Qui suis-je ?

tangolinos a écrit:En fait, l' ultime question est: que suis-je ?
ma réponse serait du style: je suis un effet relatif de mon être absolu... et j' ignore ce qu'est mon être absolu... d'ailleurs quand je dors comment se fait-il que je continue à respirer ?... n' est-ce pas l' être que j'ignore qui anime mon fonctionnement et qui me fait aléatoirement croire que j' y suis pour quelque chose ?

l'effet relatif Est-il vraiment autre que l'être absolu?

Non pas vraiment autre... il est comme la partie émergée de l' iceberg... la partie immergée nous est inconsciente comme diraient les psy...

donc il y est aussi pour quelque chose

pour moi l'Accomplissement de ce qui appelle à Être se Fait à deux, voir même à trois ... que cela soit le jour comme la nuit

Ta déduction est un peu hâtive...
Vois-tu, je soupçonne que notre sentiment d' être est illusoire... un peu si notre être nous laissait croire être quelque chose, pour qu'il puisse se manifester dans le relatif...
C'est pourquoi je dis bien n' être qu'un effet aléatoire que je n' ai pas vraiment choisi...
De même, l' Accomplissement que tu proposes me semble être une idée brandie par ton être pour que tu t ' y soumettes en manifestant ce qu'il a choisi...

"brandie par ton être" de quel -être- parles-tu?

L' être dont je parle est notre véritable nature...
Dans le zen on parle du satori comme étant la révélation de cette véritable nature...
Ce qui est difficile à comprendre est que cette véritable nature est non-forme, et que donc il est impossible de la décrire.
Disons qu' habituellement on s'identifie à notre apparence, et qu' il nous est impossible de s' identifier à notre véritable nature, bien que ce soit toujours elle qui se manifeste au-delà même de notre conscience...
L' éveil est en quelque sorte la prise de conscience d' être un serviteur aléatoire de cette véritable nature.

oui .. je voulais avoir  précision pour les lecteurs parce que tu l'as écrit en minuscule

en découvrant ta présence sur spiritpartage j'ai parcouru rapidement tes partages et j'avais justement relevé ceci :

tangolinos a écrit:
Je dirais que l' éveil est simplement de se rendre compte qu'on est endormi.

je dirais ... qu'il est une prise de conscience que je suis un QUOI et tout autant un QUI en Devenir ... telle une terre, une Adamah  qui perçoit en son sein une graine de Vie ...tel un gland appelé à devenir chêne ... et qui perçoit tout autant que le chêne est déjà là Présent hors du temps ... le gland et le chêne sont Un ... tout comme le Fils et le Père ...

et dans le "que suis-je?" il y a aussi un "je" ... celui qui Voit ... perçoit dans sa chair ... ce Processus de Vie

tangolinos a écrit:
cette véritable nature est non-forme

tel un parfum ... volatil ...




les symboles sont pour moi le langage de l'indicible

J'aime la fameuse phrase :

Nous sommes des êtres spirituels venues faire une expérience humaine et non des être humains faisant une expérience spirituel.


Pour ma part, et ce n'est que ma vision, je suis Dieu (comme dirais Porto je crois ) et il as bien raison. Je suis un avec le tout, je suis une unité, une part de cette unité et je suis connecté avec le tout.
J'ai simplement oublié qui je suis dans l'illusion des sens que je vis.

tangolinos a écrit:Je dirais que je ne pratique rien, et que c'est plutôt la pratique qui s'impose à moi... Depuis que je suis tout gosse j' ai tendance à être dans la lune, n'est-ce pas l' ultime attitude brandie par les maîtres zen ? De même, il m' arrive souvent de me réveiller la nuit et de rester couché sur le dos, et à me régaler à contempler ce qui apparait à mon insu dans la conscience... j' aime bien cet état semi-endormi qui laisse survenir l' inattendu... Oui je sais bien que mon cheminement est insolite et que nombreux sont ceux qui le dénigrent, puisqu'il ne m' a pas été enseigné... Nombreux sont ceux qui pensent que sans enseignement on ne peux pas saigner... Or je peux dire avoir saigné à ma juste mesure...

