Quelle place accordez-vous au fait de vivre (plus ou moins) dans la confiance ou bien dans l’inquiétude ?

"Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? (...) Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine."

Matthieu chapitre 6, versets 27 et 34

La confiance

La confiance permet de s’engager dans la voie de progression sur celle-ci avec énergie. C’est un état d’esprit qui nait initialement de la compréhension des qualités des trois joyaux que sont le bouddha, son enseignement, et la communauté des pratiquants. Lorsque nous entendons parler de l’éveil, comprenons la qualité du dharma, les bienfaits de sa pratique, et percevons l’assistance que peut nous apporter dans celle-ci le samgha, la communauté de ceux qui transmettent et pratiquent le dharma, confiance et aspiration naissent en nous.

Il y a principalement trois formes de confiance :

# - La confiance de l’admiration ou de l’émerveillement, accompagne la découverte des qualités du bouddha et des trois joyaux.
# - La confiance de l’aspiration est fondée sur la première forme de confiance, c’est l’aspiration à cheminer vers l’éveil.
# - La confiance de la certitude vient lorsque nous acquérons par la pratique l’expérience authentique de la vérité des enseignements.

Ainsi le cheminement commence sur la base d’une certaine confiance en les trois joyaux : la possibilité d’éveil et de réalisation des qualités de celui-ci, ou tout simplement d’un progrès spirituel nous émerveille et nous inspire. Nous souhaitons alors aller plus avant, en savoir d’avantage et, bien que nous ne sachions pas encore si l’enseignement que nous entendons est juste ou non, nous entrevoyons ses qualités et apprécions sa valeur. Nous avons alors la confiance de l’admiration, encore nommée de l’émerveillement ou de l’inspiration, qui est la forme initiale de la confiance.

Cette première forme de confiance nous incite à tenter un premier pas dans le cheminement. Entrouvrant ainsi la porte du dharma, nous apercevons la véracité de certains de ses aspects et gagnons de l’assurance. S’approfondissent alors en nous une aspiration à l’éveil et un élan vers l’enseignement, le bouddha et le dharma. C’est la deuxième forme de confiance, la confiance de l’aspiration. Dans celle-ci nous prenons l’éveil, l’état de bouddha comme but, et le dharma comme moyen pour cheminer vers celui-ci.

Ensuite la pratique profonde enrichissant progressivement notre compréhension, au lieu de simplement penser que l’état de bouddha et l’enseignement sont merveilleux et utile et d’aspirer à leur pratique, nous goûtons directement et véritablement leurs bienfaits, et savons alors directement qu’ils sont authentiques et justes. Il y a vérification directe de leur véracité. C’est la troisième forme de confiance, la confiance de la certitude.

KALOU RINPOCHE - LA VOIE DU BOUDDHA

Hum , la foi est une forme de confiance , la confiance en Dieu , la confiance en soi naît avec la conscience de soi , love .

Si j’étais en permanence dans la confiance, alors, je ne me rendrais plus compte de ce qu’est la confiance.

Alors, de temps en temps, l’inquiétude me vient, pour que, tout de suite, je retourne en confiance...

Cela me permet de switcher dans le meilleur, aussitôt que la pire réalité montre le bout de son nez...
Et c’est bien là, mon antidote, contre toute dualité bloquante.

Sweet.

Salutation Sod,

Je me souviens qu'au début de mon chemin, arrêtant un peu mes jugements réprobateurs sur ces choses là, j'avais discuté avec un pasteur de la religion protestante. Je crois me souvenir que c'est quand il m'a proposé de potasser l'Epître de Paul aux Romains qu'il a fallut se rendre a l'évidence : on ne parlait pas du tout de la même chose, et notre divergence ne portait pas sur un détail mais sur les fondations de l'édifice. Pour lui ce qui comptait c'était de croire des choses, et tout le reste découlerait de là. Pour lui il s'agissait de "croire jésus" comme il disait, tandis que pour moi il s'agissait de vivre dans la confiance, plutôt que de m'inquiéter de quoi que ce soit.
Donc forcément, que je n'avais pas besoin de potasser l'épîtres aux Romains comme il me l'avait proposer.  
Bien sur, faire confiance à quelqu'un c'est aussi croire ce qu'il nous dit, mais cette confiance est une chose qui se gagne. Alors en bon saint Thomas que je suis, il fallait que dieu me démontre qu'il était capable de me donner cette confiance qui me manquait tant. Sinon je n'avais pas plus besoin de Dieu que des Epîtres de Paul.
Et puis j'ai découvert un peu plus tard que ma démarche était très étymologique sans le savoir, car l'étymologie de la foi veut dire "avoir confiance".
Donc pas besoin de potasser les épîtres de Paul pour ça.
Plutôt besoin de considérer que toute forme d'inquiétude est l'expression d'une partie de moi même qui ne fait pas confiance a dieu, et qui a donc besoin de ses soins.

jBonjour Sud. Petite question: a-t-on le choix d'être confiant ou pas? Pour être confiant il faut être sûr d'avoir affaire à quelqu'un de confiance? Sois confiant à un profil facebook et tu te retrouves pris dans une arnaque africaine, une secte, un mouvement extrémiste, non? Et ce piège existe depuis bien plus longtemps que facebook?

