Sentiment et spiritualité

Le sentiment amoureux est d’une force prodigieuse pour faire entrer dans une spiritualité, naturellement. La force des sentiments envers l’autre favorise notamment une pensée qui se désintéresse des représentations fantasmatiques conscientes que peuvent faire naître nos pulsions. C’est l’accès à une pensée symbolique où la personne aimée ne figure pas comme un objet de satisfaction.

Il faut revenir au sens étymologique du mot « symbole » pour mieux comprendre que le sentiment amoureux donne cet accès à une « pensée symbolique » sans privilégier nos pulsions sexuelles. La sexualité ne peut donc prendre sens pour l’esprit que si elle est reconnue entre deux êtres.

Les pulsions du corps n’ont pas d’autre destin que de s’exprimer. Cependant, la pulsion sexuelle peut être sublimée. Concrètement, la force des sentiments et la pensée symbolique ne permettent pas à la pulsion sexuelle de se frayer un passage. La pulsion est alors transformée, elle ne se réalisera pas essentiellement par une extériorisation (axe horizontal) mais, dans ce cas, exclusivement par une intériorisation. La pulsion remonte (axe vertical) vers la zone du cœur. Le cœur se dilate excessivement et libère des hormones dans le sang. Cette libération intense provoque une extase amoureuse qui prend tout le sens d’une extase mystique.

Aimer passionnément une personne permet un dépassement du besoin sexuel. La force de notre vie émotionnelle est donc une clé importante de notre spiritualité dans le sens où nous accédons à une vie symbolique "verticalisante". Chez le religieux, sa foi doit lui fournir cette force émotionnelle intense pour détourner sa pulsion vers une quête de Dieu absente de tout désir charnel.

C’est le sentiment, la vie émotionnelle toute entière, qui doit prédominer sur la pulsion, c’est à mon sens un préalable à toute spiritualité.

Jean

heu pas trop compris la problématique mais en quoi aimer déleste l'autre de toute projection fantasmatique ? c'est plutot le contraire quand on aime quelqu'un il devient le centre de nos pensées et ça met tout en tension

Quand on témoigne de sentiment amoureux dans les contextes spirituel et religieux, ce sentiment est de la vertu alors celui-ci dépasse tout ce qui se rapporte aux sens du corps physique donc à la sensualité et à la sexualité. Ce n'est pas le corps physique qui aime un autre corps physique mais une âme qui aime une autre âme.

Le sentiment amoureux a encore des niveaux en qualité et des niveaux en quantité dans la spiritualité et dans la religion qui s'exprime aussi par de la Félicité dont celle-ci réjouit d'un sublime bonheur le corps de notre âme en entier. Ce n'est pas une partie de mon être qui se réjouit de la Félicité que procure cet Amour vertueux dans ce sublime bonheur mais complètement le corps de l'âme autant par l'intérieur et par l'extérieur .

Il y a des différences de niveaux sur cet Amour en Félicité dont des corps subtils tel que l'âme se réjouit. Il y a encore des corps de lumières permettant encore de savoir sur ces niveaux en Amour en Félicité puis aussi sans la lumière. L'Amour en Félicité se propage dans la lumière et par elle qu'elle soit de lumière blanche ou de lumière or. L'Amour envers son prochain est quelque peu autrement suivant ces corps de lumière mais toujours dans l'inconditionnel mais aussi dans l'oubli de soi et encore dans le souvenir de soi si je puis dire ainsi.

Le sentiment amour vertueux envers autrui peut animer des chakras comme celui du plexus solaire, du coeur, du coronal d'après mes expériences mais aussi des corps subtils tel par exemple l'âme car par la suite dans les plans de l'Esprit, le corps de l'âme devient entièrement de cet Amour en Félicité, etc

Certes, il y a eu pour moi un bon nombre d'épreuves concernant la sexualité et le sexe dans mon Initiation avec et sans le phénomène de la sortie hors du corps contre le démon. Par exemple le démon prenait l'apparence de ma compagne de jadis pour essayer de me duper et de me tromper et j'évitais une tentative de viol...Et quand je découvrais la supercherie du démon prenant l'apparence de ma compagne, le démon me frappait violemment en un coup sur le plexus solaire puis je revenais expressément dans mon corps physique ou dès fois le démon électrocutait (ou foudroyé) le corps de mon âme alors mon corps d'âme ...etc

Graal, tu parles à très bon escient de la « vertu », c’est ce mot qui m’est venu quand j’ai fait les expériences que j’ai décrites. Ce terme aussi de « félicité » m’est venu à l’esprit après ces moments d’extase. Il est vrai que les expériences permettent de venir donner un sens très personnalisé à des concepts qui parfois sont utilisés dans un style un peu grandiloquent, pompeux.

