Les Tentations

https://fr.aleteia.org/2023/03/27/la-tentation-un-sacre-booster-pour-sa-croissance-spirituelle



"Les saints le confirment. Saint Ambroise disait "le diable envie toujours ceux qui aspirent à de saintes choses". De la même manière, saint Hilaire de Poitiers affirmait : "Le diable tente ceux qui sont sanctifiés, car il désire avant tout vaincre les saints." "

Me concernant je ne me considère pas comme un saint, avec mon passif en tout cas...

Je garde toute fois la Foi et je prie souvent,

Ces textes sur la tentation me parlent.

Et ce qui me parle plus encore c'est de me rendre compte que lorsqu'on a pris la décision de vouloir avancer dans ce qu'on peut appeler la spiritualité le retour en arrière n'est pas vraiment possible.

Dans mon cas j'ai tellement morflé que j'aimerais mettre des œillères et vivre une incarnation somme toute normale.
Mais non...

J'en ai la chair qui brule intérieurement par moments.
Sur ce qui est la ou les tentations me concernant, j'effectue ce qui me semble le plus juste pour moi, ma conscience.

Cette honte d'ont ils parlent je la vis déjà... Pour autant j'ai toujours des ressentis, des douleurs, des craintes.
Des moments plus joyeux bien que rares.

Tout ça pour dire que j'avais des peurs existentielles comme ne plus avoir d'âme mais je pense que c'est une lubie.

Comme une thérapeute m'a dit et j'en ai pris conscience dans des livres d'Anne Givaudan on retourne tous tôt ou tard à la source.

Alors pourquoi tant se prendre la tête ??? Sûrement que lorsqu'on est très sensibles aux choses on souhaite que sa propre souffrance et celles qui nous entour s'efface ? Parce que le poids de nos erreurs être trop lourd, qu'on aimerait partir plus vite, plus tôt..

Une thérapeute m'a dit que j'ai encore longtemps à vivre...

J'avoue que si c'est pour continuer à me flageller comme on l'a déjà dit... Je préférais pas.

Je garde l'espoir, la Foi, qu'un réel mieux être peut arriver.

Une question qui me revient régulièrement...

Quand il s'agit des autres le pardon est pour se libérer soi-même et l'autre.
Mais quand il s'agit de soi-même ?

Est-ce Dieu qui nous pardonne ? Ou nous même ? Ou les deux ?

J'ai souvent entendu, aide toi et le ciel t'aidera...

C'est peut-être un questionnement humain que de réfléchir à ce qui découle de la présence de Dieu ou de soi-même.
La présence de Dieu en soi et dans la vie..

A mon avis l'un et l'autre coexiste. Encore faut-il réussir à re avancer malgré les erreurs commises.

neij a écrit:Quand il s'agit des autres le pardon est pour se libérer soi-même et l'autre.
Mais quand il s'agit de soi-même ?

C’est avec les êtres qui doutent, ces êtres qui se prennent les pieds dans le tapis, dans leurs émotions, dans leur histoire etc. qu’on écrit des romans, qu’on fait des films, des pièces de théâtre.

La pièce s'appelle par exemple "le vaniteux", mais c'est juste pour prendre un exemple ; elle pourrait aussi s'appeler l'avare, le colérique ou ce que tu veux.

Scène I : Dans cette scène on voit une personne. Cette personne se révèle être vaniteuse, on peut le constater à sa manière de se comporter lors d’un dîner entre amis qui a lieu ce soir là.

Scène II : Elle est rentrée chez elle, il doit être 1h ou 2h du matin. On fait la connaissance de son chat. Il semble avoir faim. Cette personne sort un sachet de croquettes et les verse dans la gamelle de l’animal en lui mettant aussi un peu de lait dans une coupelle. Elle le caresse longuement, lui dit des mots doux…

Scène III : C’est un flash back. C’est le jour de l’enterrement de son frère qui est mort dans un accident de voiture…La personne semble ne pas savoir si elle ressent de la tristesse ou de l’indifférence...tout est un peu confus dans sa tête.

Etc…

Donc voilà que durant cette pièce de théâtre, nous entrons progressivement dans la vie de ce vaniteux, dans son intimité. Ce n’est donc plus seulement la personne vaniteuse qui nous a exaspéré durant la Scène N° I, non, le personnage au fur et à mesure de la pièce en est venu à s’épaissir, à devenir plus complexe, et en le suivant tout du long, on apprend à le connaître. Et puis, on finit par ressentir une certaine forme d’attachement pour lui, et sa vanité n’est plus cette chose qui fait que notre poil se hérisse, non, on peut y voir une manifestation de sa fragilité, et on comprend mieux. Et en comprenant mieux ou en ressentant mieux, on a l’impression d’accéder soi-même à plus de profondeur, et quand on sort du théâtre, c'est comme si on était un peu moins con qu'en y entrant.

Enfin voilà…tout cela n’a aucun rapport avec ta question….ou alors juste sur les bords...

