Le sens de la souffrance
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Le sens de la souffrance
Rappel du premier message :
Notre intuition fonctionne de manière similaire aux réseaux de neurones utilisés en intelligence artificielle.
Le principe est une reconnaissance de patterns qui permet de décrire des phénomènes de manière purement opérationnelle, sans en comprendre le sens.
Lorsque notre intuition attire notre attention sur quelque chose, c'est qu'elle a détecté une présence de sens, et non le sens en lui-même, ainsi qu'une réponse par défaut purement opérationnelle, dont elle nous fait part à travers l'émotion.
La souffrance est l'expérience aussi riche de sens et brute que possible, qui perdure et qu'on se transmet afin que le sens de l'expérience, bien que n'étant pas compris, ne soit pas perdu.
Elle disparaît lorsqu'on comprend le sens de l'expérience et, pour nous encourager dans cette voie, notre cerveau nous fait alors ressentir de l'amour à la hauteur de la souffrance que nous avons ainsi vaincue.
Au coeur de chaque souffrance se trouve le moyen de la transcender.
Une perle de compréhension.
L'amour est la compréhension.
Notre intuition fonctionne de manière similaire aux réseaux de neurones utilisés en intelligence artificielle.
Le principe est une reconnaissance de patterns qui permet de décrire des phénomènes de manière purement opérationnelle, sans en comprendre le sens.
Lorsque notre intuition attire notre attention sur quelque chose, c'est qu'elle a détecté une présence de sens, et non le sens en lui-même, ainsi qu'une réponse par défaut purement opérationnelle, dont elle nous fait part à travers l'émotion.
La souffrance est l'expérience aussi riche de sens et brute que possible, qui perdure et qu'on se transmet afin que le sens de l'expérience, bien que n'étant pas compris, ne soit pas perdu.
Elle disparaît lorsqu'on comprend le sens de l'expérience et, pour nous encourager dans cette voie, notre cerveau nous fait alors ressentir de l'amour à la hauteur de la souffrance que nous avons ainsi vaincue.
Au coeur de chaque souffrance se trouve le moyen de la transcender.
Une perle de compréhension.
L'amour est la compréhension.
SelfOfNature- Amalthée
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Lys et Isaura :)
Re: Le sens de la souffrance
genzai a écrit:Professeur X a écrit:Hum , pourquoi alors ne fais tu pas preuve de cette sincérité et de cette générosité en cherchant quelque chose d'utile dans ce que tu lis plutôt que de le considérer comme d’infantiles critiques totalement stériles , la souffrance que tu sembles endurer à ce qu'on ne soit pas de ton avis sur ce sujet n'est elle pas , selon ta propre philosophie , porteuse de sens , love .
Selon ma philosophie, je pense que tu inverses agresseur et agressé et qu'il faut replacer les choses dans le bon sens justement.
L'infantile étant incapable de se montrer sincère et généreux envers ceux qui ne sont pas de son avis les critique et leur fait endurer des souffrances inutiles.
Par compassion, il est donc nécessaire de l'arrêter.
Hum , philosophiquement je ne vois pas la notion d'agression dans cet échange , je ne faisait que répondre par la critique à une critique et tu réponds à la mienne par la tienne , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
Azaël a écrit:Ok...
Me voilà bien avancé
Personne ne peut faire le chemin à notre place.
Tu avanceras quand tu y trouveras du sens.
Dernière édition par genzai le Ven 7 Fév 2020 - 14:44, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
En ce cas, inutile de se justifier.Professeur X a écrit:genzai a écrit:Professeur X a écrit:Hum , pourquoi alors ne fais tu pas preuve de cette sincérité et de cette générosité en cherchant quelque chose d'utile dans ce que tu lis plutôt que de le considérer comme d’infantiles critiques totalement stériles , la souffrance que tu sembles endurer à ce qu'on ne soit pas de ton avis sur ce sujet n'est elle pas , selon ta propre philosophie , porteuse de sens , love .
Selon ma philosophie, je pense que tu inverses agresseur et agressé et qu'il faut replacer les choses dans le bon sens justement.
L'infantile étant incapable de se montrer sincère et généreux envers ceux qui ne sont pas de son avis les critique et leur fait endurer des souffrances inutiles.
Par compassion, il est donc nécessaire de l'arrêter.
Hum , philosophiquement je ne vois pas la notion d'agression dans cet échange , je ne faisait que répondre par la critique à une critique et tu réponds à la mienne par la tienne , love .
