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Quand le blé "ça coûte du blé"

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Message par jean123 Dim 27 Fév 2022 - 21:04

Rappel du premier message :

La guerre déclarée par la Russie à son voisin ukrainien, les deux greniers à blé de l'Europe,   pose le problème du prix de cette céréale qui sert à nourrir les animaux d'élevage destinés à nos abattoirs.

Non seulement ces animaux ne mangent pas de blé, ou si peu, à l'état naturel, en plus ces animaux sont utilisés dans des conditions produisant un énorme gaspillage des ressources de la terre (non sans une polution industrielle).

Il faut quelques mètres carrés pour produire par exemple un kilo de lentilles possédant autant de protéines qu'un kilo de viande pendant que la viande demande (selon ce que j'ai lu il y a 30 ans dans un magazine de diététique) 18 fois plus de protéines végétales pour produire son équivalent en protéines animales.

C'est un énorme gaspillage des ressources de notre terre et j'espère que cette guerre actuelle fasse moins de morts aussi chez nos animaux d'élevage avec cette augmentation sur le blé qui va se répercuter sur le prix de la viande.

Je serais heureux que les plus pauvres puissent comprendre que les légumineuses peuvent remplacer la viande avec une économie pour eux et pour la planète,  si ce n'est aussi pour leur santé car entre les crises sanitaires animales qui font des morts, consommer inutilement de la viande lorsqu'on a d'autres choix reste un comportement humain qui se préoccupe peu de lui-même des animaux et de sa planète.

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Message par Cerf-volant Jeu 3 Mar 2022 - 14:13

jean123 a écrit:
Cerf-volant a écrit:
jean123 a écrit:
Cerf-volant a écrit:


J'étais heureux un instant avant que mes larmes de joie montantes ne se transforment en même temps en larmes de tristesse en songeant que d'autres souffrent la faim.

jean


Bonsoir Jean,

Cette tristesse, je l'éprouve assez souvent. C'est réellement quelque chose avec laquelle je ne sais quoi faire. La faim, dans le monde, est une honte. J'apprécie d'autant plus le fait de pouvoir manger tous les jours.


Cerf-volant

Cette tristesse renvoie à une sensibilité bien spécifique, nous avons tous quelque chose qui peut nous émouvoir ou nous toucher très profondément. Il y a à mon avis la notion de vertu derrière une sensibilité à quelque chose, parce que nous abordons cette chose avec profondeur et gravité aussi.

Dans mon message que tu cites, j'indique des larmes de joie qui se transforment en même temps en larmes de tristesse.

Le bonheur est entre la joie et la tristesse !
C'est indissociable sinon si bonheur rime avec seulement notre joie, n'y aura-t-il pas un certain égocentrisme ?
Dans mon exemple du resto c'est une réaction involontaire et je suppose qu'elle me vient de mon expérience de l'extase où une double impression est présente : douleur et félicité.
Cependant, la joie sans tristesse ni égocentrisme reste possible, selon un autre type d'expérience mais cela s'éloigne de ta préoccupation présente.

jean

J'ai bien saisi ton message.. Nous savons que la joie et la tristesse se tiennent par la main. Quant à la félicité, celle-ci pourrait ressembler à un état de plénitude. Je n'affirme pas que cet état nous soit inaccessible. Néanmoins, je ne pourrai jamais être tout à fait heureux en sachant, voire quelquefois en aidant des personnes qui connaissent quotidiennement la misère. Cette dernière a évidemment plusieurs facettes comme la douleur, la tristesse, la maladie, la précarité, la solitude, la perte, etc. Tu comprends, quelque chose me dérange profondément. A ton instar, il m'arrive de connaître la joie, des émerveillements, mais cette joie est toujours teintée de tristesse car il m'est impossible d'ignorer ceux ou celles qui souffrent à ce moment-là. Par conséquent, je me bats sur plusieurs plans : intime, intime à moi-même, mon action dans le monde, ma présence auprès des autres, etc. C'est extrêmement complexe. Je me dis parfois que je suis encore un gamin qui a oublié ou n'a pas voulu grandir. Pour vivre ainsi, il existe sans doute passablement de naïveté et d'immaturité en moi-même. C'est comme ça depuis mon enfance, c'est ancré dans ma nature et dans mon sang.

