Qui êtes-vous ?

Ou qui croyez vous être ?

Et s'il est répondu, je ne crois pas être: JE SUIS!

L'esprit au-delà des apparences, car en réalité, ici-bas je ne suis rien.

Si l'on s'en tient aux apparences des trois mondes, c'est une toute autre histoire à laquelle je ne m'identifie pas, elle est jeu.

Fraternellement

Melon et bottes de cuir a écrit:

J'ignore qui est ce je qui écrit. Il ne faut pas y lire de l'orgueil. Je suis habité par l'impéritie de connaître les autres et moi-même. C'est comme ça.

je ne connaissais pas ce mot "impéritie" mais grace a toi, maintenant je le connais !

merci

porte a écrit:Et s'il est répondu, je ne crois pas être: JE SUIS!

L'esprit au-delà des apparences, car en réalité, ici-bas je ne suis rien.

Si l'on s'en tient aux apparences des trois mondes, c'est une toute autre histoire à laquelle je ne m'identifie pas, elle est jeu.

Fraternellement

je n'ai pas saisi ta derniere phrase porte

.
Je suis un je multi identitaire.

Un caméléon multi adaptatif.

Un grand maître en sagesse...

Tout aussi bien qu’un moins que rien anonyme...

J’aime ce jeu du je qui se prend au jeu...

Lys a écrit:Je suis un paquet de refus qui crient non à la vie ! Je suis pareil à une goutte d'eau qui a oubliée qu'elle est l'Océan tout entier.

" non a à la vie " comme c'est étrange !

Je suis celui qui est comme dirait mon chat.

l' arbre a écrit:

porte a écrit:Et s'il est répondu, je ne crois pas être: JE SUIS!

L'esprit au-delà des apparences, car en réalité, ici-bas je ne suis rien.

Si l'on s'en tient aux apparences des trois mondes, c'est une toute autre histoire à laquelle je ne m'identifie pas, elle est jeu.

Fraternellement

je n'ai pas saisi ta dernière phrase porte

*Il s’agit des trois mondes où l’ego, ou « moi », ou la personnalité qui transite à travers la dualité et ses mirages : les plans mental, astral et physique dans l’ordre descendant. Ces 3 mondes constituant le terrain de jeu, le théâtre, la scène, les scènes où l’âme jouera de ses attributs et se réalisera de vie en vie à travers l’expérience, progressivement, par cycle d’expression ; chaque apportant de nouvelles aptitudes à développer.

Il s'agit sans doute à propos de ce questionnement (qui êtes-vous?) de ce cadre d'expression ou nous allons plus avant....?  

Et ceci n’est pas ce que JE SUIS en réalité. C’est pourquoi il serait sans doute utile de préciser ce dont tu veux parler. Il s’agit ici d’une passerelle entre le néophyte et l’aspirant, puis le disciple sur le sentier spirituel auquel il faudrait porter attention.

Fraternellement  

Hum , étant par un pseudonyme sous le couvert de l'anonymat je ne révélerais pas ici mon identité , love .

Tel que Dieu m'a voulu et totalement libre d'être qui je suis

Je suis toi... Il y a une expression sanskrit pour le dire mais je ne m'en souviens plus... Je suis toi... J'ai découvert cette formule dans un livre compilant les conférences données par Swâmi Vivekananda. Si je me souviens bien, je crois qu'il en parle à propos d'une anecdote, presque légendaire : un vieux sage qui, soit se fait dévorer par un tigre, soit se fait tuer par un guerrier et, qui en mourant, profère cette sorte d'incantation...

Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur cette formule... Aujourd'hui, compte tenu de mon humeur, je dirais que quand tu es en train de mourir, tu perds de ton ego (essentiel pour vivre) ; tu as moins d'ego donc tu es moins en opposition avec ton prochain,tu es moins en conflit avec l'Autre, qui ne t'apparaît donc plus comme différent.

