Actualité heureuse
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Actualité heureuse
Rappel du premier message :
Parce que l'actualité ce n'est pas seulement une longue litanie de choses horribles, je vous propose de réunir ici des éléments d'actualité qui redonne foi en l'hummanité.
Je commence par cela :
ARGENTINE
Une policière allaite un bébé abandonné
En allaitant un bébé abandonné à l'hôpital, une policière argentine a ému tout le pays.
Dans un hôpital dans la province de Buenos Aires en Argentine, une policière a allaité un nourrisson qui hurlait de faim, rapporte le HuffPost espagnol.
Un bébé livré à lui-même
Celeste Ayala est elle-même mère et entendant le bébé pleurer, elle a demandé au personnel l'autorisation de nourrir l'enfant. D'après le quotidien La Nación, il avait été séparé de sa mère sur ordre du tribunal de famille.
C'est un collègue de la fonctionnaire, Marcos Heredia, qui a immortalisé ce moment par un post sur Facebook, relayé près de 100 000 fois. Il écrit : "Je veux rendre public ce grand geste d’amour que tu as eu aujourd’hui avec ce petit bébé. Comme si tu étais sa mère, tu ne t’es pas souciée de la crasse et de l’odeur. Ce genre de choses ne se voit pas tous les jours."
Les pompiers rendent aussi hommage à leur cadette
Le service ces pompiers volontaires, dont Celeste Ayala fait partie, a aussi rendu hommage à l'acte de la policière sur Facebook : "Des actions telles que celle de ce cadet nous remplissent de fierté et nous poussent à redoubler d’efforts, de travail et de solidarité envers notre communauté".
Source : Le Progrès
Parce que l'actualité ce n'est pas seulement une longue litanie de choses horribles, je vous propose de réunir ici des éléments d'actualité qui redonne foi en l'hummanité.
Je commence par cela :
ARGENTINE
Une policière allaite un bébé abandonné
En allaitant un bébé abandonné à l'hôpital, une policière argentine a ému tout le pays.
Dans un hôpital dans la province de Buenos Aires en Argentine, une policière a allaité un nourrisson qui hurlait de faim, rapporte le HuffPost espagnol.
Un bébé livré à lui-même
Celeste Ayala est elle-même mère et entendant le bébé pleurer, elle a demandé au personnel l'autorisation de nourrir l'enfant. D'après le quotidien La Nación, il avait été séparé de sa mère sur ordre du tribunal de famille.
C'est un collègue de la fonctionnaire, Marcos Heredia, qui a immortalisé ce moment par un post sur Facebook, relayé près de 100 000 fois. Il écrit : "Je veux rendre public ce grand geste d’amour que tu as eu aujourd’hui avec ce petit bébé. Comme si tu étais sa mère, tu ne t’es pas souciée de la crasse et de l’odeur. Ce genre de choses ne se voit pas tous les jours."
Les pompiers rendent aussi hommage à leur cadette
Le service ces pompiers volontaires, dont Celeste Ayala fait partie, a aussi rendu hommage à l'acte de la policière sur Facebook : "Des actions telles que celle de ce cadet nous remplissent de fierté et nous poussent à redoubler d’efforts, de travail et de solidarité envers notre communauté".
Source : Le Progrès
Aspirant- Invité
Re: Actualité heureuse
Kolam a écrit:En Équateur, les Indiens vainqueurs d’un conflit environnemental vieux de vingt-cinq ans
De toute façon, la République de l'Equateur est à ma connaissance le seul pays normal sur Terre :
"Nous, peuple souverain de l'Equateur, RECONNAÎTRE nos racines anciennes, forgées par les femmes et les hommes de différents peuples,
Célébration de la nature, déesse Pacha Mama, dont nous faisons partie et qui est essentiel à notre existence,
Invoquer le nom de Dieu et de reconnaître nos différentes formes de la religion et de la spiritualité,
Faisant appel à la sagesse de toutes les cultures qui nous enrichissent en tant que société,
Héritiers des luttes de libération sociale contre toutes les formes de domination et le colonialisme,
Et avec un engagement profond envers le présent et l'avenir,
Nous avons décidé de construire
Une nouvelle forme de coexistence citoyenne dans la diversité et l'harmonie avec la nature, pour parvenir à la bonne vie, le sumac kawsay;
Une société qui respecte, dans toutes ses dimensions, la dignité des individus et des communautés"
PREAMBULE DE LA CONSTITUTION EQUATORIENNE
28 Septembre 2008 - Traduction google.
(Comme quoi il suffit de se mettre d'accord.)
