L'abandon affectif
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Re: L'abandon affectif
Pour moi... c'est une blessure si profonde qu'inconsciemment je l'attire même si tout semble être claire et sans souci... je perçois l'abandon au bout du chemin... comme quelque chose d'inévitable...
Un peu d'espoir en travaillant sur soi... mais il faut du temps pour retrouver l'estime de soi... et en faire une force... On finit par vivre une profonde solitude même entouré(e) de personnes aimantes...
Un peu d'espoir en travaillant sur soi... mais il faut du temps pour retrouver l'estime de soi... et en faire une force... On finit par vivre une profonde solitude même entouré(e) de personnes aimantes...
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Re: L'abandon affectif
Deux choses:
_S'abandonner soi-même (sans se perdre de vue) permet d'éradiquer la peur de l'abandon. Quand on s'est complètement abandonné, on ne craint plus l'abandon.
_Prendre conscience qu'on est créateur inconscient de ce qui nous advient et que la peur est un moteur de projection puissant.
En gros plus on craint une chose plus on risque d'y être confronté. Cela ne suffit pas de le savoir, il faut le réaliser profondément. Et pour cela il faut être attentif à tous les signes. L'expérience matérielle conscientisée permet d'inscrire le fait dans la bibliothèque intime.
Ces deux étapes de l'évolution de conscience impliquent des périodes prolongées de solitude totale dans l'abstinence des sens et l'introspection, voire la méditation, période où on découvre que paradoxalement, on ne se sent pas seul.
L'isolement total en revanche est impossible dans nos sociétés modernes.
Ensuite vient le temps de renouer les contacts, voire des liens mais sans plus aucune attente, ni hypothèque sur l'avenir. C'est absolument salutaire.
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Re: L'abandon affectif
Toute peur est mécaniquement liée à la perte, donc à l'objet. Ce peut être la tension crée par l'idée de ne point posséder l'objet convoité auquel on s'identifie mentalement ou celle de l'anticipation mentale de le perdre, de le perdre à nouveau quand on le possède déjà.
Nous croyons que notre satisfaction est liée au remplissage par l'objet.
Tant qu'il en est ainsi on ne peut sortir de la peur de l'abandon. L'on ne peut qu'avancer avec et dans cette peur chevillée au corps, en faire l'expérience, de toutes ses forces. Vient un moment où la croyance en l'idée qu'un désir peut être satisfait totalement tombe. Commence alors un chemin de détachement. Il n'y a pas de peur uniquement s'il n'y a pas d'attachement à l'objet. Pour cela le chemin n'est pas " moi sans la peur de l'abandon" mais " la peur de l'abandon sans moi".
Nous croyons que notre satisfaction est liée au remplissage par l'objet.
Tant qu'il en est ainsi on ne peut sortir de la peur de l'abandon. L'on ne peut qu'avancer avec et dans cette peur chevillée au corps, en faire l'expérience, de toutes ses forces. Vient un moment où la croyance en l'idée qu'un désir peut être satisfait totalement tombe. Commence alors un chemin de détachement. Il n'y a pas de peur uniquement s'il n'y a pas d'attachement à l'objet. Pour cela le chemin n'est pas " moi sans la peur de l'abandon" mais " la peur de l'abandon sans moi".
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Re: L'abandon affectif
Melon et bottes de cuir a écrit:[center]Comment sortir de la peur de l'abandon ?
abandon: ", mettre a bandon, mettre au pouvoir de...", "bannir"...
Comme c'est toi qui l'as écrit:
https://chemin-spiritualite.forumactif.com/t802p50-la-langue-des-oiseaux#59828
Melon et bottes de cuir a écrit:il faut nourrir une certaine passion pour les maux, car l'écriture est aussi tranchante qu'un poignard.
alors "abandon", tu l'emploies:
- au sens de la fauconnerie, "laisser en liberté" ?
- ou le fait que tu associes le mot "abandon" à une émotion telle que la "peur", c'est une introduction pour faire avaler la pilule à une majorité, d'éventuels bannissements discriminatoires servant de boucs émissaires aux refoulements d'un groupe au pouvoir virtuel qui aurait "peur" de perdre son prestige, ou à des comportements d'un petit groupe qui se défoulent sur un individu ?
- ou l'entends-tu au sens des paroles du Christ (Matthieu 27.46 ou Marc 15.34) ?
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Re: L'abandon affectif
J'ai lu vos commentaires, excellents d'ailleurs. Je vous en remercie. En définitive, aurions-nous peur de s'attacher ? Ceci expliquerait peut-être le désir de s'abandonner ?