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
genzai a écrit:En ce cas, inutile de se justifier.Professeur X a écrit:genzai a écrit:Professeur X a écrit:Hum , pourquoi alors ne fais tu pas preuve de cette sincérité et de cette générosité en cherchant quelque chose d'utile dans ce que tu lis plutôt que de le considérer comme d’infantiles critiques totalement stériles , la souffrance que tu sembles endurer à ce qu'on ne soit pas de ton avis sur ce sujet n'est elle pas , selon ta propre philosophie , porteuse de sens , love .
Selon ma philosophie, je pense que tu inverses agresseur et agressé et qu'il faut replacer les choses dans le bon sens justement.
L'infantile étant incapable de se montrer sincère et généreux envers ceux qui ne sont pas de son avis les critique et leur fait endurer des souffrances inutiles.
Par compassion, il est donc nécessaire de l'arrêter.
Hum , philosophiquement je ne vois pas la notion d'agression dans cet échange , je ne faisait que répondre par la critique à une critique et tu réponds à la mienne par la tienne , love .
Hum , bin je te le fais pas écrire !, love .
Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
Oui, la souffrance a un sens... Regardé hier soir sur France 2 "Envoyé spécial"; une séquence sur les feux en Australie; un milliard et demi d'animaux disparus, souvent brûlés vifs! Les animaux souffrent comme nous! Des petits kangourous rescapés du désastre et recueillis par des sauveteurs; qui cherchent leur mère et qu'on place dans des poches pour tenter de les raccrocher à la vie...Cherchez donc le sens de cette souffrance; comme celle du petit enfant cancéreux! C'est ridicule de chercher un sens à la souffrance! Le mal n'a pas de sens! Ah si, j'oubliais, le péché originel! Et les kangourous le payent aussi!
gaston21- Amalthée
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Re: Le sens de la souffrance
La souffrance est un mécanisme naturel pour éviter un danger potentiellement destructeur.
Un exemple pendant longtemps on a cru que les lépreux perdaient petit a petit leurs membres.
On sait depuis quelques années déjà, (lu quelques part mais je ne sais plus ou) qu’en fait la maladie détruit leurs terminaisons nerveuses et qu’ils ne sont plus conscient par exemple si un rat leur ronge une extrémité.
quoiqu’il en soit vrai ou faux, sans souffrance l’organisme ne serait plus conscient des limites ou il se met en danger.
J’avoue que c’est douloureux, mais la nature a trouvé un bon moyen pour organiser la survie individuelle
de telle ou telle forme !
Pas de péché originel, si ce n’est celui de l’incarnation,
(quelque soit le règne dans lequel on erre pour les bouddhistes)...
Un exemple pendant longtemps on a cru que les lépreux perdaient petit a petit leurs membres.
On sait depuis quelques années déjà, (lu quelques part mais je ne sais plus ou) qu’en fait la maladie détruit leurs terminaisons nerveuses et qu’ils ne sont plus conscient par exemple si un rat leur ronge une extrémité.
quoiqu’il en soit vrai ou faux, sans souffrance l’organisme ne serait plus conscient des limites ou il se met en danger.
J’avoue que c’est douloureux, mais la nature a trouvé un bon moyen pour organiser la survie individuelle
de telle ou telle forme !
Pas de péché originel, si ce n’est celui de l’incarnation,
(quelque soit le règne dans lequel on erre pour les bouddhistes)...
komyo- Terre
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Re: Le sens de la souffrance
Effectivement sans souffrance l'homme ne survivrait pas, il serait victime de toutes sortes d'accidents, c'est d'ailleurs ce que vivent les personnes qui ont une partie du corps insensibilisée, ils peuvent se blesser sérieusement sans s'en rendre compte.
A côté de cela il y a les maladies où il y a un dérèglement de la douleur qu'on appelle fibromyalgie (Il s’agit d’un dérèglement du fonctionnement du système nerveux de la douleur dans le système nerveux central et le cerveau). Ici donc on a donc toutes la panoplie de douleurs existantes qui s'expriment sans raison au préalable. Dans ce cas c'est une souffrance continue pour laquelle la médecine n'a pas vraiment de solutions.
A côté de cela il y a les maladies où il y a un dérèglement de la douleur qu'on appelle fibromyalgie (Il s’agit d’un dérèglement du fonctionnement du système nerveux de la douleur dans le système nerveux central et le cerveau). Ici donc on a donc toutes la panoplie de douleurs existantes qui s'expriment sans raison au préalable. Dans ce cas c'est une souffrance continue pour laquelle la médecine n'a pas vraiment de solutions.
Totem- Antarès
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Re: Le sens de la souffrance
Professeur X a écrit:genzai a écrit:En ce cas, inutile de se justifier.Professeur X a écrit:genzai a écrit:Professeur X a écrit:Hum , pourquoi alors ne fais tu pas preuve de cette sincérité et de cette générosité en cherchant quelque chose d'utile dans ce que tu lis plutôt que de le considérer comme d’infantiles critiques totalement stériles , la souffrance que tu sembles endurer à ce qu'on ne soit pas de ton avis sur ce sujet n'est elle pas , selon ta propre philosophie , porteuse de sens , love .
