Ethique spirituelle et sincérité introspective
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Ethique spirituelle et sincérité introspective
Rappel du premier message :
J'ai envie d'échanger avec vous sur 2 points :
Le premier concerne les échanges entre pratiquants, au niveau des faiblesses et des défauts à sublimer. Est il possible et est-ce une bonne chose que de dire a un pratiquant spirituel qu'une lacune pointe le bout de son nez ? Que ce soit en terme de caractère, de comportement ou autre. Évoluer dans un groupe est enrichissant pour ce qu'on peut apporter de positif et surtout pour ce que les autres nous permettent de nous améliorer. Selon moi, on devrait pouvoir dire à un cheminant que ses dires ou son comportement dénotent un trait qu'il devrait sublimer pour être meilleur. Mais comment ? c'est délicat, il ne faut pas heurter la sensibilité ou bien la fierté, ce qui n'est pas une mince affaire...
Le second concerne la clarté avec laquelle on s'observe, avec laquelle on comprend que nous devons faire mieux. Il y'a souvent beaucoup de discours, de citations, de grand principes, mais quand viens l'heure de vérité on oubli tout et on fonce tête baissée. En cela je dirai que la fierté est un des plus gros obstacle a l'épanouissement spirituel, car a cause d'elle on refuse même toute considération personnelle. Et que c'est l'autre qui me cherche des noise, et que c'est lui qui est vilain etc etc
Toute personne se voulant sur un chemin spirituel doit être capable d'avoir le recul nécessaire pour regarder à quel endroit elle est fautive, et ce en n'importe quelle occasion (dans un conflit peu importe les fautes de l'autre, c'est son problème, notre problème c'est que puis-je faire pour m'améliorer, qu'ai je mal fait). Se dire spirituel mais ne pas être capable de regarder nos fautes c'est se mentir a soi même.
Voilà, c'est sur ces deux points qui me semblent essentiels à une communauté souhaitant s'améliorer que j'aurais aimé converser
J'ai envie d'échanger avec vous sur 2 points :
Le premier concerne les échanges entre pratiquants, au niveau des faiblesses et des défauts à sublimer. Est il possible et est-ce une bonne chose que de dire a un pratiquant spirituel qu'une lacune pointe le bout de son nez ? Que ce soit en terme de caractère, de comportement ou autre. Évoluer dans un groupe est enrichissant pour ce qu'on peut apporter de positif et surtout pour ce que les autres nous permettent de nous améliorer. Selon moi, on devrait pouvoir dire à un cheminant que ses dires ou son comportement dénotent un trait qu'il devrait sublimer pour être meilleur. Mais comment ? c'est délicat, il ne faut pas heurter la sensibilité ou bien la fierté, ce qui n'est pas une mince affaire...
Le second concerne la clarté avec laquelle on s'observe, avec laquelle on comprend que nous devons faire mieux. Il y'a souvent beaucoup de discours, de citations, de grand principes, mais quand viens l'heure de vérité on oubli tout et on fonce tête baissée. En cela je dirai que la fierté est un des plus gros obstacle a l'épanouissement spirituel, car a cause d'elle on refuse même toute considération personnelle. Et que c'est l'autre qui me cherche des noise, et que c'est lui qui est vilain etc etc
Toute personne se voulant sur un chemin spirituel doit être capable d'avoir le recul nécessaire pour regarder à quel endroit elle est fautive, et ce en n'importe quelle occasion (dans un conflit peu importe les fautes de l'autre, c'est son problème, notre problème c'est que puis-je faire pour m'améliorer, qu'ai je mal fait). Se dire spirituel mais ne pas être capable de regarder nos fautes c'est se mentir a soi même.
Voilà, c'est sur ces deux points qui me semblent essentiels à une communauté souhaitant s'améliorer que j'aurais aimé converser
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Sod a écrit:Lotus a écrit:Toute personne se voulant sur un chemin spirituel doit ....(être capable d'avoir le recul nécessaire pour regarder à quel endroit elle est fautive, et ce en n'importe quelle occasion (dans un conflit peu importe les fautes de l'autre, c'est son problème, notre problème c'est que puis-je faire pour m'améliorer, qu'ai je mal fait)
Ne crois-tu pas que ça te ferais du bien de ne plus rien "devoir" ?
Ce "doit" indique une condition sine qua non.
Qu'est ce qui fais du bien ? se libérer des fardeaux et entraves par la rigueur morales ?