Sod- Jupiter
- Messages : 5325
Date d'inscription : 31/08/2018
Re: Actualité heureuse
Sod a écrit:Kolam a écrit:En Équateur, les Indiens vainqueurs d’un conflit environnemental vieux de vingt-cinq ans
De toute façon, la République de l'Equateur est à ma connaissance le seul pays normal sur Terre :
"Nous, peuple souverain de l'Equateur, RECONNAÎTRE nos racines anciennes, forgées par les femmes et les hommes de différents peuples,
Célébration de la nature, déesse Pacha Mama, dont nous faisons partie et qui est essentiel à notre existence,
Invoquer le nom de Dieu et de reconnaître nos différentes formes de la religion et de la spiritualité,
Faisant appel à la sagesse de toutes les cultures qui nous enrichissent en tant que société,
Héritiers des luttes de libération sociale contre toutes les formes de domination et le colonialisme,
Et avec un engagement profond envers le présent et l'avenir,
Nous avons décidé de construire
Une nouvelle forme de coexistence citoyenne dans la diversité et l'harmonie avec la nature, pour parvenir à la bonne vie, le sumac kawsay;
Une société qui respecte, dans toutes ses dimensions, la dignité des individus et des communautés"
PREAMBULE DE LA CONSTITUTION EQUATORIENNE
28 Septembre 2008 - Traduction google.
(Comme quoi il suffit de se mettre d'accord.)
Oui, enfin, ils ont quand même mis 25 piges pour prendre la décision de ne pas détruire l'environnement de façon irrémédiable, ce qui aurait encore condamné les indiens à la mort...
J'aime les beaux textes aussi, mais attention au delta entre la théorie et l'application.
Ptah- Makemake
- Messages : 1783
Date d'inscription : 17/06/2018
Re: Actualité heureuse
Oui bien sur Ptah, contrairement a ce que j'ai dit, il ne suffit pas de se mettre d'accord sur une constitution.
Mais quand la Terre, considérée comme Déesse Mère Pacha Mama, devient sujet de Droit au sens juridique de ce terme - et à ma connaissance, l'Equateur est le seul pays au Monde ou c'est le cas - je pense que ça facilite grandement la réussite de l'info donnée par Kolam.
Alors soyons précis : si ça ne suffit pas, c'est quand même une des conditions qui a fait que ça puisse marcher.
Mais quand la Terre, considérée comme Déesse Mère Pacha Mama, devient sujet de Droit au sens juridique de ce terme - et à ma connaissance, l'Equateur est le seul pays au Monde ou c'est le cas - je pense que ça facilite grandement la réussite de l'info donnée par Kolam.
Alors soyons précis : si ça ne suffit pas, c'est quand même une des conditions qui a fait que ça puisse marcher.
Sod- Jupiter
- Messages : 5325
Date d'inscription : 31/08/2018
Re: Actualité heureuse
14 Septembre 2018 : Jeff Bezos, patron d'Amazon, pioche dans sa fortune pour soutenir l'éducation
https://www.20minutes.fr/monde/2336819-20180914-jeff-bezos-patron-amazon-pioche-fortune-soutenir-education
https://www.20minutes.fr/monde/2336819-20180914-jeff-bezos-patron-amazon-pioche-fortune-soutenir-education
Sod- Jupiter
-
Messages : 5325
Date d'inscription : 31/08/2018
Localisation : inconnu(e)
Emploi/loisirs : Documentaliste chez
Cours d'empathie au Danemark
https://mrmondialisation.org/au-danemark-les-enfants-suivent-obligatoirement-des-cours-dempathie/?fbclid=IwAR1A_QqfvUlJxV3eVXzY1UjmZSG1mwhX39YCAXoAip6kwa23gV6Ms1qLQe0
Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.
Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.
Lire, comprendre et écouter les émotions des autres
Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).
Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.
Une culture qui privilégie la coopération
Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?
Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.
L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.
Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.
Lire, comprendre et écouter les émotions des autres
Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).
Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.
Une culture qui privilégie la coopération
Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?
Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.
L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
"Lire, comprendre et écouter les émotions des autres"
voila qui résume assez bien l'empathie: plus que de la sympathie, c'est presque ressentir ce que l'autre ressent:" se mettre a la place de.."
contraire de l’indifférence.
autant dire que la notion de "jugement" y est purement absente, ainsi que la notion de "pouvoir".
on peut aussi la remplacer par "intuition" je trouve que c'est assez complémentaire .
voila qui résume assez bien l'empathie: plus que de la sympathie, c'est presque ressentir ce que l'autre ressent:" se mettre a la place de.."
contraire de l’indifférence.
autant dire que la notion de "jugement" y est purement absente, ainsi que la notion de "pouvoir".
on peut aussi la remplacer par "intuition" je trouve que c'est assez complémentaire .
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
Je souhaiterais que ce sujet soit versé sur le topic de sofiane "bonnes nouvelles" (je sais plus le titre exact), car en fait, il rentre dans ce cadre donc il n'y a pas de raison qu'il constitue un sujet à part
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
oui, tu as raison, on est pas au Danemark ici, et puis on ne peut pas comparer un petit pays qui a un taux de chomage trés bas, une richesse bien répartie, avec d'autres pays ..
quand tout vas bien l'empathie est plus façile.
