Psycho test : évaluer sa part de sombre

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Pour explorer sa part de partie sombre
Test un peu long mais résultat final détaillé intéressant.
Site sérieux

https://qst.darkfactor.org/

Magnifique je suis quasiment hannibal lecter

Tu feras des recherches, tu examineras, tu interrogeras avec soin. La chose est-elle vraie ( EMETH ) , le fait est-il établi, cette abomination a-t-elle été commise au milieu de toi ?

Moïse l'égyptien - L'explication donnée sur le seuil de l'entrée en Terre promise (Deutéronome 13 - 14)

L'amour de la vérité, et surtout de la vérité sur soi, en commençant par celle là, celle que l'on fait soi même avec soi même et sur soi même, rend autonome dans ce genre de recherche guérissante : on a pas besoin d'un test conçu par d'autre qui ne fera, au final, que mesurer notre degré de conformité avec ce que lui, l'auteur du test, estime être notre part d'ombre.

Et puis de toute façon, quand on est animé par cette forme d'amour de la vérité, (celle qui soigne quand on la découvre) la question n'est plus "quelle est ma part d'ombre ou ma part de lumière ?"

La question est "qu'est-ce qui est vrai sur moi ?"

Et la capacité de découvrir la vérité est une chose qui se développe a mesure qu'on s'en sert, ou bien qui s'atrophie a mesure qu'on ne fait que valider des idées qui nous plaisent et nous arrangent.

Hakaan a écrit:Magnifique je suis quasiment hannibal lecter

Et moi Maléfica!

Ce genre de test est certainement utile pour ceux qui auraient besoin d'outils pour ce travail de conscientisation de nos ténèbres, mais personnellement je ne l'ai pas fait.

En général, je ne suis pas curieux de savoir ce que les gens pensent de moi, et en particulier, je ne suis pas curieux de savoir ce que l'auteur du test pense de moi.

Ceci dit je pense que dans la religion chrétienne, la confession était une bonne idée, du moins à la base : avoir quelqu'un a qui on peut confier notre misère ... mais a mesure qu'elle apparait en nous, quand on en prend conscience.

L'erreur qui pourrait pervertir ce bon exercice de base serait de dire aux gens "tu dois te confesser"

Et cette erreur, on peut nous aussi continuer de le faire vis a vis de nos ténèbres, si on se met à chercher nos ténèbres, alors qu'elles sont bien assez grande pour émerger d'elle même quand nous sommes mûrs pour les conscientiser et les reconnaitre.

C'est pas pour savoir ce que l'auteur pense de toi c'est pour te situer dans la norme, c'est évident qu'un test n'a pas pour but de t'apprendre sur toi ce que tu viens juste de lui dire toi même ce serait débile (désolé pour les magasines féminins), le test t'apprends ou tu es par rapport aux autres, ça tu ne peux pas le deviner. Ca sert à quoi ? à rien. Ou si, à se demander pourquoi on en a dévié, et prospecter sur ce qu'on peut en faire accessoirement. Et reconnaitre une particularité lève un flou, ça permet de mettre des mots, etc

Rire aux larmes, carrément. Tout un traitement santé que ce type d'humour qui arrive à point nommé. Je n'ai pas ouvert le lien du sujet en titre. J'ai plutôt fait un saut quantique en me recroquevillant en boucle sur la trajectoire. Coudon (haussement d'épaules, bras vers le bas, paumes vers l'extérieur) faut croire que ma chandelle est morte. Un 'tite trace d'atome évaporé à pulvériser sur ton linceuil avec ça ma cocote ?   

Hum , selon ce test je serais un vrai saint !, love .

Bon bien j'ai décidé de le passer moi aussi. Je me suis teintée d'un peu de gris mais il est à peine visible sur le tableau d'évaluation.

Hakaan a écrit:Magnifique je suis quasiment hannibal lecter

Oh, un aveu ?

