[⁂] Actualités et partages divers

Chacun d’entre nous sait que des actes de tolérance et d’intolérance se rencontrent dans toutes les sociétés et civilisations. Ils résultent d’un traitement injuste infligé à une autre personne ou à un groupe du fait d’une hostilité souvent gratuite spontanée qui n’est pas dominée ou d’une répulsion envers une doctrine ou quelqu’un. Ce que l’on déteste dans l’autre, ce sont principalement ce qu’il représente, et les idées qu’il représente.
L’une des règles d’or de la conduite et peut être de la morale des hommes devrait être la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité, et encore sous des éclairages bien différents.
La tolérance c’est d’abord la volonté d’écouter l’autre dans toute sa différence, de tenter de le comprendre, même avec ses particularités, le désir de l’accepter tel qu’il est, de le rencontrer, d’établir un climat de confiance, de mettre en route un échange, et une communication.
Est-ce que l’intolérance est le contraire de la tolérance ? Ces deux mots sont contraires. Mais en allant un peu plus loin, et chacun sait qu’il faut toujours se méfier des mots, je répondrais Non.
Car la tolérance peut être considérer comme de la faiblesse, et si je dis que je suis tolérant, c’est que je peux accepter un certain nombre de choses, pour lesquelles, il est possible que je ne sois pas d’accord, mais en fonction de cette vertu, je pourrais l’accepter ; à ce moment-là, je penche sur de l’hypocrisie, vers le mensonge, uniquement pour tenter peut être d’être en règle avec moi-même.
Nous nous cachons derrière la tolérance, comme pour trouver une sorte d’excuse aux actes que nous faisons.
La tolérance qui consiste à ne pas mépriser l’opinion et les idées d’autrui, et à ne pas trop estimer les siennes, est un but difficile à atteindre, c’est bien le but qu’il faut viser, et non pas des différentes interprétations qui nous donnent bonne conscience. La tolérance au fond c’est la marge entre l’acceptation et le rejet, c’est une zone tampon, un espace de sécurité avant de sauter directement dans l’intolérance.
La tolérance doit être la plus nobles des vertus ; elle ne fait renoncer à aucune idée, elle implique simplement que l’on accepte que d’autres ne pensent pas comme vous sans les haïr, les juger ou les tuer. Chacun sait que les hommes sont différents par le savoir, mais sont tous égaux par leur aptitude au savoir. Bien entendu, il ne faut pas aller aux extrêmes, car ils ne résolvent rien, et sont toujours nocifs.
La pratique de la tolérance signifie que chacun a le libre choix de ses convictions, et accepte que l’autre jouisse de la même liberté, elle signifie que l’acceptation du fait que les êtres humains, qui se caractérisent naturellement par la diversité de leur aspect physique, de leur situation, de leur mode d’expression, de leurs comportements et de leurs valeurs, ont le droit de vivre en paix. Elle signifie que nul ne doit imposer ses opinions à autrui. Il faut qu’elle sache rester dans les limites de la gentillesse, de la bienséance et parfois du bon sens, sans pour autant se laisser laminer.
Le racisme, l’une des bases de l’intolérance est aussi vieille que le monde. En vérité, le phénomène raciste a une histoire qui commence au XVIème siècle, c’est-à-dire au moment où se formait en occident une société coloniale qui avait pour but l’exploitation des peuples d’Amérique et d’Afrique conquis par la force des armes. De même, c’est au XIXème siècle que fut inventé l’antisémitisme élevé au rang de doctrine raciste. Il faudrait préciser qu’en combinant les théories, mais uniquement les théories sur la démocratie et sur la tolérance, on parvint à la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.
Malheureusement, la conception d’une humanité raisonnable et solidaire ne s’est pas avérée. L’égoïsme, l’individualité, les conflits d’intérêts, le rejet des autres ayant favorisé l’apparition de l’intolérance.
Une tolérance sans limite facilite l’apparition de l’intolérance. Il faut absolument des limites pour préserver les droits et les libertés de chacun. Nous ne pouvons pas tout accepter au nom de la tolérance et on ne peut aller trop loin, dans le respect des différences :
La nation et la tribu
La liberté et l’esclavage
L’état de droit et l’état de violence.
La conception de la tolérance est aussi une solution de sagesse, mais fondée sur l’incertitude et sur la faiblesse de l’esprit humain.
On peut se poser la question de savoir quelles valeurs sont tolérables et lesquelles ne le sont pas. Il semble nécessaire d’admettre toutes les manières de penser et d’agir différentes des nôtres sans pour cela aller jusqu’à les approuver.