éduquer les enfants a cela, c'est une bonne expérience pourtant, mais avant que cela arrive dans nos pays ou la pauvreté et la délinquance explosent.. l'eau aura coulé sous les pont!
on imagine la prof de Français qui donne des leçons d'empathie, et qui, lorsque tu ne veux pas écouter, te met a la porte.lol!!
quand tout vas bien l'empathie est plus façile.
éduquer les enfants a cela, c'est une bonne expérience pourtant, mais avant que cela arrive dans nos pays ou la pauvreté et la délinquance explosent.. l'eau aura coulé sous les pont!
on imagine la prof de Français qui donne des leçons d'empathie, et qui, lorsque tu ne veux pas écouter, te met a la porte.lol!!
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
Sont trop forts les Danmarkais
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: Actualité heureuse
Hridaye a écrit:https://mrmondialisation.org/au-danemark-les-enfants-suivent-obligatoirement-des-cours-dempathie/?fbclid=IwAR1A_QqfvUlJxV3eVXzY1UjmZSG1mwhX39YCAXoAip6kwa23gV6Ms1qLQe0
Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.
Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.
Lire, comprendre et écouter les émotions des autres
Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).
Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.
Une culture qui privilégie la coopération
Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?
Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.
L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
Hum , quelques éléments contradictoires à cette " heureuse nouvelle " , love .
https://www.liberation.fr/grand-angle/2006/02/13/il-y-a-quelque-chose-de-raciste-au-royaume-du-danemark_29719
https://www.franceculture.fr/video/les-pays-scandinaves-construisent-une-sorte-de-mur-le-regard-du-realisateur-milad-alami-sur-la
Professeur X- Soleil
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Localisation : ici
Re: Actualité heureuse
Miwae a écrit:Le cirque Pinder a décidé ne plus employer d'animaux sauvages.
il était temps..!!
c'est comme pour les grands couturiers qui se décident "enfin"
à ne plus utiliser de "vraies fourrures" pour leurs défilés de mode,
ça progresse tout de même un peu..
Kouen- Rhéa
-
Messages : 1480
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Localisation : Charente Tarot XVII
Re: Actualité heureuse
Les français commencent enfin à réfléchir ! Enfin certains en tout cas... et de plus en plus.
Les mentalités changent, la façon de penser par la réflexion lucide et non plus par l'instinct (sexuel, de reproduction ou de maternité...)
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/je-n-ai-pas-envie-de-creer-un-petit-pollueur-par-conviction-ecologique-ils-et-elles-ont-decide-de-ne-pas-avoir-d-enfant_3073987.html
Faire moins d'enfants pour sauver la planète ? Début octobre, l'AFP publiait une infographie rassemblant une série de préconisations pour limiter le réchauffement climatique. Reprenant les résultats d'une étude scientifique anglo-saxonne pour le moins controversée, comme le rappelle Le Figaro, le graphique montrait notamment que le fait d'"avoir un enfant en moins" permettait de réduire drastiquement son empreinte carbone. Sur les réseaux sociaux, cette option avait provoqué de vives réactions, beaucoup la considérant comme absurde et absolument inenvisageable
Franceinfo a recueilli les témoignages d'hommes et de femmes qui ont décidé de ne pas avoir d'enfants pour des raisons écologiques.
Faire moins d'enfants pour sauver la planète ? Début octobre, l'AFP publiait une infographie rassemblant une série de préconisations pour limiter le réchauffement climatique. Reprenant les résultats d'une étude scientifique anglo-saxonne pour le moins controversée, comme le rappelle Le Figaro, le graphique montrait notamment que le fait d'"avoir un enfant en moins" permettait de réduire drastiquement son empreinte carbone. Sur les réseaux sociaux, cette option avait provoqué de vives réactions, beaucoup la considérant comme absurde et absolument inenvisageable.
L'idée semble radicale mais elle a déjà trouvé un certain écho auprès de personnes sensibilisées à l'écologie. "C'est un cheminement qui m'a pris du temps. Il n'y a encore pas si longtemps, je voulais des enfants. Quatre ou cinq, même. Mais depuis trois ans, je me dis que ce n'est pas raisonnable de donner la vie dans cette société", tranche Marjorie Zerbib. Cette Bordelaise de 27 ans le reconnaît : "Je suis jeune mais déjà très pessimiste sur l'avenir de la planète."
Une cinquantaine de personnes – autant d'hommes que de femmes – ont répondu à l'appel à témoignages de franceinfo. Très conscients des menaces qui pèsent sur l'environnement, tous ont décidé qu'il était de leur responsabilité de ne pas aggraver la situation. Pas question pour eux de contribuer à l'augmentation de la population mondiale en donnant la vie.
