Recherche lieu retraite spirituelle
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Recherche lieu retraite spirituelle
Bonjour à toutes et à tous,
Cela va surement paraître idéaliste, mais je recherche un lieu où je pourrai me "retirer du monde" pour me consacrer pleinement à la spiritualité (ex: Abbaye/monastère).
Le soucis est que j'ai peu d'argent mais je me demande si certaines communautés peuvent nous accueillir en échange d'une aide au tâches quotidiennes ?
Sachant que j'aimerais y rester pour une durée indéterminé.
Encore une fois je sais que ça peu paraître idyllique mais ne sait-on jamais...
Cela va surement paraître idéaliste, mais je recherche un lieu où je pourrai me "retirer du monde" pour me consacrer pleinement à la spiritualité (ex: Abbaye/monastère).
Le soucis est que j'ai peu d'argent mais je me demande si certaines communautés peuvent nous accueillir en échange d'une aide au tâches quotidiennes ?
Sachant que j'aimerais y rester pour une durée indéterminé.
Encore une fois je sais que ça peu paraître idyllique mais ne sait-on jamais...
Tony29- Cléobule
-
Messages : 1
Date d'inscription : 22/08/2020
Localisation : Brest
Re: Recherche lieu retraite spirituelle
salut..il y a des monastères ou autres lieux de cultes qui le font ..je connais Saint benoit sur Loire .. a plus
mikael- Vesta
-
Messages : 854
Date d'inscription : 27/11/2018
Localisation : gironde
Re: Recherche lieu retraite spirituelle
Bonjour Tony
En Bretagne : Abbaye de Timadeuc
Tu peux prendre contact par internet ou téléphoner
Ils te conseilleront et connaissent aussi les structures et abbayes d’ailleurs.
Ce qui te conviendra au mieux...
En Bretagne : Abbaye de Timadeuc
Tu peux prendre contact par internet ou téléphoner
Ils te conseilleront et connaissent aussi les structures et abbayes d’ailleurs.
Ce qui te conviendra au mieux...
Cogitop- Vénus
-
Messages : 3665
Date d'inscription : 22/08/2018
Localisation : Broceliande
Emploi/loisirs : Chamane-médecin
Humeur : En miroir
Re: Recherche lieu retraite spirituelle
J’ai fait un séjour de 6 mois dans une communauté de l’Arche de Lanza Del Vasto, il y a plus de 25 ans. Une communauté de vie c’est avant tout un lieu de travail. J’avais 45 heures de travail collectif hebdomadaire. Si l’on compte les tâches de son foyer, ça ne laissait que peu de temps à une pratique personnelle. La communauté ne proposait qu’une lecture le matin et une salle de méditation guère fréquentée.
J’y ai rencontré des personnalités intéressantes, surtout les stagiaires, célibataires ou en couple parfois avec enfants (qui viennent entre 1 semaine et 1 an, ils ont encore des rêves). Les permanents, en famille, organisent la communauté. Donc les stagiaires faisaient le plus gros du travail sans avoir un poids décisionnaire. Ce qui posait des problèmes parfois.
Le modèle de vie reste pour moi intéressant mais la quasi-autarcie crée une fermeture avec l’extérieur qui peut être problématique si l’on veut pratiquer certaines disciplines. Un permanent m’avait dit que s’il n’y avait pas de stagiaires qui venaient il ne resterait pas dans la communauté.
Lanza Del Vasto s’était vu confié par Gandhi la responsabilité d’un village en Inde afin d’organiser une communauté solidaire mais il a préféré revenir en France et créer des communautés rurales. Les communautés organisées par deux familles ne fonctionnaient pas parce que les rivalités devenaient toujours trop fortes. Où j’étais, à Nogaret, il y avait 3 familles et ça tenait. A côté, à la Borie Noble beaucoup plus de familles (au total plus de 50 personnes). A Nogaret, la communauté a été dissoute plusieurs fois en attendant que des familles s’accordent et réinvestissent les lieux (la cause serait la faille géologique sur ce lieu. Personnellement, intuitivement j’allais pratiquer mon yoga au plus proche de cette faille et je n’ai pas eu de « problème nerveux », au contraire) ! L’on dit qu’une seule personne peut porter la communauté et il en faut aussi qu’une seule pour la dissoudre.
Pour ma part, après quelques mois, j’ai cherché un autre lieu de vie en France. Mais la réalité est qu’il n’y a que très peu de lieux. Il existe des coopératives, donc des lieux axés sur le travail et la commuauté mais pas forcément de spiritualité, tout au moins une philosophie. Dans d’autres lieux les gens travaillent à mi-temps à l’extérieur. Bref, trouver un modèle qui nous correspondent est difficile. La conclusion la plus logique que j’ai eu avec les autres stagiaires était de créer notre communauté. Oui, mais avec quel argent ? Les personnes en quête de spiritualité ressentent parfois l’ambition de la vie communautaire dans leur jeune âge et n’ont que de maigres possibilités de lieux. A un âge plus avancé, en ayant un peu d’argent, l’on pourra trouver plus simple de vivre chez soi et non de vouloir porter des contraintes communautaires et se farcir des personnalités pathologiques. Il faut être réaliste, certaines personnes choisissent la communauté parce que la vie sociale leur pose des difficultés mais une communauté est une micro-société. « On emmène partout avec soi ses problèmes personnels ».
