Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Page 2 sur 10 • Partagez
Page 2 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Rappel du premier message :
Lâcher prise, c’est accepter ses limites...
Avant de prétendre "lâcher", encore faut-il savoir ce que nous "tenons" ?
Avant de prétendre "lâcher", encore faut-il savoir ce que nous "tenons" ?
Il faut, paraît-il "lâcher prise". C’est en tout cas ce que tout un chacun peut lire ou entendre répéter dès qu’il est question d’une approche spirituelle de l’existence. Qu’avons-nous, au juste, à "lâcher" ? Quelle est donc cette "prise" qu’il conviendrait de desserrer ? Cette attitude est-elle compatible avec un positionnement responsable ? Si oui, comment passer du concept à la pratique ?
"Une pratique assidue du lâcher-prise soulage d’un grand poids. Elle nous affranchit du complexe d’Atlas portant le monde sur ses épaules. Elle fait coïncider le plus profond détachement avec le plus authentique sentiment de responsabilité envers soi-même et les autres. Elle est aussi le fondement de la vraie confiance en soi. Tant que je me crois séparé et m’attribue un pouvoir sur ce qui est, je ne peux que me surestimer ou me sous-estimer. Dès l’instant où le moi est remis à sa place, il est reconnu pour exactement ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, ses limites naturelles totalement acceptées. Représentons-nous un instant notre rôle de parent, de citoyen, de conjoint ou encore l’exercice de notre activité professionnelle envisagés sous cet angle… Mais cette attitude, en elle-même simple, est difficile à pratiquer. Elle va à l’encontre de nos conditionnements les plus ancrés. Toute la sagesse pratique du lâcher-prise se trouve sans doute synthétisée dans la magnifique prière des Alcooliques anonymes : "Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse d’en voir la différence."
Gilles Farcet (écrivain français et promoteur d'une spiritualité inspirée d'Arnaud Desjardins et de l'Enseignement de Swâmi Prajnânpad).
Gilles Farcet (écrivain français et promoteur d'une spiritualité inspirée d'Arnaud Desjardins et de l'Enseignement de Swâmi Prajnânpad).
Techniques pour lâcher prise :
Lâcher prise sur une rancœur, une peur, une émotion négative, revient souvent à détourner son regard de la difficulté… sans pour autant la fuir. Quelques pistes pour y parvenir :
=> Se centrer sur sa respiration quand l’obsession du problème réapparaît : imaginer qu’à chaque expiration on repousse la colère, la tristesse, les sentiments négatifs ; et qu’à chaque inspiration on inhale la confiance, la joie, la gratitude.
=> En relaxation, visualiser des horizons, des paysages ouverts. Se mettre en scène en se voyant libéré du problème.
=> Créer des rites pour se séparer symboliquement de ce qui nous fait mal: écrire une lettre de ressentiment puis la jeter au feu, organiser avec soin une véritable «cérémonie de divorce », déclarer à haute voix, devant un entourage choisi, sa volonté de se libérer de ses émotions négatives…
Lâcher prise sur une rancœur, une peur, une émotion négative, revient souvent à détourner son regard de la difficulté… sans pour autant la fuir. Quelques pistes pour y parvenir :
=> Se centrer sur sa respiration quand l’obsession du problème réapparaît : imaginer qu’à chaque expiration on repousse la colère, la tristesse, les sentiments négatifs ; et qu’à chaque inspiration on inhale la confiance, la joie, la gratitude.
=> En relaxation, visualiser des horizons, des paysages ouverts. Se mettre en scène en se voyant libéré du problème.
=> Créer des rites pour se séparer symboliquement de ce qui nous fait mal: écrire une lettre de ressentiment puis la jeter au feu, organiser avec soin une véritable «cérémonie de divorce », déclarer à haute voix, devant un entourage choisi, sa volonté de se libérer de ses émotions négatives…
Erell- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
De mon point de vu, c'est lâcher prise avec tout ce qui est, donc notre histoire inclue, d'autant plus qu'elle est passée, donc on ne peut que l'accepter telle quelle.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Oui les deux sont nécessaires mais faire les deux en même temps lorsqu'une situation présente réactive un sentiment ancien cela peut vite devenir intenable.