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Message par Samarcande Jeu 3 Mar 2022 - 18:00



Cerf-volant je me demande en te lisant s'il est juste de se laisser écraser par toute la misère du monde
Est-ce vraiment celà la compassion ? et qui cela sert-il ?
Avoir conscience des misères de ce monde , bien sûr ,  pour agir , mais n'y aurait-il pas une tendance mélancolique ou une culpabilité là qui pourrait effectivement peser trop lourd sur tes épaules ?
Excuse-moi de me permettre cette petite analyse sauvage mais j'aimerais beaucoup trouver comment t'alléger !
Un cerf-volant doit pouvoir voler !!!

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Message par jean123 Jeu 3 Mar 2022 - 18:43

Cerf-volant a écrit:
jean123 a écrit:
Cerf-volant a écrit:
jean123 a écrit:
Cerf-volant a écrit:


J'étais heureux un instant avant que mes larmes de joie montantes ne se transforment en même temps en larmes de tristesse en songeant que d'autres souffrent la faim.

jean


Bonsoir Jean,

Cette tristesse, je l'éprouve assez souvent. C'est réellement quelque chose avec laquelle je ne sais quoi faire. La faim, dans le monde, est une honte. J'apprécie d'autant plus le fait de pouvoir manger tous les jours.


Cerf-volant

Cette tristesse renvoie à une sensibilité bien spécifique, nous avons tous quelque chose qui peut nous émouvoir ou nous toucher très profondément. Il y a à mon avis la notion de vertu derrière une sensibilité à quelque chose, parce que nous abordons cette chose avec profondeur et gravité aussi.

Dans mon message que tu cites, j'indique des larmes de joie qui se transforment en même temps en larmes de tristesse.

Le bonheur est entre la joie et la tristesse !
C'est indissociable sinon si bonheur rime avec seulement notre joie, n'y aura-t-il pas un certain égocentrisme ?
Dans mon exemple du resto c'est une réaction involontaire et je suppose qu'elle me vient de mon expérience de l'extase où une double impression est présente : douleur et félicité.
Cependant, la joie sans tristesse ni égocentrisme reste possible, selon un autre type d'expérience mais cela s'éloigne de ta préoccupation présente.

jean

J'ai bien saisi ton message.. Nous savons que la joie et la tristesse se tiennent par la main. Quant à la félicité, celle-ci pourrait ressembler à un état de plénitude. Je n'affirme pas que cet état nous soit inaccessible. Néanmoins, je ne pourrai jamais être tout à fait heureux en sachant, voire quelquefois en aidant des personnes qui connaissent quotidiennement la misère. Cette dernière a évidemment plusieurs facettes comme la douleur, la tristesse, la maladie, la précarité, la solitude, la perte, etc. Tu comprends, quelque chose me dérange profondément. A ton instar, il m'arrive de connaître la joie, des émerveillements, mais cette joie est toujours teintée de tristesse car il m'est impossible d'ignorer ceux ou celles qui souffrent à ce moment-là. Par conséquent, je me bats sur plusieurs plans : intime, intime à moi-même, mon action dans le monde, ma présence auprès des autres, etc. C'est extrêmement complexe. Je me dis parfois que je suis encore un gamin qui a oublié ou n'a pas voulu grandir. Pour vivre ainsi, il existe sans doute passablement de naïveté et d'immaturité en moi-même. C'est comme ça depuis mon enfance, c'est ancré dans ma nature et dans mon sang.

Merci pour ce message si profond.
Oh, félicité, plénitude, différents mots pour une chose si peu descriptible et ayant une multitude de degrés ou tonalités. Expérience qu'on peut vivre par moment et qui cicatrise tellement de choses.

C'est plutôt positif si tu ne peux concevoir le bonheur sans oublier la souffrance d'autrui. Je crois que la différence à faire est dans l'expression que j'ai utilisée que est de "passer par" et de "surpasser". En ce sens l'expérience te transforme au lieu de t'affliger. La souffrance d'autrui est une épreuve et son but comme celui de toute épreuve est de faire le chemin de sa preuve.

Sans cela tu généres en toi une souffrance inutile qui n'apporte rien à quiconque. C'est ici le rapport à soi-même qui fait souffrir sans l'ombre nécessaire d'une histoire personnelle.