Effectivement, je fais partie de ceux qui pensent que suivre une voie la plupart du temps avec un enseignant, est important pour arrivé à cette érosion. Mais il s'agit d'une règle générale, et il y a des exceptions. Même si elles sont beaucoup plus rarissimes que l' on veut bien nous le faire croire, sur la toile, un grand nombre de gens se prétendent éveillés sans avoir rien fait. Combien de livres traitent de l'éveil de leurs auteurs, comme ça un matin en se réveillant. Derrière cela, je vois un abus de la crédulité des gens, mais c'est une forêt qui cache quelques arbres authentiques. Dans tes paroles, mais ce n'est que mon expérience individuelle, je ressens ce fond insondable d'où parfois certains de tes mots émanent. Je l'avais perçu déjà sur Spirit partage. Les voies du Seigneur sont impénétrables, et parfois la vie nous amène à ce lâcher prise mais parfois au prix de souffrances très difficile à endurer qui nous amènent à un point de rupture. D'autres, comme gurdjieff Jacques Breyer, diraient que tu as probablement fait tout le travail dans une autre vie, et que tu bénéficies ici du travail conscient fait dans une ou plusieurs autres vies. Ce qui par une belle pirouette nous ramène à l'obligation d'une voie parcourue.    
Peu importe, cela est important si et seulement si on a besoin de se raccrocher à l'un ou à l'autre des concepts, à l'une ou l'autre de ces conceptions, la seule chose qui importe, c'est le fond, c'est l'essence des choses.
Je ne présage ni ne présuppose de rien, je suis juste sensible et à l'écoute, et j'entends au-delà de tes mots que ton expérience "sonne" juste en moi.

tangolinos a écrit:L' être dont je parle est notre véritable nature...[
Dans le zen on parle du satori comme étant la révélation de cette véritable nature...
Ce qui est difficile à comprendre est que cette véritable nature est non-forme, et que donc il est impossible de la décrire.
Disons qu' habituellement on s'identifie à notre apparence, et qu' il nous est impossible de s' identifier à notre véritable nature, bien que ce soit toujours elle qui se manifeste au-delà même de notre conscience...
L' éveil est en quelque sorte la prise de conscience d' être un serviteur aléatoire de cette véritable nature.

je suis en accord avec tout ce que tu écris là Tangolinos, je ne pourrais l'exprimer mieux.

tangolinos a écrit:L' être dont je parle est notre véritable nature...[
Dans le zen on parle du satori comme étant la révélation de cette véritable nature...
Ce qui est difficile à comprendre est que cette véritable nature est non-forme, et que donc il est impossible de la décrire.
Disons qu' habituellement on s'identifie à notre apparence, et qu' il nous est impossible de s' identifier à notre véritable nature, bien que ce soit toujours elle qui se manifeste au-delà même de notre conscience...
L' éveil est en quelque sorte la prise de conscience d' être un serviteur aléatoire de cette véritable nature.

je suis également en accord avec cela.

Cependant concernant le fait de vivre dans un état de semi sommeil, dans un état de rêve éveillé, dans un état ou nous laissons faire notre imagination, pour moi c'est vivre encore plus profondément l'illusion .... et même la pire ... car nous pensons être "libéré" et au final nous sommes simplement en train de rêver ....

Hum , Que suis-je ?! , sans savoir sur l'homme en général on ne peut répondre à cette question , la science et la mystique apportent leur vision respective de cette question , mais le questionnement sur soi-même ne saurait rester aussi généraliste , et à la question Qui suis-je ? on ne peut y répondre par les mêmes savantes descriptions , à cette dernière question ni la science ni la mystique n'y répondent ,  car c'est à l'aide de sa propre conscience qu'on y répond , l'être évolue par la conscience qu'il a de lui-même , on peut être spécialiste de la question " Que suis-je " qui en fait est " Que sommes nous " à quelques détails près , et ne rien connaître de qui on est , savoir et être étant deux lignes d'évolution différentes , love .

Il n'y a pas de réponse à cette question, car c'est un questionnement et non une question....

Benji a écrit:Il n'y a pas de réponse à cette question, car c'est un questionnement et non une question....

Il y a quand même un début de réponse pour ceux qui ont dépassé ce questionnement.....à mon avis.

Benji a écrit:c'est un questionnement et non une question....

Hum , un questionnement est un ensemble de questions , love .

Je vois plutôt cela comme une investigation interieure et si possible constante prof.
Que suis-je ou qui suis-je peut appelernson cortège de réponses conceptuelles. Mais que suis-je ici et maintenant ne peut être résolu que par un retournement de l'attention vers soi même. D'où le fait qu'il n'y a pas de réponse conceptuelle absolue. Le concept fige une expérience qui a déjà disparu.

Totem tout début de réponse est une fixation en concept de l'être qui est en mouvement.

Benji a écrit:

Totem tout début de réponse est une fixation en concept de l'être qui est en mouvement.

A mon avis non un début de réponse ou une réponse tout court au questionnement c'est bien cela que l'on cherche sinon ce n'est pas la peine de se poser des questions.

Benji a écrit:Je vois plutôt cela comme une investigation interieure et si possible constante prof.

