Détachement ou fuite ?
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Détachement ou fuite ?
Bon Soir tout le monde,
Le détachement, un mot qui revient souvent dans les échanges spirituels. Ne pas s'attacher, ne pas s'accrocher, accepter ce qui est et savoir laisser partir quand cela se présente car tout est éphémère, c'est le cycle même de la vie, sinon nous serions dans la résistance, le rejet, contre-nature.
Cependant, je pense que comme dans tout, il y a un juste équilibre à trouver, du moins c'est mon avis.
Alors parfois j'ai l'impression que le détachement est tel, qu'il rime avec "peur de" souffrir, donc on se coupe de tout et notamment des autres.
Peut-être que la clef réside tout simplement dans la raison du détachement, est-ce pas peur d'avoir à vivre la perte, ou bien est-ce parce que l'on sait bien que rien n'est permanent. C'est sensiblement pareil mais la nuance est importante.
D'un côté c'est une fuite (consciente ou pas d'ailleurs) et de l'autre c'est une acceptation.
Il me semble que pour que le détachement soit totalement sincère intérieurement et bien vécu, il doit se faire en toute conscience de soi, de ses conditionnements, de ses refoulements, projections etc ...
Et puis détachement ne veut pas dire se couper du monde, mais vivre avec le monde qui nous entoure en acceptant ses aléas, ses fluctuations.
Ne pas avoir peur de lier des liens profonds, mais ne pas avoir peur non plus de leur fin, sinon dans les deux cas, c'est le risque de passer à côté de la vie tout simplement.
Et vous, comment vivez-vous le détachement ?
Le détachement, un mot qui revient souvent dans les échanges spirituels. Ne pas s'attacher, ne pas s'accrocher, accepter ce qui est et savoir laisser partir quand cela se présente car tout est éphémère, c'est le cycle même de la vie, sinon nous serions dans la résistance, le rejet, contre-nature.
Cependant, je pense que comme dans tout, il y a un juste équilibre à trouver, du moins c'est mon avis.
Alors parfois j'ai l'impression que le détachement est tel, qu'il rime avec "peur de" souffrir, donc on se coupe de tout et notamment des autres.
Peut-être que la clef réside tout simplement dans la raison du détachement, est-ce pas peur d'avoir à vivre la perte, ou bien est-ce parce que l'on sait bien que rien n'est permanent. C'est sensiblement pareil mais la nuance est importante.
D'un côté c'est une fuite (consciente ou pas d'ailleurs) et de l'autre c'est une acceptation.
Il me semble que pour que le détachement soit totalement sincère intérieurement et bien vécu, il doit se faire en toute conscience de soi, de ses conditionnements, de ses refoulements, projections etc ...
Et puis détachement ne veut pas dire se couper du monde, mais vivre avec le monde qui nous entoure en acceptant ses aléas, ses fluctuations.
Ne pas avoir peur de lier des liens profonds, mais ne pas avoir peur non plus de leur fin, sinon dans les deux cas, c'est le risque de passer à côté de la vie tout simplement.
Et vous, comment vivez-vous le détachement ?
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Bonsoir
A mon sens le détachement n'est pas une pratique spirituelle mais une conséquence naturelle de l'état de réalisation de soi. il y a souvent des confusions entre ce qui est pratiques spirituelles et conséquences de la réalisation spirituelle. Vouloir se détacher des choses et de la réalité m'apparait comme une perte, ou comme une sorte de rejet de la vie.
A mon sens le détachement n'est pas une pratique spirituelle mais une conséquence naturelle de l'état de réalisation de soi. il y a souvent des confusions entre ce qui est pratiques spirituelles et conséquences de la réalisation spirituelle. Vouloir se détacher des choses et de la réalité m'apparait comme une perte, ou comme une sorte de rejet de la vie.
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Merci cette précision qui est importante
Je l'ai amené comme ça puisque l'on entends/lis souvent "l'attachement est à éviter, il faut se détacher", mais effectivement, je te rejoins, il est un état d'être naturel, il est, sinon ça n'est plus du détachement.
C'est pour ça que j'ai parlé de la peur de, qui entraîne le "je veux/dois" me détacher.
Donc on peut dire que si l' on a le souhait de se détacher, c'est qu'il y a anguille sous roche et qu'il faut creuser
Je l'ai amené comme ça puisque l'on entends/lis souvent "l'attachement est à éviter, il faut se détacher", mais effectivement, je te rejoins, il est un état d'être naturel, il est, sinon ça n'est plus du détachement.
C'est pour ça que j'ai parlé de la peur de, qui entraîne le "je veux/dois" me détacher.