Selon ma philosophie, je pense que tu inverses agresseur et agressé et qu'il faut replacer les choses dans le bon sens justement.
L'infantile étant incapable de se montrer sincère et généreux envers ceux qui ne sont pas de son avis les critique et leur fait endurer des souffrances inutiles.
Par compassion, il est donc nécessaire de l'arrêter.
Hum , philosophiquement je ne vois pas la notion d'agression dans cet échange , je ne faisait que répondre par la critique à une critique et tu réponds à la mienne par la tienne , love .
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Toujours pas non
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
La souffrance fait partie du jeu, on a un corps qui nous permet de ressentir notre environnement et d'être, par toutes les interactions internes et les terminaisons nerveuses qui captent des messages qui sont envoyés au cerveaux pour être analysés.
La souffrance physique que notre environnement est nuisible à notre corps, et à moins de vivre dans une bulle de coton, on ressent forcément de la douleur parfois comme lorsque l'on est malade ou lorsqu'il fait très froid.
La souffrance physique que notre environnement est nuisible à notre corps, et à moins de vivre dans une bulle de coton, on ressent forcément de la douleur parfois comme lorsque l'on est malade ou lorsqu'il fait très froid.
Mélanie- Eris
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Re: Le sens de la souffrance
La souffrance, tu la comprendras lorsqu'elle te permettra de rejoindre ceux qui souffrent.
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
"Venez a moi les affligés et je vous donnerais du repos"
Matthieu 11 - 28
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Sod- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
Vos avis au sujet de la souffrance / à mon vécu.
Si je me relaxe et que je me concentre sur ce qui peut constituer un sentiment désagréable, sans pour autant identifier la cause, je peux déclencher ce que j’appelle le « vomissement psychique ». Dans son déroulement, une sensation de malaise monte et j’accours de toute urgence pour vomir là où c’est possible. Mais, il n’y a rien d’organique à « vomir », et, l’estomac étant vide, ces mouvements de rejets digestifs sont d’autant plus forts et même durables.
Visiblement, pour se libérer de certaines souffrances, il n’est pas indispensable de leur donner sens ni de les avoir clairement identifiées. Mais cela reste mon expérience.
Nous pouvons supposer que mon expérience concerne des souffrances liées à « mon vécu personnel ». Néanmoins, je ne peux pas le croire. Pour donner un exemple, il y a moins de deux ans, j’ai présenté dans un mail adressé à une administration publique parisienne (ainsi qu’à des enseignants de cette administration et à d’autres personnes) mes soupçons de « complicité de crime contre l’humanité ». Cette administration avait vite changé sa présentation sur le net pour se montrer plutôt avoir été une valeureuse combattante du nazisme. Mais bon, dans toutes les guerres les fonctionnaires corrompus se mettent au service de l’envahisseur.
En rédigeant mon mail, j’ai été soudainement pris par des nausées, qui augurent ce « vomissement psychique ». Pourtant, je n’ai rien à voir familialement avec la Shoah ou autres atrocités durant cette guerre. Je suppose que l’Histoire collective, même non vécue, est aussi une source de souffrance individuelle.
Concernant l’Histoire collective, je peux même mieux me représenter certaines choses (des récits existent) que certains faits indescriptibles dans « l’ordre de mon histoire traumatique ».
Je retire du « vomissement psychique » que se libérer de la souffrance ne passe pas exclusivement pas une compréhension de type analytique. Sinon, pour les traumas impossibles à se remémorer (voir ceux transgénérationnels), il n’y aurait aucune possibilité de s’en dégager consciemment !
Parfois, certains font en quelque sorte éloge de la souffrance. Je ne tiens pas à suivre une telle idée. Cependant, je dois dire, selon mon expérience décrite, que les traumas de la vie et les souffrances peuvent devenir de « l’herbe folle pour purger l’esprit ». Pourquoi cette métaphore de l’herbe folle ? Parce que ce que le corps rejette, ça le purge au niveau de l’esprit de tout attachement à ce qui est morbide, à la répétition incessante qui ne sait trouver sens.
Les avis m’intéressent pour peut-être regarder par d’autres façons cette expérience, merci.
Si je me relaxe et que je me concentre sur ce qui peut constituer un sentiment désagréable, sans pour autant identifier la cause, je peux déclencher ce que j’appelle le « vomissement psychique ». Dans son déroulement, une sensation de malaise monte et j’accours de toute urgence pour vomir là où c’est possible. Mais, il n’y a rien d’organique à « vomir », et, l’estomac étant vide, ces mouvements de rejets digestifs sont d’autant plus forts et même durables.