Neij

Merci pour ta confession qui me rappelle des confrontations d'avec le démoniaque.

Non plus je ne suis saint, mais j'ai l'impression que lorsqu'on s'oppose à la tyrannie les choses peuvent se préciser. C'est dans la vertu que l'on tente de tenir que la malignité humaine cherche un nivellement par le bas. Et plus on résiste, plus ce démoniaque me semble se révéler. Je parle sur le mode hypothétique parce que je ne peux rien démontrer rationnellement.

En contrepartie, d'autres signes apparaissent pour nous élever au-delà.

Une thérapeute qui te dit que tu aurais encore à vivre longtemps ! Elle est devin ? Néanmoins si cela peut te soutenir un temps, c'est déjà ça !

Concernant la culpabilité, c'est plutôt, comme l'aborde Hakaan, vers la responsabilisation de nos actes qu'il faut privilégier. Il y a un temps de prise de conscience de ses lacunes et ensuite un autre où l'on cherche à s'aider en agissant différemment. Certains sont rongés par la culpabilité, ou d'autres par la dépression, et c'est toujours une énergie qui se retourne contre eux. Dans l'action on peut s'oublier, et même penser davantage aux autres et à Dieu qu'à soi.

La culpabilité écrasante ! C'est encore une malignité véhiculée par une pseudo-morale dont je parle quelquefois.

En ce bas monde il y a tellement de lacunes dans nos éducations qu'on passe un temps fou à chercher la cause aux conséquences de celles-ci qui consistent à nous dicter nos comportements pour répondre aux intérêts des autres, au moyen de la culpabilisation notamment, pendant que ces autres bafouent la morale parce qu'ils n'ont plus d'espoir. Et dans ce trouble, la malignité s'immisce pour tenir les ficelles.

Je vois oui,

Souvent j'me disais : c'est la maladie. Mais c'est un peu facile, j'étais en parti conscient quand je suis sorti et que jt en crise psychique. Les médecins et infirmières aussi disent que c'est la maladie.

J'ai l'impression d'avoir qq chose de malsain en moi, contre lequel je lutte.

La plupart des gens me disent qu'ils vont me donner le martinet pour me fouetter, qu'en gros j'me fais du mal.

Mais c'est comme ça pour le moment j'arrive pas à me pardonner, je fais ce que je peux mais c'est pas évident.

C'est comme tu dis une sorte de honte et de culpabilité.
Par rapport à ces choix que j'ai fait (en pensées), j'avoue j'étais en détresse avant de les faire mais quand même...
Et certains choses qui sont arrivés sur lesquels je n'ai eu aucun contrôle.

Comme je disais, c'est toujours resté en l'état de pensées mais mon environnement captait par quoi je passais. Quand jt en voiture.

4 ans maintenant que je bloque sur la même chose...

Merci pour vos partages.

Le manège enchanté a écrit:

C’est avec les êtres qui doutent, ces êtres qui se prennent les pieds dans le tapis, dans leurs émotions, dans leur histoire etc. qu’on écrit des romans, qu’on fait des films, des pièces de théâtre.

La pièce s'appelle par exemple "le vaniteux", mais c'est juste pour prendre un exemple ; elle pourrait aussi s'appeler l'avare, le colérique ou ce que tu veux.

Scène I : Dans cette scène on voit une personne. Cette personne se révèle être vaniteuse, on peut le constater à sa manière de se comporter lors d’un dîner entre amis qui a lieu ce soir là.

Scène II : Elle est rentrée chez elle, il doit être 1h ou 2h du matin. On fait la connaissance de son chat. Il semble avoir faim. Cette personne sort un sachet de croquettes et les verse dans la gamelle de l’animal en lui mettant aussi un peu de lait dans une coupelle. Elle le caresse longuement, lui dit des mots doux…

Scène III : C’est un flash back. C’est le jour de l’enterrement de son frère qui est mort dans un accident de voiture…La personne semble ne pas savoir si elle ressent de la tristesse ou de l’indifférence...tout est un peu confus dans sa tête.

Etc…

Donc voilà que durant cette pièce de théâtre, nous entrons progressivement dans la vie de ce vaniteux, dans son intimité. Ce n’est donc plus seulement la personne vaniteuse qui nous a exaspéré durant la Scène N° I, non, le personnage au fur et à mesure de la pièce en est venu à s’épaissir, à devenir plus complexe, et en le suivant tout du long, on apprend à le connaître. Et puis, on finit par ressentir une certaine forme d’attachement pour lui, et sa vanité n’est plus cette chose qui fait que notre poil se hérisse, non, on peut y voir une manifestation de sa fragilité, et on comprend mieux. Et en comprenant mieux ou en ressentant mieux, on a l’impression d’accéder soi-même à plus de profondeur, et quand on sort du théâtre, c'est comme si on était un peu moins con qu'en y entrant.

Enfin voilà…tout cela n’a aucun rapport avec ta question….ou alors juste sur les bords...