Ma démarche en venant sur le forum est alors de livrer des éléments concrets de mon cheminement et chacun pourra en retirer les « réflexions spirituelles » (si cela n’est déjà fait).

Je préciserai plus complètement le processus que j’ai pu traverser, relativement à ce thème des sentiments amoureux. Comme je ne peux croire que mon vécu n’est pas unique, je veux bien lire en retour des témoignages qui puissent aussi raconter cette vie phénoménale qui confirme que l’appel à la transcendance, à la spiritualité, transforme réellement notre personne et sa relation au monde...

Plus en détail, le processus débute par des sentiments intenses qui génèrent une pensée vertueuse ouvrant à une pensée symbolique capable de faire bouger autrement les choses en soi. La pulsion sexuelle, n’ayant pas de réalisation possible à travers la sexualité, ou les fantasmes érotiques, emprunte un autre chemin. Cette pulsion se fait ressentir dans la zone abdominale au moyen de contractions involontaires dès que l’on pense « un peu trop » à la personne que l’on aime. Si nous observons ces contractions, elles réalisent, en sens inverse, le mouvement de l’acte charnel. Si le sentiment pour l’autre perdure, les contractions peuvent devenir très intenses et amples au point de les redouter. A un moment, il apparaît qu’une légère hyper-oxygénation s’additionne à l’intense représentation visuelle ou mentale de l’autre et cela déclenche une sensation dans le cœur qui n’est autre qu’un coup de foudre ! Ce coup de foudre peut durer plusieurs minutes. Pendant ce temps et cet effet, des hormones sont libérées dans l’organisme et nous atteignions (vraisemblablement) un état de félicité.

Si j’ai évoqué que la force émotionnelle est une clé importante, ajoutons que cela permet de maintenir une pensée vertueuse.

Je peux répondre à une question que beaucoup de personnes se posent : comment maîtriser mes pulsions sexuelles ? Une symbolique toute simple mais fondamentale, celle des 4 éléments, aide à comprendre la relation de cause à effet.

Le feu : le désir
La terre : le corps
L’air : la pensée
L’eau : les sentiments

Si le désir est attisé, nous ne pouvons pas réellement le modérer par la pensée : si l’air peut souffler la flamme temporairement, les braises de la libido en sont d’autant plus attisées et reprennent plus intensément. Le bon équilibre est de tiédir les braises avec nos sentiments. Ce schéma peut être généralisé à d’autres domaines de la vie.

Sous cet angle, le « coup de foudre » devient une expression intrigante, voire paradoxale, puisque le cœur est un symbole renvoyant aux sentiments, l’élément « eau », pendant que la foudre renvoie à l’élément « feu ». Mais dans son ensemble, un cheminement laisse voir que les paradoxes sont nombreux, lorsque nous quittons des repères collectifs.

La transe est pour moi un état  de conscience modifié qui permet d’accéder à des expériences « supérieures » grâce et au travers du physique, du mental, du spirituel, et dans leur association...

L’état présenté lorsqu’on est en vécu amoureux, érotique, sexuel en fait bien partie.

La transe c’est fondamentalement un état de félicité, de bien être, idéal, qui permet de dépasser ses capacités «  ordinaires » et de vivre des expériences symboliques, hypnotiques, mystiques, car elle ouvre la porte quantique en grand...

Ce sont des expériences enrichissantes et éveillantes qui sont bien plus agréables à vivre en pratique, que de les écrire sur un forum.

Encore que...

La transe, la méditation, sont des états modifiés de conscience où le cerveau optimise sont fonctionnement.
Je ne sais pas où en est la recherche informatique, mais jusqu'à récemment, il était reconnu qu'aucun super calculateur créé par l'Homme n'était capable de reproduire le fonctionnement d'un cerveau humain avec ses milliards de neurones et surtout ses centaines de milliards de connexions synaptiques.
Dans ces états, le cerveau produit des ondes particulières, qui sont le témoignage d'un fonctionnement différent du mode "ordinaire".
Au lieu d'avoir des centres qui fonctionnent indépendamment ou presque les uns des autres avec une gestion globale par le néocortex, dans ces états, tout s'harmonise.
Il devient alors peut-être possible d'utiliser une fonction supérieur du cerveau encore mal connu.
Une fonction qui intègre toutes les formes d’intelligence : intelligences déductive, émotionnelle, intuition, etc.
Il devient alors possible d'accéder à des choses encore mal connu et difficiles à décrire.
Tous les "expérienceurs" voient de quoi je parle.
Je crois que cette fonction se développera de plus en plus (normalement) avec l'évolution de l'Homme.
Si elle existe, c'est probablement qu'elle est utile.

