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Prologue de mon livre

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Message par Franck Barron Mar 20 Sep 2022 - 8:08

On est à la fin des temps, depuis que je suis adolescent je le sais, depuis que j'ai 12 ans et que je suis devant le poêle du préfabriqué de cinquième, et que la vieille bique bourgeoise de français me fait cour. La pauvre a vu la déchéance de sa civilisation, mais elle ne connaît pas no futur, elle détesterait la science fiction, les ordinateurs et surement aussi Donald Trump !
Elle enseigne que Voltaire, Rousseau, Racine, Corneille, Molière, et Victor Hugo, bref elle n'a pas lu substance mort de K.Dick, pour elle on est fichu.
Remarqué que l'élève que je suis n'en a rien à _foutre, elle-même a subit une opération esthétique le jour de mai 68, elle laisse poindre des petits tétons à travers un chemisier, depuis que les fumeurs de joints ont pris le pouvoir sans s'en rendre compte, elle a perdu toute vertu comme beaucoup à cette époque. Il aurait été malvenu de faire une remarque, comme le slip de bain qui vous colle les jours de la piscine. Un des rares cas où on se sent très mal, et qui pour madame ne demandait pas l'ombre d'une remarque dans sa sévérité.
Cette catastrophique horreur qu'est l'orthographe, vous empoisonne l'existence, vous regardez une phrases et son sens, pas des mots et un jeu de constructions syntaxiques, pervers, qui vous empoisonne l'existence, n'apportant pas de signifié, ayant compris c'est la première chose qu'on n'abordera jamais, il faudrait la mise en cause, justement ce dont rêvait sa génération et qui n'a aboutit à rien.
Se remettre en cause, c'est reconnaître ses erreurs, cette génération s'étant égaré dans l'extrême gauche, trotskiste, maoïste, et autres idéologismes, sachant que l'idée prime avant la réalité des faits, ce qui montre à quel point cette génération était capricieuse, et absolument hors de toutes remises en cause, et allait devenir cette idéologie réactionnaire qui allait voter plus tard pour Sarkosy ou Macron.
Pour le prof ce qui compte c'est le signifiant, le travail, pas le signifié, c'est là ou on imagine qu'ils auraient pu nous envoyer dans des camps maoïstes suffit d'un changement d'idéologie, la sienne était pourtant assez claire, c'était Voltaire et le cercle des lumières. Mais il fallait avant tout maîtriser l'orthographe et la grammaire, sachant qu'à l'image de la société et de la personne apte à l'étude, c'est un savoir indispensable à maîtriser, c'est à dire qui ne rapporte rien, le signifié, il faut le concevoir n'est jamais une chose que l'on remet en jeu.
C'est l'heure, on va rendre la dictée, le cauchemar a déjà commencé, l'imperturbable note s'affiche devant ses yeux, zéro, c'est tout ce qui l'obtiendra, c'est tout ce qu'il a cherché à obtenir en définitive vous me direz, ne sachant et nous voulant pas savoir ce que c'est qu'un adverbe ou un COD, saloperie de chiures de mouches qu'il n'en a encore rien à _foutre aujourd'hui et on ne le changera jamais, il aime que ce qui rapporte à soi-même, et pas ce qui est sensé rapporter par rapport aux autres, étant l'idéologie de tous les dominants. Ce qui rapporte avant tout à soi, pas dans la pensée égoïste, ce qui rapporte à soi, dans la pensé du bien, qui avant tout de comprendre que l'on ne peut pas comprendre et expliquer le bien. Ce qui donne une qualité à l'être est de ne pas partir d'une pensée égoïste, rechercher son profit et son vouloir, dans le fait de maîtriser l'inutile du conformisme qu'est l'école et la dictée en est une. Antonio est triste du résultat, il n'assume pas le verdict, celui de la société, il vient toujours quand on regardera ce que tu as écris, zéro, comme il est médiocre.
Il a trois amis, l'un d'extrême droite, l'un d'extrême cynisme, l'autre auquel il est moins lié, un copain et amis des deux, d'extrême je m'en foutisme, il a 12 ans. C'est le cynique bourgeois qui fera les meilleures études et aura le meilleurs boulot, au fond cela est déjà prévu.

