Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
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Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Rappel du premier message :
Essayons d’y voir plus clair.
Qu’est-ce que juger ? C’est induire, à parti d’un constat, une valeur (positive ou plus souvent négative, dépréciative).
Un constat : il n’a pas réussi son examen. La valeur : c’est un fainéant.
Le constat lui-même peut avoir une valeur de jugement : son « échec » à l’examen est-il un échec ou une réussite ?
Il y a donc bien une factualité du constat : il a passé son examen, il ne l’a pas eu. Là, il s’agit de quelque chose de constatable, d’indéniable, on pourrait dire d’objectif.
Tout ce qui en est déduit sur le plan factuel reste dans le même domaine du constat : il ne pourra pas faire ce que cet examen lui permettait de faire. Le jugement ici serait, par exemple : il n’arrivera jamais à rien, c’est un incapable, etc.
Autre exemple : quelqu’un a menti : constat. « C’est un menteur » : jugement. A la différence du constat, qui est neutre et ponctuel, le jugement d’une part donne une appréciation ou une dépréciation, d’autre part en fait une généralité, donc enferme la personne dans ce jugement : « il pense ça », c’est un constat, « il n’est pas sincère », c’est le jugement induit.
Pourquoi le jugement est-il toujours abusif ? Parce que personne n’est à l’intérieur d’un autre pour voir et savoir si cet autre est ou n’est pas fainéant, sincère, etc., parce que personne ne peut même savoir ce que signifient cette fainéantise, cette insincérité : une fainéantise peut être une expression paradoxale de la volonté, d’un désir différent très puissant qui résiste, une insincérité peut être paradoxalement une plus forte sincérité envers soi-même, etc.
Bref, à moins d’être omniscient, omnivoyant, personne n’est objectivement en position et donc en droit de porter quelque jugement que ce soit sur qui que ce soit, y compris sur soi-même.
Le non-jugement est un pilier spirituel majeur dans toutes les voies spirituelles.
Pourquoi ? D’une part parce qu’il s’abstient de réduire, fixer, figer, enfermer, condamner l’autre dans quoi que ce soit : c’est une non frontière posée sur le devenir ; d’autre part parce qu’il forme à l’humilité lucide et empathique : « Qui suis-je pour prétendre que telle personne est ceci ou cela ? », « Suis-je moi-même vraiment exempt de ce que je pointe du doigt chez l’autre ? ».
Le non-jugement c’est, plutôt que de rabaisser l’autre, élever son propre regard.
Essayons d’y voir plus clair.
Qu’est-ce que juger ? C’est induire, à parti d’un constat, une valeur (positive ou plus souvent négative, dépréciative).
Un constat : il n’a pas réussi son examen. La valeur : c’est un fainéant.
Le constat lui-même peut avoir une valeur de jugement : son « échec » à l’examen est-il un échec ou une réussite ?
Il y a donc bien une factualité du constat : il a passé son examen, il ne l’a pas eu. Là, il s’agit de quelque chose de constatable, d’indéniable, on pourrait dire d’objectif.
Tout ce qui en est déduit sur le plan factuel reste dans le même domaine du constat : il ne pourra pas faire ce que cet examen lui permettait de faire. Le jugement ici serait, par exemple : il n’arrivera jamais à rien, c’est un incapable, etc.
Autre exemple : quelqu’un a menti : constat. « C’est un menteur » : jugement. A la différence du constat, qui est neutre et ponctuel, le jugement d’une part donne une appréciation ou une dépréciation, d’autre part en fait une généralité, donc enferme la personne dans ce jugement : « il pense ça », c’est un constat, « il n’est pas sincère », c’est le jugement induit.
Pourquoi le jugement est-il toujours abusif ? Parce que personne n’est à l’intérieur d’un autre pour voir et savoir si cet autre est ou n’est pas fainéant, sincère, etc., parce que personne ne peut même savoir ce que signifient cette fainéantise, cette insincérité : une fainéantise peut être une expression paradoxale de la volonté, d’un désir différent très puissant qui résiste, une insincérité peut être paradoxalement une plus forte sincérité envers soi-même, etc.
Bref, à moins d’être omniscient, omnivoyant, personne n’est objectivement en position et donc en droit de porter quelque jugement que ce soit sur qui que ce soit, y compris sur soi-même.
Le non-jugement est un pilier spirituel majeur dans toutes les voies spirituelles.
Pourquoi ? D’une part parce qu’il s’abstient de réduire, fixer, figer, enfermer, condamner l’autre dans quoi que ce soit : c’est une non frontière posée sur le devenir ; d’autre part parce qu’il forme à l’humilité lucide et empathique : « Qui suis-je pour prétendre que telle personne est ceci ou cela ? », « Suis-je moi-même vraiment exempt de ce que je pointe du doigt chez l’autre ? ».