Visiblement, pour se libérer de certaines souffrances, il n’est pas indispensable de leur donner sens ni de les avoir clairement identifiées. Mais cela reste mon expérience.
Nous pouvons supposer que mon expérience concerne des souffrances liées à « mon vécu personnel ». Néanmoins, je ne peux pas le croire. Pour donner un exemple, il y a moins de deux ans, j’ai présenté dans un mail adressé à une administration publique parisienne (ainsi qu’à des enseignants de cette administration et à d’autres personnes) mes soupçons de « complicité de crime contre l’humanité ». Cette administration avait vite changé sa présentation sur le net pour se montrer plutôt avoir été une valeureuse combattante du nazisme. Mais bon, dans toutes les guerres les fonctionnaires corrompus se mettent au service de l’envahisseur.
En rédigeant mon mail, j’ai été soudainement pris par des nausées, qui augurent ce « vomissement psychique ». Pourtant, je n’ai rien à voir familialement avec la Shoah ou autres atrocités durant cette guerre. Je suppose que l’Histoire collective, même non vécue, est aussi une source de souffrance individuelle.
Concernant l’Histoire collective, je peux même mieux me représenter certaines choses (des récits existent) que certains faits indescriptibles dans « l’ordre de mon histoire traumatique ».
Je retire du « vomissement psychique » que se libérer de la souffrance ne passe pas exclusivement pas une compréhension de type analytique. Sinon, pour les traumas impossibles à se remémorer (voir ceux transgénérationnels), il n’y aurait aucune possibilité de s’en dégager consciemment !
Parfois, certains font en quelque sorte éloge de la souffrance. Je ne tiens pas à suivre une telle idée. Cependant, je dois dire, selon mon expérience décrite, que les traumas de la vie et les souffrances peuvent devenir de « l’herbe folle pour purger l’esprit ». Pourquoi cette métaphore de l’herbe folle ? Parce que ce que le corps rejette, ça le purge au niveau de l’esprit de tout attachement à ce qui est morbide, à la répétition incessante qui ne sait trouver sens.
Les avis m’intéressent pour peut-être regarder par d’autres façons cette expérience, merci.
jean123- Miranda
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Re: Le sens de la souffrance
"On souffre parce qu’on ne se sent pas aimé, pas respecté ou compris. Mais cela ne fait aucune importance qu’on me rejette. Si quelqu’un vous rejette et que vous l’acceptez alors vous vivez l’acceptation, alors que si vous ne l’acceptez pas, vous vivez le rejet. Cela vaut à l’égard de ceux qui ne vous aiment pas. Si on ne m’aime pas et que moi j’aime, alors cela me rend heureux. Les coups n’agressent pas, ce qui agresse est l’idée de résister à ces coups. La difficulté de vivre vient du fait de résister à la vie. C’est la résistance qui fait mal. Pour ceux qui n’ont pas compris cela, les arts martiaux de contact sont la meilleure école pour une expérience directe. Le yoga n’est rien d’autre que cette même transposition où tout événement apparait comme grâce et non comme conflit."
"Pourquoi vouloir se libérer de la souffrance, de la violence, de la dépression? Ce sont des cadeaux que l'on reçoit pour interroger. Il n'y a rien à changer là-dedans. C'est parce qu'il y a une forme de maturation, d'ouverture que ces cadeaux viennent.
Penser qu'il faut se libérer de la souffrance, se libérer de la violence, c'est cela la violence. C'est une forme d'ajournement.
Il n'y a rien dont on doive se libérer. L'image est absolument nécessaire; quand elle a rempli son rôle, elle s'élimine comme le reste.
Une démarche spirituelle, c'est vivre avec ce qui est là; ce n'est pas chercher à transformer, à changer, à se libérer.
Ces choses font partie de la psychologie, c'est une fuite en avant.
Il s'agit de vivre avec ce que l'on ressent et non vivre avec le corps hypothétique, avec le corps que l'on devrait avoir, que l'on voudrait avoir, mais avec le corps qui est là. Vivre avec ce qui est ressenti, pas avec un psychisme hypothétique, tranquille, purifié, qui devrait être comme ceci et comme cela, qui devrait être ouvert. Non. Vivre avec ce qui est là: avec l'agitation, la peur, la dépression.
Accueillir ces éléments amène la transformation. Pas de place pour un quelconque changement, pour un quelconque cheminement; uniquement vivre avec ce qui est là. Ce qu'il y a là n'est pas autre chose que la beauté, mais cela demande à être écouté, être regardé. Toute tentative pour se libérer, c'est cela la souffrance."