Il faut tenir compte de ses limites et capacités et chercher à se simplifier la vie je crois.
Il faut tenir compte de ses limites et capacités et chercher à se simplifier la vie je crois.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Ca n'est pas accepter les deux en même temps mais accepter ce qui se passe à l'instant T, et en parallèle continuer ce travail sur soi, si demain je ressens une émotion qui me renvoie consciemment ou non à mon histoire passée, peu importe j'ai envie de dire, ce qui compte c'est d'accepter avant tout la situation et également, l'émotion qu'elle provoque en nous, @Benji expliquerait mieux que moi je pense
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Qu'entends tu par accepter ?
Ne pas réagir ? (se mettre en colère etc.)
Ne pas réagir ? (se mettre en colère etc.)
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Accepter pour moi est vivre pleinement la situation et ce qu'elle déclenche chez nous, que ça soit positif ou négatif, prendre conscience de, et ne pas se dire "ça aurait été mieux si", ne pas projeter ou l'inverse regretter, rester dans l'instant présent.
Les plus "expérimentés" ne réagiront pas mais agiront, si l'on trouve injuste une situation (je prends cet exemple puisque c'est sur quoi j'ai travaillé il y a quelques mois), et bien il faut prendre conscience du refus aussi que l'on ressent devant la situation, je l'ai fait en me posant, et m'écoutant, les pensées etc et ce qui m'a aidé à tout ça, c'est la méditation brute quotidienne.
Du coup, quand une émotion pointe son nez, le réflexe devient naturel de l'écouter, entendre ce qu'elle a dire
Bien-sûr ça ne se fait pas en un clic, mais à force, ça vient de plus en plus naturellement, il faut penser à s'écouter à chaque émotion, même les positives, chose que l'on a tendance à oublier, elles nous apprennent beaucoup aussi
Les plus "expérimentés" ne réagiront pas mais agiront, si l'on trouve injuste une situation (je prends cet exemple puisque c'est sur quoi j'ai travaillé il y a quelques mois), et bien il faut prendre conscience du refus aussi que l'on ressent devant la situation, je l'ai fait en me posant, et m'écoutant, les pensées etc et ce qui m'a aidé à tout ça, c'est la méditation brute quotidienne.
Du coup, quand une émotion pointe son nez, le réflexe devient naturel de l'écouter, entendre ce qu'elle a dire
Bien-sûr ça ne se fait pas en un clic, mais à force, ça vient de plus en plus naturellement, il faut penser à s'écouter à chaque émotion, même les positives, chose que l'on a tendance à oublier, elles nous apprennent beaucoup aussi
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
D'accord, je comprends mieux.
J'ai cru dans un premier temps que sous couvert d'acceptation ou de lâcher prise se dissimulait un refoulement du ressentis... alors que là c'est vraiment l'inverse.
Merci de tes précisions
J'ai cru dans un premier temps que sous couvert d'acceptation ou de lâcher prise se dissimulait un refoulement du ressentis... alors que là c'est vraiment l'inverse.
Merci de tes précisions
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Coucou Sama,Samarcande a écrit:
Tu dis Erell que c'est accepter ses limites ... oui c'est sûr
Oui, c'est accepter ses limites et être là. Le lâcher-prise est un geste intérieur qui requiert une sincérité envers soi-même et un engagement intérieur fort, pour arriver à contourner les permanentes et perverses "manipulations" de l’ego.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Hridaye a écrit:Les exercices que tu proposes doivent bien soulager temporairement.