Le deuxième cours de la journée et celui d'Italien, personne ne dit rien, surtout l'extrême cynique Baliba qui a déjà prévu ce qui fallait apprendre par cœur sur une feuille, dans la copie qu'il allait remettre. L'interro se passe bien, l'extrême cynique a déjà les réponses au devoir, Antonio n'a pas réussi à le lui soutenir.
Le prof d'Italien a un nom à consonance italienne, un adepte de Mussolini. Il n'y a jamais le moindre bruit dans la classe, au moindre chuchotement, il vous menace de vous envoyez en conseil de discipline, il rentre dans une rage démente, devant une telle colère personne ne moufte rien. Mais toute la classe pense la même chose même si on ne s'est pas adressé la parole, ce type est dément, mais que vaut la pensée d'un élève de 12 ans.
Antonio a une invitation du bourgeois cynique Baliba à jouer.
"Tu veux venir après les cours faire une partie sur Apple II".
"Pourquoi pas après tout" répondît 'Antonio.


Baliba habite pas loin de chez Antonio, c'est un deux étages, son père qui tient une entreprise informatique, a besoin d'un étage pour ses ordinateurs, Baliba s'est trouvé seul dans cette classe fréquentés de brutes de banlieues, il s'est trouvé un ami, un collège de centre ville qui mélange toutes les classes sociales.
Il est plutôt beau gosse, passe toujours quelqu'un de poli et sociable, tout le contraire d'Antonio de ce coté là, et puis cela fait toujours bien d'être l'ami d'Antonio, il est sympa, et il est intelligent, mignon aux yeux des filles, et ce qu'il n'ose pas dire aux autres, Baliba avait comme un regret d'être pas comme lui, comme s'il n'avait pas sa franchise. Baliba l'a invité entre midi et deux, à l'heure pour manger.
Baliba s'est emparé du téléphone.
"Je vais t'expliquer ce qu'il faut faire".
Baliba a déjà en ligne les deux inséparables copines et bons élèves, assez moches mais la langue assez pendue pour répondre à ce culotté de Baliba. Elles sont charmées par le baratin de cet imbécile, c'est cela qui énerve le plus Antonio.
"File-moi les réponses à la deuxième question du devoir d'Italien, je te fournis le reste"
En fait, ce sont elles qui fournissaient tout.
"Voilà comment on se débrouille dans la vie" dit Baliba en raccrochant.
C'était un ami, il fallait qu'il l'aide. Antonio ne su pas quoi lui répondre.
Cette empoté d'Antonio ne savait pas se débrouiller, c'est ce que pensait Baliba, mais il le trouvait sympa et marrant. Il y avait comme une mésentente avec Antonio, Baliba savait vivre en société et se faire des copains avec ses voisines, lui, Antonio se foutait de tout, c'est ce qu'il pensait.
Antonio n'épilogua pas sur l'histoire, il avait un œuf avec une salade au dîner. Baliba annonça fièrement qu'il savait faire à manger. Antonio n'osa pas lui dire que s'il y avait une chose qu'on allait lui apprendre, étant une famille bien française, où on aime la bouffe, sait la faire. Il ne préféra pas épiloguer sur la difficulté du plat, on reconnaît à ce genre d'individu comme Baliba, c'est sa mauvaise foi. Après avoir mangé, on passa à l'étage. Baliba faisait le malin avec ses disquettes piratées.
"Je vais te montrer quelque chose" Baliba glissa une disquette cinq pouces un quart dans le lecteur de l'Apple II qui se mit a crissé, l'écran en monocolore et 256 par 256, mimé une scène de sexe numérique, Baliba était content de lui et tout sourire de sa démonstration. Voilà un avantage d'avoir un ordinateur, il n'osait pas le dire mais c'est ce qu'il pensait exprimer.
"On va faire une partie de Bilestoad, je vais te massacrer"
Il avait un avantage à ce jeu parce qu'il n'avait pas d'ordinateur, c'est ce qu'avait toujours pensé Antonio. Deux guerriers vu dessus qui s'affrontent avec haches et boucliers, des corps transpercés dans des éclaboussures de sang, des membres découpés et qui tombent, on ne verrai pas cela dans un jeu moderne, cela remplissait de joie, Baliba, Antonio ne remporta aucune parti, ne maîtrisant pas le jeu. Il y avait eu le temps de faire une partie, la défaite avait déjà été suffisante.