Ou bien satisfaire ses désirs et s'alourdir de jour en jour ?
ça me fais penser à celui qui dit en soirée "tiens bois un coup ça te feras du bien"
Cette contrainte, suivre des principes, un enseignement, apporte bien plus que tout les efforts mis dedans. Et ce qu'on y gagne, si on ne le perd pas bêtement, on le gagne pour l'éternité.
Choisir de "se faire du bien" ça peux sembler attrayant sur le moment, mais au final on finit par s'en mordre les doigts.
Ceci implique la croyance de chacun, ainsi ça peut être pris au sérieux ou prêter à rire, cela dit en tant que scientifique, je suis plus que convaincu du bien fondé de l'élévation morale.
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Hum , une " communauté " sensée diriger ses efforts vers l'éveil n'est pas une psychothérapie de groupe , si on ne passe pas le stade de la psychologie pour une certaine transcendance cela n'a rien de " spirituel " , l'homme comme le groupe est influencé par trois aspects qu'on peut nommer tout simplement A , B , C , les influences A concerne l'instinctif , la recherche de nourriture et la satisfaction de nos besoins vitaux ,ils sont mécaniques et ne peuvent que le rester .
Les influences B étaient à l'origine des influences conscientes de type C qui ont été versées avec le temps dans la vie et forment la culture , l'art , la philosophie le psychologie etc , l'influence C est l'influence direct de la conscience , on peut la trouver chez un maître qui y est relier par une école , ou par ce qu'on nomme aussi "l'Esprit Saint " , y être relier par un travail adéquat par de très rares contact avec ce qu'on nomme nos " fonctions supérieures " , si nous ne sommes par reliés d'une quelconque façon à l'influence C tout le travail que nous pouvons faire dans un groupe ou une communauté reste moral ou psychologique et n'a rien à voir avec l'éveil lié à la conscience ni même une forme de spiritualité liée au divin , love .
Les influences B étaient à l'origine des influences conscientes de type C qui ont été versées avec le temps dans la vie et forment la culture , l'art , la philosophie le psychologie etc , l'influence C est l'influence direct de la conscience , on peut la trouver chez un maître qui y est relier par une école , ou par ce qu'on nomme aussi "l'Esprit Saint " , y être relier par un travail adéquat par de très rares contact avec ce qu'on nomme nos " fonctions supérieures " , si nous ne sommes par reliés d'une quelconque façon à l'influence C tout le travail que nous pouvons faire dans un groupe ou une communauté reste moral ou psychologique et n'a rien à voir avec l'éveil lié à la conscience ni même une forme de spiritualité liée au divin , love .
Dernière édition par Professeur X le Jeu 27 Sep 2018 - 18:26, édité 1 fois
Professeur X- Soleil
- Messages : 5365
Date d'inscription : 12/05/2018
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Lotus a écrit:Ce "doit" indique une condition sine qua non.
Oui c'est très efficace, comme tu le dit très justement "d'être capable d'avoir le recul nécessaire pour regarder à quel endroit elle est fautive, et ce en n'importe quelle occasion (dans un conflit peu importe les fautes de l'autre, c'est son problème, notre problème c'est que puis-je faire pour m'améliorer, qu'ai je mal fait"
Avec la signature que j'ai, tu pense bien que j'ai beaucoup pratiqué comme ça depuis le début, mais je ne "dois" pas, ça se fait tout seul le moment venu, et si ça ne se fait pas j'ai le droit aussi, c'était ça que je voulais dire en surlignant le verbe "devoir" et en te questionnant là dessus.
Sod- Soleil
- Messages : 5415
Date d'inscription : 31/08/2018
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Sod a écrit:Lotus a écrit:Ce "doit" indique une condition sine qua non.
Oui c'est très efficace, comme tu le dit très justement "d'être capable d'avoir le recul nécessaire pour regarder à quel endroit elle est fautive, et ce en n'importe quelle occasion (dans un conflit peu importe les fautes de l'autre, c'est son problème, notre problème c'est que puis-je faire pour m'améliorer, qu'ai je mal fait"
Avec la signature que j'ai, tu pense bien que j'ai beaucoup pratiqué comme ça depuis le début, mais je ne "dois" pas, ça se fait tout seul le moment venu, et si ça ne se fait pas j'ai le droit aussi, c'était ça que je voulais dire en surlignant le verbe "devoir" et en te questionnant là dessus.