Ca effectivement c'est dans ta nature, nous passons tous par-là, mais pas dans ton sang. Le sentiment d'immaturité je crois que le seul moyen de le dépasser est par l'action et la réflexion sur son vécu pour en retirer sa propre sagesse, les livres ne suffisent pas, ils aident à confronter au mieux notre sagesse pour l'affermir davantage.

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Message par Cerf-volant Jeu 3 Mar 2022 - 19:00

Samarcande a écrit:

Cerf-volant je me demande en te lisant s'il est juste de se laisser écraser par toute la misère du monde
Est-ce vraiment celà la compassion ? et qui cela sert-il ?

Bonsoir chère Sama,


J'apprécie vraiment ta sollicitude. Mon coeur en est ému.
Je vais préciser un peu les choses. Je ne me complais pas dans la souffrance. C'est un état dans lequel je suis, et que je ne contrôle pas. La culpabilité est forcément présente puisque je participe, alimente la misère du monde. Quant à la mélancolie, elle est aussi tapie au fond du coeur depuis la petite enfance. Plus le temps passe, et plus je crois que le coeur qui bat dans ma poitrine est gris. Je ne fume pourtant pas Quand le blé "ça coûte du blé" - Page 2 Icon_lol Tu me questionnes sur la nature de la compassion. Hélas oui, c'est exactement ceci : souffrir avec l'autre. Autrement dit, je ne suis pas capable d'éprouver de l'empathie. Celle-ci serait bien plus utile à l'autre et à moi-même. Car au fond qu'est-ce que l'empathie ? Selon moi, c'est être capable de s'asseoir à côté de la personne qui souffre (comprendre profondément ce que cette personne ressent) et lui venir en aide. Si tu peux me venir en aide, je l'accueille avec plaisir.
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Message par Samarcande Jeu 3 Mar 2022 - 20:02



Haaa merci cher Cerf-volant j'avais un peu peur de t'avoir blessé avec ce message !
En quittant le forum tout à l'heure je suis retombée sur le sujet de l’hypersensibilité et je repensais à ce que tu décrivais comme une sorte de décalage émotionnel ( il me semble )
Et donc aux vues de ta réponse ça y est je commence à percevoir ce que tu veux dire !!
Alors comment y remédier et beh ... no sé
Si allez j'essaie
Stopper toutes infos ...
Rires à gogo avec des humoristes au moins deux heures par jour ...
Un peu d'ignatia 15 ch et de Natrum muriaticum 15 ou 30 ch et de la Rhodiole ...
Prier Dieu à gogo qu'il s'occupe de toi mais ça tu le fais suis sûre j'espère
Boire une 'tite gnole après une bonne balade en montagne
Quelques nuits d'amour .. pas trop ça fatigue aussi
Et APRES peut-être que tu pourras t'asseoir à coté de la personne qui souffre ...
Et si tu ne peux pas ... c'est ainsi
Faut pouvoir recevoir la souffrance des autres ! ce n'est pas pour tout le monde
Mon Dieu je me souviens de mon Psy , c'était il y a plus de dix ans ... hyper doué ... comment faisait-il pour entendre tout ce qu'il entendait ... C'est un métier  
Bon voilà de quoi sourire je l'espère
J'ai ma soeur qui dort là ce soir alors je dois te laisser
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Message par Elea Ven 4 Mar 2022 - 14:48

L'empathie fonctionne comme un miroir, mais la distance émotionnelle avec la souffrance de l'autre est permise dans la conscience que cette souffrance ne nous appartient pas.
Néanmoins, ne faisons tous pas Un?
" ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait". Je comprends fort bien ce ressenti de Jésus.
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Message par Cerf-volant Ven 4 Mar 2022 - 21:03

Un jour, une personne, dont j'apprécie la justesse, l'écoute et la gentillesse, a écrit : Ta tristesse doit être motrice et créatrice.

Je partage ici quelque chose qui pourrait être utile à quelqu'un d'autre que moi. Voici la question que je me pose : Comment transcender la tristesse afin que celle-ci devienne motrice et créatrice ?
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Message par Cerf-volant Ven 4 Mar 2022 - 21:10

Elea a écrit:L'empathie fonctionne comme un miroir, mais la distance émotionnelle avec la souffrance de l'autre est permise dans la conscience que cette souffrance ne nous appartient pas.
Néanmoins, ne faisons tous pas Un?
" ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait". Je comprends fort bien ce ressenti de Jésus.