Le non-jugement c’est, plutôt que de rabaisser l’autre, élever son propre regard.
passager- Phoebe
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Date d'inscription : 12/07/2020
Localisation : Koweït
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Le jugement fait parti de ce monde, quoi que l'on fasse, les autres jugent, à moins d'aller vivre en ermite au fin fond des bois.
Je pars du principe que lorsque l'on veut entretenir des relations sereine avec autrui, on évite de juger, sauf si réellement il y a lieu, par exemple quelqu'un vole ou brutaliser une personne, là il est juste de le juger négativement.
La question est sur quelles références se base t-on pour juger?
Il faut sélectionner le jugement des autres en fonction de sa propres grille de lecture, de ses valeurs à soi et discerner la critique non constructive de la critique constructive.
Il y a un histoire sur ce thème:
Un enfant demande à son père :
- Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Alors le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
Et les gens du village de dire :
- Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.
Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :
- Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
- Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
- Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
- Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire.
Fais ce qui tu aimes et tu seras heureux !
Je pars du principe que lorsque l'on veut entretenir des relations sereine avec autrui, on évite de juger, sauf si réellement il y a lieu, par exemple quelqu'un vole ou brutaliser une personne, là il est juste de le juger négativement.
La question est sur quelles références se base t-on pour juger?
Il faut sélectionner le jugement des autres en fonction de sa propres grille de lecture, de ses valeurs à soi et discerner la critique non constructive de la critique constructive.
Il y a un histoire sur ce thème:
Un enfant demande à son père :
- Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Alors le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
Et les gens du village de dire :
- Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.
Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :
- Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
- Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
- Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
- Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire.
Fais ce qui tu aimes et tu seras heureux !
Mélanie- Eris
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Mélanie a écrit:
Je pars du principe que lorsque l'on veut entretenir des relations sereine avec autrui, on évite de juger, sauf si réellement il y a lieu, par exemple quelqu'un vole ou brutaliser une personne, là il est juste de le juger négativement.
Non justement, il n'y a jamais lieu de juger. C'est toujours une prétention abusive. Nous ne sommes tout simplement pas en mesure de porter un juste jugement.
passager- Phoebe
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Date d'inscription : 12/07/2020
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Très bonne question !
Mais c'est la conscience bien sûr ! C'est son unique rôle. Juger, et maintenir les jugements jusqu'à la nausée et la dégueulade.
Mais c'est la conscience bien sûr ! C'est son unique rôle. Juger, et maintenir les jugements jusqu'à la nausée et la dégueulade.
Pommard- Hypérion
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Localisation : SO
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Pourquoi éprouvons-nous le besoin de juger ?
Invité- Invité
F
passager a écrit:Mélanie a écrit:
Je pars du principe que lorsque l'on veut entretenir des relations sereine avec autrui, on évite de juger, sauf si réellement il y a lieu, par exemple quelqu'un vole ou brutaliser une personne, là il est juste de le juger négativement.
Non justement, il n'y a jamais lieu de juger. C'est toujours une prétention abusive. Nous ne sommes tout simplement pas en mesure de porter un juste jugement.
Jamais?
Et si il est question de religion, lors du jugement dernier des chrétiens ou de celui de de la pesée des âmes déterminants leur sort en Égypte ancienne, ne faut-il pas un minimum de jugement pour cadrer les comportements déviants de l'être humain?
Quoi que on juge les faits et non la personne dans ces cas de figure.
Mélanie- Eris
-
Messages : 2122
Date d'inscription : 29/05/2019
Localisation : En eaux troubles
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Il existe deux types de jugements: le jugement de fait et le jugement de valeur. Le premier qui se veut objectif et empirique par exemple cet homme a commis un crime. Le jugement de valeur est subjectif par exemple c'est une mauvaise personne.
Si je constate de façon empirique qu'un homme commet des actes malhonnêtes, et que je formule que cet homme est malhonnête, est-ce un jugement de faits ou de valeur du coup?
Si je constate de façon empirique qu'un homme commet des actes malhonnêtes, et que je formule que cet homme est malhonnête, est-ce un jugement de faits ou de valeur du coup?
Elea- Mimas
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Date d'inscription : 19/05/2018
Localisation : Ici et là
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Elea a écrit:Il existe deux types de jugements: le jugement de fait et le jugement de valeur. Le premier qui se veut objectif et empirique par exemple cet homme a commis un crime. Le jugement de valeur est subjectif par exemple c'est une mauvaise personne.
Si je constate de façon empirique qu'un homme commet des actes malhonnêtes, et que je formule que cet homme est malhonnête, est-ce un jugement de faits ou de valeur du coup?
