La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
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La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Cela signifie-t-il que vous assimilez la douleur au malheur et la jouissance au bonheur? Ceux-ci auraient donc un lien avec les sens?
Elea- Mimas
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Perso je me base sur le modèle neurologique parce que c'est le seul qui donne une vision vraiment précise et universelle et qui rend cohérent l'aspect physique avec les plans abstraits des sensations et de la cognition, donc à partir de là je ne fais pas de distinction philosophique entre douleur et souffrance parce que suivant ce modèle ce sont exactement les mêmes processus qui sont mis en action en finalité, c'est juste que les voies qu'ils empreintent passent par plus ou moins d'abstractions du réel avant d'arriver au même système clef qui gère la sensation de récompense ou de punition
après on peut s'amuser à faire des super noeuds et trucs tarabiscotés philosophiques, mais ca me donne plus l'impression de faire un genre de théatre de guignols avec des concepts que de répondre à quoi que ce soit
après on peut s'amuser à faire des super noeuds et trucs tarabiscotés philosophiques, mais ca me donne plus l'impression de faire un genre de théatre de guignols avec des concepts que de répondre à quoi que ce soit
Hakaan- Antarès
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
A la douleur succèdent la délivrance et la légèreté du corps et de l'esprit. Quant au malheur, je crois que peu de gens l'ont rencontré. Ce dernier fait partie des choses indicibles. Toutefois, je ne l'opposerais pas au bonheur.
Invité- Invité
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Hakaan a écrit:Perso je me base sur le modèle neurologique parce que c'est le seul qui donne une vision vraiment précise et universelle et qui rend cohérent l'aspect physique avec les plans abstraits des sensations et de la cognition, donc à partir de là je ne fais pas de distinction philosophique entre douleur et souffrance parce que suivant ce modèle ce sont exactement les mêmes processus qui sont mis en action en finalité, c'est juste que les voies qu'ils empreintent passent par plus ou moins d'abstractions du réel avant d'arriver au même système clef qui gère la sensation de récompense ou de punition
après on peut s'amuser à faire des super noeuds et trucs tarabiscotés philosophiques, mais ca me donne plus l'impression de faire un genre de théatre de guignols avec des concepts que de répondre à quoi que ce soit
D'accord. Le corps de souffrance est décrit si mes souvenirs sont bons par eckart Toll comme une sorte d'entité demandant à être nourrie en permanence, serait-ce le cas pour la douleur au niveau neurologique? Ou Eckart nous raconte-t-il des salades? Tout comme Krisnamurti et d'autres.
Elea- Mimas
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
L'adage du sage chinois Lao Tseu : "Il n'y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur c'est le chemin."
Et une citation de Cheikh Bentounès: Chaque être a reçu le divin en dépôt, tout le monde aspire au bonheur, certains le cherchent dans l'argent, le pouvoir ou dans le salut d'une religion. Ce sont là des moyens illusoires. Une seule chose peut réellement apaiser et apporter le bonheur: c'est de vivre dans l'union et non dans la séparation, dans la perpétuelle contemplation du divin. Telle est au fond notre véritable nature.
Et une citation de Cheikh Bentounès: Chaque être a reçu le divin en dépôt, tout le monde aspire au bonheur, certains le cherchent dans l'argent, le pouvoir ou dans le salut d'une religion. Ce sont là des moyens illusoires. Une seule chose peut réellement apaiser et apporter le bonheur: c'est de vivre dans l'union et non dans la séparation, dans la perpétuelle contemplation du divin. Telle est au fond notre véritable nature.
Dernière édition par Mélanie le Mar 14 Juil 2020 - 19:18, édité 1 fois
Mélanie- Eris
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Elea a écrit:D'accord. Le corps de souffrance est décrit si mes souvenirs sont bons par eckart Toll comme une sorte d'entité demandant à être nourrie en permanence, serait-ce le cas pour la douleur au niveau neurologique? Ou Eckart nous raconte-t-il des salades? Tout comme Krisnamurti et d'autres.
Je ne sais pas faudrait déjà savoir ce qu'ils appellent "demander à être nourrit en permanence" et dans quelle mesure c'est vrai, je ne vois pas d'exemple de recherche délibéré de la souffrance juste pour avoir de la souffrance,
on accepte de passer volontairement par la souffrance quand le bilan souffrance/satisfaction est positif (genre on souffre à faire du sport pour avoir la satisfaction du résultat, on souffre à faire 12h de trajet pour avoir la satisfaction de la côte d'azur, etc), je ne vois aucun exemple qui sorte de ça
Hakaan- Antarès
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
quant on parle de bonheur ou qu'on l'écrit c'est simple
voila
voila
l' arbre- Épiméthée
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Mélanie- Eris
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
L'ego étant en charge d'expérimenter le monde "d'en bas", que peut donc lui reprocher de le faire??????