Il s'agit d'étudier la grande littérature, Flaubert, Théophile Gautier, Hemingway, Simenon et le roman de Françoise Sagan sont au programme, Bonjour Tristesse. Oui, François Mitterrand a été élu, la gauche a une politique culturelle et aussi un grand écrivain. La civilisation disparaissait avec les grands écrivains, le passé était trop lourd pour qu'elle ne méprise pas la disparition de l'intellectuel et du grand philosophe, alors autant mettre en avant quelqu'un qui en se fin de XXéme siècle était un écrivain. C'était sa référence et l'idéologie qu'elle pensait défendre, le féminisme et la liberté que la femme a le droit de saisir et de profiter, en étendard des années 60. Il faut dire que c'est une écrivaine préférée de sa mère, il ne devrait pas critiquer, mais quand même, le cynisme, l'immoralité et l'absence de remords de la narratrice du livre avait frappé Antonio. C'était pas son histoire, il n'en avait rien à _foutre et avait rien retenu de celle-ci, à part qu'il trouvait la narratrice tête de linotte et ingénue, bref il l'a détesté, c'était ces bourgeois qu'il méprisait comprenant le signifiant et ignorant le signifié. Elle pouvait tous se permettre dans sa liberté de femme, et elle n'avait pas subir les conséquences de ses actes et n'avait pas être jugée. Antonio ne se serait pas permis le quart de cette insupportable emmerdeuse, et il aurait été convoqué et viré trois jours de l'école, la vieille bique, cela lui venait même pas l'esprit de faire des comparaisons, on avait 12 ans, le travail, l'autorité et la morale, c'est tout ce qui comptait.

Mon père me propose de m'envoyer chez les jésuites, ce n'est pas ce que je ferai, je préfère le service public, je n'ai envie d'aller voir de nouveaux tyrans. Acomaçon le prof d'Italien a recommencé à menacer de renvoyer un élève parce qu'il avait chuchoté une phrase. Le silence est établi un fois pour toute, on entend que le bruit des feuilles ballotés par le vent, remuant la poussière sous les fenêtres, en ce mois d'hiver, c'est la seule chose qu'il veut entendre, un silence de poussière. Tout le monde est terrorisé, Antonio n'en dort pas la nuit, mais il s'accommode de tous. Acomaçon pense déjà savoir qui va déjà passé en CCPM, il a tous le monde dans la ligne de mire.
L'autre cour de la journée était le cour de mathématique, vous avez 18 en cinquième, vous aurez 13 en terminal, c'est par cette affirmation péremptoire qu'avait débuté le premier cour de mathématique. Et on ne peut rien y faire, avez t'il sous-entendu. Son autorité était assise sur ce genre de certitudes, celle des mathématiques.
Antonio a 12 ans a déjà compris la relativité en essayant de résoudre un des nombreux problèmes qu'il se pose, il ne va pas vous l'expliquer. Mais il peut vous expliquer la relativité restreinte, les vitesses ne pouvant pas s'additionner au delà de la vitesse de la lumière, limite physique, c'est le temps qui s'écoule plus vite selon la vitesse, pas les vitesses qui s'additionnent, et donc aussi de l'endroit où vous vous trouvez, dans un référentiel inertiel, immobile, le temps est suspendu.
Mais il ne s'agit pas d'expliquer cela, non aujourd'hui, ce sont les bijections que le prof explique, malheureusement ce raisonnement n'existe pas, on ne peut l'associer à aucun raisonnement de relativité, cette logique n'existe pas dans la réalité, seulement dans vos équations.
Il n'aurait de toute façon pas compris s'il lui avait expliqué cela. De toute façon, il n'avait pas envie d'apprendre cela, il avait décidé de rien retenir d'un raisonnement qui n'existait pas. Au demeurant la théorie n'empêchait pas de résoudre les équations, mais il avait décidé de rien faire, vu que le but était de passer pour un con, autant rien _foutre.
Que le mètre et la mesure peuvent mesurer les choses, mais la mesure est fausse, vos raisonnements sont faux. Parce que ni le mètre, ni la mesure n'existent, vous êtes sensé ne donnez aucune mesure, les deux endroits sont par essence superposés, vos sens s'accommodent de cette superposition, qui crée le déterminisme à travers vos sens, la réalité, mais l'illusion que vous percevez à travers vos sens est vacuité. Vous voyez le déterminisme, votre réalité, mais pas les conséquences qui l'on créé, qui n'est rien que l'appropriation à votre sens et à votre mentale.