A 32 ans, Anne-Claire* a pris sa décision : elle n'aura jamais d'enfant. Ses raisons sont liées à son histoire personnelle mais aussi beaucoup à ses convictions écologiques. "Je n'ai pas envie de créer un petit pollueur", affirme cette journaliste qui s'étonne du comportement de ses amis : "Ils sont fiers d'être 'zéro déchet', mais à côté de ça, ils font deux enfants ou plus. C'est comme s'ils ruinaient tous leurs efforts." Elle et son compagnon refusent de mettre au monde un être qui créerait une empreinte carbone supplémentaire.
"On va bientôt atteindre les neuf milliards d'individus sur Terre. Comment va-t-on faire pour subvenir à tous nos besoins primaires, pour se nourrir, se loger ?" s'inquiète Mélissa*, qui préférerait adopter plutôt que "d'avoir à tout prix [son] propre enfant". L'étudiante en communication à Lille n'a pas encore arrêté sa décision mais, à 23 ans, elle est déjà très angoissée par le futur.
Ces réfractaires à la parentalité redoutent aussi profondément l'avenir réservé aux adultes de demain."On va vers des désastres écologiques forts et fréquents. L'effondrement de la biodiversité commence à peine", s'alarme Sylvain, 34 ans. Son choix de ne pas vouloir d'enfant "est irrévocable", à tel point qu'il souhaite subir une vasectomie. Cet agriculteur, partisan de la "décroissance", ne se voit pas élever un enfant. "Il aura une vie très compliquée dans vingt ou trente ans. Je ne peux pas prendre la responsabilité de lui faire subir ça".
Tous assument leur décision, même si, pendant plusieurs années, Anne-Claire a eu peur de regretter son choix. Mais elle a tranché : "Quelqu'un m'a dit un jour : 'Ce n'est pas le fait d'avoir des enfants qui va t'empêcher de vieillir seule'. Ça m'a libérée. Et puis j'ai mes neveux et mes nièces, j'ai des enfants autour de moi. Cela me suffit amplement", affirme-t-elle à franceinfo. Pourtant la plupart des témoins interrogés par franceinfo se heurtent à l'incompréhension de leur entourage.
Quand Madeline explique à ses amis qu'elle ne veut pas d'enfant "à cause de la surpopulation", les réactions sont souvent très dubitatives. "Je passe un peu pour l'ovni", explique cette Rennaise de 28 ans. Autour d'elle, la plupart ont déjà des enfants et ne comprennent pas sa décision. "C'est mon combat à moi et je sais qu'il est perdu d'avance. Je ne cherche pas à les convaincre", explique cette salariée d'une entreprise informatique.
Anne-Claire est elle aussi persuadée que sa démarche va rester marginale. "Pour les gens, je suis une cause perdue. On me dit : 'Faire un enfant, c'est la vie, on ne peut pas remettre ça en question' ". Ses proches ne prennent pas ses motivations au sérieux : "Ils pensent que c'est un prétexte pour cacher d'autres raisons de ne pas faire d'enfant", pointe la trentenaire.
On me dit que je suis égoïste. Mais ça devrait être aux autres de se justifier. Créer une vie, il n'y a rien de moins banal, surtout dans un tel contexte de réchauffement climatique. Madeline à franceinfo
Si la famille d'Anne-Claire respecte son choix, Lucien* a peur que la sienne se révéle moins compréhensive. Le jeune homme de 25 ans préfère ne pas aborder le sujet pour l'instant. "Avec mes amis, je suis catégorisé écolo anti-capitaliste et anti-système, donc cela n'a pas été une grosse surprise pour eux. Mais dans ma famille, faire des enfants est une évidence. Je viens d'un milieu plutôt conservateur, où cette décision ne passerait pas du tout", prédit cet habitant du Val-d'Oise. Lui et sa petite amie, qui souhaitait pourtant fonder une famille nombreuse il y a encore trois ans, ont décidé de ne pas concevoir d'enfants. "Les perspectives climatiques et économiques sont trop effrayantes" justifie ce salarié d'une grande association
Pour celles et ceux qui choisissent de ne pas avoir d'enfant, il est parfois difficile de faire entendre leur point de vue à la personne qui partage leur vie. L'ex-petit ami de Mélissa n'a jamais accepté sa décision : "Pour lui, je devais aller vers ma 'quête naturelle' en devenant mère. Il m'affirmait que si j'étais une femme, c'était pour enfanter", se souvient-elle, encore choquée par cette réponse.
Pour éviter tout malentendu, Sylvain avertit systématiquement les femmes avec lesquelles il se met en couple.
Le trentenaire a tout de même fait face à des malentendus. "Il y a quelques mois, j'ai débuté une relation avec une femme que j'ai informée tout de suite du fait que je ne voulais pas d'enfant. Elle m'a dit qu'elle était d'accord, tout en pensant secrètement que je n'étais pas bien sérieux et que mes motivations étaient incompréhensibles. Au bout de quelques semaines, ça a clashé. Elle m'a lancé : 'Si tu ne changes pas d'avis, c'est que tu n'es pas suffisamment amoureux'."