Donc on peut dire que si l' on a le souhait de se détacher, c'est qu'il y a anguille sous roche et qu'il faut creuser
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Faut juste pas confondre le détachement d'avec les comportements d'évitement,
parce que sinon on fini vite par fuir par attachement pour pas s'attacher mais alors on s'attache à fuir et on s'attache au détachement mais on se détache pour fuir et on fuit l'attache du détachement sans se détacher de la fuite alors qu'il ne faudra pas fuir pour ne pas s'attacher ou que si l'on ne fuyait pas le détachement ou pourrait s'attacher sans fuir ? that the question
parce que sinon on fini vite par fuir par attachement pour pas s'attacher mais alors on s'attache à fuir et on s'attache au détachement mais on se détache pour fuir et on fuit l'attache du détachement sans se détacher de la fuite alors qu'il ne faudra pas fuir pour ne pas s'attacher ou que si l'on ne fuyait pas le détachement ou pourrait s'attacher sans fuir ? that the question
Hakaan- Antarès
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Re: Détachement ou fuite ?
Il me semble que le détachement est un de ces mots qui ne sont spirituels qu'à condition d'être vu sous l'angle du paradoxe.
Etre attaché et détaché à la fois.
Sans attachement nous sommes comme des navires à la dérive, sans but, sans vie.
Attaché nous sommes comme en prison, sans horizon, sans voyage.
Je pense que ce mot à besoin d'être compris en dehors de la dualité, car l'univers semble vouloir nous attacher et nous détacher en permanence sans que ce soit jamais un réel abandon, ni une réelle chaîne.
Etre attaché et détaché à la fois.
Sans attachement nous sommes comme des navires à la dérive, sans but, sans vie.
Attaché nous sommes comme en prison, sans horizon, sans voyage.
Je pense que ce mot à besoin d'être compris en dehors de la dualité, car l'univers semble vouloir nous attacher et nous détacher en permanence sans que ce soit jamais un réel abandon, ni une réelle chaîne.
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Pour moi le détachement va de paire en grande partie avec la désidentification à mes émotions, mes pensées et donc avec la découverte de mon être véritable.
Cela me permet d'être pleinement dans la vie sans être esclave de mes perceptions et du jeu des illusions.
Cela me permet d'être pleinement dans la vie sans être esclave de mes perceptions et du jeu des illusions.
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Re: Détachement ou fuite ?
Pour ma part, c'est juste pouvoir contrôler l'impact des choses, des émotions, des situations. Comme si je portais un gilet par balle, au sens figuré bien sûr. Le détachement complet n'est qu'illusoire à mon avis. En le cherchant à tout prix, le risque serait de devenir insensible et ce n'est pas le but. Ressentir sans trop ni trop peu.
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Re: Détachement ou fuite ?
Ah...le détachement..C'est un chemin à lui tout seul..car qui dit détachement, dit AMOUR.
La nature même de l'amour c'est ce détachement du sois, au sois, aux personnes , aux choses, aux lieux.
Or la fuite est le contraire de l'amour.
Le détachement requiert de l'intelligence, du courage, de l'acceptation et un vécu dans l'instant présent constant. Un travail assidu d'y rester jusqu'à ce que ça devient notre seconde nature, tout comme la nature de l'AMOUR.
Vivre dans la peur de l'attachement, c'est encore être attaché à ses peurs.
Vivre dans l'amour c'est avoir le courage de lâcher son balon pour une main tendue..et lâcher la main pour un balon...
La nature même de l'amour c'est ce détachement du sois, au sois, aux personnes , aux choses, aux lieux.
Or la fuite est le contraire de l'amour.
Le détachement requiert de l'intelligence, du courage, de l'acceptation et un vécu dans l'instant présent constant. Un travail assidu d'y rester jusqu'à ce que ça devient notre seconde nature, tout comme la nature de l'AMOUR.
Vivre dans la peur de l'attachement, c'est encore être attaché à ses peurs.
Vivre dans l'amour c'est avoir le courage de lâcher son balon pour une main tendue..et lâcher la main pour un balon...
Mimy- Miranda
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Re: Détachement ou fuite ?
J'y pensait justement : le véritable amour, celui que l'on qualifie volontiers aujourd'hui "d'inconditionnel", se trouve dans ce détachement car il est l'opposé de l'attachement.
Merci Mimy
Merci Mimy
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Re: Détachement ou fuite ?
Oui tout à fait Mimy et Azaël, en se détachant on offre quelque chose de merveilleux à l'autre, l'Amour
C'est juste que j'ai remarqué que certaines personnes le font par peur de s'attacher, et parfois elles n'en n'ont même pas conscience.