Pour autant que je me sois penchée sur ce problème de lâcher prise personnellement, ma première tentative a été l'évitement (se concentrer sur autre chose pour essayer de relativiser) avec un succès mitigé,
la seconde a été d'aller jusqu'au bout du sentiment afin de voir ce qui se trouvait derrière (pour la peur irraisonnée c'est souvent difficile, de trouver le noyau mais pour la rancoeur c'est assez facile de décortiquer ou d'effeuiller). Au bout d'un moment le sentiment s'épuise de lui même vu qu'il n'est ni nourri d'identification, ni évité.
Mais ce qui fonctionne le mieux aujourd'hui n'a rien à voir avec la volonté de faire disparaitre, de comprendre ou d'épuiser, c'est un swich de regard qui fait que brusquement la situation est vue autrement.
Mais je ne choisis pas regarder différemment, à un moment ça advient c'est tout.
Et une rancoeur ciblée par ex n'a plus lieu d'être. Quand les choses sont vues avec un retournement complet du regard et de parallaxe, elles en deviennent transparentes.
Il y aura probablement d'autres peurs d'autres rancoeurs à propos d'autres choses qui se manifesteront encore, mais celle présente s'est évaporée.
Merci Hridaye pour ton regard sur les choses, et la manière dont tu as mis, et mets en pratique dans ton quotidien. C'est très clairement et sincèrement exprimé
Certains "lâcher prise" nécessitent une grande force de conviction, quand d’autres sont plus aisés à opérer. Puis vient un jour où le fait de "lâcher" est devenu permanent, comme inutile car il n’y a plus de prise, plus d’appropriation de la réalité. Une détente s’est établie, nous sommes en contact avec la réalité, instant après instant, sans projection sur le futur, ni retour sur le passé, ce qui nous permet d’accomplir les actions qui nous paraissent justes et appropriées. Lâcher prise avant l’action, c'est ça la pratique.
J'ai souhaité ouvrir ce fil de discussion car il est essentiel d'avoir une bonne compréhension du lâcher prise afin d'éviter les pièges et les malentendus. Encore faut-il que cette compréhension ne soit pas qu'intellectuelle car ce qui compte c'est bien la mise en pratique au quotidien.
Longtemps j'ai buté dessus (et le fais encore), sans parvenir à aller plus loin justement que cette simple compréhension intellectuelle, et avant de pouvoir commencer à essayer de mettre en pratique dans la vie de tous les jours.
Merci à vous d'être nombreux à participer... S'aider les uns les autres... c'est important... c'est ça le partage
Certains "lâcher prise" nécessitent une grande force de conviction, quand d’autres sont plus aisés à opérer. Puis vient un jour où le fait de "lâcher" est devenu permanent, comme inutile car il n’y a plus de prise, plus d’appropriation de la réalité. Une détente s’est établie, nous sommes en contact avec la réalité, instant après instant, sans projection sur le futur, ni retour sur le passé, ce qui nous permet d’accomplir les actions qui nous paraissent justes et appropriées. Lâcher prise avant l’action, c'est ça la pratique.
J'ai souhaité ouvrir ce fil de discussion car il est essentiel d'avoir une bonne compréhension du lâcher prise afin d'éviter les pièges et les malentendus. Encore faut-il que cette compréhension ne soit pas qu'intellectuelle car ce qui compte c'est bien la mise en pratique au quotidien.
Longtemps j'ai buté dessus (et le fais encore), sans parvenir à aller plus loin justement que cette simple compréhension intellectuelle, et avant de pouvoir commencer à essayer de mettre en pratique dans la vie de tous les jours.
Merci à vous d'être nombreux à participer... S'aider les uns les autres... c'est important... c'est ça le partage
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Erell a écrit:
Merci à vous d'être nombreux à participer... S'aider les uns les autres... c'est important... c'est ça le partage
Kouen- Rhéa
-
Messages : 1480
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Charente Tarot XVII
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Le lâcher prise avant l'action : n'est-ce pas la foi en fait ce lâcher prise qui sous-tend tout et qui rend plus serein et plus fort ?
