Extraits sélectionné et réarrangé des Hermetica

Je posterai ici des extraits sélectionné et réarrangé par mes soins, des Hermetica, je commencerai donc ici par le quatrième traité du corpus hermeticum



Extrait sélectionné et réarrangé du Traités IV D’Hermès à Tat : Le cratère, ou la Monade (Source: Les belles lettres)


La raison donc, Ô Tat, Dieu l'a donnée en partage à tous les hommes, mais il n'a plus fait de même pour l'intellect. Non qu'il ait éprouvé de l'envie à l'égard de quiconque, car l'envie ne vient pas de là-haut, c'est ici-bas qu'elle se forme dans les âmes des hommes qui ne possèdent pas l'intellect.

Il est impossible, mon enfant, de s'attacher à la fois à ces deux choses, aux choses mortelles et aux choses divines. Car, comme il y a deux sortes d'êtres, le corps et l'incorporel, et que ces deux catégories se partagent le mortel et le divin, il ne reste que de choisir l'un ou l'autre, si l'on veut choisir : car il n'est pas possible de prendre à la fois l'un et l'autre ; et, là où il ne reste que de choisir, la défaite de l'un manifeste la puissance active de l'autre.

Or donc le choix du meilleur non seulement se trouve être pour celui qui l'a fait le choix le plus glorieux, en ce sens qu'il divinise l'homme, mais encore il manifeste la piété envers Dieu.

Au contraire le choix du pire a entraîné la perte de l'homme, et en outre, s'il n'a pas été, pour le reste, une offense contre Dieu, il l'a été du moins en ceci : tout comme les processions s'avancent au milieu de la foule sans être capables de rien produire par elles-mêmes, mais non sans gêner la marche des autres, pareillement ces hommes-là eux aussi ne font que processionner dans le monde, entraînés qu'ils sont par les voluptés corporelles.

Les sensations de ces hommes sont toutes voisines de celles des animaux sans raison et, comme leur tempérament reste dans un état de passion et de colère, ils n'admirent pas les choses dignes de contemplation, ils ne s'attachent qu'aux voluptés et aux appétits du corps et croient que c'est pour ces choses-là que l'homme est venu à l'être.

Puisqu'il en est ainsi, Ô Tat, nous avons toujours eu et nous aurons toujours à notre disposition ce qui vient de Dieu: mais que ce qui vient de nous y corresponde et ne soit pas en défaut ; car Dieu, lui, n'est pas responsable, c'est nous qui sommes responsables de nos maux en ce que nous les préférons aux biens.

Telle est donc, Ô Tat, l'image de Dieu que j'ai dessinée pour toi au mieux de mes forces: si tu la contemples exactement et te la représentes avec les yeux du cœur, crois-moi, enfant, tu trouveras le chemin qui mène aux choses d'en-haut. Ou, plutôt, c'est l'image elle-même qui te montrera la route. Car la contemplation possède une vertu propre : ceux qui ont une fois déjà contemplé, elle en prend possession, et elle les attire à soi comme, dit-on, l'aimant attire à soi le fer.

La connaissance donc ne marque pas le commencement du Bien lui-même, c'est seulement pour nous qu'elle le fait commencer en tant qu'objet à connaître. Saisissons-nous donc de ce commencement et parcourons tout en hâte : car c'est une voie tortueuse que d'abandonner les objets familiers et présents, pour rebrousser chemin vers les choses anciennes et primordiales.

"Il est impossible, mon enfant, de s'attacher à la fois à ces deux choses, aux choses mortelles et aux choses divines. Car, comme il y a deux sortes d'êtres, le corps et l'incorporel, et que ces deux catégories se partagent le mortel et le divin, il ne reste que de choisir l'un ou l'autre, si l'on veut choisir : car il n'est pas possible de prendre à la fois l'un et l'autre ; et, là où il ne reste que de choisir, la défaite de l'un manifeste la puissance active de l'autre."

Voilà bien le genre de verset qui peut m'aider a comprendre un peu ce qui m'arrive en ce moment et depuis pas mal de temps dans l'existence chez les terriens.

Et cerise sur le gâteau, le truc en plus juste pour le fun, ce verset peut être listé dans le consensus de Sophia pérennis trouvé par Coommarswany sur la double nature humaine, à la fois mortelle et divine, que jésus dit à sa façon en nous citant un psaume :

"J'ai dit vous êtes de dieux et cependant vous mourrez tous comme des Adams"

 Ceci dit j'avais déjà bossé un peu à une époque sur les histoires qui se racontent sur notre ami Hermès, si ça te dis de jeter un oeil c'est là :

 Moi prince Hermes...

Ce topic est une mine d'or pour moi qui n'est jamais étudié de près la mythologie.

PS: Il peut-être intéressant pour Hermès de remonté à ses origines mésopotamienne (ou il se faisait appelé Nabû), qui était de très bon astrologue/astronome.
Il y a quelque chose qui saute aux yeux en observant la course de cette planète (outre le fait qu'elle ne s'éloigne jamais à plus de 21° du soleil), c'est qu'il effectue ses rétrogrades en restant plusieurs fois d'affilé dans la même triplicité

C'est sur que si ton approche de notre ami Hermès est très teinté "amour de la sagesse" comme je crois le deviné, ma façon d'abordé le personnage est un peu différente de la tienne, plus romanesque, puisque je tiens la mythologie pour avoir été les romans de l'antiquité : des histoires imaginaires disant des vérités sur les humains et sur la seule chose importante de la vie qui est notre relation a Dieu ou bien aux dieux, puisque je ne vois pas pourquoi les dieux multiples ne seraient pas tous dans le Dieu UN