Alors je pense qu'il est important pour chacun, de se poser intérieurement la question sur les véritables cause du détachement, parce que ça peut vite devenir un piège ...
C'est juste que j'ai remarqué que certaines personnes le font par peur de s'attacher, et parfois elles n'en n'ont même pas conscience.
Alors je pense qu'il est important pour chacun, de se poser intérieurement la question sur les véritables cause du détachement, parce que ça peut vite devenir un piège ...
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Ni l'attachement ni le détachement, mais plutôt être avec, ou d'une autre manière, le vivre avec.
Je te remercie pour l'ouverture de ce sujet.
Je te remercie pour l'ouverture de ce sujet.
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Mimy a écrit:Ah...le détachement..C'est un chemin à lui tout seul..car qui dit détachement, dit AMOUR.
La nature même de l'amour c'est ce détachement du sois, au sois, aux personnes , aux choses, aux lieux.
Or la fuite est le contraire de l'amour.
Le détachement requiert de l'intelligence, du courage, de l'acceptation et un vécu dans l'instant présent constant. Un travail assidu d'y rester jusqu'à ce que ça devient notre seconde nature, tout comme la nature de l'AMOUR.
Vivre dans la peur de l'attachement, c'est encore être attaché à ses peurs.
Vivre dans l'amour c'est avoir le courage de lâcher son balon pour une main tendue..et lâcher la main pour un balon...
WB35- Callisto
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Re: Détachement ou fuite ?
Je crois qu'ils sont nombreux a être très attachés au concept de détachement ainsi qu'a cette pratique, ils se détacheront des deux plus tard, de la pratique et du concept.
Sod- Soleil
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Re: Détachement ou fuite ?
Hihi... je ris, puisque ce sujet ne décrit pas la chose qui s' attache ou pas à autre chose...
Peut-être que le fait de ne pas avoir pris en compte la chose qui se pose la question, est révélateur d' un attachement à une identité illusoire ?
Disons alors qu'il est possible de penser que la question posée dans ce sujet est une fuite de la chose à s'interroger sur elle-même.
Peut-être que le fait de ne pas avoir pris en compte la chose qui se pose la question, est révélateur d' un attachement à une identité illusoire ?
Disons alors qu'il est possible de penser que la question posée dans ce sujet est une fuite de la chose à s'interroger sur elle-même.
tangolinos- Encelade
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Re: Détachement ou fuite ?
Je trouve bizarre cette insistance sur le détachement dans les propos spiritualisants:
On patauge inévitablement dans des notions sémantiques qui n’ont pas lieu d’être car dans les faits, le «détachement» est assez naturel.
IL ne s’appelle pas détachement, il s’appelle "lâcher-la-prise".
Il n’y a pas à ne pas s’attacher, ou à se détacher, juste laisser être, ou laisser aller...
Si on suit le flux incessant de la vie, tout nous porte au détachement progressif : entre 15 et 85 ans ou plus, on verra fatalement tomber un grand nombre de nos illusions, on perdra des êtres proches, le contact avec des amis, des amours, on verra mourir nos ainés et notre jeunesse s’étioler, on apprendra à vivre avec un corps qui vieillit, un mental qui est moins souple avec le temps, une vie moins alerte, moins active, plus intériorisée.
Tout ça est normal et conduit naturellement à ce pseudo détachement. A 15 ans on peut douter de l'éphémère, à 25 ans on en sûrement une conscience mentale, mais au fil des ans c'est intégré consciemment.
Qu’est-ce qui fait alors que le détachement semble une vertu incroyablement rare réservée aux qq spiritualistes avancés ?
Eh bien justement la résistance au lâcher prise… S’accrocher à… un instant perdu, une expérience, une relation, un lien quel qu’il soit, ce qui a fuit, ce qui n'est plus.
Lâcher prise est naturel, il y a pas à le pratiquer, il y a juste à laisser aller.
Cette résistance est une réaction de l’égo/personna selon sa programmation culturelle et sociétale, car on nous apprend dès le plus jeune âge à accaparer, à garder, à se battre pour.
Alors que sans se battre, sans chercher à main-tenir, juste en cultivant l’intention d’être uni à soi, à tout ce qui est, d’être en complétude avec son intérieur, on n’a besoin de s'accrocher à rien d’autre, d'être lié par rien.
Et c’est alors que tout advient.
Il ne s'agit pas d'apprendre à se détacher mais juste désaprendre la volonté de figer ce qui ne peut l'être.
