Nettoyer son mauvais karma

Sod a écrit:Je voulais simplement te demander si dans cette thérapie des précautions sont prises, et si oui lesquelles, pour éviter de supprimer a un patient du karma dont il aurait besoin ?

Je reprends cette question de Sod, (dans ma présentation) afin d’élargir la discussion...

Je pense que dans la thérapie narrative, comme dans toute thérapie conversationnelle, il y a un fond profond de spiritualité thérapeutique, qui permet d’éloigner et de nettoyer son mauvais karma. De faire le tri, et d’explorer son système de croyances et de valeurs.

Exemple : l’enfant mal traité s’est conditionné à accepter son mauvais karma en le croyant «thérapeutique »

Son problème devient sa solution. Pensant que plus de moins donnera du mieux.

«  Être maltraité lui garantit de ne pas être abandonné »

Tant qu’on le maltraite, on s’occupe de lui, il n’est pas seul.
C’est donc finalement un bon karma !

Mais s’il ne fait pas le deuil de ce karma, il n’osera jamais partir de cette famille où il est maltraité et ce karma, il le trouve normal et vital. Et puis c’est sa vrai famille, il sait qu’il n’en aura jamais d’autre. Que c’est sa famille karmique. On ne renie pas son karma.

Il existe, c’est un maltraité.
S’il n’est plus maltraité, il n’existerait plus.

Attention donc à ne pas s’ancrer sur son mauvais karma, sur son mauvais sort, sur son malheur !

On a le droit de d’exorciser.
On a le droit de garder le meilleur et de ne pas se laisser corrompre par soumission.

On peut modifier son karma, je dirais qu’il est fait pour çà.
Faut savoir l’explorer.
Quand on a compris çà, Il devient passionnant de l’adapter
Humainement, spirituellement.

C’est peut être çà notre karma: développer sa thérapie karmique ?

Je retente le coup pour le cas ou : je voulais simplement te demander si dans cette thérapie que tu pratique des précautions sont prises, et si oui lesquelles, pour éviter de supprimer a un patient du karma dont il aurait besoin ?

J'ai jamais compris ce concept de bénéfice secondaire qui incite les enfants par exemple à être insupportables pour avoir l'attention de leurs parents, fut-elle matérialisée par des coups.
Donc tout serait de la faute des enfants... Et les parents qui cognent dans tout ça ? En qui l'enfant a toute confiance ? Bien sûr que s'il est frappé il se dit que c'est normal, puisque ce sont SES parents !

En plus toutes ces injonctions au bonheur, perso je trouve ça répugnant.
Et si le karma, bon ou mauvais, se soldait de LUI MEME, sans avoir besoin d'aide artificielle extérieure ?

Il y a surtout que SI le bonheur est la solution au malheur alors les drogues, les médicaments psy et les EMC sont des solutions suffisantes.
Mais je crois plutôt comprendre que dans notre monde intérieur ça marche comme dans le monde extérieur : les progrès de demain consisteront a réparer les dégâts engendrés par les progrès d'hier.

Edit : je voulais dire "il y a surtout que si le bien être est la solution au mal être etc..."

Sod a écrit: Je retente le coup pour le cas ou : je voulais simplement te demander si dans cette thérapie que tu pratique des précautions sont prises, et si oui lesquelles, pour éviter de supprimer a un patient du karma dont il aurait besoin ?

De quel karma a-t-il vraiment besoin?

Lui, seul le sait.
La thérapie c’est de lui donner le choix, la capacité de trier.
Et de l’aider à mettre à la poubelle.
Et d’accepter de vider définitivement la poubelle
La capacité des trois, lorsqu’il l’a acquise, qu’il sait la pratiquer, il n’a plus besoin de coach ni de thérapeute.
Il sait trier le bon et le mauvais.
Et garder ce qu’il préfère...

Il a trouvé sa capacité auto-karmique
Peut être deviendra-t-il éboueur ?
Ou ferrailleur ?
Ou coach d’écologie biologique ?

Ou restera-t-il ce qu’il est ?
Parce que, peut-être, qu’il est déjà comme il souhaite être, et qu’il avait juste besoin qu’on le lui confirme ?

lafrisée a écrit:En plus toutes ces injonctions au bonheur, perso je trouve ça répugnant.
Et si le karma, bon ou mauvais, se soldait de LUI MEME, sans avoir besoin d'aide artificielle extérieure ?

Idéalement , oui

Mais quand pour se solder, çà s’éternise, une aide extérieure, même très ponctuelle, est souvent indispensable. Mais ce truc, faut qu’il soit rapide, pas qu’il s’éternise non plus.
Sur ce plan là, par exemple, la psychanalyse n’est pas toujours là plus rentable

Sod a écrit:Il y a surtout que SI le bonheur est la solution au malheur alors les drogues, les médicaments psy et les EMC sont des solutions suffisantes.
Mais je crois plutôt comprendre que dans notre monde intérieur ça marche comme dans le monde extérieur : les progrès de demain consisteront a réparer les dégâts engendrés par les progrès d'hier.

Moi je suis plutôt un anticipateur utopiste:
Je suis dans mes progrès de demain dès aujourd’hui.
Mais c’est pas ce que j’avais appris à faire avant de devenir mon propre coach.
Que c’est jamais trop tard pour prendre de l’avance.