Dans l'état de veille, elle intervient également, mais nous n'en avons pas conscience.
C'est peut-être ce que certains appelle "le vrai moi"

L'énergie sexuelle, par la surstimulation de nombreux centres du cerveau peut amener facilement à ce genre de transe.

L’amour peut se pratiquer à trois niveaux: physique, mental et spirituel.

Mais vécu avec sentiment, il sublime tout.

Il est tout.

Cogitop a écrit:L’amour peut se pratiquer à trois niveaux: physique, mental et spirituel.

Mais vécu avec sentiment, il sublime tout.

Il est tout.

A ce niveau là il incarne en effet tout.

Je le vois partout :
Il est la raison d'être de l'univers : cette force qui a organisé toutes les structures depuis la séparation de l'énergie et de la matière (qui n'en ai pas une) jusqu'à l'existence de formes de vie conscientes. Cette force qui continue à pousser vers des structures de plus en plus complexes là où il ne devrait y avoir que le désordre et le chaos.

Oui, mais attention, cette force est puissante surtout quand elle n’est pas contrôlée et qu’elle reste libidinale, sous la ceinture.

Elle monte ensuite pour devenir kundalinienne.

Et finit par devenir mythique.

Et c’est ce qu’on transmet à nos enfants.

De continuer à la faire progresser...

Une colonne de feu

"un état de félicité, de bien être, idéal, qui permet de dépasser ses capacités «  
   ordinaires » et de vivre des expériences symboliques, hypnotiques, mystiques"

La définition de Cogitop souligne des effets qui ne sont pas uniquement ceux d’une extase qui se suffit à elle-même. Cette extase n’est pas un aboutissement, c’est effectivement une ouverture à d’autres expériences.

   "Il devient alors peut-être possible d'utiliser une fonction supérieur du cerveau
    encore mal connu.
    Une fonction qui intègre toutes les formes d’intelligence : intelligences déductive,
    émotionnelle, intuition, etc.
    Il devient alors possible d'accéder à des choses encore mal connu et difficiles à
    décrire.
    Tous les "expérienceurs" voient de quoi je parle."

Ce que je peux ajouter de pragmatique aux messages précédents, comme celui de Azaël, est que nous pouvons par exemple rêver plus facilement de quelqu’un si nous pensons à lui fortement vers 18-19 heures. Mon explication toute personnelle est que le système endocrinien commence à se déclencher et aussi que le fait de penser fortement à quelqu’un fait « événement » dans le système limbique (le cerveau des émotions). La nuit venue, le psychisme s’occupera des événements du jour qui ont été pour lui les plus chargés en émotions !

En quelque sorte, appeler en rêve la personne que l’on aime donnera lieu à des retrouvailles où les échanges sont harmonieux, chargés d’une symbolique émouvante… ces rêves d’harmonie et de réparation aussi n’ont rien à voir avec une définition psychanalytique qui voit plutôt dans le rêve « un sac de nœuds conflictuels ». Il y a donc autre chose à vivre la nuit avec notre inconscient que de produit des énigmes indéchiffrables sur fond d’anxiété.

La voie du rêve dans une quête d’amour apporte un vécu, un lien avec l’autre qui peut être éloigné dans le temps ou l’espace. La vie symbolique permet cela. Nous pouvons avoir « une vie suffisamment consciente avec l’autre » malgré une distance géographique et malgré que nous dormions, tant le contenu du rêve peut refléter des réalités vécues par l’autre.

Même s’il est établi que dans un rêve il n’y a que des parties de soi-même et qu’alors les personnages sont des fictions, je me permets d’avancer que « les rêves d’harmonie et de réparation » dont je parle, peuvent être d’une autre nature que celle d’un « défoulement du psychisme de ses frustrations » comme l’indique la psychanalyse. C’est visiblement l’absence d’une recherche d’amour qui donne sa coloration parfois si sombre à certains rêves, et c’est visiblement cette recherche et l’expression de l’amour qui donne cette lumière permettant à nos rêves nocturnes de voir des choses de la réalité extérieure ou de produire aussi des symboles et des liens plus profonds avec l’autre, quand il ne nous apparaît pas pour nous apprendre quelque chose !

