Jésus, le Christ - II

Rappel du premier message :

Lien vers Jésus le Christ - I

l' arbre a écrit:nous sommes tous un christ vivant
en dehors de toute religion

C’est juste mais pour se souvenir il faut s’élever au-delà de la conscience et ainsi on réalise que tout est là et que ça n’a jamais bougé. 

Non comment tu interprètes le fait qu'il dise que le pain c'est son corps.

Je ne sais pas, sans doute que le pain a ici valeur de nourriture essentielle, à l’instar du message du Christ, le Christ pouvant de plus être considéré comme cet individu dépouillé de tout péché, à savoir de tout ce qui ne serait pas essentiel justement, de tout ce qui par là pourrait interdire cette connexion directe avec Dieu.

Manger de ce pain, ce pain symbolisant son corps, renverrait donc peut-être au devoir pour chacun d’incarner la parole du Christ, ceci afin précisément que nous puissions retrouver notre essence divine, c’est-à-dire cette connexion directe avec Dieu, capacité de connexion qui renverrait à cet aspect essentiel de notre humanité justement, essence divine dont on pourrait dire en d’autres termes qu’elle serait notre véritable nature.

Et toi, comment l’interprètes-tu ?

Quant au vin symbolisant le sang du Christ, je me demande si cela ne pourrait pas avoir un lien avec l’ivresse qu’entraine la consommation de cette boisson, ivresse qui pourrait renvoyer à celle que nous procurerait la connaissance, connaissance qui se manifesterait comme conséquence d’une vie tournée vers l’obéissance à Dieu, comme récompense à cette obéissance, ivresse de la connaissance ou fontaine de jouvence peut-être, laquelle est aussi appelée fontaine de vie, ou fontaine d’immortalité occasionnant un perpétuel rajeunissement, une perpétuelle régénération du regard sur -le même- pour ainsi dire.

Et en fait, j’aurais tendance à vouloir distinguer la connaissance du savoir, la connaissance que j’identifierais personnellement à la vie de l’esprit, c’est-à-dire à cette faculté de sentir, connaître dont l’une des étymologies se rapporte au verbe « fréquenter » lequel me semble impliquer une rencontre et donc la possibilité d’un échange, d’une parole, laquelle serait liée à la prise de conscience d’un objet susceptible de mobiliser la réflexion, réflexion que le savoir quant à lui n’implique pas nécessairement.

Ce serait peut-être donc cette faculté là qui en quelque sorte serait sujette à régénération, et la caractéristique de ce sentir serait peut-être lié à la capacité d’articuler l’Un et de se nourrir de cette articulation, la chose renvoyant au pain dont nous parlions et à l’aspect quantitatif relatif à la multiplication des pains dont il est fait mention dans la Bible où Jésus rassasie la foule, cette foule qui pourrait peut-être symboliser dans une certaine mesure le désir ; la faim, ou disons la soif qu’il s’agirait d’étancher.

Et Jésus de dire par ailleurs ceci : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » Le pain de vie donc, ce pain qui pourrait renvoyer, non pas à la survie, mais au jaillissement de la vie, et notamment au jaillissement de la vie spirituelle laquelle serait sans doute seule à pouvoir véritablement étancher notre soif.

Et c’est donc peut-être ce à quoi renvoie cette connexion directe à Dieu qui serait recherchée comme je le disais plus haut, ce qui pourrait signifier pour l’individu qui Lui aurait obéi, le fait d’être récompensé, d'obtenir cette grâce qui serait celle de devenir canal de l’Esprit Saint, Esprit Saint qui relierait Dieu au Christ, sainte liaison qui pourrait se manifester après une vie de parfaite obéissance à Dieu, sainte liaison par laquelle l’esprit de l’individu pourrait se trouver continument alimenté, ceci, de sorte à ce que ce dernier ne soit plus jamais victime de la soif, ou disons, du manque.

Le manège enchanté a écrit:Et toi, comment l’interprètes-tu ?

Si Jésus dis que le pain est son corps, c'est qu'effectivement c'est son corps. Jésus est à la fois un homme et le pain réunis en seul corps: l'Univers. Le vin coulant dans ce corps il peut dire que c'est son sang. L'Univers est le Fils de Dieu.

Si on voit Jésus comme étant l'Univers alors les évangiles paraissent plus claires.

Par exemple quand il dit que c'est la porte. L'Univers est la porte qui mène à Dieu, en effet on ne peut voir Dieu que si on voit l'Univers comme étant un tout.

Quand Jésus doit mourir, cela nous entraine dans une vision où tout ce qui nous entourent disparaît pour laisser place à l'Esprit et quand tout est vu comme étant l'Esprit alors le Royaume des Cieux apparaît.

Si on s'identifie au Christ, alors on est unis aux autres dans un seul corps. Si on est malade, alors la maladie disparaît, l'Univers n'est jamais malade. Si on est aveugle, on voit au travers les autre corps unis dans l'Univers. Si on ne marche pas parce qu'on est handicapé, alors dans le corps du Christ, on marche. On vole et on nage aussi.