Ton texte me parle...

Et si ça peut avoir à faire avec ma propre question. Celle du pardon.

Ca me rappel que la plupart du temps quand je parle de ce pour quoi je m'en veux ... J'oublie une chose primordiale finalement, c'est le contexte...

Et j'avoue avec l'idée de théâtre ou de film, lorsqu'on a toute l'histoire et donc le contexte, ça peut tout changer.

Du coup j'me fais du mal pour ce qui m'a le plus déçu chez moi sans prendre en compte le reste.

Je me demande si la honte n'est pas un sentiment qui sert le Mauvais
Se pardonner et demander pardon avec à l'appuie un travail de réparation chaque fois que cela est possible
Et tirer des leçons
Ne pas avoir peur de refaire le même cycle plusieurs fois. Il faut parfois de nombreuses répétitions pour y arriver

AureaDraconis a écrit:Je me demande si la honte n'est pas un sentiment qui sert le Mauvais
Se pardonner et demander pardon avec à l'appuie un travail de réparation chaque fois que cela est possible
Et tirer des leçons
Ne pas avoir peur de refaire le même cycle plusieurs fois. Il faut parfois de nombreuses répétitions pour y arriver

Merci, ça me rappelle avoir lu qu'il faut parfois plusieurs vies pour une seule leçon.

Temps en temps la théorie rejoint la la pratique.. Je pense que ça parle à d'autres aussi dans le fait de lire des trucs sans forcément l'assimiler ou le comprendre.

AureaDraconis a écrit:
Se pardonner et demander pardon avec à l'appuie un travail de réparation chaque fois que cela est possible
Et tirer des leçons.

C'est assez clair, j'ai finalement supprimé mon dernier post qui s'orientait trop vers moi-même

neij15 a écrit:https://fr.aleteia.org/2023/03/27/la-tentation-un-sacre-booster-pour-sa-croissance-spirituelle



"Les saints le confirment. Saint Ambroise disait "le diable envie toujours ceux qui aspirent à de saintes choses". De la même manière, saint Hilaire de Poitiers affirmait : "Le diable tente ceux qui sont sanctifiés, car il désire avant tout vaincre les saints." "

Me concernant je ne me considère pas comme un saint, avec mon passif en tout cas...

Je garde toute fois la Foi et je prie souvent,

Ces textes sur la tentation me parlent.

Et ce qui me parle plus encore c'est de me rendre compte que lorsqu'on a pris la décision de vouloir avancer dans ce qu'on peut appeler la spiritualité le retour en arrière n'est pas vraiment possible.

Dans mon cas j'ai tellement morflé que j'aimerais mettre des œillères et vivre une incarnation somme toute normale.
Mais non...

J'en ai la chair qui brule intérieurement par moments.
Sur ce qui est la ou les tentations me concernant, j'effectue ce qui me semble le plus juste pour moi, ma conscience.

Cette honte d'ont ils parlent je la vis déjà... Pour autant j'ai toujours des ressentis, des douleurs, des craintes.
Des moments plus joyeux bien que rares.

Tout ça pour dire que j'avais des peurs existentielles comme ne plus avoir d'âme mais je pense que c'est une lubie.

Comme une thérapeute m'a dit et j'en ai pris conscience dans des livres d'Anne Givaudan on retourne tous tôt ou tard à la source.

Alors pourquoi tant se prendre la tête ??? Sûrement que lorsqu'on est très sensibles aux choses on souhaite que sa propre souffrance et celles qui nous entour s'efface ? Parce que le poids de nos erreurs être trop lourd, qu'on aimerait partir plus vite, plus tôt..

Une thérapeute m'a dit que j'ai encore longtemps à vivre...

J'avoue que si c'est pour continuer à me flageller comme on l'a déjà dit... Je préférais pas.

Je garde l'espoir, la Foi, qu'un réel mieux être peut arriver.

Une question qui me revient régulièrement...

Quand il s'agit des autres le pardon est pour se libérer soi-même et l'autre.
Mais quand il s'agit de soi-même ?

Est-ce Dieu qui nous pardonne ? Ou nous même ? Ou les deux ?

J'ai souvent entendu, aide toi et le ciel t'aidera...

C'est peut-être un questionnement humain que de réfléchir à ce qui découle de la présence de Dieu ou de soi-même.
La présence de Dieu en soi et dans la vie..

A mon avis l'un et l'autre coexiste. Encore faut-il réussir à re avancer malgré les erreurs commises.

Selon le livre de Job, le diable est subordonné à Dieu. Il ne fait que ce que Dieu désire.

D'autre part, dans l'Evangile de Jean, chapître 17, Jésus prie pour que tous soient unis - Dieu le Père, le Christ, ainsi que les croyants.
Tout comme Jésus a dit: "Moi et le Père, nous sommes UN", ainsi, les croyants peuvent également dire: "Nous sommes UN avec Dieu en Christ".
Il me semble que c'est là la réponse aux questions que vous posez ici.