Voyant une certaine fougue au regard des participations au test qui permettrait de me situer entre Jésus (être quasiment un saint) et Barabas (être du style d'Annibal Lecter), je me suis lancé à mon tour :

- j'ai répondu aux premiers items (5 ou 6)
- la nausée m'est venue tellement c'est cruel violent...
- j'ai abandonné le test pour n'avoir pas ressenti le besoin de m'évaluer à partir du morbide et du monstrueux pour savoir si je suis sain(t) ou pas.
- ma réflexion renvoie peut-être à la part d'ombre de cette étude ?

En effet. Il m'a pratiquement fallu un effort de guerre pour le rendre à terme. Plusieurs questions nous renvoient au revers de la médaille par la simple formulation de l'idée qu'elle sous-tend. Je suis donc revenue plusieurs fois sur les questions piégées. Un vrai endormitoir car j'étais fatiguée plutôt qu'éveillée lorsque je l'ai renvoyé à l'univers qui en fait la promotion.

Dommage car je n'ai pu lui accorder plus d'attention en allant de l'avant dans cette veine. Déjà que je me sentais mal à l'aise (gênée) d'avoir à assumer qui je suis; je n'allais tout de même pas retourner dans leurs limbes. J'ignore donc si la suite m'aurait réservé un flux susceptible d'embaumer ou réjouir mon esprit.

Oui faut bien tenir son auréole à deux mains pour pas qu'elle tombe.
Vous êtes vraiment perturbés par juste répondre à un questionnaire ? C'est quoi qui vous dérange, le questionnaire ou votre conscience ?

Hakaan a écrit:Oui faut bien tenir son auréole à deux mains pour pas qu'elle tombe.
Vous êtes vraiment perturbés par juste répondre à un questionnaire ? C'est quoi qui vous dérange, le questionnaire ou votre conscience ?

Hé bien docteur, vous voulez savoir si c'est ma conscience qui me pèse ou la méthode pour la diagnostiquer.

Pour ma part je trouve que certains items mesureraient plutôt certaines pathologies psychiatriques comme par cette question d'accepter de recevoir un coup de poing si l'on a la certitude que l'autre en recevra deux !

Nombre de questions sont cruelles et ce test représente alors une violence symbolique, une effraction psychique en découvrant des questions de plus en plus cruelles.

Les chercheurs ont dérogé à leur éthique et leur déontologie car ils ne préviennent pas que la plupart des questions sont susceptibles d'évaluer des pathologies lourdes au moyen d'items pour la plupart choquants et constituant des délits des agressions...

Je n'ai pas pu me soumettre à une telle passation pour des raisons neuro-végétatives (sentiment de nausée qui remonte). Il ne s'agit pas alors que ma conscience soit gênée mais que mes réflexes biopsychiques me signalent que je me suis concentré sur des questions qui véhiculent des idées de destructrion et que ressentir un dégoût m'indique que je ne suis pas concerné par des réflexions morbides de ce genre. Mon temps et ma conscience seront mieux investis dans des choses plus saines comme celle d'expliquer l'importance des réactions neuro-végétatives, puisque peu de personnes comprennent cela.

C'est comme-ci l'on entrait dans une église et que l'on demandait à un prêtre s'il aime Jésus, Marie et tous les saints en répondant à des questions qui offensent ces personnes ou ces personnages. Les sciences humaines ne s'occupent pas du sacré et visent plutôt à désacraliser notre rapport à certaines choses, même à l'autre.

Nous sommes des objets pour ces sciences, des sujets dit-on dont l'objet sera leurs comportements mais est-ce la réalité dans la pratique ? De plus, ma petite expérience personnelle est suffisante pour me faire dire que l'on ne peut être sujet si l'on place l'autre en position d'objet.