Je comprend mieux
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Je pense que c'est un sujet délicat; personnellement, je préfère savoir ce que les autres perçoivent de moi, même si c'est désagréable, du moment que ce n'est pas dit pour juger et que les différences de personnalités sont acceptées et qu'on ne cherche pas à nous faire entrer dans un moule. ça peut aider qu'on nous montre ce que l'on ne voit toujours tout seul... gardant en mémoire néanmoins que ce que l'on voit de l'autre est par effet de miroir ce que l'on voit de soi...Lotus a écrit:J'ai envie d'échanger avec vous sur 2 points :
Le premier concerne les échanges entre pratiquants, au niveau des faiblesses et des défauts à sublimer. Est il possible et est-ce une bonne chose que de dire a un pratiquant spirituel qu'une lacune pointe le bout de son nez ? Que ce soit en terme de caractère, de comportement ou autre. Évoluer dans un groupe est enrichissant pour ce qu'on peut apporter de positif et surtout pour ce que les autres nous permettent de nous améliorer. Selon moi, on devrait pouvoir dire à un cheminant que ses dires ou son comportement dénotent un trait qu'il devrait sublimer pour être meilleur. Mais comment ? c'est délicat, il ne faut pas heurter la sensibilité ou bien la fierté, ce qui n'est pas une mince affaire...
Après, si c'est avec tact et que ça ne tourne pas au procès public... disons que certains questionnements permettent de progresser.... ?!
Je suis d'accord sur l'idée, mais je n'emploierai pas le mot "faute", car pour moi, l'erreur est ignorance et il n'est pas question d'être fautif ou non, il est question d'avoir une vision juste et d'être responsable de ce qu'on fait.Se dire spirituel mais ne pas être capable de regarder nos fautes c'est se mentir a soi même.
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Arpège a écrit:Je suis d'accord sur l'idée, mais je n'emploierai pas le mot "faute", car pour moi, l'erreur est ignorance et il n'est pas question d'être fautif ou non, il est question d'avoir une vision juste et d'être responsable de ce qu'on fait.Se dire spirituel mais ne pas être capable de regarder nos fautes c'est se mentir a soi même.
Je trouve qu'erreur et fautes n'ont pas la même connotation. erreur implique de s'être trompé, faute implique le fait d'avoir mal fait, ce qui est nuancé mais important. En gros, erreur est plus inconscient que faute. Si tu tape une crise sur quelqu'un, c'était volontaire et là il faut être capable de se dire 1 c'était stupide 2 pourquoi je me suis énervé 3 il faut que je corrige ce trait (c'est un exemple)
Et justement le terme "faute" engage la responsabilité. C'est à dire qu'il faut assumer. tu ne peux pas dire "je n'ai pas fais exprès" il n'y a pas de décharge on ne peux pas fuir avec ce terme.
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Nous n'avons peut-être qu'un débat de terminologie, mais pour moi, les mauvais comportements sont ignorance, l'erreur est ignorance; lorsque quelqu'un se met en colère c'est par ignorance, lorsque quelqu'un se tape une crise, comme tu dis, c'est par ignorance; nul ici, je suppose de vient dans l'idée de se défouler consciemment sur qui que ce soit.Lotus a écrit:
Je trouve qu'erreur et fautes n'ont pas la même connotation. erreur implique de s'être trompé, faute implique le fait d'avoir mal fait, ce qui est nuancé mais important. En gros, erreur est plus inconscient que faute. Si tu tape une crise sur quelqu'un, c'était volontaire et là il faut être capable de se dire 1 c'était stupide 2 pourquoi je me suis énervé 3 il faut que je corrige ce trait (c'est un exemple)
Et justement le terme "faute" engage la responsabilité. C'est à dire qu'il faut assumer. tu ne peux pas dire "je n'ai pas fais exprès" il n'y a pas de décharge on ne peux pas fuir avec ce terme.
Si il y a un point sur lequel je suis à peu près sure de moi, c'est bien celui-là, celui qui agit mal ne le fait par volontairement, et l'ignorance est la cause de bon nombre de souffrances; c'est l'observation de cette ignorance qui engage la responsabilité: responsabilité et non culpabilité; il n'y a ni faute, ni péché; responsabilité de mieux se connaitre et d'accepter de voir avec honnêteté la manière dont on agit, de comprendre quelles sont les causes de nos comportements, et responsabilité de mettre en oeuvre tout ce qui possible et de faire les efforts nécessaires pour changer ce dont on prend enfin conscience. C'est à ce titre, seulement, que ta proposition m'intéresse; parce que cela peut aider à sortir de l'ignorance et du cycle de souffrances dans lequel elle nous plonge, malgré nous.