La vieille bique bourgeoise, notre prof de français, mdm Durtel, a voté Francois Mitterand, ce n'est pas ce qu'elle a dit, mais c'est que pense Antonio, elle est pour la sévérité en classe, cela commence par les recommandation de l'éducation nationale qui de faire un test de Q.I, pour savoir en effet qui pourra faire des études. Ella a l'air de prendre très au sérieux ces tests, elle croit comme le fer que c'est une manière scientifique d'évaluer, qui engendrera le déterminisme de la classe qu'elle représente, celle des profs et l'éducation. Elle est très confiante dans ce qu'ils valident ou pas, on voit l'imbécile et celui qui n'est pas. Celui qui réussira ou pas.
Les tests étaient des suites de nombre à établir, le caractère répétitif d'une suite, ce qu'ils appellent la logique mathématique, était signe de l'intelligence.
La logique existe vraiment, c'est le déterminisme, mais la logique appliquée à soi-même n'existe pas, seul le fou agit de manière logique, il a déjà prédéterminé les choses en choisissant une constante, alors que la réalité ne peut être déterminer. Je change d'une idée qui n'est déjà plus l'autre, car les résultats de mes pensées qui créent mes formations mentales, de mes perceptions, ressenti, de ma connaissance et ma corporalité sont le changement, le fait que je vieillis, est vacuité, vide d'appropriation à un immatériel et un matériel inconstants. C'est la seul chose qui engendre le déterminisme, à travers nos actes immatériels et corporels, en utilisant la sphère sensorielle et le mentale, l'acte, le karma qui crée notre responsabilité, l'impermanence des choses, des êtres et des écrits, et leur vacuité, leur absence de nature individuelle. On engendre le bien ou le mal.
Antonio n'avait rien compris à ce qu'il fallait faire et n'avait envie de réfléchir à une chose qui ne l'intéressait pas, il fit le test peu confiant, et obtint un résultat médiocre, 90, ce que le psychologue jugea dans sa psychologie, c'est tout ce qu'il pouvait obtenir. Baliba avait eu 110 de QI, il se vanta d'être intelligent, il était confiant dans la suite de ses études, ils étaient déjà en train de travailler pour lui remettre le prochain devoir, Baliba avait raison, il allait réussir, son père était un bourgeois installé, il avait la morgue de sa classe sociale, quand il serait informaticien, les gens travailleraient pour lui.

La cinquième, la quatrième, redoublement,

"Je viens de corriger les notes de rédactions, malheureusement beaucoup sont allés les voir le livre et on recopiait la suite."
"Antonio, je ne sais pas où vous avez recopié le texte, mais il est impossible qu'un élève de votre âge puisse écrire une chose pareille"
Antonio décida que cette fois-ci, il ne ferait plus rien, ce qui était déjà le cas.


la troisième.

"Vous devriez prendre exemple sur Baliba, il a obtenu d'excellentes notes en Italien, il s'est mis au travail, vous devriez en faire autant".
Antonio n'osa pas lui dire comment, Baliba avait bonne réputation autant avec les élèves, qu'avec les profs, il était amicale avec tout le monde et avait obtenu les encouragements au conseil de classe.
L'élève de troisième ne sembla choqué par cette sotte, elle faisait partie de ces femmes qui avec la beauté vous mènerez par les bouts du nez. Il ne leur avait jamais expliqué qu'elles étaient des connes candides, n'ont seulement de ne pas s'en rendre compte et de se faire autrement mener par le bout du nez par certains. Cela faisait partie des profs dont l'intégrité ne peut être compromise, la cible favorite pour le genre de racaille que je connaissais. Elle lui avait gâché sa journée, Antonio se retrouva en seconde de détermination. puis en Terminal B.


"Vous parlez du taux d'emprunt d'Etat de la banque de France, de son taux horaire, du chômage divisé par l'inflation en fonction du smig, du montant que la banque centrale va prêter à la banque de France."
Quatre à cinq élèves se mirent à rire de la bonne blague.
Merdedefacto prof d'économie prit sa mine satisfaite de ceux qui avaient compris ce qu'il disait, et qu'il avait entendu à la TV.
Le taux d'emprunt d'état est fixé, après ils font un tableau pour rigoler, ou le taux d'emprunt variera en fonction des heures travaillé pour montrer que les chômeurs sont des feignants. Antonio finit cette classe d'ordures, passa son Bac et s'inscrit en Bts Informatique.


FIN DU PROLOGUE

Franck Barron
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