Travailler confiance / estime de soi

Rappel du premier message :

Bonjour !

Je me demandais, comment travailler notre confiance et estime de nous-même ? Et arrêter de se comparer.

porte a écrit:
Il s'agit bien là d'examiner les "faits"

Alors examinons bien.

"La compensation peut couvrir des déficiences réelles ou imaginaires et une infériorité personnelle ou physique.
- Les compensations positives peuvent aider à surmonter ses difficultés.
- Par contre, les compensations négatives ne le font pas, ce qui renforce le sentiment d'infériorité.

exemple de compensation négative:

- La surcompensation, caractérisée par un objectif de supériorité, conduit à la recherche du pouvoir, de la domination, de l'estime de soi."

wiki

Salut Dupont et la modération...
voyez-vous, je serais plutôt dans l' alternative de penser que vos agissements ne sont pas innocents, mais je soupçonne fortement que vos agissements soient prédéterminés par une force qui vous maitrise, et que vous soyez tous en recherche de communier réellement avec cette force.

Dupont a écrit:

porte a écrit:
Il s'agit bien là d'examiner les "faits"

Alors examinons bien.

"La compensation peut couvrir des déficiences réelles ou imaginaires et une infériorité personnelle ou physique.
- Les compensations positives peuvent aider à surmonter ses difficultés.
- Par contre, les compensations négatives ne le font pas, ce qui renforce le sentiment d'infériorité.

exemple de compensation négative:

- La surcompensation, caractérisée par un objectif de supériorité, conduit à la recherche du pouvoir, de la domination, de l'estime de soi."

wiki

Je ne vois pas le lien entre compensation et manque de confiance sur une voie spirituelle, d'estime de soi, si ce n'est qu'une piètre solution, comme un emplâtre sur une jambe bois. Tout l'or du monde ne remplace pas la disparition de la confiance véritable, sinon celle fabriquée, formatée et qui peut conduire à ce que tu exposes. Je ne parle pas de ces faits là (compensatoire), mais de ceux qui causent ce manque de confiance et d'estime qu'ils faudraient remonter en cascade et trouver pour avoir la compréhension de ce qui a pu obturé la clarté de l'esprit dans ce processus. Les forces qui semblent nous gouverner avant que peu à peu l'on arrive par l'expérience à maîtriser.

La dérive de compensation n'arrivera pas à la compréhension du sens profond de la vie, de sa vie dans la Vie, de satisfaction, de justice, d'équilibre harmonieux, la vision de son exacte place dans la découverte de soi via la lumière de l'Âme, de la bienveillance, la sagesse et de la compassion.

Si l'on s'en tient à l'aspect psychologique, le retournement intérieur n'aura pas lieu, la souffrance, si. Par contre, cette souffrance pourra faire naître une réflexion à propos du sens profond de la vie, si l'aspect causal est recherché...nous y sommes aidés.

Le principal manque est l'Amour véritable et toutes soifs, quelles qu'elles soient en sont les conséquences et les effets. Un être aimé peut lire et voir, ressentir et se remplir de totale confiance et de l'estime, il n'en aura pas nécessité.

Fraternellement  

Un maître état : « La confiance »


"Aie confiance », nous dit le maître intérieur.

La portée de ces deux mots est d'une importance capitale pour l'aspirant et son avancement sur le sentier spirituel. Il faut pour cela ressentir avec profondeur la résonance de la démarche de l'enseignant spirituel réalisé ou le maître intérieur, ou la conscience de la Source en soi.

Il est vrai, que, en général quand nous avons confiance en quelque chose ou en quelqu'un, ils nous livrent leurs secrets et cette clé est la confiance, puis sa transcendance divine, l'AMOUR.

La voix de la Présence intérieure fonctionne par simple connexion, comme un téléphone, mais là, il n'y a pas de numéro à composer, c'est de l'inné et de la même façon, on peut raccrocher instantanément, sauf que cette voix laisse une empreinte dans la conscience qui nous rappelle à notre SOI intérieur, de marcher avec LUI, à ne plus jamais être seul.

Il n'y a que la pratique et l'efficacité à prendre en compte finalement. Si ça ne marche pas, pourquoi ? Le manque de confiance et de foi dans le divin, les attaches aux illusions, le matérialisme exagéré envers les mondes temporels, les croyances, ce que nous ne sommes pas réellement, ayez bien ceci à l'esprit le plus souvent possible, c'est d'une importance capitale vers la transcendance.