Un penchant pour la spiritualité n’est pas suffisant pour réussir à faire communauté. Il faut aussi avoir le sens des réalité économiques (participer avec sincérité au travail) et ne pas être individualiste. La communauté est un modèle de vie intéressant à essayer pour voir ensuite ce que l’on peut en faire. Mon expérience de 6 mois m’a permis ensuite de vivre autrement. Il me fallait cette expérience pour passer un cap. J’ai insisté sur les mauvais aspects mais il y a de très positifs, surtout entre stagiaires qui partagent leur quotidien avec un idéal de vie qu’ils voulaient incarner. Ça c’était chouette. Le plus important qui me soit resté, c’est qu’ayant connu la vie simple, sans misérabilité, en communauté, j’en ai pensé que je ne pourrais jamais rater ma vie parce que si je ratais tout ce que je pourrais entreprendre en société, je sais que je pourrais néanmoins être très heureux en vivant en communauté, d’autant en ayant eu des échecs en société qui conforteraient mes choix. Savoir cela sur soi ça rend heureux.
L’on peut sans frais en contrepartie demander un séjour. Le circuit classique est de venir 1 semaine en stage (faible coût et avec un programme spécifique d’enseignement dans l’esprit de ces communautés) avant de se décider.
J’y ai rencontré des personnalités intéressantes, surtout les stagiaires, célibataires ou en couple parfois avec enfants (qui viennent entre 1 semaine et 1 an, ils ont encore des rêves). Les permanents, en famille, organisent la communauté. Donc les stagiaires faisaient le plus gros du travail sans avoir un poids décisionnaire. Ce qui posait des problèmes parfois.
Le modèle de vie reste pour moi intéressant mais la quasi-autarcie crée une fermeture avec l’extérieur qui peut être problématique si l’on veut pratiquer certaines disciplines. Un permanent m’avait dit que s’il n’y avait pas de stagiaires qui venaient il ne resterait pas dans la communauté.
Lanza Del Vasto s’était vu confié par Gandhi la responsabilité d’un village en Inde afin d’organiser une communauté solidaire mais il a préféré revenir en France et créer des communautés rurales. Les communautés organisées par deux familles ne fonctionnaient pas parce que les rivalités devenaient toujours trop fortes. Où j’étais, à Nogaret, il y avait 3 familles et ça tenait. A côté, à la Borie Noble beaucoup plus de familles (au total plus de 50 personnes). A Nogaret, la communauté a été dissoute plusieurs fois en attendant que des familles s’accordent et réinvestissent les lieux (la cause serait la faille géologique sur ce lieu. Personnellement, intuitivement j’allais pratiquer mon yoga au plus proche de cette faille et je n’ai pas eu de « problème nerveux », au contraire) ! L’on dit qu’une seule personne peut porter la communauté et il en faut aussi qu’une seule pour la dissoudre.
Pour ma part, après quelques mois, j’ai cherché un autre lieu de vie en France. Mais la réalité est qu’il n’y a que très peu de lieux. Il existe des coopératives, donc des lieux axés sur le travail et la commuauté mais pas forcément de spiritualité, tout au moins une philosophie. Dans d’autres lieux les gens travaillent à mi-temps à l’extérieur. Bref, trouver un modèle qui nous correspondent est difficile. La conclusion la plus logique que j’ai eu avec les autres stagiaires était de créer notre communauté. Oui, mais avec quel argent ? Les personnes en quête de spiritualité ressentent parfois l’ambition de la vie communautaire dans leur jeune âge et n’ont que de maigres possibilités de lieux. A un âge plus avancé, en ayant un peu d’argent, l’on pourra trouver plus simple de vivre chez soi et non de vouloir porter des contraintes communautaires et se farcir des personnalités pathologiques. Il faut être réaliste, certaines personnes choisissent la communauté parce que la vie sociale leur pose des difficultés mais une communauté est une micro-société. « On emmène partout avec soi ses problèmes personnels ».
Un penchant pour la spiritualité n’est pas suffisant pour réussir à faire communauté. Il faut aussi avoir le sens des réalité économiques (participer avec sincérité au travail) et ne pas être individualiste. La communauté est un modèle de vie intéressant à essayer pour voir ensuite ce que l’on peut en faire. Mon expérience de 6 mois m’a permis ensuite de vivre autrement. Il me fallait cette expérience pour passer un cap. J’ai insisté sur les mauvais aspects mais il y a de très positifs, surtout entre stagiaires qui partagent leur quotidien avec un idéal de vie qu’ils voulaient incarner. Ça c’était chouette. Le plus important qui me soit resté, c’est qu’ayant connu la vie simple, sans misérabilité, en communauté, j’en ai pensé que je ne pourrais jamais rater ma vie parce que si je ratais tout ce que je pourrais entreprendre en société, je sais que je pourrais néanmoins être très heureux en vivant en communauté, d’autant en ayant eu des échecs en société qui conforteraient mes choix. Savoir cela sur soi ça rend heureux.
L’on peut sans frais en contrepartie demander un séjour. Le circuit classique est de venir 1 semaine en stage (faible coût et avec un programme spécifique d’enseignement dans l’esprit de ces communautés) avant de se décider.
jean123- Miranda
-
Messages : 697
Date d'inscription : 12/06/2020
Localisation : France
Re: Recherche lieu retraite spirituelle
Tony29 a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
Cela va surement paraître idéaliste, mais je recherche un lieu où je pourrai me "retirer du monde" pour me consacrer pleinement à la spiritualité (ex: Abbaye/monastère).
Le soucis est que j'ai peu d'argent mais je me demande si certaines communautés peuvent nous accueillir en échange d'une aide au tâches quotidiennes ?
Sachant que j'aimerais y rester pour une durée indéterminé.
Encore une fois je sais que ça peu paraître idyllique mais ne sait-on jamais...
Chez les frères franciscains.
Invité- Invité
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