No sé .. suis trop attachée à l'action .. mais c'est ma vie qui m'a conduite là alors .. du coup ça s'embrouille
Le lâcher prise permanent .. un état de Paix à atteindre qui ( et c'est toujours ma crainte ) ne doit pas mener à la passivité
Y-a-t-il pire que la passivité ? c'est une Paix factice si l'on vit dans le monde non ?
mais j'ai comme l'impression que je ne prends pas le sujet par le bon bout ou bien y aurait-t-il trop de bouts ?
En tout cas , Merci pour ce sujet Erell
Samarcande- Titania
-
Messages : 1633
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation :
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
À partir du moment ou on veut lâcher prise, on ne peut pas lâcher prise. Parce que pourquoi voudrait-on lâcher prise? Peut être pour être plus heureux, pour vivre nos émotions plus sereinement, ou que sais-je encore.
Et vouloir être plus heureux, ou vouloir vivre nos émotions plus sereinement, c'est l'inverse du lâcher prise, c'est le langage de notre mental qui contrôle notre vie et qui est responsable de notre souffrance.
La souffrance vient de notre volonté de changer ce qui est, notre volonté de contrôler, qui est directement l'expression de notre mental, ou pourrait-on dire aussi de notre inconscient responsable de tous nos problèmes.
Tant qu'on écoute cette volonté en nous, on est dans le contrôle, la peur et la souffrance.
Le lâcher prise ne peut que s'imposer de lui même, sans qu'on y pense, sans qu'on le provoque ou le souhaite, suite à un déclic par exemple.
Et vouloir être plus heureux, ou vouloir vivre nos émotions plus sereinement, c'est l'inverse du lâcher prise, c'est le langage de notre mental qui contrôle notre vie et qui est responsable de notre souffrance.
La souffrance vient de notre volonté de changer ce qui est, notre volonté de contrôler, qui est directement l'expression de notre mental, ou pourrait-on dire aussi de notre inconscient responsable de tous nos problèmes.
Tant qu'on écoute cette volonté en nous, on est dans le contrôle, la peur et la souffrance.
Le lâcher prise ne peut que s'imposer de lui même, sans qu'on y pense, sans qu'on le provoque ou le souhaite, suite à un déclic par exemple.
Porto Rico- Amalthée
-
Messages : 275
Date d'inscription : 12/05/2018
Localisation : France
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Lâcher prise, c’est accepter ses limites...
Oui bien sûr...
Mais ne serait-ce pas de nouveau simplement vivre dans l'acceptation de ce qui est...
Oui bien sûr...
Mais ne serait-ce pas de nouveau simplement vivre dans l'acceptation de ce qui est...
WB35- Callisto
-
Messages : 2958
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : En paix
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
WB35 a écrit:Mais ne serait-ce pas de nouveau simplement vivre dans l'acceptation de ce qui est... [/color]
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Le lâcher prise est peut être plus facile quand on pense que tout ce qui se joue n'est qu'une espèce de mise en scène de la dualité, d'expérience poussée à l’extrême ?...
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Et si les limaces mangent vos salades , les laissez-vous faire ou bien mettez- vous des cendres ou des coquilles d'oeufs pour les décourager ?
A quoi bon vouloir des salades alors et bien pour vivre il me semble
A quoi bon vivre ?
Samarcande- Titania
-
Messages : 1633
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation :
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Mais qui a dit qu'il ne fallait pas joué la mise en scène ?
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Samarcande a écrit:
Le lâcher prise avant l'action : n'est-ce pas la foi en fait ce lâcher prise qui sous-tend tout et qui rend plus serein et plus fort ?
No sé .. suis trop attachée à l'action .. mais c'est ma vie qui m'a conduite là alors .. du coup ça s'embrouille
Le lâcher prise permanent .. un état de Paix à atteindre qui ( et c'est toujours ma crainte ) ne doit pas mener à la passivité
Y-a-t-il pire que la passivité ? c'est une Paix factice si l'on vit dans le monde non ?
mais j'ai comme l'impression que je ne prends pas le sujet par le bon bout ou bien y aurait-t-il trop de bouts ?