Ne plus revenir est de se trouver, là, où le SOI immortel et éternel EST, notre demeure véritable.

En changeant nous-même, nous avons le pouvoir de changer le monde.

Ce que tu penses aujourd'hui, tu le seras demain, à moins que tu ne l'aies pensé hier. Ayons présent à l'esprit que l'énergie suit la pensée, il faut en être conscient, pour peu à peu acquérir la maîtrise de ce potentiel, cette capacité. Plus nous consacrons et dirigeons notre pensée vers l'Unique, le Soi, plus elle devient réalité. Recherche le Royaume de Dieu par-dessus tout, et le reste te sera donné de surcroît.

A quoi désires-tu consacrer ta pensée ?

La maîtrise de la pensée est une clé extraordinaire vers la réalisation de soi, dans le SOI divin et immortel. Lorsqu'elle est purifiée par les pratiques spirituelles, la sadhana, ou la méditation sur, puis dans le Soi, les effluves de l'Esprit Saint brûle les scories des illusions et des vies passées, dans l'errance, hors de ce que nous sommes réellement.

La pensée unifiée est la voie, lorsque, alignée dans la globalité de ce qui EST.

Namasté. Fraternellement  

Je te remercie Porte pour ces précieuses interventions.


Je me disais que la confiance en soi s'érige également dans le fait de donner, dans le sens où lorsque je donne, je me défocalise de mon manque, je ne suis pas dans l'attente de recevoir ce qui le comblerait. Et lorsque je me décentre de ce qui me fait défaut, je peux laisser s'exprimer mon être véritable qui lui est rempli de confiance, et je prends alors conscience que le manque de confiance est un aspect de moi illusoire.
Car à trop vouloir déverrouiller un problème nous nous verrouillons parfois nous-même derrière ce problème, et trop fixer un point rend notre vision floue dans sa périphérie. Si je me concentre sur d'autres points, alors c'est le premier qui devient flou. Donc je dirais que l'altruisme a tendance à déverrouiller nos manques.

Miliam a écrit:Bonjour !

Je me demandais, comment travailler notre confiance et estime de nous-même ?
Et arrêter de se comparer.

Le maître mot : « De notre mieux »

Et finalement vivre simplement comme cela.

La confiance marche avec la connaissance de ce que l'on est et la conscience active d'être une âme humaine en évolution au service de l'Âme spirituelle, bien que cette notion de service dans l'esprit du "moi" porte à confusion, car elle fait appel à une haute destinée ou la mort ne veut plus rien dire, car d'une essence immortelle.

Cette notion de service rime avec alignement et harmonisation de soi avec notre multidimensionnalité. Elle est choisie dans la paix, la joie d'être et avec légèreté malgré les apparences trompeuses qui montre les limites encore à franchir pour se réaliser pleinement.

Toujours est-il que là où on en soit arrivé, la confiance s'en vient avec la compréhension du sens de la vie, de sa vie, son existence dans le Tout: l'Esprit du vivant. La véritable confiance inaltérable et stable se tient dans ce coeur, cette existence de ce qu'IL EST.

La confiance passe donc par des processus d'harmonisation de nos différents véhicules d'expression jusqu'à ce lieu où elle est rejointe.

Il n'est pas besoin de se soucier outre mesure de cet instant, car inévitablement, cet instant sera reconnu lors de son achèvement. Restera alors l'accomplissement avec et en elle, une nouvelle vie dans un nouveau paradigme.

Quant à l'estime, elle n'aura plus lieu d'être car une nouvelle vision plus élevée l'aura rendu caduque: la noblesse d'esprit.

Fraternellement

NB: *Pour que ceci redevienne réel dans l'incarnation, dans le sens l'unité de l'Être, il demande à être vérifié et vécu.

Elea a écrit:Je te remercie Porte pour ces précieuses interventions.


Je me disais que la confiance en soi s'érige également dans le fait de donner, dans le sens où lorsque je donne, je me défocalise de mon manque, je ne suis pas dans l'attente de recevoir ce qui le comblerait. Et lorsque je me décentre de ce qui me fait défaut, je peux laisser s'exprimer mon être véritable qui lui est rempli de confiance, et je prends alors conscience que le manque de confiance est un aspect de moi illusoire.
Car à trop vouloir déverrouiller un problème nous nous verrouillons parfois nous-même derrière ce problème, et trop fixer un point rend notre vision floue dans sa périphérie. Si je me concentre sur d'autres points, alors c'est le premier qui devient flou. Donc je dirais que l'altruisme a tendance à déverrouiller nos manques.