Barbe Rousse a écrit:Si on voit Jésus comme étant l'Univers alors les évangiles paraissent plus claires.

Heureux d'apprendre que les évangiles deviennent clairs pour toi.

Barbe Rousse a écrit:Si on s'identifie au Christ, alors on est unis aux autres dans un seul corps. Si on est malade, alors la maladie disparaît, l'Univers n'est jamais malade. Si on est aveugle, on voit au travers les autre corps unis dans l'Univers. Si on ne marche pas parce qu'on est handicapé, alors dans le corps du Christ, on marche. On vole et on nage aussi.

Ok... mais est-ce que t'as trouvé des versets qui ne fonctionneraient pas avec cette équivalence de noms que tu nous propose : Christ = univers.

Ou bien est-ce que tous fonctionnent bien avec ce signe égal entre deux noms ?

Lorsque Jesus fut arrêté par les romains, puis torturé pour "parler" par les gardes, et comme il n'avait rien dit , Ponce  Pilate ne savait plus que faire de lui.
Il demanda alors aux habitants de la cité de décider du sort de Jésus, un genre de tribunal populaire en quelque sorte, pour se sortir d'une impasse, dont il ne savait plus qu'en penser.
Certainement avec un " Pouce en l'air" la vie sauve, ou "pouce en bas": la mort. (Ce qui se faisait dans les arènes romaines de l'époque)
La croix ou la liberté? La mort ou la vie?
Le peuple choisit la croix. Une mort atroce.
Comme un criminel, avec d'autres criminels, il mourut en criminel alors qu'il n'avait ni volé ni tué,  il est juste mort pour ce qu'il était.




Cette histoire n'est elle pas l'histoire de l'injustice?
ou de celle de tous les innocents sacrifiés au nom de l'ignorance?
Est ce pour cela que pour des siècles et des siècles, ses adeptes mangent son corps et boivent son sang? dans un rituel, afin de le ramener a la vie et de se faire pardonner: "pauvres pécheurs!"

"Seigneur, pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."






(Histoire de Jesus: validé par les historiens)

Sod a écrit:Heureux d'apprendre que les évangiles deviennent clairs pour toi.

Quand Jésus est mort le ciel s'obscurcit et il fit nuit en plein jour.
C'est ce que rapporte les apôtres dans leurs écrits.

Les croyants, n'ont ils pas chacun une interprétation personnelle des évangiles ou des livres sacrés en fonction de leur degré de dévotion?
Comme tout les livres sacrés d'ailleurs.
Il y a plusieurs interprétations à mon avis, qui renvoie à notre propre vision de la spiritualité.
C'est intime, un peu comme la religion.

Sod a écrit:
Ok... mais est-ce que t'as trouvé des versets qui ne fonctionneraient pas avec cette équivalence de noms que tu nous propose : Christ = univers.

Ou bien est-ce que tous fonctionnent bien avec ce signe égal entre deux noms ?

Non, ils fonctionnent tous.

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

Frères,
nous portons un trésor comme dans des vases d’argile ;
ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire
appartient à Dieu et ne vient pas de nous.
En toute circonstance, nous sommes dans la détresse,
mais sans être angoissés ;
nous sommes déconcertés,
mais non désemparés ;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ;
terrassés, mais non pas anéantis.
Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi,
soit manifestée dans notre corps.
En effet, nous, les vivants,
nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi,
soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort.
Ainsi la mort fait son œuvre en nous,
et la vie en vous.
L’Écriture dit :
J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.
Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons,
et c’est pourquoi nous parlons.
Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus
nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus,
et il nous placera près de lui avec vous.
Et tout cela, c’est pour vous,
afin que la grâce,
plus largement répandue dans un plus grand nombre,
fasse abonder l’action de grâce
pour la gloire de Dieu.

Barbe Rousse a écrit:quand tout est vu comme étant l'Esprit alors le Royaume des Cieux apparaît.

Superbe !

Nous n'aurons pas trop de notre vie entière pour remercier le Christ d'avoir remplacé la vengeance par la grâce, le pardon et l'amour.

Marcel Achard

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Hérode, qui était au pouvoir en Galilée,
apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs :
« Celui-là, c’est Jean le Baptiste,
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean,
l’avait fait enchaîner et mettre en prison.
C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit :
« Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
Hérode cherchait à le faire mourir,
mais il eut peur de la foule
qui le tenait pour un prophète.

Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode,
la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives,
et elle plut à Hérode.
Alors il s’engagea par serment
à lui donner ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit :
« Donne-moi ici, sur un plat,
la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié ;
mais à cause de son serment et des convives,
il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat
et donnée à la jeune fille,
qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps,
qu’ils ensevelirent ;
puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus avait nourri la foule dans le désert.
Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.

Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ;
ils firent avertir toute la région,
et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement
toucher la frange de son manteau,
et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis :
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
il reste seul ;
mais s’il meurt,
il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie
la perd ;
qui s’en détache en ce monde
la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir,
qu’il me suive ;
et là où moi je suis,
là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert,
mon Père l’honorera. »

En marchant dans les rues j'ai trouvé sur le trottoir un petit morceau de carton ou était écrit "JESUS T'AIME"

J'ai trouvé ça tellement beau que je l'ai ramassé et que je l'ai mis chez moi dans le bol ou je met mes filtres de clopes, comme ça, à chaque fois que je vais pour me rouler une clope je tombe sur "JESUS T'AIME"

Y a-t-il autre chose a savoir sur le personnage ?

Merci Sod !! c'est très joli et Jésus s'adresse vraiment à toi quel cadeau !!!
Jésus aime-t-il tes clopes aussi ?

Oeuvre du Caravage, L'extase de Maria Maddalena

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert,
Jésus obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.

Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

Deux Routes pour tracer une croix sur la France :

Le pèlerinage de la Sainte Croix sera composé de deux routes :

La Route de la Passion qui traversera la France du sud vers le nord.
La Route de la Miséricorde qui traversera la France d’est en ouest.

Ces deux routes se couperont à la même date à Neuvy-Saint-Sépulcre où une relique du Précieux Sang est présente.

Une marche avec le Christ :

Le Christ marchera parmi nous et tracera avec nous sa Croix sur la France. Le Christ apportera aux personnes croisées sur notre route, joie, espérance et charité. Ce sera un témoignage d’une Eglise vivante et accessible à tous.

Cette marche sera aussi une victoire pour le Christ. Il vaincra par l’espoir et le témoignage donné. Il vaincra par les confessions que les prêtres donneront, Il vaincra par nos louanges et par la croix. En ces temps de troubles la France a besoin plus que jamais de se tourner vers Dieu. Apportons Le pour qu’il soit reconnu et adoré.

Jésus t'aime

Le petit morceau de carton que j'ai trouvé sur le trottoir n'était pas l'acte isolé d'un individu. "Jésus t'aime" est une association qui organise un pèlerinage actuellement en cours, je relaye donc l'info ici pour ceux qui seraient intéressés.

PARADOXE : C’est peut être dans les moments où on se rend compte qu’on pratique assez peu l’enseignement de Jésus, voir qu’on fait tout le contraire de ce qu’il conseille, et qu'on s'en trouve très désolé, c’est peut être dans ces moments que nous commençons à recevoir la visite de cet « esprit de vérité » qu’il nous promet dans l’évangile, autrement dit que Jésus lui même, ou un de ses ouvriers plus ou moins christifié, nous donnent leur point de vue sur nous et notre vie : ce constat d'échec relatif mais bien réel (et bien sur remédiable) dans la mise en pratique de l'enseignement étant le signe de Sa Présence dans notre esprit, voilà le beau paradoxe.

En tout cas une chose est certaine : c'est bel et bien par ce genre d'expérience qu'a commencé mon intérêt pour ces choses là ... et qu'il a continué aussi.

Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous devra devenir votre serviteur.

(Marc 10, 43)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, je vous le dis :
un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux.
Je vous le répète :
il est plus facile à un chameau
de passer par un trou d’aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »
Entendant ces paroles,
les disciples furent profondément déconcertés,
et ils disaient :
« Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus posa sur eux son regard et dit :
« Pour les hommes, c’est impossible,
mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre :
quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara :
« Amen, je vous le dis :
lors du renouvellement du monde,
lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire,
vous qui m’avez suivi,
vous siégerez vous aussi sur douze trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom,
des maisons, des frères, des sœurs,
un père, une mère, des enfants,
ou une terre,
recevra le centuple,
et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
beaucoup de derniers seront premiers. »

.  (...)  
L'âme répondit :
"Celui qui m'opprimait à été mis à mort ;
Celui qui m'encerclait n'est plus ;
Ma convoitise alors s'est apaisée,
Et je fus délivrée de mon ignorance.
Je suis sortie du monde grâce à un autre monde ;
Une représentation s'est effacée
Grâce à une représentation plus haute.

Désormais je vais vers le Repos
Où le temps se repose dans l'Éternité du temps.

Je vais au Silence. "

Après avoir dit cela, Marie se tut.
C'est ainsi que l'Enseigneur s'entretenait avec elle.


L'évangile de Marie - Myriam de Magdala

« Le Christ a fait des promesses a l’Eglise mais aucune de ces promesses n’a la force de l’expression « Votre Père qui est dans le secret » La parole de Dieu est la parole secrète. Celui qui n’a pas entendu cette parole, même s’il adhère à tous les dogmes enseignés par l’Eglise, est sans contact avec la vérité »

Simone Weil - Autobiographie spirituelle

Simone Weil savait-elle que son christianisme était ésotérique au sens que Pierre Riffard donne a ce mot ?

En tout cas pour l'instant, nul part dans ce qu'elle raconte je ne l'ai vu employé le mot "ésotérique" et la raison en est sans doute que c'est une vraie ésotérique : instinctivement elle sait ce qu'il faut taire et ce qu'il faut dire, ce qu'on peut écrire et ce qui ne doit pas l'être .

[quote ="Lilas"]
Je vais au Silence. "

L'évangile de Marie - Myriam de Magdala [quote]

Sublime.