En me retirant du test je préserve ma place de sujet. Ce test n'a pas débuté par un item très agressif, ceci pour faire entrer les "sujets" dans l'étude et progressivement leur soumettre des items violents alors que la théorie de l'engagement à fait son œuvre implicitement dans la tête des "sujets" qui sont ainsi objetisés avant de pouvoir être administrés en recevant une étiquette, une identité qui implique un caractère relativement stable (restitution des résultats). Nous avons affaire ici à une théorie fixiste (qui s'oppose aux théories dynamiques où la notion de changement ou d'évolution est pensé).

C'est normal le but du test c'est justement de mesurer la part sombre, ils vont pas demander quel bisounours on préfère.
Mais c'est justement le problème des tests en psychologie, c'est qu'on sait très bien ou ils veulent en venir avec les questions, et malgré les techniques comme reposer la question reformulé de différentes façons, ça reste très biaisé, d'autant plus que les individus ont une vision très erronée d'eux mêmes, entre ce qu'ils croient d'eux même et la réalité y'a souvent des grands écarts.
C'est d'ailleurs une des grandes aptitudes des sociopathes de briser ces croyances positives sur soi même, les plus doués le faisant en toute objectivité, il n'y a aucune façon de gagner, et ça les mecs qui ont fait ce test on l'air de ne même pas le savoir, ils confondent délinquant égoïste ou immature avec la psychopathie qui entre dans des jeux beaucoup plus subtils, parce que c'est aussi le propre du psychopathe de gagner sur le plan des vertus sociales

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Il ne faut pas étiqueter de psychopathes ceux qui se complaisent dans la jouissance du mal.

Car ceux qui se complaisent dans la jouissance du bien seraient aussi des psychopathes…

Faut savoir se défendre et ne pas être trop bon, trop con, car on en crève…

D’où l’intérêt d’évaluer sa part sombre, et de la renforcer si l’on veut réussir à garder le pouvoir.

Dans ce sens, le pouvoir du mal est bien plus structurant que la bisounourserie du bien +++

Cogitop a écrit:.
D’où l’intérêt d’évaluer sa part sombre, et de la renforcer si l’on veut réussir à garder le pouvoir.

Oh, renforcer sa part sombre pour garder le pouvoir !

Merci d'argumenter davantage car je ne voyais pas les choses ainsi.

Effectivement il y a surement pas plus immunisé des influences externes et des entourloupes qu'un sociopathe, et de son point de vue la plus part des gens doivent avoir l'air de légumes médiocres qui méritent bien leur destin choisis de moutons et pigeons.
Est ce fondamentalement le mal philosophiquement ?

Oh, n'est-ce point te faire l'avocat du pathologique, ou est-ce un plaidoyer en faveur de ta personnalité ?

J'ai eu l'occasion de voir la terreur que pouvait inspirer le sociopathe et les dégâts, ainsi que les réactions défensives absurdes, que ça pouvait occasionner.

Des personnes pourtant malmenées ont pu me dire, après m'avoir vu contrer une sociopathe menaçante, agressive, accusatrice, et qui avait un pouvoir institutionnel sur tout un groupe :

- "à réagir comme ça tu trouveras jamais de travail" (s'opposer au harcèlement moral ne serait pas légitime face à sa hiérarchie. Ce qui peut aussi vouloir signifier pour la personne qui me faisait reproche que pour lui permettre de garder un emploi elle accepterait le harcèlement moral et le harcèlement sexuel puisqu'elle tolérait le harcèlement. Nous entrons alors ici dans le registre du prostitutif car il s'agit avant toute chose non pas de garder un emploi mais une rémunération. Je tiens à souligner que c'était une future psychologue qui m'a tenu ce reproche !)

- une autre personne m'avait reproché d'être "méchant". Dans la tête de certains celui qui a le pouvoir peut user légitimement de la violence mais s'opposer à des agissements, pourtant punissables par la loi, pour faire cesser les violences n'apparaît pas toujours légitime sans autorité reconnue. Nous pouvons évoquer le registre de l'aliénation mentale et peut-être une fascination pour la violence.