Merci d'être là Elea.

Donner de la confiance dans les opportunités qu’offre la vie de se réaliser, en interaction avec la notre individuellement et collectivement, ainsi que dans un Tout auquel nous participons. Chaque jour cette radiation de la confiance sise dans notre coeur divin peut se diffuser par petites touches subtiles dans le respect, la noblesse d'esprit de tant de façon comme des parfums qui s'exhalent suivant les paysages (situations de vie) que l'on traverse.

Partager vaut mieux que donner, car il y a respect mutuel et équilibre.

Quelques éclaircies…pour rebondir sur ce que tu partages.

"Ce qui me fait défaut" (pour reprendre ton expression) à plusieurs particularités :

1)Il s’agit souvent aussi d’une notion karmique, qu’une capacité, ou plusieurs capacités que nous avions acquises dans d’autres vies soient mises en « stand-by » pour ne pas entraver celles à développer sur lesquelles il sera utile de se focaliser dans une nouvelle configuration voulue pas l’Âme via l’âme humaine puis le « moi » dans le rôle. L’on peut observer à ces niveaux d’expressions élargis quels sont les différents plans d’expressions en action et ainsi prendre confiance dans cette vision de la beauté de ce que l’on accomplit et pourquoi, en une compréhension pleine et claire.

2)L’on ne peut donner que ce que l’on a et plus largement de ce que l’on est, suivant la capacité de l’autre à recevoir. Ce qui n'empêche pas que ce qui a été semé pourra pousser ultérieurement et la perspective de laisser au temps cette oeuvre à venir.

3)Le manque de confiance se place dans l’attente de résultats. Ainsi si les attentes ne sont pas satisfaites, en résulte ces effets, dont le « manque de confiance » où s’insinue le doute alors.

4)Dans un monde où tout est changement, il est clair que la confiance devra être établie sur un plan où celle-ci est hors du doute, et comme tu l’indiques notre véritable nature spirituelle « JE SUIS » en est la fondation sûre.

5)Donner est recevoir. Mais attention, ceci à un sens ésotérique très subtil.

6)Un problème découle toujours de la présentation de l’esprit de vie d’une situation en relation avec le choix préalable de l’expérience à acquérir (cf la configuration de l’Âme).

7)Le fait de voir par ce que l’on qualifie illusoirement de problème, difficulté, mal-être, maladie, injustice, souffrance, échec, etc…se doit d’être ramené en tant qu’expérience. Ce qui nous place au cœur du sens profond pour lequel nous sommes incarnés : se réaliser, s’accomplir, apprendre, se connaître, se reconnaître, accomplir et découvrir nos potentiels par l'expérience en tant qu’âme dans le créé.

8)L’altruisme est une expression de la clarté reliée au détachement, au discernement, la compréhension, la bienveillance, la compassion, l’Amour.

Voici ce à quoi je participe, les perceptions que j'en aie, de là où j’en suis.

Fraternellement  

La confiance est une rayonnement de la paix en soi.
L'on peut s'en saisir, s'y plonger et s'en recouvrir, l'émaner.

L'on ne transmet pas la confiance, on lui redonne sa place dans ce qui l'a écarté.

L'estime est une attribut du mental, et souvent illusoire. La noblesse d'esprit(1) y pourvoira.

Fraternellement

(1)elle est attribut de buddhi.

Miliam a écrit:Je me demandais, comment travailler notre confiance et estime de nous-même ? Et arrêter de se comparer.

Hum, la réponse est dans la question ! , love .

Professeur X a écrit:

Miliam a écrit:Je me demandais, comment travailler notre confiance et estime de nous-même ? Et arrêter de se comparer.

Hum, la réponse est dans la question ! , love .

Oui.
Et comment arrêter de se comparer ?...
Se dire qu'on est ni pire ni meilleur.
Prendre conscience que l'on se compare sur des apparences, sur l'image qu'on perçoit des autres.
Discerner la comparaison qui est moteur d'évolution de celle qui nous renvoie une mauvaise image de nous.