La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?

Tout est dans le titre.

Qu'en pensez-vous ?

Hum , voir son existence sous le regard subjectif du concept d'ego ne rend certes pas heureux , je pense qu'on confond souvent de toute façon le bonheur et la satisfaction , le premier concerne l'être le second la personnalité , qu'on nomme aussi " ego " , love .

L'heur est toujours en fuite... Irrattrapable... Par conséquent, il vaut mieux s'asseoir et se recueillir. Bonne journée.

Je crois que la recherche du bonheur est surtout lié à ce que la nature nous a programmé pour,
on aime manger parce que c'est un besoin fondamental, on cherche l'amour parce que sans ça évidemment rien ne se fait, on cherche la validation sociale parce que c'est primordial de faire groupe, etc, et ce qu'on appelle le "bonheur" est la satisfaction de l'ensemble de ces critères, tout ca mis en branle et géré par les systèmes dopaminergiques, le noyau accumbens, le striatum, le locus coeruleus, la sérotonine, l'ocytocine, etc
L'essentiel de ce qui conduit les comportements et la facon dont on les ressent est un perpétuel deal avec les systèmes de la satisfaction, qui sont certes plus sophistiqués chez l'être humain que chez la moule (enfin parfois) mais qui n'ont finalement jamais changé de but depuis ce stade

salut...le terme "recherche" a lui seul donne la réponse a toutes "quettes" ....c'est un "vide" ressenti qui fait agir de la sorte , un "mal être" qui ne donne pas son nom ....lorsque l'on est "plein" , pas de recherche , on EST ... a plus

Bien que la réponse du Professeur X est déjà un bonheur à lire, mon expérience me dit que par illusion mon ego a voulu le bonheur pour lui-même et qu’ainsi il a signé par-là sa destitution ! Ego et bonheur, c’est à mon avis un couple qui ne tiendra pas dans le temps, même s’ils se remettent ensemble de temps à autre. L’ego veut le bonheur comme d’un remède à un mal qui le ronge. Il est comme la psychanalyse dont on dit que c’est une maladie qui se prend pour son remède. L’ego ne peut qu’être à la poursuite de « sa satisfaction », sauf à trébucher sur un chemin Divin qui lui montrera que renoncer à sa satisfaction personnelle fera son bonheur.

Hakaan a écrit:Je crois que la recherche du bonheur est surtout lié à ce que la nature nous a programmé pour,
on aime manger parce que c'est un besoin fondamental, on cherche l'amour parce que sans ça évidemment rien ne se fait, on cherche la validation sociale parce que c'est primordial de faire groupe, etc, et ce qu'on appelle le "bonheur" est la satisfaction de l'ensemble de ces critères, tout ca mis en branle et géré par les systèmes dopaminergiques, le noyau accumbens, le striatum, le locus coeruleus, la sérotonine, l'ocytocine, etc
L'essentiel de ce qui conduit les comportements et la facon dont on les ressent est un perpétuel deal avec les systèmes de la satisfaction, qui sont certes plus sophistiqués chez l'être humain que chez la moule (enfin parfois) mais qui n'ont finalement jamais changé de but depuis ce stade

oui,l'exemple de la moule me parle!!
mais que dire du bernard l'hermite??
qui sait squatter la coquille des autres une fois vidée..
quel égo!!

Il me semble que le sujet est mal posé dans son intitulé.
L'illusion du bonheur ne peut résider que dans la volonté de le voir perdurer.
Le bonheur est un état ressenti donc non illusoire même si impermanent.
La poursuite du bonheur n'est pas non plus illusion car elle trace un chemin d'expériences et de choix vers soit une chimère, soit le chemin vers la félicité. Je crois que ce qui en définit l'ultime étape c'est l'intention d'origine et l'énergie investie à le poursuivre.

A préciser tout de même que je n'entends pas personnellement par bonheur, ni satisfaction, ni plaisir, ni contentement.

Isaura a écrit:A préciser tout de même que je n'entends pas personnellement par bonheur, ni satisfaction, ni plaisir, ni contentement.

En effet, le bonheur suppose tous ces éléments à la fois.

Professeur X a écrit:Hum , voir son existence sous le regard subjectif du concept d'ego ne rend certes pas heureux , je pense qu'on confond souvent de toute façon le bonheur et la satisfaction , le premier concerne l'être le second la personnalité , qu'on nomme aussi " ego " , love .

Quand on me demande « es-tu heureux ? »

Je réponds « sur quel plan ? »

Le bonheur est une péréquation de la satisfaction sur de multiples facteurs.

L’impression globale qui domine n’est pas forcément représentative de l’ensemble.

Trop subjective, l’exigence de l’ego.

Se poser et méditer permet d’être plus objectif.

L'illusion du bonheur ne peut résider que dans la volonté de le voir perdurer. Le bonheur est un état ressenti donc non illusoire même si impermanent.

Oui, je rajouterai que c'est souvent les illusions qui conduisent au bonheur. C'est ce qui fait que le bonheur peut être illusoire lui aussi.