Eric Baret
Eric Baret (encore lui,désolé,ce qu'il dit me parle beaucoup)
"Pourquoi vouloir se libérer de la souffrance, de la violence, de la dépression? Ce sont des cadeaux que l'on reçoit pour interroger. Il n'y a rien à changer là-dedans. C'est parce qu'il y a une forme de maturation, d'ouverture que ces cadeaux viennent.
Penser qu'il faut se libérer de la souffrance, se libérer de la violence, c'est cela la violence. C'est une forme d'ajournement.
Il n'y a rien dont on doive se libérer. L'image est absolument nécessaire; quand elle a rempli son rôle, elle s'élimine comme le reste.
Une démarche spirituelle, c'est vivre avec ce qui est là; ce n'est pas chercher à transformer, à changer, à se libérer.
Ces choses font partie de la psychologie, c'est une fuite en avant.
Il s'agit de vivre avec ce que l'on ressent et non vivre avec le corps hypothétique, avec le corps que l'on devrait avoir, que l'on voudrait avoir, mais avec le corps qui est là. Vivre avec ce qui est ressenti, pas avec un psychisme hypothétique, tranquille, purifié, qui devrait être comme ceci et comme cela, qui devrait être ouvert. Non. Vivre avec ce qui est là: avec l'agitation, la peur, la dépression.
Accueillir ces éléments amène la transformation. Pas de place pour un quelconque changement, pour un quelconque cheminement; uniquement vivre avec ce qui est là. Ce qu'il y a là n'est pas autre chose que la beauté, mais cela demande à être écouté, être regardé. Toute tentative pour se libérer, c'est cela la souffrance."
Eric Baret
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gondalfe- Quetzálcoatl
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Re: Le sens de la souffrance
Hum , la souffrance n'a pas de sens , tout comme la vue ou l’ouïe , elle est un sens , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
La douleur a un sens, elle donne de l'information pour protéger l'intégrité et la survie du corps. Je me souviens avoir lu que la lèpre induisait une perte de sensibilité qui faisait que l'on ne s'occupait plus des signaux indicateur d'un malaise quelque part et qu'en fait beaucoup de perte de membres venait de là.
La souffrance, c'est peut être un sur ajout a la douleur d'ordre de la pensée qui en rajoute, je ne sais trop.
Voyez vous une différence dans ces deux mots ?
La souffrance, c'est peut être un sur ajout a la douleur d'ordre de la pensée qui en rajoute, je ne sais trop.
Voyez vous une différence dans ces deux mots ?
komyo- Terre
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Re: Le sens de la souffrance
Hum , la douleur relève pour moi du physique , du corps et du touché , la souffrance est plus psychologique liés aux émotions par la conscience morale , ainsi qu'aux idées qui souvent l'exacerbent , mais les deux peuvent coexister dans une même somatisation
Tout comme tu en donnes l'exemple pour la douleur , notre conscience " tamponne" les émotions trop négatives ou trop violentes , de façon à ce que notre instant présent soi vivable , ce processus mécanique peut enfouir les raisons psychologiques d'une somatisation physiologique , c'est la qu'intervient la psychanalyse , c'est du moins mon avis subjectif pour répondre à ta question , love .
Tout comme tu en donnes l'exemple pour la douleur , notre conscience " tamponne" les émotions trop négatives ou trop violentes , de façon à ce que notre instant présent soi vivable , ce processus mécanique peut enfouir les raisons psychologiques d'une somatisation physiologique , c'est la qu'intervient la psychanalyse , c'est du moins mon avis subjectif pour répondre à ta question , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
La souffrance c'est juste un système qui nous indique que quelque chose ne va pas, pourquoi tergiverser plus que ca sur un truc qui est aussi évident que si on a faim c'est parce qu'on a besoin de manger ?
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: Le sens de la souffrance
Hum, un aspect de la souffrance que tu ignores ou que tu nies immerge en dessous de la réalité simpliste qui t’apparaît à son sujet , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
Moi je parle du rôle de la souffrance pas de la complexité des systèmes qui la mettent en place, et son rôle se résume toujours en ces 4 mots : "it's not fine", ou alors il faudra me trouver un seul contre exemple qui ne dépend pas de la complexité des systèmes en question
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: Le sens de la souffrance
SelfOfNature a écrit:
Au coeur de chaque souffrance se trouve le moyen de la transcender.