Je trouve que "Je suis toi" est un bel idéal, une belle valeur ; cependant, concrètement, en société, surtout celle occidentale du XXIe siècle, c'est une valeur que je qualifierai peut-être de "dangereuse", surtout si elle n'est pas partagée... Je ne crois pas qu'il faille décrier l'ego, je crois que c'est à travers lui que s'exprime l'espèce. Pour autant, je pense aussi que notre civilisation occidentale "post-moderne" survalorise l'ego (ne parle-t-on pas d'une société individualiste, voire hyper-individualiste). Or, Si je dissous mon ego, mais pas l'autre... Ce n'est pas vivable pour moi au quotidien...

Je suis toi mais toi ?...

On croit être beaucoup de choses diverses jusqu'au moment où on réalise le factice éphémère de ce moi assemblé de toute pièces par une identité patchwork qui se déclare "une et indivisible".
Alors on continue à se croire beaucoup de chose mais "je" n'y crois plus (et contemple)...

beaucoup de sagesses dans vos propos , et de l'humour , oui il en faut

oui toute la question de ce fil est d'essayer de perçevoir qui est ce "je" qui parle ?

Professeur X a écrit:Hum , étant par un pseudonyme sous le couvert de l'anonymat je ne révélerais pas ici mon identité , love .

as tu retrouvé tes papiers d'identité cher prof?

moi, j'ai déja donné mon permis, ma carte grise et tout le toutim, alors Basta!

L'éveil c'est seulement un non alignement des corps subtils. C'est ce qu'on appel une dissociation, les éveillés sont dissociés totalement, partiellement ou occasionnellement de leur pensées, émotions ou corps physique. Ça s'est fait soit par choix (idéologie) soit par contrainte (trauma). Tout ça allége la conscience.

Gil a écrit:Je suis toi... Il y a une expression sanskrit pour le dire mais je ne m'en souviens plus... Je suis toi... J'ai découvert cette formule dans un livre compilant les conférences données par Swâmi Vivekananda. Si je me souviens bien, je crois qu'il en parle à propos d'une anecdote, presque légendaire : un vieux sage qui, soit se fait dévorer par un tigre, soit se fait tuer par un guerrier et, qui en mourant, profère cette sorte d'incantation...

Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur cette formule... Aujourd'hui, compte tenu de mon humeur, je dirais que quand tu es en train de mourir, tu perds de ton ego (essentiel pour vivre) ; tu as moins d'ego donc tu es moins en opposition avec ton prochain,tu es moins en conflit avec l'Autre, qui ne t'apparaît donc plus comme différent.

Je trouve que "Je suis toi" est un bel idéal, une belle valeur ; cependant, concrètement, en société, surtout celle occidentale du XXIe siècle, c'est une valeur que je qualifierai peut-être de "dangereuse", surtout si elle n'est pas partagée... Je ne crois pas qu'il faille décrier l'ego, je crois que c'est à travers lui que s'exprime l'espèce. Pour autant, je pense aussi que notre civilisation occidentale "post-moderne" survalorise l'ego (ne parle-t-on pas d'une société individualiste, voire hyper-individualiste). Or, Si je dissous mon ego, mais pas l'autre... Ce n'est pas vivable pour moi au quotidien...

Je suis toi mais toi ?...

*Salutation Gil,

Ce que j’en vois de là où je me tiens :

Là, tu pointes la conscience « zéro » ou infinie. Le « je suis toi » ne peut dans la conscience du « moi » avoir le sens réel qu’il implique.

Lors de la mort, l’on perd son véhicule physique et non son « ego » ou « moi » constituant la personnalité. Il reste encore des étapes à franchir pour ce faire et pas des moindre, bien plus ardues que ce que le corps physique représente dans l’orbe de ce « moi » changeant ; je désigne ainsi les véhicules astral et mental avec tous ce qui les constituent.

Tant que le corps causal n’est pas encore activé dans le champ de ce « moi », dans notre aspect vertical, cette conscience supérieure ne peut atteindre le cœur de l’ego séparé et oublieux.
La question de l’opposition illusoire à l’autre revêt un tel panel de considérations, que cette coquille de formes pensées, sentiments, émotions, attraction-répulsions, si elles ne sont pas dépassées par une transcendance et une révolution intérieure en communion avec le « soi supérieur », ceci perdurera, l’on ne verra que sa seule construction et celles des autres seront négligées, vues comme des obstacles ou une source d’exploitation (tout à fait actuel).

