop longtemps, nous nous engageons auprès de nos soutiens à réaliser à nouveau l’union du journalisme, de l’engagement et de la pensée, à éclairer l’actualité grâce aux points de vue d’intellectuels, aux initiatives de citoyens, et à tout mettre en œuvre pour que revivent les grands débats d’idées qui ont longtemps fait la singularité admirée dans le monde entier de la France.

Le paradoxe de ce moment que traversent les médias, c’est qu’il fait surgir la nécessité d’une refondation avec une véritable urgence. Comment ne pas considérer que les conditions de ce sursaut sont réunies dès lors que celui-ci devient indispensable ? Seule une volonté très décidée pourra nous tirer de l’impasse démocratique dans laquelle les grands groupes de médias et la puissance publique nous tiennent désormais enfermés. Face à un champ de forces aussi puissant, nous n’avons que la puissance des mots et des images, l’intégrité retrouvée, et le soutien des citoyens de bonne volonté pour résister.

Nous comptons sur vous pour accompagner ce combat.

https://qg.media/manifeste/#projet

@Sod:"Pour ceux qui considèrent que dénigrer ceux qui nous dénigrent fait partie de la liberté d’expression"

mais,? laisser dénigrer(insultes) a tout va, cela mene bien plus souvent a des chemins ou la pacifications devient difficile/

la liberté d'expression doit pouvoir se faire sans cliver, sans chercher a abattre l'autre avec des mots, qui bientot deviendront des gestes.
de la parole a l'acte: il n'y a qu'un pas a franchir.; hélas, l'actualité du monde nous le montre tous les jours.
on peut néanmoins retourner les médailles, et faire surgir l'hombre qui se cache , sachant que tout est ainsi, et que la liberté d'expression doit servir la juste parole ... et non l'illusion d'un monde aseptisé ou tout ne serait que transparence, alors que c'est tellement faux.
le rabaissement permanent d'autrui ne fait pas partie de la liberté d'expression, mais la remise en question des idées, ou des fait en fait certainement partie.