Pensée du jour (2) 18/07/19 - 25/03/2020

Personne ne décide. "Ça décide". Personne n'agis. "Ça" agit. Personne ne pense. "Ça" pense. Personne n'aime. "Ça" aime

Et qui ou quoi décide de voir à l'oeuvre le mécanisme du "ça" robotisé ?

On dévie mais c'est une très bonne question. Même si c'est peut être seulement de la rhétorique.
C'est paradoxalement encore un "moi" mécanisé. Parce qu'il a lu ou entendu des idées sur le sujet. Ou peut être pour les plus chanceux parce qu'il l'a juste senti. Et ça lui a suffit.
Mais dans tous les cas, c'est parce qu'à travers de ce sommeil mécanique, quelque chose étouffe et demande à se réveiller. A être nourri. D'où les princesses endormies des contes de fées. Cela peut parfois filtrer à travers les barrières de l'ego, et parvenir très étouffé à la conscience.

Un "moi" peut s'en saisir en pensant y trouver quelque chose pour lui même. Notamment grâceà des influences secondaires laissées ça et là dans divers textes ou Traditions. Et se lancer dans telle ou telle pratique.
Et au bout d'un certain temps, c'est cette partie de moi qui "est plus intime à moi même que moi même" qui commence à prendre le relais, s'épanouissemant à son propre rythme, et qui finit par devenir le centre de gravité de ma vie, de ma conscience. Mais pour cela il lui faut une certaine sorte de "nourriture"...... la "Présence".

Donc la pensée du jour c'est que les contes de fées sont très souvent des archétypes de cette œuvre intérieure à laquelle nous sommes conviés, la princesse endormie est notre essence qui somnole, Le baiser du prince la réconciliation alchimique de la force active de la force passive, la conciliation de l'intérieur et de l'extérieur afin de réveiller cette essence que nous sommes en réalité. Mais il ne faut pas oublier le dragon ;-)

" ma femme a un pouvoir occulte dont peu d'hommes peuvent se targuer. Ma pensée du jour en débarrassant le cagibi, c'est qu'elle est capable de ranger une montagne interminable d'objets dans un petit cagib de 3 ou 4 m2i, qui contient déjà un énorme ballon d'eau chaude, un meuble, une machine à laver. Total respect. Bon j'y retourne j'en suis encore à la phase d'escalade"
Anonyme (surtout)

A voir le mauvais côté des choses on en oublie sa beauté.

JPP a écrit:On dévie mais c'est une très bonne question. Même si c'est peut être seulement de la rhétorique.
C'est paradoxalement encore un "moi" mécanisé. Parce qu'il a lu ou entendu des idées sur le sujet. Ou peut être pour les plus chanceux parce qu'il l'a juste senti. Et ça lui a suffit.
Mais dans tous les cas,  c'est parce qu'à travers de ce sommeil mécanique, quelque chose étouffe et demande à se réveiller. A être nourri. D'où les princesses endormies des contes de fées. Cela peut parfois filtrer à travers les barrières de l'ego, et parvenir très étouffé à la conscience.

Un "moi" peut s'en saisir en pensant y trouver quelque chose pour lui même. Notamment grâceà des influences secondaires laissées ça et là dans divers textes ou Traditions.  Et se lancer dans telle ou telle pratique.
Et au bout d'un certain temps, c'est cette partie de moi qui "est plus intime à moi même que moi même" qui commence à prendre le relais, s'épanouissemant à son propre rythme,  et qui finit par devenir le centre de gravité de ma vie, de ma conscience. Mais pour cela il lui faut une certaine sorte de "nourriture"...... la "Présence".

Donc la pensée du jour c'est que les contes de fées sont très souvent des archétypes de cette œuvre intérieure à laquelle nous sommes conviés, la princesse endormie est notre essence qui somnole, Le baiser du prince la réconciliation alchimique de la force active de la force passive, la conciliation de l'intérieur et de l'extérieur afin de réveiller cette essence que nous sommes en réalité. Mais il ne faut pas oublier le dragon ;-)

Jpp, c’est une explication satisfaisante, entendre par là qui me satisfait – répond exhaustivement à ma demande.
Nul doute que cette pratique de la présence reconduite d’instant en instant mène le cheminant à bon port

Mitya a écrit:

JPP a écrit:On dévie mais c'est une très bonne question. Même si c'est peut être seulement de la rhétorique.
C'est paradoxalement encore un "moi" mécanisé. Parce qu'il a lu ou entendu des idées sur le sujet. Ou peut être pour les plus chanceux parce qu'il l'a juste senti. Et ça lui a suffit.
Mais dans tous les cas,  c'est parce qu'à travers de ce sommeil mécanique, quelque chose étouffe et demande à se réveiller. A être nourri. D'où les princesses endormies des contes de fées. Cela peut parfois filtrer à travers les barrières de l'ego, et parvenir très étouffé à la conscience.