Hum ,je m'en tiens à la définition de "questionnement " dans le dico , " Que suis-je " revient à se demander  quelle est la "chose" que je suis , qu'est-ce qui matérialise ma présence dans ce monde , par contre Qui suis-je , renvoie à l'être que je suis , l'une se résolve par le savoir , l'autre par la conscience de soi , love .

Professeur X a écrit:

Benji a écrit:Je vois plutôt cela comme une investigation interieure et si possible constante prof.

Hum ,je m'en tiens à la définition de "questionnement " dans le dico , " Que suis-je " revient à se demander  quelle est la "chose" que je suis , qu'est-ce qui matérialise ma présence dans ce monde , par contre Qui suis-je , renvoie à l'être que je suis , l'une se résolve par le savoir , l'autre par la conscience de soi , love .

vive la sémantique

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Bonjour Raphaela, et... bonjour aux neurones

« Que suis-je ? »

Une hypothèse d’un cycle d’évolution : quoi ---> qui ---> Qui ---> que.
« quoi » est matière, ni personnelle, ni impersonnelle.
« qui » est personnel
« Qui » reste personnel tout en prenant conscience d’une dimension surnaturelle, voire s’y identifie…
Puis « Qui » progressivement s’efface et laisse la place à « que », conscience de l’impersonnel. (Du silence du connu (personnel) se révèle ansi l’inconnu.)
Il y aurait donc deux spiritualités, l’une… personnelle et l’autre… impersonnelle.

L’origine du « quoi » serait : 0’ (non consciente)
L’aboutissement du « que » serait : 0 (conscience de l’origine ==> origine consciente)

Par ce processus le mouvement circulaire est achevé. 0’ et 0 deviennent contigus.

A la question « que suis-je », la réponse ultime serait alors: je suis « que ».

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P.S. Je vais aller mettre quelques neurones au frigo.
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Professeur X a écrit:

Benji a écrit:Je vois plutôt cela comme une investigation interieure et si possible constante prof.

Hum ,je m'en tiens à la définition de "questionnement " dans le dico , " Que suis-je " revient à se demander  quelle est la "chose" que je suis , qu'est-ce qui matérialise ma présence dans ce monde , par contre Qui suis-je , renvoie à l'être que je suis , l'une se résolve par le savoir , l'autre par la conscience de soi , love .

Si on veut.
Le dico dit aussi queble questionnement se traduit par torture. Tu vois..... on a le droit de se torturer.

Totem a écrit:

Benji a écrit:

Totem tout début de réponse est une fixation en concept de l'être qui est en mouvement.

A mon avis non un début de réponse ou une réponse tout court au questionnement c'est bien cela que l'on cherche sinon ce n'est pas la peine de se poser des questions.

Pas moi.
Vouloir une réponse conceptuelle pour se rassurer ou se raccrocher à une définition qui enserrerait l'être qui doit simplement s'eprouver ici et maintenant n'est pas ma démarche.
La seule réponse à qui suis-je, c'est "Je Suis"...
C'est déjà tout un programme.
Si c'est la réponse à laquelle tu pensais on est d'accord mais c'est une non-réponse.

Salut les copains !
Les copains sont ceux qui partagent leur pain.
Et je vois que sur ce fofo, chacun cherche ce partage.
Mais de quel pain parle-t-on ?
Disons que ce pain nous est insaisissable, puisque ce ne peut être que ce pain qui nous saisisse...
Alors, pour rester dans le tempo de ce sujet, je dirais encore que je ne sais pas qui je suis, mais qu'il me semble bien que nous soyons tous la même ''chose'' qui se manifeste sous des milliards de formes qui ignorent ce qu'elles sont.
Disons que l' idée de communion n' est pas si sotte que ça.

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tangolinos a écrit:
Salut les copains !
Les copains sont ceux qui partagent leur pain.
Et je vois que sur ce fofo, chacun cherche ce partage.
Mais de quel pain parle-t-on ?
Disons que ce pain nous est insaisissable, puisque ce ne peut être que ce pain qui nous saisisse...
Alors, pour rester dans le tempo de ce sujet, je dirais encore que je ne sais pas qui je suis, mais qu'il me semble bien que nous soyons tous la même ''chose'' qui se manifeste sous des milliards de formes qui ignorent ce qu'elles sont.
Disons que l' idée de communion n' est pas si sotte que ça.

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Salut tangolinos  

Parmi tes mots, j’ai retenu particulièrement ceux que j’ai surlignés.
Que serait donc ce pain qui nous saisit ?
Et qu’est-ce qui permet de penser que c’est lui qui nous saisit ?
Tu sembles avoir une intuition, ou une idée, à ce sujet…
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Oui, l'idée de communion me semble aussi sensée...
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La pensée de maintenant.