L’INTOLERANCE


Le plus bel exemple de l’intolérance a été l’esclavage pendant toute l’antiquité et même après, il n’a pas été la source de la moindre contestation. Il existe de l’esclavage, dénoncé, ou non par les hommes et les Etats. Le problème c’est que l’intolérance est contagieuse, l’intolérant isolé trouve très vite des imitateurs.
L’intolérance qui infecte l’esprit est plus dangereuse, c’est elle qui prépare l’intolérance éliminatoire et mortelle.
Nous devons aussi noter que plus les conditions de vie sont difficiles, plus nous retrouvons des formes d’intolérance, car il faut toujours trouver un bouc émissaire à la misère aux difficultés de l’homme. Il en a toujours été ainsi de tout temps les grandes responsabilités doivent être supportées par un autre, les maux viennent des autres, lorsqu’il y a des problèmes, c’est toujours des autres, et petit à petit les formes d’intolérance remontent à la surface.
L’intolérance commence par la peur de la différence
- L’homme a peur de l’inconnu extérieur qui menace son identité ou l’ordre social
- - Il cherche des preuves qui dérange l’ordre social, comme il n’en voit pas il en trouve
- Il le charge de toutes les rumeurs
- Il cherche un miroir à son anxiété
- - Il faut trouver un bouc émissaire à toutes ses difficultés.

Le dernier effet de l’intolérance c’est la haine, car, la haine dépasse la colère et la violence.

Aucune société ne peut perdurer, si ses membres n’adoptent pas des valeurs fondatrices communes.

L’intolérance est autant une manière d’être qu’une manière de faire, et je pense qu’il n’y a qu’une seule arme invisible contre l’intolérance, c’est l’amour ; mais ce n’est pas une arme dont tout le monde dispose, c’est pourquoi, il faut trouver d’autres moyens pour débusquer l’intolérance :
- Par le renforcement de la démocratie et les droits de l’homme
- - Par l’acceptation de la diversité des nationalités
- - Par le respect des autres et l’acceptation des différences
- - Par le rôle essentiel de l’éducation
- - Par le dialogue et la communication, l’esprit d’ouverture, et la liberté de pensée
- - Par l’exemple, et l’humilité
- - Par la générosité
- - Et par toute une série de valeurs morale que chacun de vous connaissent.


CONCLUSION


Pour terminer, je voudrais citer Vladimir Jankélévitch, qui a parlé de la tolérance sur une note de sagesse et qui a dit : « La tolérance est un moment provisoire. Elle permet à ceux qui ne s’aiment pas, de se supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s’aimer ».
C’est peut-être utopique, mais pour être positif, il faut peut être dire que les utopies d’aujourd’hui seront peut-être les réalités de demain.
Et enfin, je peux vous dire que vous pouvez avoir de l’intolérance, mais uniquement vis-à-vis de l’intolérance, car je pense que le monde est fatigué de toute cette intolérance…

#1 AU MOYEN-ÂGE, LES FEMMES POUVAIENT PORTER LE PÉNIS DE LEUR MARI DEVANT UNE COUR
Au Moyen-Âge, on ne plaisantait pas avec le sexe, comme beaucoup d'autres choses, les relations sexuelles étaient soumises à des règles et des lois. Par exemple, on ne pouvait valider un mariage sans qu'il fut consommé, sinon, il était annulé par l'Eglise Catholique !

trial

L'annulation d'un mariage était une grande honte et pouvait ruiner la réputation d'un homme. Alors, si une femme se plaignait du manque d'activité au lit de son mari, il fallait avoir des preuves à fournir, car ce n'était pas une mince affaire !