Pour la plupart des personnes qui ont témoigné, la volonté de ne pas procréer s'inscrit dans une démarche écologique globale issue d'une réflexion mûrie depuis plusieurs années, seul(e) ou en couple. Marjorie Zerbib n'a pas toujours été une "vegan locavore". Sa prise de conscience s'est faite en parallèle de ses études : "Je faisais une thèse sur le développement durable dans les pays du Sud. Ces trois années de doctorat m'ont ouvert les yeux", explique-t-elle.
Du côté de Mélissa, ses multiples voyages l'ont rendue très pessimiste : "Partout où je suis allée, j'ai constaté que notre planète est belle mais très fragile. Au Brésil, même dans les coins les plus reculés, on trouve des sachets plastiques", se désole l'étudiante. Madeline peine à "dater son tournant écolo" mais c'est dans la fiction qu'elle a trouvé une résonance à ses convictions. "De plus en plus de films et de séries montrent à quoi ressemblera l'avenir, souvent sur une planète asphyxiée et surpeuplée. Ça me conforte dans mon combat", assure-t-elle.
Nicolas, quant à lui, ne voyait pas cette démarche comme un sacrifice mais plutôt comme une décision évidente, aussi inéluctable que l'épuisement des ressources de la planète. Il en sait quelque chose, puisqu'il travaille dans le secteur des énergies renouvelables : "J'essaye constamment de mesurer l'impact de ce que je fais autour de moi. Alors forcément, je savais que la décision d'avoir un bébé serait loin d'être anodine", pointe le trentenaire à franceinfo. Après des années d'hésitation, Nicolas et son épouse ont finalement tranché : ils attendent un enfant pour juin 2019. "Mais on fera tout pour limiter les impacts écologiques liés à sa naissance. On ne se déplace quasiment plus qu'à vélo, on mange bio, on a notre propre potager. Toutes ces valeurs, on fera en sorte de les lui transmettre."
*Les prénoms ont été modifiés
Les mentalités changent, la façon de penser par la réflexion lucide et non plus par l'instinct (sexuel, de reproduction ou de maternité...)
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/je-n-ai-pas-envie-de-creer-un-petit-pollueur-par-conviction-ecologique-ils-et-elles-ont-decide-de-ne-pas-avoir-d-enfant_3073987.html
Faire moins d'enfants pour sauver la planète ? Début octobre, l'AFP publiait une infographie rassemblant une série de préconisations pour limiter le réchauffement climatique. Reprenant les résultats d'une étude scientifique anglo-saxonne pour le moins controversée, comme le rappelle Le Figaro, le graphique montrait notamment que le fait d'"avoir un enfant en moins" permettait de réduire drastiquement son empreinte carbone. Sur les réseaux sociaux, cette option avait provoqué de vives réactions, beaucoup la considérant comme absurde et absolument inenvisageable
Franceinfo a recueilli les témoignages d'hommes et de femmes qui ont décidé de ne pas avoir d'enfants pour des raisons écologiques.
Faire moins d'enfants pour sauver la planète ? Début octobre, l'AFP publiait une infographie rassemblant une série de préconisations pour limiter le réchauffement climatique. Reprenant les résultats d'une étude scientifique anglo-saxonne pour le moins controversée, comme le rappelle Le Figaro, le graphique montrait notamment que le fait d'"avoir un enfant en moins" permettait de réduire drastiquement son empreinte carbone. Sur les réseaux sociaux, cette option avait provoqué de vives réactions, beaucoup la considérant comme absurde et absolument inenvisageable.
L'idée semble radicale mais elle a déjà trouvé un certain écho auprès de personnes sensibilisées à l'écologie. "C'est un cheminement qui m'a pris du temps. Il n'y a encore pas si longtemps, je voulais des enfants. Quatre ou cinq, même. Mais depuis trois ans, je me dis que ce n'est pas raisonnable de donner la vie dans cette société", tranche Marjorie Zerbib. Cette Bordelaise de 27 ans le reconnaît : "Je suis jeune mais déjà très pessimiste sur l'avenir de la planète."
Une cinquantaine de personnes – autant d'hommes que de femmes – ont répondu à l'appel à témoignages de franceinfo. Très conscients des menaces qui pèsent sur l'environnement, tous ont décidé qu'il était de leur responsabilité de ne pas aggraver la situation. Pas question pour eux de contribuer à l'augmentation de la population mondiale en donnant la vie.
A 32 ans, Anne-Claire* a pris sa décision : elle n'aura jamais d'enfant. Ses raisons sont liées à son histoire personnelle mais aussi beaucoup à ses convictions écologiques. "Je n'ai pas envie de créer un petit pollueur", affirme cette journaliste qui s'étonne du comportement de ses amis : "Ils sont fiers d'être 'zéro déchet', mais à côté de ça, ils font deux enfants ou plus. C'est comme s'ils ruinaient tous leurs efforts." Elle et son compagnon refusent de mettre au monde un être qui créerait une empreinte carbone supplémentaire.
