Pensée du jour (3)

Rappel du premier message :

Tu peux à l'heure que tu veux te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme.

Marc-Aurèle

Le jour de l’unité humaine ne se réfère pas à celui où les hommes seront devenus tous semblables, mais à celui où les différences de chacun seront valorisées.

...Suite

Il y a chez certains ce réflexe propre à vouloir dominer son prochain. Il peut venir d’une peur de ce qui est différent de soi. Il peut s’appliquer de telle manière à faire en sorte d’amener autrui à renoncer à ce qui le différencie de soi, ceci en l’amenant à être à sa propre image. Par là cette dernière cesserait d’être mise en danger par ce qui pourrait la remettre en question.

On ne fait que combattre ses propres démons, ceux-là mêmes que nous croyons voir chez les autres.

L’évolution spirituelle laisse derrière elle quantité de progrès qui ont été fait et qui auront été oublié.

B. Vian

Musset, On ne badine pas avec l'amour

Drôle de pensée contradictoire chez Musset, il y a mis toute sa sincérité ?

Le paradoxe, la contradiction, l'ambivalence ne sont-ils pas inhérents à l'être humain ?

Le temps joue en faveur de qui souhaite le retour, et en défaveur de qui souhaite l’allé.

Pour qui ne se prend pas au sérieux, il y aura toujours comme dernier recours l’auto-dérision.

La difficulté quant au fait de pouvoir profondément envisager que la mort puisse ne pas être une fin, c'est de réussir à se départir de toute conception relative à cette totalité qu’est la vie.

En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez...
que chaque possession accumulée nous alourdit d’une fatigue supplémentaire.

John Ruskin a dit cela et il avait raison. La Vie n’a rien à voir avec nos possessions matérielles ou physiques, c’est à propos de ce qui est au Programme de notre Ame. Quand les possessions matérielles servent ce programme, elles peuvent être merveilleuses et doivent être célébrées. Mais si elles se mettent entre nous et notre âme, nous pourrions bien alors être retardés dans notre voyage sacré.

Notre voyage est le chemin du retour vers la paix, l’harmonie, la profonde joie intérieure, l’amour et Dieu.

Avec tout mon amour, votre ami...
Neale

On a tort de dire la nuit tombe ; on devrait dire la nuit monte ; car c’est de terre que vient l’obscurité.

V. Hugo

A mes vides intérieurs que je ne cherche plus à combler.

Ils sont là, tapis en moi comme des réservoirs vides de leurs substances habituelles....
Les oublis forcés, les illusions, les fausses envies, les mensonges, les masques..
Il y a aussi les comblements physiques et substantiels. Ceux que l'on crée soi-même en plongeant des les relations humaines, nourricières et tellement d'autres...
Ces dépendances qui comblent faussement nos vides à guérir.
Ces parts de nous habituées au plaisir immédiat, aux voiles de l'illusion, à l'enfouissement de nos souffrances.
Du mental anxieux englobé d'un brouhaha de pensée en tout genre aux addictions multiples, la liste des "substances" qu'on est habitué de prendre afin de chercher à tout prix à combler nos vides, est immense.
Et pourtant la clé de la plénitude est bien dans l'acceptation de ressentir ces vides et de les comprendre.
Derrière chaque comblement se cache une blessure, une souffrance, une émotion, qui ne demande qu'à guérir. Et c'est seulement dans ce processus d'accepter de ressentir ce vide, que la blessure sera mise en lumière afin d'être libérer.
Que cachent mes sensations de vide à combler ?
Lorsqu'on veux guérir.
Vient la sensation du vide.
Et le vide ça fait peur. Ça donne le vertige. Ça triture les entrailles de façon douloureuses. Puis le mental, habitué à diriger ta vie te dit que ce n'est pas possible et que c'est trop difficile. Il recherche l'apaisement immédiat. Là est le plus difficile passage, aller au-delà.
La deuxième étapes que j'ai pu ressentir dans la guérison de ne plus chercher à combler mes vides intérieurs est la perte d'envie.
La sensation de vide qu'on ne cherche plus à combler ne donne envie de rien, absolument rien. Ça donne l'impression d'être devenu insensible, déprimé et sans goût. Perte de sensation et de désir sur tout les plans. C'est le mental qui est déstabilisé. Il ne dirige plus rien. Il se sent perdu.
C'est un moment de transition assez déstabilisant mais qui demande de ne pas s'y accrocher, de se glisser dans cette barque qui se mouvoit lentement sur la rivière de ce manque de sensation car l'arrivée n'est pas loin. Le courant transitoire de la reprogrammation en soi jusqu'au réel apaisement lié à la libération et l'acceptation de soi.
Que ce passe t'il ensuite...
Lorsqu'on choisi de se laisser traverser par ces vides intérieurs au lieu de les combler immédiatement, après cette profonde sensation de vide et de rien, vient la sensation de paix intérieure.
Ouf, j'ai survécu malgré tout.
Oui, je suis vivante.
Tout va bien.
J'entrevois non loin la sérénité, le calme, la paix intérieure. Je vibre plus haut et j'attire à moi l'équivalence en vibration.
J'ai en moi le tout. Je ressens ma complétude et je m'ouvre en douceur à ma Lumière intérieure.
Je m'accepte telle que je suis, moi, mes blessures que j'entrevois et que je ne cherche plus à masquer par aucuns comblements.
J'accepte la vie en moi.
Le mental étant calmé, il tentera malgré tout quelques tentatives afin de me refaire plonger. Mais j'ai appris à connaître ses tours et si il y a eu un a nouveau comblement immédiat, la culpabilité de l'ego n'a plus sa place dans ce processus. Ce n'est qu'un petit pas en arrière pour mieux avancer. De multiples petits tests de débutant sur le nouveau chemin du fonctionnement interne.
Merci à mes vides intérieurs qui me permettent de m'élever, de ressentir les profondeurs de mon Être.
Après le vide et le rien vient l'instant de vie.
Je n'ai plus peur de la lenteur, de la douceur, et d'être juste là à ne rien faire. Je n'ai plus peur du vide et du rien.
J'accepte qui je suis et j'accepte l'instant à vivre.
La guérison est un processus non-linéaire qui demande courage, patience, bienveillance envers soi et amour.
Je vis l'instant

Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité. Etre libre, rien n'est plus grave ; la liberté est pesante, et toutes les chaînes qu'elle ôte au corps, elle les ajoute à la conscience.

V. Hugo

L'entraide, la bienveillance sont primordiales de nos jours, avec ce monde perdu et livré à ses propres méandres.

Le groupe fait la force, c'est la seule manière de s'en sortir.

*Petite réflexion personnelle.

Cerf-volant a écrit:

Le baiser, aussi voluptueux soit-il, symbolise avant toutes choses, par le Souffle échangé, l'embrasement des âmes et le désir d'ascensionner en Dieu. C'est pourquoi, condamner le désir, c'est condamner l'élan; condamner les sens, c'est condamner le corps.

Effectivement !

L'esprit se resserre, l'amour délie.
Le mental dit : ne lâche pas prise et ne déborde pas.
L'amour dit : Soyez libre sans formalité.
Rumi