Si j'attribue une faute à l'autre, le regarde comme coupable comment pourrais-je le regarder sans aversion, avec amour et compassion ? Alors que je sais que son ignorance vaut mon ignorance; Alors que je sais que sa souffrance vaut ma souffrance, et que je n'être ni meilleure, ni pire que lui.
C'est ainsi que je pourrai l'aimer, c'est ainsi seulement que je pourrai l'aider.
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Arpège a écrit:
Nous n'avons peut-être qu'un débat de terminologie, mais pour moi, les mauvais comportements sont ignorance, l'erreur est ignorance; lorsque quelqu'un se met en colère c'est par ignorance, lorsque quelqu'un se tape une crise, comme tu dis, c'est par ignorance; nul ici, je suppose de vient dans l'idée de se défouler consciemment sur qui que ce soit.
Si il y a un point sur lequel je suis à peu près sure de moi, c'est bien celui-là, celui qui agit mal ne le fait par volontairement, et l'ignorance est la cause de bon nombre de souffrances; c'est l'observation de cette ignorance qui engage la responsabilité: responsabilité et non culpabilité; il n'y a ni faute, ni péché; responsabilité de mieux se connaitre et d'accepter de voir avec honnêteté la manière dont on agit, de comprendre quelles sont les causes de nos comportements, et responsabilité de mettre en oeuvre tout ce qui possible et de faire les efforts nécessaires pour changer ce dont on prend enfin conscience. C'est à ce titre, seulement, que ta proposition m'intéresse; parce que cela peut aider à sortir de l'ignorance et du cycle de souffrances dans lequel elle nous plonge, malgré nous.
Si j'attribue une faute à l'autre, le regarde comme coupable comment pourrais-je le regarder sans aversion, avec amour et compassion ? Alors que je sais que son ignorance vaut mon ignorance; Alors que je sais que sa souffrance vaut ma souffrance, et que je n'être ni meilleure, ni pire que lui.
C'est ainsi que je pourrai l'aimer, c'est ainsi seulement que je pourrai l'aider.
Je comprend ton point de vue mais je le trouve un peu trop absolu. As tu déjà fais un tour dans une cité ? côtoyé les bas quartier etc, là bas le mal est choisi sciemment. Pour certains c'est en parti à cause du contexte, mais il y'a des gens qui aiment ça, il y'a des gens a qui ça plais de faire souffrir...
Etre compatissant ne veux pas dire être naïf, si tu poignarde quelqu'un tu es fautif, tu es coupable, ce n'est pas pour cela que je doit te repousser, ce n'est pas pour cela que je te regarderais avec aversion.
Et le meurtrier ? ce n'est pas de sa faute ? je ne vais pas continuer pour des raisons évidentes
Compassion n'est pas égal a aveuglement, au contraire, c'est voir les choses telles qu'elles sont et pourtant agir avec bonté.
Invité- Invité
Re: Ethique spirituelle et sincérité introspective
Lotus a écrit:
Je comprend ton point de vue mais je le trouve un peu trop absolu. As tu déjà fais un tour dans une cité ? côtoyé les bas quartier etc, là bas le mal est choisi sciemment. Pour certains c'est en parti à cause du contexte, mais il y'a des gens qui aiment ça, il y'a des gens a qui ça plais de faire souffrir...
Etre compatissant ne veux pas dire être naïf, si tu poignarde quelqu'un tu es fautif, tu es coupable, ce n'est pas pour cela que je doit te repousser, ce n'est pas pour cela que je te regarderais avec aversion.
Et le meurtrier ? ce n'est pas de sa faute ? je ne vais pas continuer pour des raisons évidentes
Compassion n'est pas égal a aveuglement, au contraire, c'est voir les choses telles qu'elles sont et pourtant agir avec bonté.
Lorsque je parle de responsabilité, je ne parle pas d'autre chose. Etre coupable n'est qu'un jugement, être responsable c'est assumer être la cause des actes, porter le poids de leurs conséquences et devoir changer.
Ce n'est qu'une question de mot employé...
Invité- Invité
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