"On va bientôt atteindre les neuf milliards d'individus sur Terre. Comment va-t-on faire pour subvenir à tous nos besoins primaires, pour se nourrir, se loger ?" s'inquiète Mélissa*, qui préférerait adopter plutôt que "d'avoir à tout prix [son] propre enfant". L'étudiante en communication à Lille n'a pas encore arrêté sa décision mais, à 23 ans, elle est déjà très angoissée par le futur.
Ces réfractaires à la parentalité redoutent aussi profondément l'avenir réservé aux adultes de demain."On va vers des désastres écologiques forts et fréquents. L'effondrement de la biodiversité commence à peine", s'alarme Sylvain, 34 ans. Son choix de ne pas vouloir d'enfant "est irrévocable", à tel point qu'il souhaite subir une vasectomie. Cet agriculteur, partisan de la "décroissance", ne se voit pas élever un enfant. "Il aura une vie très compliquée dans vingt ou trente ans. Je ne peux pas prendre la responsabilité de lui faire subir ça".
Tous assument leur décision, même si, pendant plusieurs années, Anne-Claire a eu peur de regretter son choix. Mais elle a tranché : "Quelqu'un m'a dit un jour : 'Ce n'est pas le fait d'avoir des enfants qui va t'empêcher de vieillir seule'. Ça m'a libérée. Et puis j'ai mes neveux et mes nièces, j'ai des enfants autour de moi. Cela me suffit amplement", affirme-t-elle à franceinfo. Pourtant la plupart des témoins interrogés par franceinfo se heurtent à l'incompréhension de leur entourage.
Quand Madeline explique à ses amis qu'elle ne veut pas d'enfant "à cause de la surpopulation", les réactions sont souvent très dubitatives. "Je passe un peu pour l'ovni", explique cette Rennaise de 28 ans. Autour d'elle, la plupart ont déjà des enfants et ne comprennent pas sa décision. "C'est mon combat à moi et je sais qu'il est perdu d'avance. Je ne cherche pas à les convaincre", explique cette salariée d'une entreprise informatique.
Anne-Claire est elle aussi persuadée que sa démarche va rester marginale. "Pour les gens, je suis une cause perdue. On me dit : 'Faire un enfant, c'est la vie, on ne peut pas remettre ça en question' ". Ses proches ne prennent pas ses motivations au sérieux : "Ils pensent que c'est un prétexte pour cacher d'autres raisons de ne pas faire d'enfant", pointe la trentenaire.
On me dit que je suis égoïste. Mais ça devrait être aux autres de se justifier. Créer une vie, il n'y a rien de moins banal, surtout dans un tel contexte de réchauffement climatique. Madeline à franceinfo
Si la famille d'Anne-Claire respecte son choix, Lucien* a peur que la sienne se révéle moins compréhensive. Le jeune homme de 25 ans préfère ne pas aborder le sujet pour l'instant. "Avec mes amis, je suis catégorisé écolo anti-capitaliste et anti-système, donc cela n'a pas été une grosse surprise pour eux. Mais dans ma famille, faire des enfants est une évidence. Je viens d'un milieu plutôt conservateur, où cette décision ne passerait pas du tout", prédit cet habitant du Val-d'Oise. Lui et sa petite amie, qui souhaitait pourtant fonder une famille nombreuse il y a encore trois ans, ont décidé de ne pas concevoir d'enfants. "Les perspectives climatiques et économiques sont trop effrayantes" justifie ce salarié d'une grande association
Pour celles et ceux qui choisissent de ne pas avoir d'enfant, il est parfois difficile de faire entendre leur point de vue à la personne qui partage leur vie. L'ex-petit ami de Mélissa n'a jamais accepté sa décision : "Pour lui, je devais aller vers ma 'quête naturelle' en devenant mère. Il m'affirmait que si j'étais une femme, c'était pour enfanter", se souvient-elle, encore choquée par cette réponse.
Pour éviter tout malentendu, Sylvain avertit systématiquement les femmes avec lesquelles il se met en couple.
Le trentenaire a tout de même fait face à des malentendus. "Il y a quelques mois, j'ai débuté une relation avec une femme que j'ai informée tout de suite du fait que je ne voulais pas d'enfant. Elle m'a dit qu'elle était d'accord, tout en pensant secrètement que je n'étais pas bien sérieux et que mes motivations étaient incompréhensibles. Au bout de quelques semaines, ça a clashé. Elle m'a lancé : 'Si tu ne changes pas d'avis, c'est que tu n'es pas suffisamment amoureux'."