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Re: L'abandon affectif
On ne peut pas te dire ce que Gandhi entendait par là:
https://chemin-spiritualite.forumactif.com/t1386-question-a-propos-d-une-citation-de-gandhi#59851
mais si quand on te demande ce que toi, tu entends par "abandon", que tu ne réponds pas et que tu te fais tes propres conclusions "en définitive" pour écrire des questions qui tiennent lieu de pseudos réponses, est-ce un refus d'échanges d'idées ou une forme de propagande à tes seules idées ?
https://chemin-spiritualite.forumactif.com/t1386-question-a-propos-d-une-citation-de-gandhi#59851
mais si quand on te demande ce que toi, tu entends par "abandon", que tu ne réponds pas et que tu te fais tes propres conclusions "en définitive" pour écrire des questions qui tiennent lieu de pseudos réponses, est-ce un refus d'échanges d'idées ou une forme de propagande à tes seules idées ?
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Re: L'abandon affectif
Legend ta question est pertinente
Mais je pense que par peur de l'abandon, Mel entendait peur de perdre (l'objet de convoitise. Cf LanN). C'est dans ce sens là que je l'ai compris en tout cas.
Sinon après lecture des réponses, il me parait important de préciser qu'il reste forcément toujours une racine de peur subconsciente qui est liée à la peur du vide sans doute et plus profondément la peur de la mort archétypale,
mais soit elle nous submerge au point de dicter tous nos actes et nos pensées en cachant sa source (la peur elle-même n'est pas perçue comme telle), soit elle est ressentie comme une sorte de vase qui remonterait mais elle est vue, donc on peut réorienter les réponses vers le questionnement intérieur et non plus vers la manipulation de l'objet
Mais je pense que par peur de l'abandon, Mel entendait peur de perdre (l'objet de convoitise. Cf LanN). C'est dans ce sens là que je l'ai compris en tout cas.
Sinon après lecture des réponses, il me parait important de préciser qu'il reste forcément toujours une racine de peur subconsciente qui est liée à la peur du vide sans doute et plus profondément la peur de la mort archétypale,
mais soit elle nous submerge au point de dicter tous nos actes et nos pensées en cachant sa source (la peur elle-même n'est pas perçue comme telle), soit elle est ressentie comme une sorte de vase qui remonterait mais elle est vue, donc on peut réorienter les réponses vers le questionnement intérieur et non plus vers la manipulation de l'objet
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Re: L'abandon affectif
Si j'ai mis le lien de sa question sur ce fil avec sa question sur Gandhi par le même pseudo @Melon et bottes de cuir, c'est bien pour montrer qu'il y a une question "d'entendement", vu les bruits qui courent sur Gandhi.
S'il est facile de faire croire à la dépendance affective de jeunes filles nues supposées se bousculer dans le lit de Gandhi pour éprouver sa "chasteté", le prétexte est moins crédible quand il s'agit d'enfants. Si ces histoires sont fausses, elles sont écrites par des pervers, mais si elles sont vraies, on a une vague idée de ce "qu'entendait" l'auteur de la citation sur la "loi d'attraction" et "l'amour mutuel"...
Autant pour ce qui se dit sur Gandhi ou ce qu'il "entendait" par sa citation, on ne peut pas savoir, mais pour ce qu'a écrit @Melon et bottes de cuir, on pourrait savoir s'il répond, sans avoir à faire des suppositions sur ce qu'il entend par "abandon".
Parce qu'il y a un monde de nuances entre "abandon" pour laisser voler de leurs propres ailes et "abandon" pour ne pas faire face à ses responsabilités, et si ensuite @Melon et bottes de cuir change encore le sens avec "s'abandonner", c'est encore une autre histoire.
Aussi, avant de parler de "peur", comme si c'était une faiblesse ou quelque chose à dépasser obligatoirement dans tous les cas, c'est avant tout la réaction instinctive face à un danger, en terme "animal" c'est l'instinct qui active des moyens de défense face à un prédateur.
S'il est facile de faire croire à la dépendance affective de jeunes filles nues supposées se bousculer dans le lit de Gandhi pour éprouver sa "chasteté", le prétexte est moins crédible quand il s'agit d'enfants. Si ces histoires sont fausses, elles sont écrites par des pervers, mais si elles sont vraies, on a une vague idée de ce "qu'entendait" l'auteur de la citation sur la "loi d'attraction" et "l'amour mutuel"...
Autant pour ce qui se dit sur Gandhi ou ce qu'il "entendait" par sa citation, on ne peut pas savoir, mais pour ce qu'a écrit @Melon et bottes de cuir, on pourrait savoir s'il répond, sans avoir à faire des suppositions sur ce qu'il entend par "abandon".
Parce qu'il y a un monde de nuances entre "abandon" pour laisser voler de leurs propres ailes et "abandon" pour ne pas faire face à ses responsabilités, et si ensuite @Melon et bottes de cuir change encore le sens avec "s'abandonner", c'est encore une autre histoire.
Aussi, avant de parler de "peur", comme si c'était une faiblesse ou quelque chose à dépasser obligatoirement dans tous les cas, c'est avant tout la réaction instinctive face à un danger, en terme "animal" c'est l'instinct qui active des moyens de défense face à un prédateur.