Dans ce cas, tu glisses d'un constat (jugement de fait), qui est neutre et ponctuel, à un jugement de valeur, qui pose une généralité. C'est exactement ce que j'ai voulu montrer et expliciter dans mon texte.
passager- Phoebe
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Localisation : Koweït
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Mélanie a écrit:
Et si il est question de religion, lors du jugement dernier des chrétiens ne faut-il pas un minimum de jugement pour cadrer les comportements déviants de l'être humain?
Il me semble que ce Jugement dernier est le fait de Dieu, qui Lui est sans aucun doute en mesure de le faire.
Mais aucun de nous n'est en mesure de juger qui que ce soit.
passager- Phoebe
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Messages : 313
Date d'inscription : 12/07/2020
Localisation : Koweït
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Probablement que le jugement affecte directement la matière dans laquelle se trouve les hommes, ce qui les affectent vraiment directement contrairement aux jugements que se font les hommes entre eux par leurs lois factices, etc.
Cornalin- Dioné
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Juger le jugement peut être un premier pas pour commencer a se défaire des jugements.
Mais il ne saurait être le fin mot de cette affaire.
Mais il ne saurait être le fin mot de cette affaire.
Sod- Soleil
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Localisation : inconnu(e)
Emploi/loisirs : Documentaliste chez
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Dans jugement, il y a justice..
Les fables de La Fontaine sont sur ce point, très nourrissantes.
Ma préférée c’est « L’huître et les plaideurs »
https://www.bacdefrancais.net/l-huitre-et-les-plaideurs-la-fontaine.php
J’ai toujours été meilleur en littérature qu’en philosophie.
Cogitop- Vénus
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Humeur : En miroir
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
salut...le jugement dernier ??? il est individuel et non collectif..c'est du grand n'importe quoi ....et encore..dernier ICI ...ce qui n'est pas la même chose .....décidément , quand on veux faire peur ,on traduit n'importe comment ....ce que j'en dit !!!!!
mikael- Vesta
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
passager a écrit:Elea a écrit:Il existe deux types de jugements: le jugement de fait et le jugement de valeur. Le premier qui se veut objectif et empirique par exemple cet homme a commis un crime. Le jugement de valeur est subjectif par exemple c'est une mauvaise personne.
Si je constate de façon empirique qu'un homme commet des actes malhonnêtes, et que je formule que cet homme est malhonnête, est-ce un jugement de faits ou de valeur du coup?
Dans ce cas, tu glisses d'un constat (jugement de fait), qui est neutre et ponctuel, à un jugement de valeur, qui pose une généralité. C'est exactement ce que j'ai voulu montrer et expliciter dans mon texte.
Ok mais dans ce cas, je ne peux pas dire non plus que cette personne est généreuse par exemple?
Elea- Mimas
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Elea a écrit:
Ok mais dans ce cas, je ne peux pas dire non plus que cette personne est généreuse par exemple?
Je pense qu'en toute rigueur non.
On peut juste en droit dire qu'une personne manifeste de la générosité, semble généreuse, etc.
passager- Phoebe
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Entendu. Il faut en effet ëtre attentif à la formulation. L'essentiel étant, lorsque l'on perçoit les défauts et les qualités de l'autre, de ne pas l'y enfermer.
"La réification consiste à réduire l'autre au rang de chose. Elle réduit l'autre à un attribut, ne voit en lui qu'une qualité ou un défaut, elle le pétrifie en bloquant toute évolution". Alexandre Jollien
"La réification consiste à réduire l'autre au rang de chose. Elle réduit l'autre à un attribut, ne voit en lui qu'une qualité ou un défaut, elle le pétrifie en bloquant toute évolution". Alexandre Jollien
Elea- Mimas
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passager :)
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Elea a écrit:Entendu. Il faut en effet ëtre attentif à la formulation. L'essentiel étant, lorsque l'on perçoit les défauts et les qualités de l'autre, de ne pas l'y enfermer.
"La réification consiste à réduire l'autre au rang de chose. Elle réduit l'autre à un attribut, ne voit en lui qu'une qualité ou un défaut, elle le pétrifie en bloquant toute évolution". Alexandre Jollien
Je crois que tu as lu les Dialogues avec l'ange.
Un peu dans la même perspective :
Gitta.
Nous voyons le mal et nous en parlons. Comment puis-je voir clair sans porter de jugement ?
L'ange :
-La mesure. Tu apportes la Lumière. Tu dois connaître la faiblesse des yeux.
Pas pour en juger
– MAIS SI TOUT TON ETRE EST AU SERVICE DE LA DELIVRANCE,
ALORS TU VAS MESURER ET NON JUGER.
LE JUGEMENT EST CHEZ LUI SEUL.
passager- Phoebe
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Cogitop :)
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Hum , " Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez ." Matthieu 7-1 , love .