Pour la plupart des personnes qui ont témoigné, la volonté de ne pas procréer s'inscrit dans une démarche écologique globale issue d'une réflexion mûrie depuis plusieurs années, seul(e) ou en couple. Marjorie Zerbib n'a pas toujours été une "vegan locavore". Sa prise de conscience s'est faite en parallèle de ses études : "Je faisais une thèse sur le développement durable dans les pays du Sud. Ces trois années de doctorat m'ont ouvert les yeux", explique-t-elle.
Du côté de Mélissa, ses multiples voyages l'ont rendue très pessimiste : "Partout où je suis allée, j'ai constaté que notre planète est belle mais très fragile. Au Brésil, même dans les coins les plus reculés, on trouve des sachets plastiques", se désole l'étudiante. Madeline peine à "dater son tournant écolo" mais c'est dans la fiction qu'elle a trouvé une résonance à ses convictions. "De plus en plus de films et de séries montrent à quoi ressemblera l'avenir, souvent sur une planète asphyxiée et surpeuplée. Ça me conforte dans mon combat", assure-t-elle.
Nicolas, quant à lui, ne voyait pas cette démarche comme un sacrifice mais plutôt comme une décision évidente, aussi inéluctable que l'épuisement des ressources de la planète. Il en sait quelque chose, puisqu'il travaille dans le secteur des énergies renouvelables : "J'essaye constamment de mesurer l'impact de ce que je fais autour de moi. Alors forcément, je savais que la décision d'avoir un bébé serait loin d'être anodine", pointe le trentenaire à franceinfo. Après des années d'hésitation, Nicolas et son épouse ont finalement tranché : ils attendent un enfant pour juin 2019. "Mais on fera tout pour limiter les impacts écologiques liés à sa naissance. On ne se déplace quasiment plus qu'à vélo, on mange bio, on a notre propre potager. Toutes ces valeurs, on fera en sorte de les lui transmettre."
*Les prénoms ont été modifiés
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Re: Actualité heureuse
Toute façon dans les pays développés la natalité est de environ 1,5 depuis longtemps donc on est en décroissance démographique, le problème ce sont les populations d’Afrique qui on un taux de 5 ou 6 et qui gardent la même habitude quand elles arrivent ici, du moins sur la 1ère génération, ensuite ça se tasse, et dans les pays les plus modernes comme le japon c'est 1,4 et en coréen du sud 1,2 au point qu'ils ont mis tout un ensemble de mesures pour chouchouter les femmes enceintes
Suffit de voir le graphique on comprend vite :
Pour l'instant la natalité est forte dans des zones très peu développées (c'est logique) mais si elles se développent ça va devenir totalement ingérable, ça l'est déjà du fait que ces zones sont à peine vivables et que donc ensuite ces populations se déplacent
Suffit de voir le graphique on comprend vite :
Pour l'instant la natalité est forte dans des zones très peu développées (c'est logique) mais si elles se développent ça va devenir totalement ingérable, ça l'est déjà du fait que ces zones sont à peine vivables et que donc ensuite ces populations se déplacent
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: Actualité heureuse
Je dis pas que ça va régler les problèmes de natalité Hakaan.
La bonne nouvelle que je souligne, c'est que ce discours est enfin audible officiellement et a même une forme de crédibilité, ce qui n'était pas le cas avant.
Les gens ouvrent enfin les yeux sur un problème dramatique qui était tabou.
Mais évidemment une fois le constat établi, on n'est pas plus avancé concrètement parlant.
Sauf que tout ce qui détourne de l'éphémère, des instincts basiques ou des conditionnements sociaux a qq chance de rapprocher à terme de l'Essence-ciel.
La bonne nouvelle que je souligne, c'est que ce discours est enfin audible officiellement et a même une forme de crédibilité, ce qui n'était pas le cas avant.
Les gens ouvrent enfin les yeux sur un problème dramatique qui était tabou.
Mais évidemment une fois le constat établi, on n'est pas plus avancé concrètement parlant.
Sauf que tout ce qui détourne de l'éphémère, des instincts basiques ou des conditionnements sociaux a qq chance de rapprocher à terme de l'Essence-ciel.
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Re: Actualité heureuse
Les familles riches font beaucoup d'enfants.....Bon elles sont moins nombreuses que les familles pauvres..
Totem- Antarès
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Re: Actualité heureuse
Première bonne nouvelle :
Entendu hier a la radio sur France Culture une émission : « Grand Reportage : renationalisation en Grande Bretagne, state is back » Apparemment, pour le moment tout le monde est content, surtout les salariés et les usagers, d’autres sont mécontent ... et devinez qui c’est ?
Je précise que pour moi la bonne nouvelle n’est pas cette renationalisation, mais le fait que pour l’instant, les usagers et les salariés ont l’air globalement satisfait.
Ecouter l'émission
Deuxième bonne nouvelle :
Le N° 27 du journal qui s’appelle « Papiers », daté 6 décembre 2018, affiche en couverture la question « Sommes-nous encore démocrates ? »
Voilà une question un petit peu binaire mais pertinente.