Je ne saurais épuiser ce thème des facultés cérébrales supérieures que les sentiments peuvent engendrer mais il est certain que la vie psychique s’ouvre à des espaces plus grands.

Jean

Merci Lys pour ton enthousiasme. Cela m’a fait penser au petit livre le plus marquant pour moi et concernant le sujet des sentiments et de la spiritualité. Il s’agit du livre :

« La magie de la foi » de Joseph Murphy.

Murphy commente des parties essentielles du « Cantique des Cantiques » de Salomon. C’est tellement clair que la mise en pratique et « l’obtention de résultats » sont vraiment très accessibles. J’ai étudié cela il y a 30 ans sans disposer d’une foi, sauf pour m’aider une pratique de quelques années de yoga dans un esprit athée, donc c’est au-delà de toute croyance spirituelle, seule importe la sincérité du lecteur.

Ce lien permet l’accès gratuit au contenu du livre :

https://www.academia.edu/36820140/La_magie_de_la_foi_joseph_murphy

Quand on avance sur le chemin et que l'on fait encore des exercices particuliers de prières, de concentrations, de méditations... ils se produit en ce qui concerne notre tête des effets et impressions étranges à l'intérieur du cerveau et dans cette périphérie du cerveau mais aussi dans le corps de l'âme et dans des chakras...

Presque chaque vertu possède sa propre félicité comme en exemple la Vertu de l'Amour inconditionnel possède sa propre félicité qui est de l'Amour, la Vertu du pardon et de la Compassion possède sa propre félicité qui est de la Compassion, la Vertu de la Confiance et de la Positivité possède sa propre félicité qui est de la confiance et de la positivité...D'autres Vertus sont à découvrir dans leur propre félicité.
On peut encore rajouter des Vertus à ces Trois Vertus en Félicités.

Cette Vertu de l'Amour inconditionnel possédant sa propre félicité de bonheur en Amour est plus important et plus sublime que la Félicité en Amour d'un Ange ou de l'être angélique de lumière blanche ou encore notre Ange gardien.

Donc pour savoir ce que j'ai écris au-dessus, il faut vivre les expérimentations dans la pratique et non dans la théorie.

Ces Vertus en Félicités sont enseignés par l'Esprit lors de deux terribles épreuves par la sortie hors du corps contre Lucifer et contre Satan.
Dans l'épreuve contre Lucifer, l'Amour inconditionnel est enseigné par l'intermédiaire du chakra du plexus solaire et dans l'épreuve contre Satan est enseigné encore cet Amour inconditionnel puis le Pardon et la Compassion par l'intermédiaire du chakra du plexus solaire.

Quand ces épreuves particulières et initiatiques étaient terminés avec ces Vertus enseignées qui m'avaient été transmis paranormalement pendant des tourments, j'avais réinséré mon corps physique. Puis par l'intermédiaire du cerveau, j'y avais reçu les enseignements des Vertus de la Confiance et de la Positivité avec une certaine sueur au front mais sans aucune douleur. (ça grouillait dans le cerveau)

A chaque démarrage du chakra du plexus solaire dans lesquelles j'y ai reçu des enseignements, des instructions aussi des missions, j'éprouve une douleur qui s'estompe par la suite. Tout au plus quelques heures après la petite douleur au plexus solaire s'estompe et part.

Ces Vertus félicités peuvent s'éveiller dans l'âme d'un bodhisattva de l'Amour inconditionnel, de la Compassion et de la "Foi"(confiance et positivité)

Pour connaître ces Vertus en Félicité dans une "Source", le disciple devra Ascensionner dans les Cieux de l'âme par la sortie hors du corps pour les "avaler" et pour s'en réjouir de bonheur en félicité.etc

@Lys

Je souhaite vraiment te remercier pour ton message. Quand le corps est impliqué dans la vie de l’esprit alors il se passe réellement quelque chose d’important. Je pense même que s’il n’y a pas de réaction physio-psychique à la base de notre vécu, inutile de parler de spiritualité.

J’ai parlé récemment d’une chose importante, dans un autre sujet « Le sens de la souffrance », et je trouve ici un écho auquel je peux répondre, celui des nausées.