Canção a écrit:jBonjour Sud.

Salut Cançao,

Canção a écrit:Petite question: a-t-on le choix d'être confiant ou pas?

Personnellement je ne l'ai pas.
Mon travail spirituel sur ce domaine consiste a découvrir, m'avouer et reconnaitre que dans un situation bien précise, c'est l'inquiétude qui se présente a moi. Puis demander à dieu les soins de Sa Lumière sur ce point de mon âme.

Canção a écrit: Pour être confiant il faut être sur d'avoir affaire à quelqu'un de confiance?

Je crois comprendre que c'est ton fonctionnement, mais en ce qui me concerne je te dirais : pas forcément non. Car les progrès que j'ai put faire dans l'absence d'inquiétude consistent aussi a savoir vivre en ne sachant pas a qui j'ai affaire.

Tu vas peut-être trouvé ça bizarre, mais on peut se méfier  -  au sens rester prudent et prendre des précautions  -  sans être inquiet.

Quand une blessure qui me rendais inquiet est soignée, c'est avec un petit sourire que je vois venir une embrouille potentielle avec quelqu'un qui ne m'inspire pas spécialement confiance. Car je me dis : "L'occasion va peut être se présenter pour moi de faire un état des lieux de ma tendance a m'inquiéter. Puis je me dis aussi : tiens, en voilà un pour qui je vais peut être avoir a demander l'aide de dieu pour lui."

Canção a écrit: Sois confiant à un profil facebook et tu te retrouves pris dans une arnaque africaine, une secte, un mouvement extrémiste,  non?

Oui.
Mais là tu parle de ce que j'appelle la naïveté, pas de la confiance au sens de l'absence d'inquiétude. Donc vis a vis de tout ce qui m'arrive, personnellement je me dis que :

"Tout ce que tu ne peux pas voir en toi finit par t'arriver de l'extérieur comme un destin"

C.G.Jung (je cite de mémoire)

Canção a écrit: Et ce piège existe depuis bien plus longtemps que facebook?

C'est pas un piège c'est du karma, le Grand Educateur un peu terrible qui fait la moitié du travail en nous mettant le problème sous le nez. Comme j'étais très naïf dans ma jeunesse j'ai eut besoin de rencontrer des arnaqueurs, pour arrêter de rêver sur la nature humaine. Depuis que je suis déniaisé, en général je n'ai plus besoin de les croiser.

Hum , " Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. " , Matthieu 10-16 , love .

Ouaoh que de perspicacité et de discernement!
Ben moi non, m' être fait piégée une fois ne me donne pas l'impression que j'ai de l'expérience.
Je ne suis sûre de rien, dans ce sens là la seule personne digne de confiance pour moi, c'est moi.

Si j'accorde ma confiance à quelqu'un qui la trahit je me dirais ensuite que j'ai bien eu tord de lui accorder ma confiance...
Et puis je passerais à autre chose...

Sod a écrit:
Quand une blessure qui me rendais inquiet est soignée, c'est avec un petit sourire que je vois venir une embrouille potentielle avec quelqu'un qui ne m'inspire pas spécialement confiance. Car je me dis : "L'occasion va peut être se présenter pour moi de faire un état des lieux de ma tendance a m'inquiéter. Puis je me dis aussi : tiens, en voilà un pour qui je vais peut être avoir a demander l'aide de dieu pour lui."


C'est pas un piège c'est du karma, le Grand Educateur un peu terrible qui fait la moitié du travail en nous mettant le problème sous le nez. Comme j'étais très naïf dans ma jeunesse j'ai eut besoin de rencontrer des arnaqueurs, pour arrêter de rêver sur la nature humaine. Depuis que je suis déniaisé, en général je n'ai plus besoin de les croiser.

Cogitop a écrit:Si j’étais en permanence dans la confiance, alors, je ne me rendrais plus compte de ce qu’est la confiance.

Sofiane a écrit:Salutation Sod,

La confiance est pareille à une graine. Elle nécessite un humus riche en nutriments, de la pluie et du soleil en suffisance, et l'accompagnement aimant du jardinier.