Ressenti donc non illusoire j'ai déraillé sur la transition là

Je pense que justement quand on écoute uniquement son petit égo on va dans le bonheur immédiat et illusoire, celui véhiculé par la société de consommation qui crée un pseudo bonheur soit disant assouvi par des achats et choses superficielles, qui retombe très vite.

Le vrai Bonheur est celui qui suit notre horloge biologique et celle de la terre, peut-être moins intense mais plus durable.

On pourrait parler de la pyramide de Maslow, ce qui a été dit plus haut. Il est question de remplir ses besoins par ordres: le besoin de sécurité, de pouvoir manger, avoir un toit, se sentir reconnu, appartenir à un groupe, l'accomplissement personnel.
Et se sentir aimé et aimer. Le couple reste le modèle du bonheur, où la femme apporte le rôle nourricier et l'homme le rôle protecteur/ sécuritaire.

Hakaan a écrit:Ressenti donc non illusoire  j'ai déraillé sur la transition là

Définit donc ce que tu mets derrière le terme illusion. Pour moi un ressenti de bonheur qui produit donc joie, enthousiasme et endorphines associées ne peut être considéré comme illusoire

La plénitude est selon moi l'état naturel de l'être et nous aspirons tous à retrouver cette complétude. Les moyens utilisés pour y accéder sont variés et personnels mais finalement on peut se réjouir que le but lui, soit commun.

Isaura a écrit:
Définit donc ce que tu mets derrière le terme illusion. Pour moi un ressenti de bonheur qui produit donc joie, enthousiasme et endorphines associées ne peut être considéré comme illusoire

Justement je me demande bien ce qu'on y met, une illusion c'est quand on percoit quelque chose qui est faux, donc pour le déterminer il faut déjà définir ce qui est sensé être percu correctement ou non

Hakaan a écrit:

Isaura a écrit:
Définit donc ce que tu mets derrière le terme illusion. Pour moi un ressenti de bonheur qui produit donc joie, enthousiasme et endorphines associées ne peut être considéré comme illusoire

Justement je me demande bien ce qu'on y met, une illusion c'est quand on percoit quelque chose qui est faux, donc pour le déterminer il faut déjà définir ce qui est sensé être percu correctement ou non

Dans l'absolu : rien n'est perçu correctement
Les biais cognitifs sont inéluctables (perception d'un champ très étroit des ondes électro-magnétiques etc.)

Admettons que la réponse soit "oui", qu'est ce que ça change ?
Admettons que la réponse soit "non", qu'est ce que ça change ?

Sod a écrit:Admettons que la réponse soit "oui", qu'est ce que ça change ?
Admettons que la réponse soit "non", qu'est ce que ça change ?

Il me semble que beaucoup ont le sentiment que cette poursuite du bonheur est parfois vaine. Aussi, il me semblait intéressant d'aborder cette question sous l'angle de l'ego.
Le but de "l'éveil" en spiritualité est globalement de remettre l'ego à sa place (ou de le faire disparaître complètement) car celui-ci nous pousserait à des comportements erronés.

C'est en courant après son ombre pour l'attraper qu'on finit par comprendre que c'est impossible.

Sod a écrit:C'est en courant après son ombre pour l'attraper qu'on finit par comprendre que c'est impossible.

Celui qui n’arrive pas à comprendre qu’il n’arrivera jamais à comprendre, ne pourra jamais s’éveiller.

Lâcher tout effort de compréhension, là est la clef.

Dit de manière plus complexe, donc bien plus compréhensible:

Un jour, j’ai enfin compris que je n’arriverai jamais à comprendre ce que je cherchais à comprendre, car je cherche à comprendre quelque chose que je ne comprends pas, parce que je n’avais pas compris que je me suis construit moi-même l’idée que j’avais besoin de chercher une compréhension à une incompréhension que je m’étais moi-même  construit, comme quelque chose à chercher sans fin, alors que je l’ai toujours eu, en moi, ce paradoxe de toujours la rechercher.
Et de la reconstruire.

Sod a écrit:C'est en courant après son ombre pour l'attraper qu'on finit par comprendre que c'est impossible.

La jouissance du chien qui cherche à attraper sa propre queue...

Comme je crois qu'il doit y avoir beaucoup de bonnes raisons de chercher le bonheur et beaucoup de bonnes raisons de ne pas le chercher, je pense que le topic peut faire le buzz.

le bonheur ça va ça vient..
comme on dit chez les voyageur: la roue tourne!



cependant certains trouvent leur bonheur dans la haine et la rancune , c'est comme ça qu'ils s'épanouissent , ou existent.. est ce qu'ils sont heureux? ils jOuissent dans la vengeance par exemple, ou dans l'affrontement..c'est donc lié dans ce cas a l'ego.(satisfaction)

le bonheur peut prendre de multiples façettes en fonction de la personnalité de chacun.
autant d'humain ,autant de  définition  du bonheur.
par exemple,je suis sure que les membres qui me mettent des pouces rouges sur mes messages y trouvent un plaisir certains