- une autre personne m'avait répondu "tu as mal agi". Elle avait donné raison à l'autorité légitime en lui disant qu'elle se comportait d'une façon tout à fait très pertinente et qu'elle était très professionnelle ! Cette fille d'ailleurs avait à un moment déclenché une crise d'asthme en arrivant un matin en retard de 2 ou 3 minutes, craignant de se faire crier dessus. Elle était même tombée dans la rue pour éviter ce retard tant redouté. Dans ce cas plus particulier l'on s'approche du syndrome de Stockholm.  

Ceci pour te dire, cher administrateur, que les tests reflètent, comme tu l'as dit, une image de soi qui est loin de la réalité lorsque les gens ignorent qu'elles se connaissent mal. Mais aussi les items dans les tests de personnalité se réfèrent à des situations habituelles dans des contextes tranquilles et préservés. Dans un contexte de crainte les gens répondraient massivement d'une manière incohérentes et contre le respect de la dignité humaine, comme j'ai pu le constater. Et je n'ai pas cité les réactions de tout ce groupe.

Si certains ne se connaissent que trop peu ou d'autres, peut-être les mêmes, seraient capables de fournir des réponses très variables (voire irrationnelles) lors de deux tests, l'un en contexte normal et l'autre en contexte antidémocratique qui chercherait à "dicter les réponses attendues", c'est que les évaluations de la personnalité visent à évaluer le comportement dans une société de consommation, de productivité et de liens sociaux. Évaluer les répondants à partir de questions évoquant des contextes agressifs ne renseignerait pas sur une capacité de production.

Le test proposé dans le topic concerne davantage la psychopathologie. Sous couvert de découvrir son ombre (paradoxe parce que nous ne pouvons la voir et ce qui est vu devient lumière), les chercheurs se constituent une banque de données sur l'impulsivité, la perversité la perversion le goût pour la violence... et les répondants reçoivent comme friandises une petite synthèse amusante.

Et bien tu illustres exactement ce dont je parle, ce qui peut devenir pathologique dans le fait d'avoir moins d'ambition que de chercher à être Dieu, c'est dans une vision amorale que l'on peut comprendre que le curseur du pathologique peut aussi s'inverser, parce que même si on peut admettre qu'une personnalité sociopathique est péripatétique, liée à une espèce d'insatisfaction permanente, vouée à chercher les failles, et peut être pas la meilleurs configuration pour tout, c'est aussi parce que d'autres n'ont pas cette pulsion à créer leurs propres règles qu'ils peuvent en devenir des victimes, et que ce qui est vu comme pathologique d'un coté, est un remède de l'autre coté.

Je sais pas si sa vidéo est très intéressante, il enchaine des débuts de paragraphes articulés sur un clash plutôt qu'entre eux et sans prévenir de sa trame, ce qui rend la vidéo difficile à appréhender pour des choses assez évidentes au final, mais ça m'a amusé de retrouver dans une vidéo un écho de ce que j'ai dit ici
«En tant de paix on les enferme, mais en tant de guerre on compte sur eux, et on les couvre de décorations.»

Oui, concernant son clash, on s'en fout un peu, mais pour le reste, il y a plein de trucs intéressants.

Comme je vois un rapport évident entre la question de l'ombre selon Jung, qu'on aborde dans le topic des rêves et la relance de ce topic sur la part de sombre ou la part d'ombre, je reformule ma façon de voir les choses :

Comment évaluer sa part de sombre autrement qu'en se demandant ce que l'auteur d'un test pense de nous ?

Moi j'ai beaucoup fais comme ce qui va suivre, en m'adressant a moi, c'est a dire que je me suis beaucoup servit de mes projections au lieu de chercher à les éviter, étant donné qu'elle sont révélatrices, elles sont précieuses  :

"Dis moi clairement et précisément ce qui t'agace vraiment et beaucoup chez les autres, ce que tu n'es plus prêt a supporter chez eux, ce qui te met en colère chez eux et que tu rejettes, éventuellement en estimant qu'ils devraient arrêter absolument, bref dis moi ce que tu n'accepte pas chez eux. Ensuite quand tu as énoncé la chose avec suffisamment de précision, reste bien concentré là dessus, souviens toi de ce diagnostic, et attend bien patiemment.

Prépare toi a découvrir que toi aussi tu es comme ça ou à peu près.
Quand t'aura découvert en quoi précisément tu ressemble a ce que tu ne supporte pas chez les autres, ton individuation aura fait des progrès."

Parce que c'est bien connu - du moins dans le monde en dessous de GEN III - que c'est toujours la faute de l'autre, surtout la sienne et très peu la notre, voir pas du tout la notre, quand nous sommes inconscient de ce qu'il y a en soi :

Et l'Eternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. Et l'Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.

Moïse l'égyptien - Comment générer un peuple messianique 3 - 11

Bon... dans ces versets c'est un petit peu les deux, moi et l'autre, mais enfin ça ressemble a des projections non ?

C'est pas ce qu'ils "pensent" c'est ce qu'il théorisent, c'est ce qui fait la différence entre le gueux moyen et celui qui fait de la science, pour que chaque idée repose sur d'autres qui la fondent,
les disorders du champ psychopathologique sont évalués suivant des conséquences sociales négatives,
d'ailleurs dans le DSM pour aller au plus simple ils ont arrêté de se faire **** avec la théorie faute de pas réussir à trouver un consensus, et ils ont tout fusionné dans les troubles antisociaux, ce n'est plus qu'une évaluation comportementale, qui aura probablement plus de chance de diagnostiquer la racaille 80 de QI avec un système d'empathie qui déraille complètement parce qu'elle a normalisé la violence,  écoute trop de rap et fait que jouer à la PS5 de sa vie, que repérer le sociopathe à 160 de QI, installé à la tête de quelque chose, qui à construit chaque aspect de sa personnalité de A à Z pour effacer la moindre brèche et faire en sorte que ce soit ses victimes qui aillent elles même tomber dans des trous, et à qui on va finalement ne pouvoir repprocher que quelque sursauts d'arrogance et de très bien jouer ses coups

A votre avis, de quoi a voulu nous parler Socrate avec ce dispositif de la Caverne, où les ombres que les prisonniers voient devant eux viennent en réalité d'un système qui se trouve derrière leur dos, c'est a dire que les ombres viennent d'un endroit qui se trouve en dehors de leur champs de vision ?

De quoi a voulu nous parler Platon avec ce dispositif ?

Merci pour ta question Sod, question qui nous pousse à la réflexion.

Déjà, ce qui peut tout d'abord être mentionné à ce sujet me semble-t-il, c’est cette distinction qui se trouve établie entre illusion et réalité, les ombres jouant sans doute par ailleurs le rôle d’intermédiaire vis à vis de la réalité, ceci lorsque l’individu se trouverait encore enchaîné dans la caverne.

Donc, à ce stade où l'individu serait enchaîné, le monde, (les objets, les êtres qui le constituent), serait une manifestation indirecte de la réalité, ceci pouvant faire écho à la Maya dont il est question dans l’indouisme, la Maya qui serait ce voile qui se superposerait à la réalité, ce voile qui serait, j’avance cette hypothèse, de nature interprétative.

En effet ce dont il s’agirait concernant cette hypothèse, c’est de mentionner le rôle que jouerait l’interprétation dans l'établissement de ce voile, cette interprétation dont l’effet serait de façonner la perception que nous aurions du monde, la chose ayant pour conséquence de nous interdire son accès direct.

On retrouverait par là cette distinction que j'avais par ailleurs mentionnée entre regarder et voir, regarder qui serait cette forme conditionnée de la perception, forme conditionnée par l’interprétation précisément, là où le voir se situerait en revanche hors cette dernière, ceci impliquant précisément la possibilité d’une vision directe de la réalité, vision directe qui nous donnerait probablement accès à la connaissance du bien, puisque c'est en effet, à ce que j'ai compris, ce dont il s'agit concernant cette allégorie.