Et quels seraient concrètement ces nutriments, ce soleil et cette pluie?

Ces éléments ne semblent pas dépendre de nous alors, notre confiance serait-elle soumise à des éléments extérieurs et n'a-t-on pas possibilité de la cultiver nous-même?

@Sod :merci pour l'ouverture de ce fil et avoir développé ces trois formes de confiance.
Confiance dans l'enseignement du Bouddha et dans le Dharma.
Et la confiance de la certitude lorsqu'on expérimente la voie.
Très intéressant.


@ Cançao: Quand tu dis qu'il est préférable de "surveiller" Facebook... Penses-tu qu'il y aie plus de risque là qu'ailleurs ?

Par rapport au sujet : " Quelle place accordez-vous au fait de vivre (plus ou moins) dans la confiance ou bien dans l’inquiétude ?"

Cela me fait penser à cette citation du Bouddha
Si le problème a une solution il ne sert à rien de s’inquiéter, mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien.

Reste plus qu'à le mettre en application

@ Azaël : "Si j'accorde ma confiance à quelqu'un qui la trahit je me dirais ensuite que j'ai bien eu tord de lui accorder ma confiance...
Et puis je passerais à autre chose... "
[/quote]

Oui, s'il s'agit d'une trahison, tu as raison.
Mais parfois, sans aller jusqu'au constat d'une trahison, notre confiance en l'autre peut être mise à l'épreuve si nous ne comprenons pas toujours sa manière d'agir, et au-delà de toutes les émotions que nous pourrions en ressentir, et de cet équilibre fragile entre confiance et doute, nous pourrions maintenir cette confiance dans l'autre de par la certitude que cet autre a agi avec une bonne intention et/ou avec compassion, ceci ayant bien entendu pour prérequis que nous ayons avant toute chose confiance en notre propre ressenti.

Canção a écrit: la seule personne digne de confiance pour moi, c'est moi.

Cela me semble un bon début car tout part de là.
Et en évoluant, cette forme de confiance en soi peut rendre capable de fréquenter certaines personnes a qui il est mieux de ne pas faire confiance aveuglément. C'est du moins une évolution que j'ai cru voir en moi. Car l'inquiétude que j'ai appris a soigner en moi c'est de l'émotionnel, l'émotion appelée "inquiétude" peut s'en aller ou diminuer d'intensité, tandis que la prudence qui sait prendre ses précautions dans certaines situations c'est de la pensé, c'est être capable de penser certaines choses et de les dires ou de les faire avec certaines personnes, dans la situation vécue.
Ce qui se fait d'autant mieux, me semble-t-il, que l'émotion appelée inquiétude a diminuée.

La trahison n'est autre qu'une déception des nos attentes vis-à-vis de l'autre.
On ne perde confiance qu'on sois.

"Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, le Soleil intérieur de dieu dormait. Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons! Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de confiance au sens étymologique de la foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d'étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer?"

Matthieu 8 verset 24 a 27.

Dans une lecture focalisée sur les problèmes on pourrait trouver que ces disciples ne tiennent pas la route avec leur peur de la mort et leur étonnement : "Qui est celui ci a qui obéissent les tempêtes?"

Devines.

Dans une lecture qui s'intéresse aux solutions on voit clairement que l'inquiétude peut réveiller le Maitre, pour peu qu'on se soit "approché" pour lui demandé de nous sauver.

Quelques jalons sur la voie de la CONFIANCE avec la Présence "JE SUIS":


Ne garde rien de ce que tu penses par toi-même, dans le monde que tu vois, sinon il t'entraînera dans sa chute, alors délivre-toi de ceci et mets-toi à l'unisson de la pensée de la Source, afin que l'Amour véritable et Eternel s'écoule, par ce que TU ES, dans la Présence JE SUIS. (Fils de Dieu, Christ)

Le centre divin de la sérénité en toi te retirera de tout mal, que tu auras imaginé dans ta perception erronée du monde, des jugements parcellaires, des partis-pris fondés sur une vision très personnelle d'un monde limité, alors que dire de la grandeur de l'Esprit Illimité, que tu as laissé momentanément hors de toi, séparé du TOUT.
Maintenant frappes à cette porte, où l'on t'attend avec allégresse, tous seront là pour t'accueillir avec Amour et Gloire dans la beauté divine.
Car nul ne peut échouer dans ce qu'il est, créé tel que Dieu l'a créé dans son impeccabilité.

A prononcer intérieurement avec sincérité, aspiration et abandon dans la confiance du Maître intérieur : «Je relâche et je délivre le monde de tout ce que je pensais qu'il était, car l'Amour m'attend dans la lumière généreuse de Dieu".