Pour moi, la difficulté est là puisque j'éprouve et ai éprouvé l'état d'inséparabilité. En d'autres termes, la séparation n'existe pas réellement.
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Message par Mélanie Sam 5 Mar 2022 - 12:14

Chaque sensibilité est propre à chaque personne.

Et quand une histoire ou le monde nous touche, nous émeut, c'est que la douleur qui l'on perçoit vient toucher quelque chose en nous.
Car nous sommes tous reliés, un, interconnectés.

Et même depuis notre confort occidental, la peine d'enfants mourant de faim nous atteint, elle touche le mental, ou l'humeur.
Car bien qu'on voudrait l'oublier, la douleur de ces être humain n'a pas à être.

Soit on peut prendre de la distance et s'en détacher, comme cela a été dit.
Soit même avec le détachement, la douleur est toujours vive.
Dans ce cas, si il y a une mélancolie installée, c'est la cause d'un sentiment d'impuissance face à la situation.

Cerf-volant n'as tu jamais songé à t'engager dans des projets humanitaires ou à militer contre la faim dans le monde?
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Message par Cerf-volant Sam 5 Mar 2022 - 14:44

Mélanie a écrit:Chaque sensibilité est propre à chaque personne.

Et quand une histoire ou le monde nous touche, nous émeut, c'est que la douleur qui l'on perçoit vient toucher quelque chose en nous.
Car nous sommes tous reliés, un, interconnectés.

Et même depuis notre confort occidental, la peine d'enfants mourant de faim nous atteint, elle touche le mental, ou l'humeur.
Car bien qu'on voudrait l'oublier, la douleur de ces être humain n'a pas à être.

Soit on peut prendre de la distance et s'en détacher, comme cela a été dit.
Soit même avec le détachement, la douleur est toujours vive.
Dans ce cas, si il y a une mélancolie installée, c'est la cause d'un sentiment d'impuissance face à la situation.

Cerf-volant n'as tu jamais songé à t'engager dans des projets humanitaires ou à militer contre la faim dans le monde?

Si, bien sûr. Malheureusement, je souffre d'une grave maladie chronique depuis plus de trente ans. Cette maladie est incurable. Par conséquent, j'aide, selon mes capacités, les autres dès qu'une situation se présente par divers dons : nourriture, sac à dos, tente, vêtements, écoute, enseignement, présence silencieuse, prières, etc. (je n'écris pas ceci pour me vanter). Je le fais de bon coeur, et ce sont souvent de petits gestes, des attentions effectuées dans le respect et la discrétion.

P.S Mélanie, je te remercie pour ton commentaire et pour la question posée.
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Message par jean123 Sam 5 Mar 2022 - 18:37

Cerf-volant a écrit:
Ta tristesse doit être motrice et créatrice.

Je partage ici quelque chose qui pourrait être utile à quelqu'un d'autre que moi. Voici la question que je me pose : Comment transcender la tristesse afin que celle-ci devienne motrice et créatrice ?

La tristesse est une émotion. Émotion vient de motion et des verbes s'émouvoir se mouvoir (se déplacer). Une émotion possède en nous une force motrice pour nous pousser à l'action, pour tendre vers... même intérieurement.

Si ce qui nous procure certaines émotions qui font se déplacer en nous certaines forces (ou désirs), pour qu'elles s'unissent et rejaillissent, ne trouvent pas quelque chose à investir de façon constructive ou adaptative en réaction, ces émotions ne jouent plus totalement leur rôle libérateur.

Cette libération à tout point de vue, libération d'énergie pour l'action psychique comme physique, libération de nos potentialités, vise la réalisation de quelque chose et c'est nécessairement créatif.

La santé psychique passe par notre créativité. Ce qui veut dire, pour moi, que tout travail psychologique ou psychanalytique ou encore thérapeutique ne peut être une fin en soi pour retrouver un bien-être. Celui-ci, sans un engagement dans quelque chose par notre créativité, ne serait à mon sens qu'un confort psychologique relatif.

Il faut peut-être trouver dans nos émotions négatives tout ce potentiel créatif qui ne demande qu'à se manifester. Les poètes utilisent les mots et publient, les matérialistes mettent leur énergie dans un défi pour enfin briller en société avant de guérir d'un complexe...

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