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Totem- Antarès
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Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
Le moteur le plus fondamental de la psyché c'est un système de punition/recompense,
je pars en vaccances pour voir des jolis choses : dopamine, je regarde un joli tableau : dopamine, je me rapproche d'une personne qui me plait : dopamine, je mange : dopamine, j'accomplis quelque chose dont je suis fier : dopamine
Et à l'inverse dès que l'on va faire quelque chose de mauvais ou qui nous éloigne de la récompense notre système va nous punir : cela peut être la faim quand on a rien a manger, l'ennui quand on ne stimule pas notre esprit, le sentiment de manque quand l'être aimé s'en va, etc
Derrière toute ces choses il y a une logique évolutive toujours assez simple à comprendre dans le but d'assouvir des besoins fondamentaux,
par exemple les enfants veulent jouer parce que le jeu est la stratégie qu'à mis en place la nature pour engendrer le développement du corps et l'apprentissage, et ils détestent l'école parce que cela est profondément contre nature
etc
c'est assez simple à comprendre c'est ce qui dirige un peu près tout nos actes, même les opinions politiques sont motivées par ces systèmes, on a des opinions qu'on valide parce qu'on pense que cela va pouvoir nous rapprocher d'un système qui va nous amener la récompense
Il y a des moyens de shunter ces systèmes avec des drogues, qui ont pour effet d'activer par défaut ces systèmes de récompense, on voit le résultat quand ces systèmes sont dévoyés, ca en fait des individus qui tournent en rond autour d'une seule chose : le produit qui leur donne la récompense
Y'a pas grand chose de transcendant dans tout ça
Le système qui dirige toute notre vie et motive même nos opinions est le même système archaique que celui du hamster ou du poisson rouge
Même les tergiversations autour de l'éveil sont surement une stratégie pour fantasmer un état de récompense permanent
en fait quand vous fantasmer l'éveil vous faite rien de plus que le hamster qui cherche la plus grosse laitue du monde
je pars en vaccances pour voir des jolis choses : dopamine, je regarde un joli tableau : dopamine, je me rapproche d'une personne qui me plait : dopamine, je mange : dopamine, j'accomplis quelque chose dont je suis fier : dopamine
Et à l'inverse dès que l'on va faire quelque chose de mauvais ou qui nous éloigne de la récompense notre système va nous punir : cela peut être la faim quand on a rien a manger, l'ennui quand on ne stimule pas notre esprit, le sentiment de manque quand l'être aimé s'en va, etc
Derrière toute ces choses il y a une logique évolutive toujours assez simple à comprendre dans le but d'assouvir des besoins fondamentaux,
par exemple les enfants veulent jouer parce que le jeu est la stratégie qu'à mis en place la nature pour engendrer le développement du corps et l'apprentissage, et ils détestent l'école parce que cela est profondément contre nature
etc
c'est assez simple à comprendre c'est ce qui dirige un peu près tout nos actes, même les opinions politiques sont motivées par ces systèmes, on a des opinions qu'on valide parce qu'on pense que cela va pouvoir nous rapprocher d'un système qui va nous amener la récompense
Il y a des moyens de shunter ces systèmes avec des drogues, qui ont pour effet d'activer par défaut ces systèmes de récompense, on voit le résultat quand ces systèmes sont dévoyés, ca en fait des individus qui tournent en rond autour d'une seule chose : le produit qui leur donne la récompense
Y'a pas grand chose de transcendant dans tout ça
Le système qui dirige toute notre vie et motive même nos opinions est le même système archaique que celui du hamster ou du poisson rouge
Même les tergiversations autour de l'éveil sont surement une stratégie pour fantasmer un état de récompense permanent
en fait quand vous fantasmer l'éveil vous faite rien de plus que le hamster qui cherche la plus grosse laitue du monde
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: Le sens de la souffrance
Hakaan a écrit:
Le système qui dirige toute notre vie et motive même nos opinions est le même système archaique que celui du hamster ou du poisson rouge
Si j'ai tout compris il n'y a que des poissons rouges et hamsters sur la planète.?
On aurait pu citer un singe, une baleine, un dauphin, un serpent, un cochon, une morue, un hareng, un cygne, une abeille, un papillon etc.......bref tous le bestiaire animalier pour désigner le système qui dirige la vie de l'être humain, d'ailleurs certains l'ont déjà fait de manière humoristique..(voir Jean de a Fontaine).
Sinon jusqu'à preuve du contraire les poissons rouges et hamsters n'ont pas inventé grand chose sur terre contrairement aux humains et si le système humain était aussi archaïque il serait encore au même niveau que ces animaux et puis sans doute moins destructeur...
Même les tergiversations autour de l'éveil sont surement une stratégie pour fantasmer un état de récompense permanent
en fait quand vous fantasmer l'éveil vous faite rien de plus que le hamster qui cherche la plus grosse laitue du monde
Là ce n'est que ton avis personnel sur la question, faudrait tout de même pas généraliser..