Professeur X- Soleil
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Cogitop, Lys et passager :)
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Le jugement c’est quand on s’implique émotionnellement car le cœur lui est neutre en toutes circonstances.
Invité- Invité
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Hum , pour moi le " coeur " est loin d'être neutre , il est toujours l'esclave infantile du corps et de l'intellect , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Le temporel cœur humain émotionnel c’est effectivement l’esclave de l’intellect et le divin l’intemporel n’est pas conditionné par l’intellect car c’est le centre de l’œil de l’ouragan si je peux m’exprimer ainsi! et en cet fin des temps tumultueux il est préférable de demeurer centrer pour éviter de disparaître à tout vent et rendre fou les plus fragilisés par la peur de tout perdre car plus rien à s’accrocher de l’ancienne matrice.Professeur X a écrit:Hum , pour moi le " coeur " est loin d'être neutre , il est toujours l'esclave infantile du corps et de l'intellect , love .
Je suis une pionnière d’un nouveau paradigme depuis plus de trente ans et avant que ma vie bascule dans tous les sens du terme j’ai vécu un aperçu de ce qui adviendra de ma vie et de ce monde et c’est exactement ce qui se déroule dans les grandes lignes ici maintenant et sans être alarmiste il est trèsssss important d’apprendre à rester centrer au temps zéro car l’unité se fraie un chemin doucement mais sûrement et vivre en ressentant la douleur des autres peut devenir un vrai cauchemar à court et long terme je le sais quand brièvement je perd ma connexion de l’instant présent
Invité- Invité
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Bonjour Kelly, tu te dis pionnière d'un paradigme, lequel? Celui centré sur le coeur, la conscience de l'unité? Parce que ces notions datent de l'Antiquité.
Elea- Mimas
-
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Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
L’unité de cœur à cœur ou d’âme à âme ou le vécu de l’Absolu du sans forme mais que l’on peut aussi vivre dans la forme car il n’y a ni dedans ni dehors et aussi l’unité multidimensionnelle. Il existe tellement de choses que l’humain a oublié au profit d’êtres plus éveillés qui ont abusés de l’innocence de bien des âmes humaines et aujourd’hui c’est le même principe qui se profile à l’horizon si le monde refuse de s’éveiller à qui ils sont vraiment et non à ce qui croît être dans le jeu de la matrice.Elea a écrit:Bonjour Kelly, tu te dis pionnière d'un paradigme, lequel? Celui centré sur le coeur, la conscience de l'unité? Parce que ces notions datent de l'Antiquité.
Invité- Invité
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Professeur X a écrit:Hum , pour moi le " coeur " est loin d'être neutre , il est toujours l'esclave infantile du corps et de l'intellect , love .
sans le coeur que serions nous? love..
redonner au coeur sa place centrale, pour que l'énergie équilibrée s'envolent et fasse tourner les moulins des chakras.
ness- Jupiter
-
Messages : 5338
Date d'inscription : 01/03/2019
Localisation : S.O
Emploi/loisirs : pleurer avec les anges..
Humeur : sacrée/ salée.
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Kelly7 a écrit:L’unité de cœur à cœur ou d’âme à âme ou le vécu de l’Absolu du sans forme mais que l’on peut aussi vivre dans la forme car il n’y a ni dedans ni dehors et aussi l’unité multidimensionnelle. Il existe tellement de choses que l’humain a oublié au profit d’êtres plus éveillés qui ont abusés de l’innocence de bien des âmes humaines et aujourd’hui c’est le même principe qui se profile à l’horizon si le monde refuse de s’éveiller à qui ils sont vraiment et non à ce qui croît être dans le jeu de la matrice.Elea a écrit:Bonjour Kelly, tu te dis pionnière d'un paradigme, lequel? Celui centré sur le coeur, la conscience de l'unité? Parce que ces notions datent de l'Antiquité.
Pour ce que j'en comprends, tu fais appel à des notions qui ne datent pas d'hier et y apposes ton point de vue subjectif. Ceci dit, puisse ce paradigme contribuer à te donner la paix et le salut.
Elea- Mimas
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Messages : 483
Date d'inscription : 19/05/2018
Localisation : Ici et là
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Selon moi, juger équivaut à séparer le bon grain de l'ivraie. Par conséquent, ce n'est point de mon ressort.
Invité- Invité
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Juger c’est soumettre (soumission)= contrôleMelon et bottes de cuir a écrit:Selon moi, juger équivaut à séparer le bon grain de l'ivraie. Par conséquent, ce n'est point de mon ressort.
Discerner c’est faire la distinction entre une chose et une autre
Invité- Invité
Re: Ne pas juger : c'est quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
Pourquoi dis-tu que juger, c'est soumettre. Je ne comprends pas.
Invité- Invité
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