On patauge inévitablement dans des notions sémantiques qui n’ont pas lieu d’être car dans les faits, le «détachement» est assez naturel.
IL ne s’appelle pas détachement, il s’appelle "lâcher-la-prise".
Il n’y a pas à ne pas s’attacher, ou à se détacher, juste laisser être, ou laisser aller...
Si on suit le flux incessant de la vie, tout nous porte au détachement progressif : entre 15 et 85 ans ou plus, on verra fatalement tomber un grand nombre de nos illusions, on perdra des êtres proches, le contact avec des amis, des amours, on verra mourir nos ainés et notre jeunesse s’étioler, on apprendra à vivre avec un corps qui vieillit, un mental qui est moins souple avec le temps, une vie moins alerte, moins active, plus intériorisée.
Tout ça est normal et conduit naturellement à ce pseudo détachement. A 15 ans on peut douter de l'éphémère, à 25 ans on en sûrement une conscience mentale, mais au fil des ans c'est intégré consciemment.
Qu’est-ce qui fait alors que le détachement semble une vertu incroyablement rare réservée aux qq spiritualistes avancés ?
Eh bien justement la résistance au lâcher prise… S’accrocher à… un instant perdu, une expérience, une relation, un lien quel qu’il soit, ce qui a fuit, ce qui n'est plus.
Lâcher prise est naturel, il y a pas à le pratiquer, il y a juste à laisser aller.
Cette résistance est une réaction de l’égo/personna selon sa programmation culturelle et sociétale, car on nous apprend dès le plus jeune âge à accaparer, à garder, à se battre pour.
Alors que sans se battre, sans chercher à main-tenir, juste en cultivant l’intention d’être uni à soi, à tout ce qui est, d’être en complétude avec son intérieur, on n’a besoin de s'accrocher à rien d’autre, d'être lié par rien.
Et c’est alors que tout advient.
Il ne s'agit pas d'apprendre à se détacher mais juste désaprendre la volonté de figer ce qui ne peut l'être.
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Je suis très attaché au projet de m'attacher à dieu Lui même, je ne lâcherais pas prise, du moins j'espère que je tiendrais bon.
Sod- Soleil
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Re: Détachement ou fuite ?
Sod a écrit:Je suis très attaché au projet de m'attacher à dieu Lui même, je ne lâcherais pas prise, du moins j'espère que je tiendrais bon.
De toute façon, à mon avis, que tu le veuilles ou non tu es attaché à Dieu de par ce que tu es. Le plus dur dans tout cela c'est de retrouver ce que j'appellerai son état originel. Et la, il faut beaucoup de persévérance, de patience et de volonté véritable pour y arriver.
WB35- Callisto
-
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Re: Détachement ou fuite ?
Hridaye a écrit:
Lâcher prise est naturel, il y a pas à le pratiquer, il y a juste à laisser aller.
Cette résistance est une réaction de l’égo/personna selon sa programmation culturelle et sociétale, car on nous apprend dès le plus jeune âge à accaparer, à garder, à se battre pour.
Et se battre pour se détacher est aussi une résistance
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Personne n'est attaché à Dieu lui-même, cela suggérerait qu'il est une entité extérieure, formelle. Dieu n'a pas de "lui-même", il n'est rien qu'on puisse définir, juste dont on peut observer les manifestation en se rapprochant de son propre centre paradoxalement, donc en laissant s'étioler la plupart des attachements extérieurs.
Mais on peut être attaché à une idée de Dieu, à un objectif qui le concerne, à la poursuite d'un but qu'on qualifiera de Divin.
Jusqu'au dernier souffle on reste attaché à quelque chose (un confort de pensée, un concept), ça maintient le Feu allumé dans l'âtre. Ca maintient l'incarnation en tant que mission, la cohérence mentale du personnage investi dans le service.
Lorsque tous les attachements se confondent en un seul qui requiert toute notre énergie, toute notre attention, alors ce sera le seul dernier lien à trancher, car celui-là ne s'étiolera pas tout seul.
Mais on peut être attaché à une idée de Dieu, à un objectif qui le concerne, à la poursuite d'un but qu'on qualifiera de Divin.
Jusqu'au dernier souffle on reste attaché à quelque chose (un confort de pensée, un concept), ça maintient le Feu allumé dans l'âtre. Ca maintient l'incarnation en tant que mission, la cohérence mentale du personnage investi dans le service.
Lorsque tous les attachements se confondent en un seul qui requiert toute notre énergie, toute notre attention, alors ce sera le seul dernier lien à trancher, car celui-là ne s'étiolera pas tout seul.