En tout cas , Merci pour ce sujet Erell
Plus de prise, plus d’appropriation de la réalité, il s'est produit en nous une détente, le lâcher prise est devenu permanent, inutile. Instant après instant, sans projection sur le futur, nous venons de prendre conscience que nous sommes en contact avec la réalité, qui va nous permettre d'accomplir les actions qui nous paraissent justes et appropriées là maintenant, mais dans le relatif. L'action est toujours relative pour deux raisons : d'une part parce qu'elle s'insère dans un ensemble de chaines de causes et d'effets que nous ne maîtrisons pas ou que très partiellement, et d'autres part parce que nous avons des capacités relatives nous-mêmes. Toute action engendre des conséquences, certaines que nous pourrons prévoir, d’autres que nous ne pourrons pas prévoir.
La pratique consiste donc dans un lâcher prise avant l’action. Un événement se produit, une situation se présente, qui peut être extérieure à nous ou intérieure (comme un vertige, une colère, une angoisse, etc...). L’essentiel, c’est la manière dont chacun se situe face à ce vécu intime que l’existence produit en lui. Nous avons la possibilité d’accueillir cette réaction, parce que c’est la vérité de l’instant, mais sans nous l’approprier. Les événements, quels qu’ils soient, produisent en nous des émotions en tous genres, heureuses ou malheureuses, plus ou moins intenses. Si nous apprenons peu à peu cette attitude de lâcher prise, celle-ci finit par imprégner toute l’existence et crée en nous une grande détente : l’événement se présente, mais la réaction mécanique ne se produit plus. Les émotions font place à ce qu'on appelle l’équanimité.
Ainsi, il est bien question d'action réfléchie et consciente (pas de passivité).
La pratique consiste donc dans un lâcher prise avant l’action. Un événement se produit, une situation se présente, qui peut être extérieure à nous ou intérieure (comme un vertige, une colère, une angoisse, etc...). L’essentiel, c’est la manière dont chacun se situe face à ce vécu intime que l’existence produit en lui. Nous avons la possibilité d’accueillir cette réaction, parce que c’est la vérité de l’instant, mais sans nous l’approprier. Les événements, quels qu’ils soient, produisent en nous des émotions en tous genres, heureuses ou malheureuses, plus ou moins intenses. Si nous apprenons peu à peu cette attitude de lâcher prise, celle-ci finit par imprégner toute l’existence et crée en nous une grande détente : l’événement se présente, mais la réaction mécanique ne se produit plus. Les émotions font place à ce qu'on appelle l’équanimité.
Ainsi, il est bien question d'action réfléchie et consciente (pas de passivité).
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Bon que me dîtes-vous là les amis ?
Il s'agit d'une distanciation par rapport aux évènements qui en effet n'empêche aucunement l'action , qui sera plus juste ou plus harmonieuse puisqu'elle découle d' un état de Paix intérieure ... ça y est j'y suis !
Maintenant je demande une booonne nuit de sommeil
Merci merci
Samarcande- Titania
-
Messages : 1633
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation :
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Annalou a écrit:Sofiane a écrit:Annalou,
Celui qui ne lutte pas, meurt.
Tu sais parfois la lassitude est telle que j'aspire à quitter cette terre!
Et puis la mort c'est une porte qui s'ouvre...
La mort est la porte au retour sur la terre que l'on a voulu quitter si ce pourquoi l'on est venu n'a pas été découvert....
L'attitude de guerrier et d'aventurier est donc nécessaire si l'on veut trouver la réponse... Enfin c'est ce que le chemin m'append.
Totem- Antarès
-
Messages : 8581
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Voie Lactée
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Personnellement je vois le lâcher prise comme un alignement avec le divin en nous et ce lâcher prise ne peut advenir que lorsque le "moi" accepte de ne pas être en mesure de régler certains problèmes ou situation, dans ce cas toute action émanera de la divinité qui saura gérer.