Spirituellement parlant et dans un esprit de communion en l’Esprit Saint purificateur en ses feux de cette coquille égotique (je parle ici d’expérience et non de supputations quelconques ou aléatoires), montrant et démontrant l’unité de toutes choses, étant réuni ainsi dans un Présent éternel, chassant toutes illusoires barrières, n’ayant plus cet obstacle de séparation (ces obstacles devrais-je dire), ceci prend sens.

Si je dissous mon ego et que les autres n’en sont pas à ce stade, la compréhension, la bienveillance, la compassion affluent pour éclairer et réguler ces états de fait et de constatations, faisant émerger une nouvelle conscience, ceci étant une nouvelle lumière qui s’allume pour nous autres.
Il ne viendrait pas à l’esprit d’un esprit savant et enseignant l’idée de dire : « Etant supérieur aux autres, il m’est insupportable de les côtoyer, voir de les instruire », alors, l’orgueil et la suffisance seraient son fardeau.
Nous sommes ici sur le sentier spirituel, et les considérations sont tout autre, l’état d’esprit, l’attitude, la conscience d’éveil harmonise la situation merveilleusement.

**Sur ta dernière observation : « Je suis toi, mais toi ?...je dirais que ceci n’a pas d’importance vitale, car cette conscience nouvelle sait maintenant ce que traverse l’autre soi-même: le samsara. La noblesse d’esprit étant allumée, elle aura à son actif, les outils nécessaires pour assurer et rassurer, ouvrir, montrer par l’exemple : actes, paroles, pensées en adéquation. Le temps ayant son utilité dans ce processus d’expérience du créé.

Fraternellement

Peut-être que la noblesse d'esprit se dissoudra aussi, ainsi que le désir d'instruire.
Il ne restera qu'un mouvement...

A ce stade, le désir d'instruire est dissous, car la lumière montre que le service est légitime et découle de la compassion et l'Amour.
Quant à la noblesse d'esprit Elle est tellement primordiale que les Bouddhas en applique chaque jour les principes: droiture, sincérité, vérité, respect, service.
Ceci étant inscrit dans les temps sera le lot de centaines de millénaires au bas mot pour l'humanité avant sa maturité. L'état de bouddha ne se brade pas.

Ces qualités étant inscrites pour toujours au sein même de la CAUSE, et Elle les attribue aux mérites autant qu'il (l'être en devenir) se les attribue à la rencontre l'UN de l'autre. Il est remarquable que le champ des possibles est sans fin.

Fraternellement

Lys a écrit:Je suis un paquet de refus qui crient non à la vie ! Je suis pareil à une goutte d'eau qui a oubliée qu'elle est l'Océan tout entier.

Ha, nostalgie, quand tu cries ton désarroi... l'oublieux de sa demeure éternelle est ainsi captif.

Fraternellement

La rancœur provient essentiellement
De l’oubli de Dieu en nous.
Tout le reste n’est principalement,
Que conséquences subsidiaires
D’actions en découlant.

A partir de l’instant
Où tu t‘es restauré
Dans le Divin,
Peu t’importe ce qui arrive,
Ta vue est claire,
Il n’y a aucune erreur,
Quel que soit le chemin
Que tu foules
Chaque jour,
Tout est parfait,
Car seul Dieu existe
Et ton existence
Est assurée
Dans l’Amour,
Et pour toujours.

ness a écrit:

Professeur X a écrit:Hum , étant par un pseudonyme sous le couvert de l'anonymat je ne révélerais pas ici mon identité , love .

as tu retrouvé tes papiers d'identité cher prof?

moi, j'ai déja donné mon permis, ma carte grise et tout le toutim, alors Basta!

Hum , je ne sais pas ce qui te fais croire que j'ai perdu mes ' papiers d'identité ", ou si c'est un Running gag , mais même si cela était le cas cela changerait rien à mon anonymat , savoir que je suis Professeur X suffira amplement pour converser ici , d'ailleurs le Qui êtes " vous " ? , est bien de mise dans son pluriel , car ce n'est pas comme si nous étions une entité unique , nous sommes tellement de personnes qu'il serait difficile de les nommer ici , love .