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Personne ne se bat pour se détacherMiwae a écrit:Hridaye a écrit:
Lâcher prise est naturel, il y a pas à le pratiquer, il y a juste à laisser aller.
Cette résistance est une réaction de l’égo/personna selon sa programmation culturelle et sociétale, car on nous apprend dès le plus jeune âge à accaparer, à garder, à se battre pour.
Et se battre pour se détacher est aussi une résistance
C'est bcp moins mental que ça l'attachement, c'est avant tout dans une causalité subconsciente.
Pour ce que j'en éprouve, la seule chose qu'il nous est permit de faire c'est le constat:
'cela ne m'est plus nécessaire', je peux m'en séparer. 'Cela est encore un fonctionnement sous jacent qui me hante, je le vois et je l'observe" etc
Personne ne dit: "je vais me détacher". A la rigueur on peut vouloir se déhabituer d'une chose, mais alors c'est juste qu'une habitude en remplacera une autre, l'attachement prendra une autre forme, puisque c'est la racine causale, or on ne peut agir avec la volonté mentale que sur les extensions manifestes.
Pour les causes profondes seule l'âme-agit...
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
Si, pour ça que j'ai ouvert le topic de cette façon, pour avoir un avis général sur ça, il y a des personnes qui se forcent à se détacher, et dans la grande majorité des cas, j'ai remarqué que c'était par peur de, et qu'il y avait donc une confusion entre le détachement qui est, celui auquel la question ne se pose pas, et l'autre forme, celui où le cheminement est : je dois me détacher parce que
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
LE DÉTACHEMENT
Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soient. Nous résistons parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre attachement. Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée.
Et chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus.
Apprivoisons le détachement.
Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, de la réponse de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation. Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement. Ce n’est pas non plus être indifférent à ce qui arrive comme résultats de nos attentes. C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats.
C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, sachant que c’est pour notre bien. C’est savoir que nous traverserons le pont une fois rendus à la rivière. C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir la réalisation d’un projet, mais aussi accepter que le résultat puisse être différent de nos attentes, et faire avec. C’est aimer l’autre en offrant tout notre amour, tout en reconnaissant que l’autre puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaitions.
C’est s’aimer soi, même les imperfections, en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne l’accepte pas en premier lieu.
C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non; parfois nous serons reconnus et parfois, non; parfois nous serons aimés, et parfois non.
Le détachement, c’est notre détermination à être libre et c’est un grand anti-stress! C’est avoir la conviction profonde que tout est parfait, peu importe ce qui arrive. c’est surtout porteur d’une grande paix intérieure."
Gilles Richard
Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soient. Nous résistons parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre attachement. Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée.
Et chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus.
Apprivoisons le détachement.
Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, de la réponse de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation. Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement. Ce n’est pas non plus être indifférent à ce qui arrive comme résultats de nos attentes. C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats.
C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, sachant que c’est pour notre bien. C’est savoir que nous traverserons le pont une fois rendus à la rivière. C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir la réalisation d’un projet, mais aussi accepter que le résultat puisse être différent de nos attentes, et faire avec. C’est aimer l’autre en offrant tout notre amour, tout en reconnaissant que l’autre puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaitions.
C’est s’aimer soi, même les imperfections, en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne l’accepte pas en premier lieu.
C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non; parfois nous serons reconnus et parfois, non; parfois nous serons aimés, et parfois non.
Le détachement, c’est notre détermination à être libre et c’est un grand anti-stress! C’est avoir la conviction profonde que tout est parfait, peu importe ce qui arrive. c’est surtout porteur d’une grande paix intérieure."
Gilles Richard
Invité- Invité
Re: Détachement ou fuite ?
L'Experience de la NDE correspond à ce détachement de l'attachement, et, en "mourant", c'est en pleine conscience de cet amour inconditionnel, qu'on se réalise enfin...Azaël a écrit:J'y pensait justement : le véritable amour, celui que l'on qualifie volontiers aujourd'hui "d'inconditionnel", se trouve dans ce détachement car il est l'opposé de l'attachement.
Merci Mimy
Et qu’on revient vivre avec...
Cogitop- Vénus
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Re: Détachement ou fuite ?
tangolinos a écrit:
Disons alors qu'il est possible de penser que la question posée dans ce sujet est une fuite de la chose à s'interroger sur elle-même.
Tu peux approfondir stp Tangolinos, pourquoi cela serait-il une fuite ?
Une sorte de piège alors en quelque sorte de l'ego c'est ça ?
Invité- Invité
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