En fait et en Réalité, l'Unité de Dieu relie tous les êtres entre eux, comment pourrait-il y avoir séparation ?

Prenez en conscience et patiemment, chaque jour prenez le temps de vous relier à CELA, qui vous souhaite ardemment dans l’Éternité. Soyez en sûr, vous êtes attendus pour célébrer cet événement céleste.

Laissez votre cœur vous chuchoter, ce que vous avez de magnifique en vous. Laissez cela grandir sans limite, et le monde se libérera de ces chaînes de petitesses et d'infamies, de trahisons et de mensonges, de souffrances et de peurs, de violences et d'attaques, avec tous ses cortèges funèbres à la recherche de proies innocentes, à sacrifier sur l'autel de l'obscurantisme, de l'ignorance, de l'égoïsme, vidant les cœurs de toute sagesse, alors que chacun est la complétude de l'autre dans des expressions différentes, des formes différentes mais animées par la même Essence éternelle.

Décapez ce qui vous masque la réalité, et la vérité à la lumière transcendante de votre Esprit Saint, qui se tient à l'orée de nos aveuglements, prêt à réactiver en nous l'avènement du retour glorieux du Fils de Dieu, fait homme.

Namasté.

Fraternellement en partage dans la confiance.

Ce que j'y ai trouvé: dans l'espace du coeur(Anahata):

Laissons la confiance nous mener dans la tranquillité de ce que nous sommes.

*Un maître mot : "La CONFIANCE".

"Aie confiance », nous dit le maître intérieur.

La portée de ces deux mots est d'une importance capitale pour l'aspirant et son avancement sur le sentier spirituel. Il faut pour cela ressentir avec profondeur la résonance de la démarche de l'enseignant spirituel réalisé ou le maître intérieur, ou la conscience de la Source en soi.

Il est vrai, que, en général quand nous avons confiance en quelque chose ou en quelqu'un, ils nous livrent leurs secrets et cette clé est la confiance, puis sa transcendance divine, l'AMOUR.

La voix de la Présence intérieure fonctionne par simple connexion, comme un téléphone, mais là, il n'y a pas de numéro à composer, c'est de l'inné et de la même façon, on peut raccrocher instantanément, sauf que cette voix laisse une empreinte dans la conscience qui nous rappelle à notre SOI intérieur, de marcher avec LUI, à ne plus jamais être seul.
Il n'y a que la pratique et l'efficacité à prendre en compte finalement.

Si ça ne marche pas, pourquoi ?

Le manque de confiance et de foi dans le divin, les attaches aux illusions, le matérialisme exagéré en vers les mondes temporels, les croyances, ce que nous ne sommes pas réellement, ayez bien ceci à l'esprit le plus souvent possible, c'est d'une importance capitale vers la transcendance.

Ne plus revenir est de se trouver, là, où le SOI immortel et éternel EST, notre demeure véritable.

En changeant nous-même, nous avons le pouvoir de changer le monde.

Ce que tu penses aujourd'hui, tu le seras demain, à moins que tu ne l'aies pensé hier. Ayons présent à l'esprit que l'énergie suit la pensée, il faut en être conscient, pour peu à peu acquérir la maîtrise de ce potentiel, cette capacité. Plus nous consacrons et dirigeons notre pensée vers l'Unique, le Soi, plus elle devient réalité. Recherche le Royaume de Dieu par-dessus tout, et le reste te sera donné de surcroît.

A quoi désires-tu consacrer ta pensée ?

La maîtrise de la pensée est une clé extraordinaire vers la réalisation de soi, dans le SOI divin et immortel. Lorsqu'elle est purifiée par les pratiques spirituelles, la sadhana, ou la méditation sur, puis dans le Soi, les effluves de l'Esprit Saint brûle les scories des illusions et des vies passées, dans l'errance, hors de ce que nous sommes réellement.
La pensée unifiée est la voie, lorsque, alignée dans la globalité de ce qui EST.

Namasté.

Fraternellement  

*Anecdote: un après midi de week-end où je pensais à l'avenir scabreux où se dirigeait l'humanité, il y a de cela environ 25 ans, un Maître m'apparut dans mon salon à environ trois mètres devant moi, légèrement sur la droite droite et il me dit simplement ces deux mots: "AIE CONFIANCE", puis il disparut aussitôt (à cette époque je percevais depuis quelques années la perle bleue en sahasrara suite à une forme de saddhana).

porte a écrit:
"Aie confiance », nous dit le maître intérieur.

La portée de ces deux mots est d'une importance capitale pour l'aspirant et son avancement sur le sentier spirituel.