J’aurais plutôt demandé :
Qu’est ce qui l’est encore, démocratique ?
Qu’est ce qui ne l’est déjà plus ?
Qu’est ce qui ne l’a jamais été ?
Papiers N° 27
Entendu hier a la radio sur France Culture une émission : « Grand Reportage : renationalisation en Grande Bretagne, state is back » Apparemment, pour le moment tout le monde est content, surtout les salariés et les usagers, d’autres sont mécontent ... et devinez qui c’est ?
Je précise que pour moi la bonne nouvelle n’est pas cette renationalisation, mais le fait que pour l’instant, les usagers et les salariés ont l’air globalement satisfait.
Ecouter l'émission
Deuxième bonne nouvelle :
Le N° 27 du journal qui s’appelle « Papiers », daté 6 décembre 2018, affiche en couverture la question « Sommes-nous encore démocrates ? »
Voilà une question un petit peu binaire mais pertinente.
J’aurais plutôt demandé :
Qu’est ce qui l’est encore, démocratique ?
Qu’est ce qui ne l’est déjà plus ?
Qu’est ce qui ne l’a jamais été ?
Papiers N° 27
Dernière édition par Sod le Sam 5 Jan 2019 - 8:08, édité 1 fois (Raison : un mot oublié)
Sod- Jupiter
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Localisation : inconnu(e)
Emploi/loisirs : Documentaliste chez
Re: Actualité heureuse
Macron va nous demander notre avis.
Réfléchis bien camarade.
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Sod- Jupiter
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Date d'inscription : 31/08/2018
Localisation : inconnu(e)
Emploi/loisirs : Documentaliste chez
Re: Actualité heureuse
La meilleur réponse ever
En conflit avec ses voisins, elle repeint sa maison en rose fushia avec des émoticones
En conflit avec ses voisins, elle repeint sa maison en rose fushia avec des émoticones
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
Lilpowow a écrit:L'actualité du bonheur ne fait pas recette, argent, il faut du scandale pour cela !
@Lilpowow, n'hésite pas à venir enrichir ce fil de discussion qui est là pour cela
Invité- Invité
ness- Jupiter
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Localisation : façe a la mer!
Emploi/loisirs : voler avec les dragons!
Humeur : sacrée/ salée.
Re: Actualité heureuse
Dans un nouveau projet à l'essai, la ville d'Amsterdam rachète les dettes de jeunes personnes pour leur offrir un nouveau départ et les aider à obtenir un travail et étudier.
https://www.thehappybroadcast.com/
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
Une bonne nouvelle pour la planète : pour la première fois depuis des décennies le jour du dépassement annuel des ressources a reculé de trois semaines et tombe cette année le 22août.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/05/le-jour-du-depassement-de-la-terre-recule-de-trois-semaines-sous-l-effet-du-covid-19_6041815_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/05/le-jour-du-depassement-de-la-terre-recule-de-trois-semaines-sous-l-effet-du-covid-19_6041815_3244.html
Mélanie- Eris
-
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Localisation : En eaux troubles
Re: Actualité heureuse
Afrique : La « polio » éradiquée, quatre ans après les derniers cas au Nigeria
Grace au vaccin...
Grace au vaccin...
Invité- Invité
Re: Actualité heureuse
Obliger à porter une ceinture de sécurité était inconcevable pour certains.
Interdire l’alcool au volant aussi.
Limiter la vitesse.
Dans les année 1980, sur les routes c’était l’hécatombe avec des morts tous les week end dans nombre de départements de France.
En garde Samu j’y avais droit presque à chaque fois.
Aujourd’hui, quand il y a un mort dans un accident, tout le monde en parle.
Cela n’empêche pas que les excès de vitesse en 2020 sur les routes restent aussi nombreux que les morts sur la route dans les années 1980.
Faut s’en souvenir chaque fois qu’on conduit.
Et une conduite économique çà protège aussi la planète, à grande échelle +++
On peut aussi prendre les transports en commun.
Avec un masque, pour l’instant.
Interdire l’alcool au volant aussi.
Limiter la vitesse.
Dans les année 1980, sur les routes c’était l’hécatombe avec des morts tous les week end dans nombre de départements de France.
En garde Samu j’y avais droit presque à chaque fois.
Aujourd’hui, quand il y a un mort dans un accident, tout le monde en parle.
Cela n’empêche pas que les excès de vitesse en 2020 sur les routes restent aussi nombreux que les morts sur la route dans les années 1980.
Faut s’en souvenir chaque fois qu’on conduit.
Et une conduite économique çà protège aussi la planète, à grande échelle +++
On peut aussi prendre les transports en commun.
Avec un masque, pour l’instant.
Cogitop- Vénus
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Emploi/loisirs : Chamane-médecin
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