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Re: L'abandon affectif
Legend,
J'ai ouvert ce sujet dans la rubrique psychologie. Par conséquent, j'évoque ici l'abandonnisme. Une personne souffrant d'abandonnisme a peur d'être abandonnée. D'où ma question.
P.S J'aurais dû le préciser afin que les choses soient claires.
P.S J'aurais dû le préciser afin que les choses soient claires.
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Re: L'abandon affectif
Legend a écrit:On ne peut pas te dire ce que Gandhi entendait par là:
https://chemin-spiritualite.forumactif.com/t1386-question-a-propos-d-une-citation-de-gandhi#59851
mais si quand on te demande ce que toi, tu entends par "abandon", que tu ne réponds pas et que tu te fais tes propres conclusions "en définitive" pour écrire des questions qui tiennent lieu de pseudos réponses, est-ce un refus d'échanges d'idées ou une forme de propagande à tes seules idées ?
Détrompe-toi, mes questions ne sont jamais des réponses. Il s'agit toujours d'aller plus loin dans le questionnement. En fin de compte, la réponse est secondaire.
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Re: L'abandon affectif
A propos de Gandhi, Legend, tu devrais plutôt dire : Je ne peux pas te dire ce que celui-ci entendait par-là. D'aucuns le savent peut-être.
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Re: L'abandon affectif
Tu as d'abord "évoqué" l'abandon, tu n'as pas répondu à ce que tu entendais par ce mot, et tu as ensuite "évoqué" s'abandonner et maintenant tu évoques l'abandonnisme.Melon et bottes de cuir a écrit:Legend,J'ai ouvert ce sujet dans la rubrique psychologie. Par conséquent, j'évoque ici l'abandonnisme. Une personne souffrant d'abandonnisme a peur d'être abandonnée. D'où ma question.
P.S J'aurais dû le préciser afin que les choses soient claires.
Effectivement, maintenant c'est plus "clair"... On sait enfin de quoi tu parles.
Tu parles donc de la peur suite à un traumatisme d'enfance et non pas de la peur d'un groupe de refoulés qui auraient peur de perdre leur prestige ou leurs pouvoirs, ou peur de leurs comportements à se défouler sur un individu qui leur sert de bouc émissaire.
Melon et bottes de cuir a écrit:En fin de compte, la réponse est secondaire.
En "fin de compte", un banni n'a pas de droit de réponse. Mais pour l'abandon au sens de celui qui ne fait pas face à ses responsabilités, la réponse pourrait lui venir sous une forme à laquelle il ne s'attend pas, pour le traumatisme qu'il aurait engendré à celui qui souffrirait éventuellement "d'abandonnisme", comme tu dis.
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Re: L'abandon affectif
L'Homme quand il vient au monde est un grand prématuré.
A la différence des autres espèces du règne animal, il mettra environ un an rien que pour apprendre à marcher.
20 ans pour être adulte.
Le nourrisson est complètement démuni et son avenir dépend totalement de ceux qui s'occupent de lui.
La peur de l'abandon peu parfois trouver sa source ici.
C'est alors une peur archaïque terrible.
A la différence des autres espèces du règne animal, il mettra environ un an rien que pour apprendre à marcher.
20 ans pour être adulte.
Le nourrisson est complètement démuni et son avenir dépend totalement de ceux qui s'occupent de lui.
La peur de l'abandon peu parfois trouver sa source ici.
C'est alors une peur archaïque terrible.
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Re: L'abandon affectif
ps: pour les faits relatés sur lui, je ne sais pas, peut-être d'autres savent.Melon et bottes de cuir a écrit:A propos de Gandhi, Legend, tu devrais plutôt dire : Je ne peux pas te dire ce que celui-ci entendait par-là. D'aucuns le savent peut-être.
Par contre, pour ce qu'il "entendait" par sa citation, on l'interprète comme on veut, mais s'il jonglait avec les mots comme tu as fait avec abandon, s'abandonner et abandonnisme, ce n'est plus de la citation, c'est de l’illusionnisme.
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Re: L'abandon affectif
Heu je ne comprends pas trop pourquoi on mêle gandhi à ce fil, ni pourquoi on ramène l'autre fil ici ? J'ai sûrement loupé un épisode du fait que je ne lis que quelques fils sur la totalité de ceux qui sont proposés mais heu dans ma grande naïveté je pensais qu'ils étaient indépendants les uns des autres
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Re: L'abandon affectif
Moi non plus, note ! Mais c'est sans importance pour moi. Dans cette rubrique, il faut faire la part des choses.
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Re: L'abandon affectif
Ce qui a été expliqué sur "l'entendement", en relation avec le lien sur Gandhi, le fut pourtant bien plus et plus clair, que vos explications éparses sur ce que vous entendiez par abandon.Melon et bottes de cuir a écrit:Moi non plus, note ! Mais c'est sans importance pour moi. Dans cette rubrique, il faut faire la part des choses.
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