Qu'est-ce que l'amitié ?

Rappel du premier message :


Albert Camus, extrait, La Chute

Impa a écrit:

Sod a écrit:T'es en train de confondre ce que dit le verset avec ce qu'il t'évoque, avec ce que t'en pense, avec ta façon de le comprendre.

Merci pour ce rappel.

Et si tu me vois faire le même genre de boulette ce serait aussi un service a me rendre que de me le faire remarquer... on se fait tous avoir plus ou moins avec ce genre de truc, mais comme pour le moment je n'ai pas encore d'amis sur Terre je suis bien obligé de ne compter sur personne d'autre que moi pour ces choses là.

Non, c'est pas ça un ami pour vous ?

Sod a écrit:

Impa a écrit:

Sod a écrit:T'es en train de confondre ce que dit le verset avec ce qu'il t'évoque, avec ce que t'en pense, avec ta façon de le comprendre.

Merci pour ce rappel.

Et si tu me vois faire le même genre de boulette ce serait aussi un service a me rendre que de me le faire remarquer... on se fait tous avoir plus ou moins avec ce genre de truc, mais comme pour le moment je n'ai pas encore d'amis sur Terre je suis bien obligé de ne compter sur personne d'autre que moi pour ces choses là.

Non, c'est pas ça un ami pour vous ?

Tu es sans doute pourtant en amitié avec le meilleur ami que l'on puisse connaître sur la Terre.

Bonjour Sod ! je voulais revenir sur ce que tu appelles la boulette de Impa ... très amicalement: qué boulette ?
Voici la phrase qui semble la définition même du sacrifice ... donner sa vie pour ..
JEAN 15 - 13 "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis"
Et je rejoins encore Impa sur l'effet que me fait cette phrase ..
Quel ami doit pouvoir vivre au prix de la tienne ?
C'est pour tester ton amour , ton amitié , ton courage ?
Sans doute que l'intention est de démontrer la force de l'amitié , de l'amour
Mais quand même  
Du coup l'on comprendrait bien que l'on puisse ne jamais se sentir en amitié ...

En mettant de l'ordre dans mes dossiers, j'ai retrouvé ce texte écrit sur un autre forum et dans lequel je remerciais des amis lointains ou proches... Je le partage avec vous.



Ne m’en voulez pas si je ne réponds pas à chacun de vous, je ne ferais que me répéter… Chacun se reconnaîtra : tous vos messages de soutien, de réconfort, d’amitié ; vos mots chaleureux et pleins de douceur ont adouci la peine profonde qui m’a étreint. Je suis fragilisée par l’année qui s’est écoulée à cause de notre état de santé à mon mari et moi. Une maladie génétique chacun avec les complications qui s’en suivent, plus les autres pathologies ont fait que je craque à la moindre remarque. Et puis, étant née avec cette maladie « orpheline », l’âge s’ajoutant, au lieu de m’y habituer, je ressens un ras-le-bol… Pourtant, je relève toujours la tête car ma foi, mon amour des autres, mon utopique espoir en des jours meilleurs pour l’Humanité me portent et me permettent tout de même d’avancer… Mais parfois, c’est vrai, sachant que nous avons tous notre heure de départ, mes douleurs physiques ajoutées à celles morales, des idées morbides traversent mon esprit. Et puis, je pense à mon mari qui me soutient tellement, qui ne se plaint jamais, et à mon plus jeune petit-fils qui n’a pour ainsi dire pas de papa…
Dans n’importe quelle religion dont la mienne et surtout la méditation me l’a apprise et démontrée, on doit supporter et accepter ce que Dieu nous envoie sans attenter à nos jours. Ce sont des épreuves qui nous élèvent…
Je n’écris pas ce message pour me faire plaindre (je sais trop bien qu’il existe d’autres personnes plus atteintes, seules, ce qui ne soulage pas pour autant mes maux), ou vous ennuyez avec ma vie personnelle, mais pour vous expliquer le désarroi qui m’envahit parfois. Les larmes que je verse dans ces moments-là semblent nettoyées ce trop plein de lassitude, et je repars une fois de plus.
Mais mes partages, mes échanges avec vous tous m’enrichissent chaque jour plus et me font évoluer dans le chemin de la spiritualité que j’ai choisi. Depuis toujours, lire et écrire sont pour moi plus qu’une passion ! Ils me font voyager, m’ouvrent des horizons, m’apprennent à connaître et aimer mon prochain. Je me permets de reprendre ces deux citations : l’une de Simone de Beauvoir « Enfant, adolescente, la lecture était non seulement mon divertissement favori, mais la clé qui m’ouvrait le monde ». Et de François Mauriac « Un écrivain est essentiellement un homme qui ne se résigne pas à la solitude… Une œuvre est toujours le cri dans le désert, un pigeon lâché avec un message à la patte, une bouteille jetée à la mer ».

Alors mes amis (es), je ne pourrai jamais assez vous remercier de l’aide que vous m’apportez, du soutien de votre présence et de l’amitié que vous m’offrez… Je vous demande de me pardonner mes moments d’égarement, de découragement… Et surtout je vous remercie de votre trop grande indulgence à mon égard, car tous les compliments qui me sont allés droit au cœur, je les sais sincères mais pas toujours mérités.

Je vous embrasse tous avec beaucoup d’affection…