Un "moi" peut s'en saisir en pensant y trouver quelque chose pour lui même. Notamment grâceà des influences secondaires laissées ça et là dans divers textes ou Traditions.  Et se lancer dans telle ou telle pratique.
Et au bout d'un certain temps, c'est cette partie de moi qui "est plus intime à moi même que moi même" qui commence à prendre le relais, s'épanouissemant à son propre rythme,  et qui finit par devenir le centre de gravité de ma vie, de ma conscience. Mais pour cela il lui faut une certaine sorte de "nourriture"...... la "Présence".

Donc la pensée du jour c'est que les contes de fées sont très souvent des archétypes de cette œuvre intérieure à laquelle nous sommes conviés, la princesse endormie est notre essence qui somnole, Le baiser du prince la réconciliation alchimique de la force active de la force passive, la conciliation de l'intérieur et de l'extérieur afin de réveiller cette essence que nous sommes en réalité. Mais il ne faut pas oublier le dragon ;-)

Jpp, c’est une explication satisfaisante, entendre par là qui me satisfait – répond exhaustivement à ma demande.
Nul doute que cette pratique de la présence reconduite d’instant en instant mène le cheminant à bon port

Exactement! C'est l'alpha et l'omega, "Je suis" et donc je suis mon chemin......jusqu'à Soi.

"Le Travail consiste à voir la vérité sur soi même et non à vivre des expériences merveilleuses."

"Notre Âme a l'age que nous avons passé dans le "Temps Réel", c'est à dire le temps où nous sommes présents à nous mêmes."

Être humain signifie essentiellement que l'on ne recherche pas la perfection.

George Orwell

L'être humain qui vient au monde une première fois dans un corps physique grossier, entre dans l'inconnu du monde matériel qu'il va découvrir en grandissant, mais cet inconnu pour lui est déjà balisé parce que connu par d'autres.
L'être humain qui vient au monde une seconde fois dans un autre corps plus subtile, entre dans l'inconnu du monde subtil qu'il va découvrir en s'élevant spirituellement, mais dans ce cas il marche seul comme dans une forêt qu'il ne connait pas et non balisée par d'autres..

Reïna a écrit:Être humain signifie essentiellement que l'on ne recherche pas la perfection.

George Orwell

Personne n'est parfait et tout le monde commet des erreurs, il est sage de le reconnaître.

Je n'attend rien des autres car c'est à moi seul de prendre le vrai chemin.

Un humain équilibré et dans l'amour/la compassion parfaite ça existe ?
Et non puisqu' il est humain !
Incompatibilité !

« Ce pourquoi tu es capable de mourir, c’est cela seul dont tu peux Vivre »
Saint-Exupéry

Chacun cherche à s'extraire de son univers paludéen.

Il pleut.

Quel est donc ce silence qui emplit tout l'espace ?
Est-ce celui du calme qui prévient la tempête ?
Ou celui de l'absence et de l'indifférence ?
Ou bien encore peut être celui de la raison,
Qui cherche un mot à dire, sans en trouver aucun ?
Ou la résignation face à cet indicible
Et ce lugubre don qui encombre mon âme ?
Ou bien tout simplement que tout est plat ce jour ?
Si les mille questions n'ont aucune réponse,
A quoi bon les poser ?

C'est pour savoir où je vais que je marche.

Johann Wolfgang Von Goethe

Le vrai voyage ce n'est pas de chercher des nouveaux paysages mais un nouveau regard.

Marcel Proust

Les riches veulent devenir les Maitres du Monde; mais les humbles, eux, ont la Terre entre leurs mains.


Fol

Taisez vous et enfoncez vous, quand vous serez au fond et qu'il ne vous restera plus rien, que vous ne croirez plus en rien, ne penserez plus rien, ne serez plus rien, vous aurez enfin renoncé à fuir la seule chose qui était vraiment là

De Vauvenargues a écrit:“Les hommes ont de grandes prétentions et de petits projets.”