Confucianisme
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Confucianisme
Un court résumé, sur cette voie chinoise qui a irrigué l'esprit extrème oriental pendant des milliers de génération.
Et explique en grande partie l'actuel fonctionnement des sociétés asiatiques.
Le Confucianisme
La Chine n'est pas un pays de religion mais de doctrines. Non seulement à la base de la philosophie et de la religion dans l'Empire du Milieu, ces trois doctrines ont également influencé les coutumes et traditions du peuple chinois.
Confucius, professeur de tous les étudiants
Confucius, grand penseur et philosophe chinois qui vécu au VI-Vème siècles avant J.-C., est à l'origine des principales idées gouvernant la vie des chinois. A son époque, bien qu'il ait enseigné sa pensée à plus de 3 000 élèves, il n'était pas reconnu et mourut quelque peu dans l'anonymat. Il ouvrit les portes de son enseignement à tout jeune apprenti quelle que soit son origine ou son rang social. Il est donc souvent surnommé le professeur de tous les étudiants. N'ayant rien écrit de lui-même, ce sont ses élèves qui reprirent ses propos dans le livre Entretiens de Confucius et bien d'autres écrits.
Confucius se base sur les principes de la bienveillance « ren », de la gouvernance de soi par le « li », de la vertu, « yi », et de l'harmonie pour dicter les règles de conduite dans la société. La clé de sa pensée est donc d'aimer son prochain, d'être en harmonie avec le monde qui nous entoure. Tout cela se fait dans l'espoir de trouver une société idéale.
« Il est toujours possible d'apprendre quelque chose des autres, même si son statut est inférieur au notre »
Cinq liens moraux régissent ainsi la vie courante : les relations parent-enfant, maître-sujet, frère-frère, mari-femme et ami-ami. Le premier membre doit prendre soin de l'autre qui en retour doit le respecter et lui obéir. Ainsi, l'empereur doit veiller sur ses sujets qui lui doivent allégeance en retour et les parents élèvent les enfants qui leur doivent respect et obéissance. Le culte des ancêtres occupe également une place importante et il est de coutume de se rendre sur leur tombe pour les commémorer au moins une fois par an, pour la Toussaint chinoise, la fête de Qingming.
Il met également l'accent sur l'atteinte de la société idéale en partageant le savoir. En effet, il est toujours possible d'apprendre quelque chose des autres, même si son statut est inférieur au notre. Il a donc dit « en marchant avec deux personnes, je trouve mon professeur parmi eux ».
Un système d'élection des officiels chinois par des examens sur la pensée confucéenne
C'est pour cela qu'il préconise le système du keju, c'est-à-dire des examens impériaux. Ne jugeant personne par rapport à son rang, il est ainsi possible d'arriver au sommet de la bureaucratie en s'éduquant et devenant un lettré. Ce système d'élection des officiels chinois par des examens sur la pensée confucéenne fut officialisé en 605 de notre ère et perdura jusqu'à la fin des Qing, vers 1905. Mais, déjà chez les Han, au début de notre ère, ces examens étaient appliqués.
Sa doctrine prend ses origines dans la lecture de 5 textes sacrés écrits bien avant sa naissance : le Livre des Documents Historiques, le Livre des Odes, le Livre des Changements, le Livre des Rites et Cérémonies et le Livre des Annales des Printemps et Automnes.
Le Petit Journal Shanghai
Et explique en grande partie l'actuel fonctionnement des sociétés asiatiques.
Le Confucianisme
La Chine n'est pas un pays de religion mais de doctrines. Non seulement à la base de la philosophie et de la religion dans l'Empire du Milieu, ces trois doctrines ont également influencé les coutumes et traditions du peuple chinois.
Confucius, professeur de tous les étudiants
Confucius, grand penseur et philosophe chinois qui vécu au VI-Vème siècles avant J.-C., est à l'origine des principales idées gouvernant la vie des chinois. A son époque, bien qu'il ait enseigné sa pensée à plus de 3 000 élèves, il n'était pas reconnu et mourut quelque peu dans l'anonymat. Il ouvrit les portes de son enseignement à tout jeune apprenti quelle que soit son origine ou son rang social. Il est donc souvent surnommé le professeur de tous les étudiants. N'ayant rien écrit de lui-même, ce sont ses élèves qui reprirent ses propos dans le livre Entretiens de Confucius et bien d'autres écrits.
Confucius se base sur les principes de la bienveillance « ren », de la gouvernance de soi par le « li », de la vertu, « yi », et de l'harmonie pour dicter les règles de conduite dans la société. La clé de sa pensée est donc d'aimer son prochain, d'être en harmonie avec le monde qui nous entoure. Tout cela se fait dans l'espoir de trouver une société idéale.
« Il est toujours possible d'apprendre quelque chose des autres, même si son statut est inférieur au notre »
Cinq liens moraux régissent ainsi la vie courante : les relations parent-enfant, maître-sujet, frère-frère, mari-femme et ami-ami. Le premier membre doit prendre soin de l'autre qui en retour doit le respecter et lui obéir. Ainsi, l'empereur doit veiller sur ses sujets qui lui doivent allégeance en retour et les parents élèvent les enfants qui leur doivent respect et obéissance. Le culte des ancêtres occupe également une place importante et il est de coutume de se rendre sur leur tombe pour les commémorer au moins une fois par an, pour la Toussaint chinoise, la fête de Qingming.
Il met également l'accent sur l'atteinte de la société idéale en partageant le savoir. En effet, il est toujours possible d'apprendre quelque chose des autres, même si son statut est inférieur au notre. Il a donc dit « en marchant avec deux personnes, je trouve mon professeur parmi eux ».
Un système d'élection des officiels chinois par des examens sur la pensée confucéenne
C'est pour cela qu'il préconise le système du keju, c'est-à-dire des examens impériaux. Ne jugeant personne par rapport à son rang, il est ainsi possible d'arriver au sommet de la bureaucratie en s'éduquant et devenant un lettré. Ce système d'élection des officiels chinois par des examens sur la pensée confucéenne fut officialisé en 605 de notre ère et perdura jusqu'à la fin des Qing, vers 1905. Mais, déjà chez les Han, au début de notre ère, ces examens étaient appliqués.
Sa doctrine prend ses origines dans la lecture de 5 textes sacrés écrits bien avant sa naissance : le Livre des Documents Historiques, le Livre des Odes, le Livre des Changements, le Livre des Rites et Cérémonies et le Livre des Annales des Printemps et Automnes.
Le Petit Journal Shanghai
komyo- Terre
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Date d'inscription : 19/11/2019
Localisation : paris
Re: Confucianisme
Hum , j'aime bien Confucius pour l'avoir un temps étudié , ce qui est très étonnant c'est qu'il soit contemporain du Bouddha , qu'à une même époque deux voies s'ouvraient pour l'esprit et la conscience humaine , qu'elles sont toutes les deux de nature philosophique , et qu'elles se transformèrent toutes les deux en religion d'état , love .
Professeur X- Soleil
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Messages : 5365
Date d'inscription : 12/05/2018
Localisation : ici
Re: Confucianisme
Je trouve les citations attribuées à Confucius très justes.
Parmi lesquelles celles-ci :
"Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l'immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire."
"Ne parlez jamais de vous, ni en bien, car on ne vous croirait pas, ni en mal car on ne vous croirait que trop."
"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette."
Parmi lesquelles celles-ci :
"Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l'immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire."
"Ne parlez jamais de vous, ni en bien, car on ne vous croirait pas, ni en mal car on ne vous croirait que trop."
"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette."
Invité- Invité
Re: Confucianisme
« Le sage forme l’Homme par l’Homme ; il se contente de le corriger de ses défauts. Il s’applique sérieusement à la pratique de la vertu, mesure les autres avec la même mesure que lui-même, et ne s’écarte guère de la voie de la perfection. Il évite de faire aux autres ce qu’il n’aime pas que les autres lui fassent à lui-même. »
Confucius - L’invariable milieu LI KI VIII – 1 ; 29
Confucius - L’invariable milieu LI KI VIII – 1 ; 29
Sod- Soleil
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Date d'inscription : 31/08/2018
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