De fait d'emblée tu nies l'existence d'une conscience plus élevée chez l'humain et donc qu'il est inutile d'en être informé.
Le fantasme de certains est peut être de vivre comme des hamster ou poissons rouges mais pour d'autres de faire en sorte de révéler leur divinité. Tout le monde n'a donc pas les mêmes valeurs question système qui le dirige.
Totem- Antarès
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Re: Le sens de la souffrance
Je pense qu'il est nécessaire de différencier la souffrance et la douleur. Maintenant, après avoir fait cette distinction, je crois que la souffrance n'a pas de sens, par contre nous pouvons lui en attribuer un de sorte de mieux la supporter.
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
Hakaan a écrit:Le moteur le plus fondamental de la psyché c'est un système de punition/recompense,
je pars en vaccances pour voir des jolis choses : dopamine, je regarde un joli tableau : dopamine, je me rapproche d'une personne qui me plait : dopamine, je mange : dopamine, j'accomplis quelque chose dont je suis fier : dopamine
Et à l'inverse dès que l'on va faire quelque chose de mauvais ou qui nous éloigne de la récompense notre système va nous punir : cela peut être la faim quand on a rien a manger, l'ennui quand on ne stimule pas notre esprit, le sentiment de manque quand l'être aimé s'en va, etc
Derrière toute ces choses il y a une logique évolutive toujours assez simple à comprendre dans le but d'assouvir des besoins fondamentaux,
par exemple les enfants veulent jouer parce que le jeu est la stratégie qu'à mis en place la nature pour engendrer le développement du corps et l'apprentissage, et ils détestent l'école parce que cela est profondément contre nature
etc
c'est assez simple à comprendre c'est ce qui dirige un peu près tout nos actes, même les opinions politiques sont motivées par ces systèmes, on a des opinions qu'on valide parce qu'on pense que cela va pouvoir nous rapprocher d'un système qui va nous amener la récompense
Il y a des moyens de shunter ces systèmes avec des drogues, qui ont pour effet d'activer par défaut ces systèmes de récompense, on voit le résultat quand ces systèmes sont dévoyés, ca en fait des individus qui tournent en rond autour d'une seule chose : le produit qui leur donne la récompense
Y'a pas grand chose de transcendant dans tout ça
Le système qui dirige toute notre vie et motive même nos opinions est le même système archaique que celui du hamster ou du poisson rouge
Même les tergiversations autour de l'éveil sont surement une stratégie pour fantasmer un état de récompense permanent
en fait quand vous fantasmer l'éveil vous faite rien de plus que le hamster qui cherche la plus grosse laitue du monde
Hum, ce que tu écris à bien une réalité physiologique et la chimie endocrinienne est pour beaucoup responsable de nos comportements , mais ce n'est qu'un aspect organique lié à notre fonction instinctive , si les sécrétions hormonales influences mécaniquement nos réactions face aux situations , nous possédons tout de même une aire volontaire dans notre cerveau , ainsi que des états qui nous permettent d'être conscient en temps réel de ces influences .
Certes ce qui dirige nos actes et nos réactions peut être tout simplement mécanique comme tu le décris , mais pas que , puisque nous pouvons avoir une conscience relative de cette mécanicité , toutes nos fonctions dans leur réponses aux stimulis qui les suscitent sont dépendantes de nos états de conscience , si dans un état de conscience tout est laissé à cette mécanicité et à cette chimie interne que tu décris , dans d'autres état plus près de la conscience de soi cela est bien moins vrai .
Nous sommes des sortes de machines organiques qui peuvent fonctionner dans l'absence total de conscience de soi , le corps ses pulsions et son alchimie , l'énergie vitale et sexuelle , une relation formatrice et mécanique au mental , suffisent à une existence humaine , mais en potentiel nous possédons d'autres fonctions qui ne s'apparentent à aucune chimie connue et est bien incompréhensible pour l'instant à notre intellect .
Les émotions par exemple sont liées à l'air et au plexus solaire elles n'ont rien à voir avec le système endocrinien , elles peuvent être communiquées instantanément même à très grande distance , la vitesse de fonctionnement cet l’aspect émotionnelle de notre essence n'est perceptible que dans certains état de conscience , on confond toujours émotions et pulsions comportementales d'origine instinctive telles que tu les décris , cela n'a rien à voir et la science ne sait pas grand chose à ce sujet .
Nous vivons dans deux états de conscience , le sommeil et le rêve éveillé , qui sont en fait une multitude d'états qui se succèdent et fluctuent sans cesse , c'est dans ces états que nous passons la plupart de notre existence , mais nous possédons le potentiel d'une conscience capable de nous éveiller à nous même et deux autres états nous sont possible , la conscience de soi et la conscience objective qui ne s’atteignent que par un travail volontaire sur soi-même , sur sa présence à soi-même et à partir de là au monde qui nous environne .