Le mari était donc conduit devant une Cour, composée de juges, de médecins et de tout ceux qui avaient envie d'assister au spectacle. On appelait ce mauvais moment pour le mari : un procès d'impuissance.
La femme commençait par verbaliser ses accusations, puis le corps du mari était examiné par des médecins et "experts" sur le sujet de sexualité. Ces derniers lui posaient des questions pas du tout embarrassantes comme : "Pouvez-vous maintenir une érection ?" ou encore "L'hymen de votre femme est-il intact ?".

S'il échouait à cet examen, le mari n'avait plus qu'un recours : le procès par rapport sexuel.

trial

Le couple devait alors se rendre sur un lit, éclairé par de nombreuses bougies afin que les spécialistes puissent voir l'homme à l'oeuvre et déterminer, à l'observation des fluides corporels, si la relation sexuelle avait bien eu lieu (extrêmement glamour comme ambiance).

Si l'homme réussissait son affaire, il pouvait humilier publiquement sa femme, sinon, sa réputation était ruinée.

Au 16ème siècle, ce genre de procès étaient si fréquents qu'il en était devenu un véritable spectacle, certains aristocrates adoraient venir y assister et même faire des paris !

Hakaan a écrit:Parfois je lis des trucs sur la vie au moyen age pour voir d'ou on vient et à quoi on a échappé, c'est franchement wtf parfois (je vous passe l'article juste en dessous qui parle du pain moulé directement dans...)

#1 AU MOYEN-ÂGE, LES FEMMES POUVAIENT PORTER LE PÉNIS DE LEUR MARI DEVANT UNE COUR
Au Moyen-Âge, on ne plaisantait pas avec le sexe, comme beaucoup d'autres choses, les relations sexuelles étaient soumises à des règles et des lois. Par exemple, on ne pouvait valider un mariage sans qu'il fut consommé, sinon, il était annulé par l'Eglise Catholique !

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L'annulation d'un mariage était une grande honte et pouvait ruiner la réputation d'un homme. Alors, si une femme se plaignait du manque d'activité au lit de son mari, il fallait avoir des preuves à fournir, car ce n'était pas une mince affaire !

Le mari était donc conduit devant une Cour, composée de juges, de médecins et de tout ceux qui avaient envie d'assister au spectacle. On appelait ce mauvais moment pour le mari : un procès d'impuissance.
La femme commençait par verbaliser ses accusations, puis le corps du mari était examiné par des médecins et "experts" sur le sujet de sexualité. Ces derniers lui posaient des questions pas du tout embarrassantes comme : "Pouvez-vous maintenir une érection ?" ou encore "L'hymen de votre femme est-il intact ?".

S'il échouait à cet examen, le mari n'avait plus qu'un recours : le procès par rapport sexuel.

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Le couple devait alors se rendre sur un lit, éclairé par de nombreuses bougies afin que les spécialistes puissent voir l'homme à l'oeuvre et déterminer, à l'observation des fluides corporels, si la relation sexuelle avait bien eu lieu (extrêmement glamour comme ambiance).

Si l'homme réussissait son affaire, il pouvait humilier publiquement sa femme, sinon, sa réputation était ruinée.

Au 16ème siècle, ce genre de procès étaient si fréquents qu'il en était devenu un véritable spectacle, certains aristocrates adoraient venir y assister et même faire des paris !

labeillou a écrit:http://www.codex-atlanticus.it/
 magique <3

WB35 a écrit: