Fevrier le mois de la purification

Difficile de classer, peut être faudra t il le mettre dans une autre section.
Le thème est la traduction d'un essai sur l'origine sanskrite de certains mots,
généralement via un passage persan, puis grec, latin, langues occidentales


Il s'agit de l'origine et la signification symbolique du mot février.
Comme mon anglais n'est pas forcément parfait, je mets en dessous
le lien pour ceux qui sont fluent dans cette langue

sarva mangalam

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Au moment ou nous disons au revoir à " janvier " le " début " de l'année personnifié par " Janus " le dieu des " débuts " et incarné par " Ganesh en Inde " le dieu des commencements " nous entrons maintenant en " février " le mois des " Fumigations purifiantes ".

La civilisation classique gréco / romaine était extrêmement superstitieuse, leur paradigme était le divin et constamment ils regardaient  vers les dieux. En plus du salut spirituel, les besoins les plus pressants étaient des récoltes importantes  considérés comme dépendants des dieux et de la propitiation du destin.

Tout autour des sept collines de Rome, les "Auguurs" observaient les signes comme le jour où certains oiseaux s'envolaient et les nuits des étoiles s'élevaient à travers la voute céleste. Les "Auguurs" étaient des prêtres dont le travail était de lire les signes et de déterminer quels sacrifices était nécessaires pour plaire  aux dieux et faire apparaitre  une récolte abondante.

Les " Augurs " permettaient  d' augmenter les récoltes, leur nom provient du sanskrit " Auj " signifiant " augmenter ". Tout au long de l'année, ils observeraient les signes comme le décrivait poétiquement William Blake dans son classique " les Auguries de l'innocence ".

" Janvier " vient de s'achever tout le monde a échangé des cadeaux, fait des vœux  pour avoir une bonne année et  "Février" a fait son apparition.

" Février " a été vu comme in auspicieux, c'est devenu un mois de " nettoyage " et notamment le mois des " fumées nettoyantes " pendant lequel les temples et les maisons ont été purifiés par de l'encens et les fumées des sacrifices transmise aux dieux.

Le nom de " février " vient du sanskrit " Dhu " qui signifie " allumer " et " Dhuma " qui signifie " fumée ". " Dhu " a donner " Dhupa " " la fumé " et ça devient " Dhupana " ce qui signifie " fumigation ".

Le sanskrit " dh " devient un " Th " grec  qui devient ensuite un " F " latin " Dhuma " signifiant " fumée " devient le " latin " fumée " et de même le sanskrit " Dhupa " signifiant " fumigate " devient Le latin " février " signifiant " purifier " alors que le sanskrit " Dh " devient un latin " F " et le sanskrit " P " devient un latin phonétiquement similaire ".

Le sanskrit " dh " tel que vu dans " Dhuma " signifiant " fumée " devient aussi le grec " Th " tel que vu dans " thym " signifiant " fumée " un encens que les Grecs offriront aux dieux comme décrit par l'auteur John Diamond dans son livre "Life Energy".

" La plante de thym elle-même a été nommée ainsi parce qu'elle a été brûlée comme encens aux dieux. En effet, l'autel élevé au centre de l'orchestre d'un théâtre grec s'appelait le thymele, et la fumee du sacrifice etait été placé alors dans un thymaterion, l'encensoir. Thymos, était alors la montée de fumée,  l'encens brulé, le sacrifice vers les dieux, tout se déroulant dans l'autel intérieur. C ' était de l'aspiration vers les dieux, des chansons de louange,  et d'expression d'amour. Car c ' était de l'âme qui dépendait l'énergie et du courage d'un homme."

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Merci c'est intéressant. Chez les mongols il semblerait que ce soit le genévrier la "fumée purificatrice" donc suivant l'endroit du monde où on se trouve les pratiques sont différentes. on vit sur la même planète avec le même soleil mais on en reçoit pas tous la même quantité. Et c'est principalement cela qui rythme ou rythmait plutôt les activités humaines tout au long de l'année. Ici sous notre latitude, en hiver il ne reste pas beaucoup de plantes. La végétation dort. Seules les premières pousses commencent à pointer le bout du nez. j'ai mangé mes première doucettes (maches sauvages) de l'année. et ça fait du bien aprés tout ce chocolat et ces crépes ! vivement le printemps.

Dictons du mois et interprétations
Ces dictons traditionnels parfois discutables, ne traduisent une réalité que pour les pays tempérés de l'hémisphère nord.
« Février le plus court des mois est le pire pour tous », « février rigoureux effraie les plus frileux. »
Le mois hivernal est redouté.
« Il vaut mieux un renard au poulailler qu'un homme en chemise en février », « en février pluie jamais finie fait l'année féconde et bénie. »
Le temps de février annonce celui des mois suivants.
« Mieux vaut un loup dans le troupeau qu'un mois de février trop beau »