Encore une fois ces deux états volontaires de notre conscience sont composés d'un multitude d'états qui fluctuent du rêve éveillé aux instants fugaces de conscience de soi , et s"étendent dans la maîtrise de ses états de conscience de soi aux instants de contact avec certains états de conscience objective , nous sommes loin certes de ce potentiel émotionnel et des états de conscience volontaire mais ils existent néanmoins dans le potentiel de toute essence humaine qu'on ne saurait réduire à une chimie hormonale , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Le sens de la souffrance
Il peut y avoir plusieurs niveaux de réalités qui interagissent les uns avec les autres. Après lequel est à la racine ?
On a trop vite fait de faire une lecture dévoyée des phénomènes au filtre de croyances d'un système de pensée structurel dominant. On pense ce qui nous arrange en gros.
Et le fait que ce soit à peu près cohérent nous conforte dans le fait que ce serait vraisemblable... Dopamine et endorphines à la clé héhé
Alors qu'il faudrait conserver une réserve de prudence avant de trop s'avancer.
J'ai parfois l'impression que tous les systèmes de pensées nous baladent d'illusions en illusions. Car ils sont focalisés et que la focale exclut une vision plus large et donc une compréhension exhaustive.
Il faudra attendre d'être mort pour expérimenter ce qu'on vit réellement hors du système corporel hautement conditionnant
On a trop vite fait de faire une lecture dévoyée des phénomènes au filtre de croyances d'un système de pensée structurel dominant. On pense ce qui nous arrange en gros.
Et le fait que ce soit à peu près cohérent nous conforte dans le fait que ce serait vraisemblable... Dopamine et endorphines à la clé héhé
Alors qu'il faudrait conserver une réserve de prudence avant de trop s'avancer.
J'ai parfois l'impression que tous les systèmes de pensées nous baladent d'illusions en illusions. Car ils sont focalisés et que la focale exclut une vision plus large et donc une compréhension exhaustive.
Il faudra attendre d'être mort pour expérimenter ce qu'on vit réellement hors du système corporel hautement conditionnant
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
On n'est aucunement responsable de la douleur, elle est une réponse physiologique temporaire.Melon et bottes de cuir a écrit:Je pense qu'il est nécessaire de différencier la souffrance et la douleur. Maintenant, après avoir fait cette distinction, je crois que la souffrance n'a pas de sens, par contre nous pouvons lui en attribuer un de sorte de mieux la supporter.
Mais on est responsable du ressenti de souffrance, car là le signal naturel est disproportionné et se manifeste en présence ou non à une douleur.
Sachant que la plupart de nos souffrances ne sont dues qu'à des causes fantomatiques, projections qui n'ont souvent aucune réalité concrète.
Le savoir permet de s'en distancier.
La souffrance n'a aucun sens en soi, elle est absurde, incongrue et sans objet autre qu'une éventuelle réminiscence ou une réactivation, mais comme tout phénomène intérieur manifesté, on peut s'adosser à la sensation présente pour élargir notre compréhension de nous-même
Invité- Invité
Re: Le sens de la souffrance
Faudrait plutot dire qu'on peut agir plus ou moins sur les mécanismes de la souffrance, mais pas qu'on en est responsable, parce que les processus de la souffrance ne sont pas moins inconscients et automatisés que ceux de la douleur, qui est elle aussi une parfaite illusion, et dont on peut aussi apprendre à se détacher plus ou moins, c'est pas une distinction binaire, c'est un continuum
Par contre je suis d'accord sur le fait que la souffrance non physique fonctionne sur des interprétations de plus haut niveau qui tiennent sur une abstraction du réel mais la nature n'a pas joué au hasard en nous poussant dans ces abstractions du réel, le but n'a jamais été d'être heureux, mais juste de faire ce qu'on doit faire, et ça fait 3 milliards d'années que la vie fait de la R&D dans le seul et unique but de continuer à exister, alors s'il faut que l'on souffre pour ca.. c'est un détail dans cette logique
Par contre je suis d'accord sur le fait que la souffrance non physique fonctionne sur des interprétations de plus haut niveau qui tiennent sur une abstraction du réel mais la nature n'a pas joué au hasard en nous poussant dans ces abstractions du réel, le but n'a jamais été d'être heureux, mais juste de faire ce qu'on doit faire, et ça fait 3 milliards d'années que la vie fait de la R&D dans le seul et unique but de continuer à exister, alors s'il faut que l'on souffre pour ca.. c'est un détail dans cette logique
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
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