« C’est alors qu’apparait Pistis Sophia, (Littéralement "la foi de la sagesse" ou vis versa) l’éon dont les malheurs et le salut vont être tout au long raconté dans l’ouvrage. Cette Pistis Sophia était l’une des 24 émanations supérieures. Regardant un jour en haut elle vit la lumière « au firmament du grand Trésor de la lumière ». Elle voulu parvenir en ce lieu et cessa de pratiquer les mystères du lieu qu’elle habitait : elle chanta un hymne a la lumière qu’elle avait vue. Mais au lieu d’être exaucée, elle ne sut que s’attirer la jalousie et la haine de ceux qui partageaient sa demeure : ils la poursuivirent, elle s’enfuit hors de son éon, tomba dans les profondeurs du chaos ténébreux et s’y trouva en butte a toutes les attaques des archons de ce chaos et de ceux qui se trouvaient au dessous. Ces archons créèrent par émanation une foule d’être bizarres qui eurent pour mission d’enlever de Pistis Sophia la partie lumineuse qui se trouvait en elle. Elle fut alors plongée dans toute les horreurs des ténèbres, et en butte à toutes les attaques des émanations diverses et horribles créées pour la combattre. Mais, si ces épreuves furent grandes son courage fut encore plus grand : elle ne perdit point confiance, elle se tourna vers la lumière et lui adressa un hymne de repentir ou une repentance ainsi que s’exprime le texte. »

SOURCE : L'âme humaine avant la naissance & après la mort.
Constitution de l'Homme et de l'univers, clef des évangiles, initiation évangélique, d'après "Pistis Sophia". Par le Docteur Papus, Docteur en médecine, Docteur en kabbale, Directeur de la faculté des sciences hermétiques, Président du Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste, officier de l’instruction publique. Avec quatre figures et des tables explicatives de la Pistis Sophia. Parole de jésus d’après Valentin. Pistis Sophia.1898 Avec un dessin de l’ouroboros en page de (mise en°) garde

° précision personnelle.

Voir aussi à cet effet l'histoire biblique de Job:

Alors que Dieu montrait Job à Satan en le louant « Regarde mon serviteur comme il est bon et intègre », Satan demanda de mettre Job à l'épreuve : il assurait que si Job était ainsi intègre et pieux c'est uniquement parce qu'il avait les faveurs de Dieu. Si Job perdait tous ces bienfaits, il était certain qu'il perdrait également sa foi. Dieu accepta de mettre à l'épreuve Job à condition qu'il ne soit pas touché dans sa personne physique. Dans ces limites il laissa Satan éprouver Job.

Cet éleveur qui était riche, pieux et sage, fut alors frappé de plusieurs malheurs qu'il ne comprenait pas : il perdit ses troupeaux, ses enfants, et commença à souffrir d’une lèpre maligne. Mais malgré tout, il ne perdait pas sa foi. Arrivèrent alors trois de ses amis. Ils affirmaient que s’il souffrait, c’est qu’il avait péché. Alors, Job se révolta, cria son innocence et exigea d’être acquitté des accusations portées contre lui. En se disculpant ainsi, il laissait entendre que Dieu était injuste envers lui.

Dieu décida alors d'intervenir. Il expliqua à Job qu'il y avait dans le monde de nombreuses créatures aussi bonnes et méritantes que lui (Job) et que lui en était responsable. Comprenait-il ce que signifiait être responsable d'un tel monde ? Job admit qu'il ne le comprenait pas, et demanda à Dieu de lui pardonner.

Dieu condamna alors les amis de Job d'une part pour leur insistance à parler d'une manière fausse des motifs et méthodes de Dieu, d'autre part pour n'avoir pas reconnu que Job était droit, jusque dans sa révolte contre Dieu ! Le récit légitime ainsi l'effort de recherche et de compréhension s'il reste droit, tout en montrant que personne ne peut prétendre tout comprendre. Il met également en garde contre une croyance religieuse trop sûre d'elle-même, celle des amis de Job. La souffrance n'est pas forcément une punition et puisqu'ils prétendaient connaître Job, ils auraient dû savoir qu'il était juste.

Il leur ordonna de réaliser de grands sacrifices d'animaux et demanda à Job de prier pour leur pardon. Puis Dieu rendit à Job sa fortune, en la doublant, ainsi que sa santé. Il eut de nouveau 10 beaux enfants, les plus beaux du pays et Job vécut une vie sainte et heureuse et mourut d'une belle mort.

Fraternellement

bj..un peux naif.. mais bon ..les "enfants" , il faut leur raconter de belles histoires ....pour que les "messages" passent .....