C'est une variante du pont vers futur, il me semble.
Dans le bouddhisme il y a quelque chose de semblable dans la pratique de maitreya, on prie le bouddha que l'on sera dans le futur de s'actualiser dans le présent*. maitreya (maitri bonté, ya chemin)

Om maïtaraya sowaka

En fait, le coaching métaphorique utilise les mêmes techniques ( cf fil video du moment)

Comment nettoyer son ordinateur (mental) des virus (croyances) limitants et des logiciels dépassés ou à mettre à jour...

Par exemple, je connais bien mes vieux logiciels et je construis mes PowerPoint en PDF à partir d’images et de copier-coller avec Paint dans Word 68

Çà irait plus vite avec Photoshop 2022...

Mais je suis entrain d’inventer son free...

Hum , bon bin je vois que personne n'a entendu parler de " l'éponge à Karma " , c'est pourtant une bonne solution , love .

Professeur X a écrit:Hum , bon bin je vois que personne n'a entendu parler de " l'éponge à Karma " , c'est pourtant une bonne solution , love .

Métaphoriquement c’est une technique très efficace.

J'ai entendu l'expression d'éponger son karma, mais l'éponge non.

C'est  quoi ?

En faisant un lien,  la confession plus l absolution serait un peu comme si dieu passait l'éponge !  

Bonjour.

Le "nettoyage de karma" c'est de la c*nnerie pure et simple. Ceux qui vous diesnt pouvoir le faire sont des escrocs.

Mais, il existe trois cas ou votre karma peut être purifié.

1°) Rencontrer un Être du genre Jésus ou Phillipe de Lyons; qui eux sont des Fils de Dieu et des Christs.
Je pense que ce doit être écrit dans les Evangiles (A vrai dire, j'en sais rien; je n'ai pas tout lu). Et, qu'ils vous pardonnent.

2°) La sublimation d'un corps Astral fait que vous pouvez influer sur votre Karma (c'est pour cela que les lignes de mains changent chez ceux qui en ont sublimé un.)

Vous gardez les lignes générales du karma; mais elles s'adoucissent.

D'autre part; de ce fait on ne peut lire l'avenir de ce genre d'être que pour une courte période.

3°) Pour les Initiés: l'inversion des énergies (arcane 12) vous purifie dans la souffrance pendant trois jours; au bout duquel l'Initié se retrouve sans tâche karmique; comme si c'était sa première incarnation.

C'est tout.

Fol

Fol le Fou a écrit:Bonjour.

Le "nettoyage de karma" c'est de la c*nnerie pure et simple. Ceux qui vous diesnt pouvoir le faire sont des escrocs.
Fol

Le karma, le libre arbitre, la voyance, sont des moyens symboliques qui permettent de prendre la main sur son destin.
D’avoir surtout la satisfaction d’y croire et d’y arriver.

Bob l'éponge a il un karma s'il s'éponge tout seul ?

vous venez d'inventer le concept du God Washing!
tu peut faire toute les horreurs, tuer pere et mere, violer, etc.. j'en passe et des meilleures, il suffit d'1 notre pere et de 2 avé maria pour etre beau, tout neuf..
elle est pas belle la vie?

@Ness y'a quelques siècles l'église avait monté tout un bizness des absolutions, tu payais pour te faire laver de tes pêchés

Sans oublier le business des indulgences
Suffisait de payer pour passer l’éponge sur ses péchés.

Du temps où j’avais le premier prix de religion à l’école.
Ils auraient bien fait de moi un curé.
Mais j’étais trop mystique et dejà chamane en graine.

Il y avait des premiers prix en religion par chez toi ?

Une institution religieuse pour garçons dans le nord de la France qui assurait du primaire à la terminale, internat et voie royale vers le séminaire...
Elle avait son église, son cinéma et sa piscine couverte...
Une ville dans la ville...
Un formatage garanti. Marquant à vie...
J’ai déménagé l’année avant la sixième, j’ai échappé au pire.
A la castration religieuse.

« Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire.- Maître, parle, répondit-il. Un créancier avait deux débiteurs : l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus ? Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. »

Luc 7 - 40

Pour ceux qui se demanderait comment on devient capable d'aimer il y a ce paragraphe qui dit en gros qu'il faudrait commencer par être insolvable, puis tomber sur celui qui effacera la dette. La question étant : qui tient les comptes ?

lafrisée a écrit:J'ai jamais compris ce concept de bénéfice secondaire qui incite les enfants par exemple à être insupportables pour avoir l'attention de leurs parents, fut-elle matérialisée par des coups.
Donc tout serait de la faute des enfants... Et les parents qui cognent dans tout ça ? En qui l'enfant a toute confiance ? Bien sûr que s'il est frappé il se dit que c'est normal, puisque ce sont SES parents !

Je suis d'accord avec toi, c'est un drôle de concept, celui d'un psy qui veut se mettre à la place d'un enfant battu et croit ainsi le comprendre.
Je dirais plutôt que l'enfant battu l'est par des parents qui ont eux-même un problème de violence verbale ou physique voire les deux non résolu parce qu'ils ont sans doute été eux-mêmes battus. Ca peut être aussi un autre problème comme par exemple un enfant qui n'est pas de leur filiation (remariage, adoption, placement) et qui devient leur souffre douleur, leur cosette (c'était le cas d'une petite voisine enfant placée par l'assistance dans une famille).
L'enfant battu ne dénonce pas ses parents parce qu'il sait très bien qu'il sera séparé du giron familial surtout quand on sait qu'il peut être placé dans une famille ou un centre où il ne sera peut être pas plus heureux, voire pire...En fait c'est un risque qu'il n'est pas prêt de prendre.