Aussi je plussoie quand Porto Rico dit :
Dans l'inconscient se tient la divinité mais aussi tout ce qu'on y a refoulé de négatif qui est la barrière à franchir pour libérer celle-ci. En somme c'est le gardien du seuil. Cette barrière franchie, c'est la paix qui advient et il n'y a donc plus lieu de parler de "lâcher prise", les choses se font naturellement, le moi ne contrôle plus comme il le faisait, il devient le serviteur...
Aussi je plussoie quand Porto Rico dit :
La souffrance vient de notre volonté de changer ce qui est, notre volonté de contrôler, qui est directement l'expression de notre mental, ou pourrait-on dire aussi de notre inconscient responsable de tous nos problèmes.
Dans l'inconscient se tient la divinité mais aussi tout ce qu'on y a refoulé de négatif qui est la barrière à franchir pour libérer celle-ci. En somme c'est le gardien du seuil. Cette barrière franchie, c'est la paix qui advient et il n'y a donc plus lieu de parler de "lâcher prise", les choses se font naturellement, le moi ne contrôle plus comme il le faisait, il devient le serviteur...
Totem- Antarès
-
Messages : 8581
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Voie Lactée
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Totem a écrit:Annalou a écrit:Sofiane a écrit:Annalou,
Celui qui ne lutte pas, meurt.
Tu sais parfois la lassitude est telle que j'aspire à quitter cette terre!
Et puis la mort c'est une porte qui s'ouvre...
La mort est la porte au retour sur la terre que l'on a voulu quitter si ce pourquoi l'on est venu n'a pas été découvert....
L'attitude de guerrier et d'aventurier est donc nécessaire si l'on veut trouver la réponse... Enfin c'est ce que le chemin m'append.
Oui Totem...
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
j'ai bien aimé les 9 devises, merci,
à méditer..
à méditer..
Kouen- Rhéa
-
Messages : 1480
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Charente Tarot XVII
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
ICI et MAINTENANT
Tout est là...
"Si vous ne pouvez pas,
vous ne devez pas.
C’est tout.
C’est cela : être.
Ou je le fais, ou je ne le fais pas.
Mais si je le fais,
je ne le fais pas à moitié
ni aux trois quarts."
Swâmi Prajnânpad
... et là...
"Accepter
Disons qu'au lieu de chercher à aller bien:
accepter d'aller mal.
Au lieu de chercher la béatitude:
accueillir la réalité telle qu'elle est,
aussi négative qu'elle puisse paraître.
Accepter ce que l'on ressent
au lieu de refouler.
C'est cela le point d'appui.
A partir du moment où
l'on voit à quel point
l'acceptation libère,
on ne peut plus s'en passer."
Daniel Roumanoff (1936-2015)
Tout est là...
"Si vous ne pouvez pas,
vous ne devez pas.
C’est tout.
C’est cela : être.
Ou je le fais, ou je ne le fais pas.
Mais si je le fais,
je ne le fais pas à moitié
ni aux trois quarts."
Swâmi Prajnânpad
... et là...
"Accepter
Disons qu'au lieu de chercher à aller bien:
accepter d'aller mal.
Au lieu de chercher la béatitude:
accueillir la réalité telle qu'elle est,
aussi négative qu'elle puisse paraître.
Accepter ce que l'on ressent
au lieu de refouler.
C'est cela le point d'appui.
A partir du moment où
l'on voit à quel point
l'acceptation libère,
on ne peut plus s'en passer."
Daniel Roumanoff (1936-2015)
Ancien élève de Swâmi Prajnânpad. En 1959 à la fin de ses études à HEC, à la faculté de droit et à l’École des langues orientales, Daniel Roumanoff part en Inde à la recherche d’un maître. Il séjourne auprès Ma Ananda Moyï, de Swâmi Râmdas et finalement de Swâmi Prajnânpad. A son retour, après avoir étudié le sanskrit à la Sorbonne, il obtient un diplôme à l'école pratique des Hautes études en 1965. En 1986 il présente une thèse de doctorat à la Sorbonne, publiée sous le titre "Svâmi Prajnânpad, un maître contemporain".