Tes pleurs, tes nausées, sont l’expression d’une purification de ton esprit, d’une purgation de ton corps. C’est comme-ci nous faisions le ménage à la suite d’un événement qui nous bouleverse (mais nous avons aussi une certaine « liberté subjective » pour qu’un fait fasse événement dans notre vie).

Le processus que tu traverses est fantastique, même si cela n’est pas forcément très confortable. Tu dois sans doute penser que tu préfères vivre cette souffrance que de ne rien vivre de cela. Il y a alors des souffrances dont nous ne voudrions pas être épargnés tant elles ne sont pas liées à notre ego mais là pour nous en délier.

Il n’est pas fondamental que l’amour soit réciproque mais cela peut le devenir. Je pense que c’est à toi d’entretenir ta flamme pour te laisser le temps de te transformer et de transformer quelque peu ton quotidien, ton rapport aux autres… Cela me fait fortement penser à ce petit livre « La magie de la foi » qui invite plutôt à « être ce que nos 5 sens disent ce que nous ne sommes pas »…pour réaliser le titre de l’ouvrage !

Je parlerais volontiers selon ton expérience décrite d’un mouvement de « dé-somatisation » qui accompagne ton expérience amoureuse, mais le terme n’existe pas malgré que cette réaction soit bien réelle et inhérente à un processus de libération, de guérison ! Merci encore pour ton très beau témoignage.

Lys a écrit:Bonjour Jean, bonjour à tous.


Je crois qu'il est question dans l'intitulé de départ du sentiment amoureux, c'est à ce sujet que je souhaite composer quelques phrases puisqu'il s'agit en ce moment pour moi de parler en connaissance de cause.

Pris de l'envie de pleurer depuis quelques jours mais également atteint de nausées ainsi que de bouffées de chaleurs au cours de la journée ou même au couché, j'ai compris que j'étais amoureux d'une fille assez tardivement cette semaine.
C'est un sentiment réellement sublime, mais pas au sens où il est forcément agréable, ce serait plutôt dans le sens où il est capable d'ennoblir la très large palette d'émotions dont le corps est d'ordinaire capable et d'élever certain de ses ressentis jusqu'aux larmes, donc pour moi jusqu'à saturation.

C'est si rare pour moi d'éprouver cela, c'est la deuxième fois de ma vie.

J'aimerais vraiment que tout ça ne me soit pas tombé dessus vu dans quelle configuration je me trouve vis à vis de cette fille, mais heureusement l'amour ne se commande pas, il ordonne même, c'est implacable.


Wait and see ...  



P.S : L'accès n'est pas gratuit de mon côté, le site Academia.edu me demande de payer. J'aimerais beaucoup trouver ce livre en librairie alors je laisse ça de côté pour le moment, mais merci Jean.

E. Cioran

Quand on aime c'est un élan du cœur vers une autre personne.
À la fois on reconnaît une partie de soi chez l'autre et en même temps quelque chose qui nous complète.
Tel une résonnance.
Mais les palpitations du coeur peuvent réveiller des peurs : du rejet, de l'abandon, de la dépendance affective, etc..

Le principal est d'écouter son cœur et de laisser au corps le temps et le repos nécessaires pour s'adapter et suivre cette trajectoire.

Love is god.

Dans ma jeunesse on m’a appris à « dompter » le corps pour ne pas montrer ses sentiments, signes de faiblesse !

Ne pas pleurer, ne pas être ému, savoir garder ses émotions et les rentrer.

Surtout si tu veux être un homme !

Les psychiatres ont longtemps nié le corps.

Pourtant, si on ne le laisse pas s’exprimer, on garde toute sa pression émotionnelle à l’intérieur, et çà finit par exploser...

Apprendre à écouter son corps, son cœur qui s’accélère, sa respiration qui se coupe ou qui s’amplifie, ressentir sa transpiration, ses frissons, ses attentes, ses impatiences...
C’est fabuleux...

Maintenant je me rattrape et, avec mon épouse on a souvent la larme à l’œil d’émotion.
On pleure devant la même musique ...

On s’émotionne pour le plaisir...
C’est sensationnel !

De se voir faillir...
De tomber d’amour...

C’est divin !

Lorsqu'on s'ouvre à "l'amour divin", à "l'amour inconditionnel", à "l'éveil" est-il toujours possible d'aimer une personne plus qu'une autre ?

Peut-être pas tant que ça

Certains disent qu'il est toujours possible d'avoir un/une compagnon.
Quelqu'un qui se distingue parmi tous les autres.
J'aimerais avoir votre sentiment sur le forum.

L'éveil n'est pas dans le futur