La sagesse. Êtes-vous sages ?

Melon et bottes de cuir a écrit:

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles. Ainsi la mort de Socrate n'est pas un mal : elle n'a point paru telle à Socrate. Mais l'idée que nous nous faisons que la mort est un mal, voilà le mal véritable. Lors donc que nous sommes traversés, troublés, ou affligés, n'accusons personne que nous-mêmes, ou pour mieux dire nos opinions.
Accuser les autres de ses malheurs est le fait de l'ignorant; s'accuser soi-même, le fait de celui qui commence à s'instruire; n'accuser ni les autres ni soi-même est le propre du sage.

Manuel d'Epictète, fragment V

Qu'en dites-vous ?

J'adhère.

Il se dit que Socrate avait une femme moche et acariâtre. La mort était-ce pour lui un moindre mal, au point de s’en réjouir ?

Non, non, j’ai très bien compris le sujet. Voir le mal est sans doute un signe d’attachement souvent irrationnel à nos illusions. Concernant la confrontation à la mort, nous pouvons être envahi par une certaine euphorie en regardant notre corps, notre moi, vouloir résister, ne pas vouloir. Placé dans une situation de ce genre, je me rappelle de n’avoir jamais rie aussi fort de ma vie.

Ce sujet me fait penser à Jean Goss dont on m’a dit qu’il était toujours content de tout, même pendant la Seconde guerre mondiale, le jour où l’on voulait le fusiller ! (Je rie beaucoup en pensant à ce monsieur qu'on m'a décrit).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Goss

Le philosophe n'est pas un sage, mais aspire à la sagesse. Comment ? Par la contemplation du parfait qui se reflète dans l'imparfait, par l'écoute de tout et l'attention aux êtres et aux choses, par le souci de soi.
Le travail conceptuel n'est qu'un outil, mais précieux, qui permet d'analyser et de dialectiser dans l'ordre de la raison, sachant que la raison, dans toutes ses articulations, est la tentative d'expression de l'esprit universel partout présent.

La fréquentation des philosophes antiques et classiques ennoblit l'âme, élargit la conscience, donne des ailes à l'esprit.
L'important n'est pas qu'une idée philosophique soit (réellement ou présumée) dépassée, mais qu'elle favorise une proximité avec une facette de la vérité, une dimension de l'être.
Fréquenter les philosophes, suivre leurs efforts, saisir les relations qu'ils saisissaient, c'est cheminer dans la pensée et y cueillir l'intelligence.
Platon, Aristote, Spinoza, Kant... ne s'annulent pas les uns les autres, ni ne se contredisent : pris comme un tout polysémique, ils jouent ensemble la symphonie du sens.

passager a écrit:La fréquentation des philosophes antiques et classiques ennoblit l'âme, élargit la conscience, donne des ailes à l'esprit.
L'important n'est pas qu'une idée philosophique soit (réellement ou présumée) dépassée, mais qu'elle favorise une proximité avec une facette de la vérité, une dimension de l'être.
Fréquenter les philosophes, suivre leurs efforts, saisir les relations qu'ils saisissaient, c'est cheminer dans la pensée et y cueillir l'intelligence.
Platon, Aristote, Spinoza, Kant... ne s'annulent pas les uns les autres, ni ne se contredisent : pris comme un tout polysémique, ils jouent ensemble la symphonie du sens.

Ca nous change d'un BHL, Onfray, Finkielkraut...etc...
Je crois que la philosophie moderne en a perdu..elle est devenu trop plateau télé. Ce n'est que mon avis.

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

Je rajouterais du communautarisme.

salut.. il y a pleins de bonnes intentions ,dans nos bibliothèques , référencées sous des noms prestigieux (par rapport a ce que l'on perçoit de nous ) mais le vrais Sage a trouvé le vrais trésor qui est la PAIX EN Soit .. les paroles non aucunes utilité ,sauf l'état d'être ...car entendre de bons "mots" nous remplissent de bonnes énergies ,soit ,mais ensuite il faut le réaliser ,et là, plus personne ....être en paix c'est le vivre ,donc c'est automatiquement ce reconnecter ,donc être JUSTE ...POUR NOUS,les HOMMES .....car plus "haut",d'autres lois ...a plus

mikael a écrit:salut.. il y a pleins de bonnes intentions ,dans nos bibliothèques , référencées sous des noms  prestigieux (par rapport a ce que l'on perçoit de nous ) mais le vrais Sage a trouvé le vrais trésor qui est la PAIX EN Soit .. les paroles non aucunes utilité ,sauf l'état d'être ...car entendre de bons "mots" nous remplissent de bonnes énergies ,soit ,mais ensuite il faut le réaliser ,et là, plus personne ....être en paix c'est le vivre ,donc c'est automatiquement ce reconnecter ,donc être JUSTE ...POUR NOUS,les HOMMES .....car plus "haut",d'autres lois ...a plus

Trouver la paix est un bon début, la garder c'est faire preuve de sagesse.

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

De quoi faut-il se méfier alors selon Epictète ?

Pommard a écrit:

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

De quoi faut-il se méfier alors selon Epictète ?

De soi-même...
Exemple : quand une dictature à lieu dans un pays il ne faut pas blâmer le dictateur mais le peuple qui lui a donné son accord consciemment ou inconsciemment pour des raisons pécuniaires, de la naïveté, des croyances, ou non croyances comme celui qui dit être comme St.Thomas et qui dit qu'il ne croit que ce qu'il voit mais oublie qu'il peut avoir la vue bien courte..

Pommard a écrit:

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

De quoi faut-il se méfier alors selon Epictète ?

De l'opinion.

Melon et bottes de cuir a écrit:

Pommard a écrit:

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

De quoi faut-il se méfier alors selon Epictète ?

De l'opinion.

Et des menteurs.

Pommard a écrit:

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

De quoi faut-il se méfier alors selon Epictète ?

Des jugements de valeur.

passager a écrit:

Pommard a écrit:

passager a écrit:

Pommard a écrit:

Epictète a écrit:Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, mais les opinions qu'ils se font d'elles.

Mais d'où peut-elle sortir cette opinion ?

Du milieu, de la tradition, de l'éducation, etc.

De quoi faut-il se méfier alors selon Epictète ?

Des jugements de valeur.

Rebelote... Mais d'où peut-il sortir ce jugement de valeur ?

Tradition, milieu, éducation, etc.

De quoi faut-il donc se méfier selon Epictète ?

Je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu.

Une dernière fois donc :

Pour Épictète il faut se méfier de nos jugements de valeurs (qui sont issus de la tradition, l'éducation, la culture, le milieu, etc).

passager a écrit:Pour Épictète il faut se méfier de nos jugements de valeurs (qui sont issus de la tradition, l'éducation, la culture, le milieu, etc).

C'était pourtant pas compliqué.

Mince alors ! J'étais certain qu'il s'agissait des passions.

C'était déjà expliqué (deux fois au minimum).