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
...
Erell...
oui...
Accueillir
est le mot que je retiens...
...
Erell...
oui...
Accueillir
est le mot que je retiens...
...
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Erell a écrit:
"Si vous ne pouvez pas,
vous ne devez pas.
C’est tout.
C’est cela : être.
Ou je le fais, ou je ne le fais pas.
Mais si je le fais,
je ne le fais pas à moitié
ni aux trois quarts."
Swâmi Prajnânpad
merci pour ces mots
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Annalou a écrit:...
Erell...
oui...
Accueillir
est le mot que je retiens...
...
Accepter
Accueillir
C'est cela le point d'appui
Merci Annalou
Merci à toi, MiwaeMiwae a écrit:Erell a écrit:
"Si vous ne pouvez pas,
vous ne devez pas.
C’est tout.
C’est cela : être.
Ou je le fais, ou je ne le fais pas.
Mais si je le fais,
je ne le fais pas à moitié
ni aux trois quarts."
Swâmi Prajnânpa
merci pour ces mots
En recopiant ces deux extraits, je me dis que tout est dit... là en fait... il est Là Le Chemin
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Salut les copains
(les copains sont ceux qui partagent leur pain)
Le titre de ce sujet m’ interpelle, puisque c’ est suite à un extrême lâcher-prise que le pain m’ est tombé du ciel.
Ce qui est étrange est que ce pain n’ a pas de consistance matérielle, mais il est infiniment meilleur que tous les pains manifestés ordinairement.
Comme dirait Bouddha: j’ ai gouté ce pain mais je n’ ai rien pu ramener, si ce n’ est l’ évocation du bonheur qu’il m’ a rempli.
En effet, suite à son éveil, Bouddha s’est activé à répandre ce bonheur sans pouvoir en décrire la cause.
Comme quoi ce que propose Bouddha et que j’ approuve, n’ est pas de thésauriser des choses qui indiqueraient qu’ on avance, mais plutôt de se délester de ses mêmes choses qui nous entravent à parvenir à la source de toutes choses… un peu comme si le salut était de s’abandonner pour voir qu’ on n’ est pas abandonné.
(les copains sont ceux qui partagent leur pain)
Le titre de ce sujet m’ interpelle, puisque c’ est suite à un extrême lâcher-prise que le pain m’ est tombé du ciel.
Ce qui est étrange est que ce pain n’ a pas de consistance matérielle, mais il est infiniment meilleur que tous les pains manifestés ordinairement.
Comme dirait Bouddha: j’ ai gouté ce pain mais je n’ ai rien pu ramener, si ce n’ est l’ évocation du bonheur qu’il m’ a rempli.
En effet, suite à son éveil, Bouddha s’est activé à répandre ce bonheur sans pouvoir en décrire la cause.
Comme quoi ce que propose Bouddha et que j’ approuve, n’ est pas de thésauriser des choses qui indiqueraient qu’ on avance, mais plutôt de se délester de ses mêmes choses qui nous entravent à parvenir à la source de toutes choses… un peu comme si le salut était de s’abandonner pour voir qu’ on n’ est pas abandonné.
tangolinos- Encelade
-
Messages : 759
Date d'inscription : 13/05/2018
Localisation : landes
Humeur : aléatoire
Page 2 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Sujets similaires
» Comment accepter d'avoir peur ???
» "Celui qui aime trouver et repousser les limites."
» Médecine traditionnelle chinoise, la prise de pouls
» "La conscience de soi"
» "Celui qui aime trouver et repousser les limites."
» Médecine traditionnelle chinoise, la prise de pouls
» "La conscience de soi"
Page 2 sur 10
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|