Il était de nécessité qu'un monde soit créé à cet effet et ses effets, un costume taillé sur mesure en quelque sorte.
En réalité, l'ego, la personnalité incarnée ne poursuit pas le bonheur, il l'expérimente directement, et il serait plus juste donc dans ce contexte, car tout est contextuel, de faire croire que si la Cause l'a créé, Elle l'expérimente à travers lui.
Ensuite, qu'au terme de nombreuses expériences viennent par connaissance de soi au travers de ses supports ou véhicules, l'éveil d'une nouvelle conscience, du discernement, de la compréhension, de la bienveillance aux travers des apparences immersives la connaissance, la sagesse, l'émergence progressive du retour à l'Amour réel, sans condition, sort de ce champ qui suppose une poursuite égotique.
Il y aurait donc, si l'on approfondit bien les choses qui y concourent, que cette idée de faute de l'ego est erronée sur le fond et que lorsque la Cause de tout ceci est dévoilée, apparaît une toute autre vision du scénario.
Etant précisé une fois de plus que c'est ce que j'en vois de là où je suis.
Fraternellement
Il était de nécessité qu'un monde soit créé à cet effet et ses effets, un costume taillé sur mesure en quelque sorte.
En réalité, l'ego, la personnalité incarnée ne poursuit pas le bonheur, il l'expérimente directement, et il serait plus juste donc dans ce contexte, car tout est contextuel, de faire croire que si la Cause l'a créé, Elle l'expérimente à travers lui.
Ensuite, qu'au terme de nombreuses expériences viennent par connaissance de soi au travers de ses supports ou véhicules, l'éveil d'une nouvelle conscience, du discernement, de la compréhension, de la bienveillance aux travers des apparences immersives la connaissance, la sagesse, l'émergence progressive du retour à l'Amour réel, sans condition, sort de ce champ qui suppose une poursuite égotique.
Il y aurait donc, si l'on approfondit bien les choses qui y concourent, que cette idée de faute de l'ego est erronée sur le fond et que lorsque la Cause de tout ceci est dévoilée, apparaît une toute autre vision du scénario.
Etant précisé une fois de plus que c'est ce que j'en vois de là où je suis.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Hakaan a écrit:Elea a écrit:D'accord. Le corps de souffrance est décrit si mes souvenirs sont bons par eckart Toll comme une sorte d'entité demandant à être nourrie en permanence, serait-ce le cas pour la douleur au niveau neurologique? Ou Eckart nous raconte-t-il des salades? Tout comme Krisnamurti et d'autres.
Je ne sais pas faudrait déjà savoir ce qu'ils appellent "demander à être nourrit en permanence" et dans quelle mesure c'est vrai, je ne vois pas d'exemple de recherche délibéré de la souffrance juste pour avoir de la souffrance,
on accepte de passer volontairement par la souffrance quand le bilan souffrance/satisfaction est positif (genre on souffre à faire du sport pour avoir la satisfaction du résultat, on souffre à faire 12h de trajet pour avoir la satisfaction de la côte d'azur, etc), je ne vois aucun exemple qui sorte de ça
Et bien sur la base du volontariat tu as déjà les masochistes. Pour les autres, ça se joue au niveau inconscient. Lorsque le corps de souffrance a fait son nid, cette souffrance devient ce que nous connaissons familèrement. Le conscient désire ce qu'on appelle le bonheur, mais l'inconscient désire entretenir cette souffrance car en sortir serait basculer dans l'inconnu ou perdre du moins une habitude qui par définition entretient à certains niveau une forme de confort. Cela laisse entendre que pour l'inconscient, la peur de l'inconnu et du changement prédomine à l'attrait du bonheur. C'est ainsi que beaucoup de personnes entretiennent malgré elles le lit de la souffrance, par exemple en ayant des conduites autodestructrices, en choisissant des relations toxiques, en cherchant le conflit en permanence, les conduites d'échec etc. Lorsque nous méditons sur ces mécanismes et les mettons à la lumière de la conscience, le corps de souffrance perd peu à peu de son contrôle sur nos vies.
Par ailleurs, la souffrance étant une énergie, elle a besoin d'énergie similaires pour assurer sa sauvegarde. Elle nous incite donc davantage à générer et entretenir cette souffrance.
La souffrance est une énergie qui vit et se développe gräce à l'inconscient. A l'inverse, la joie et ce qui se rapproche de ce que nous appelons le bonheur vit et se développe grâce à la conscience. Comme l'a évoqué Porte plus haut, plus nous fixons les instants de bonheur dans notre conscience, plus cette énergie est incitée à se développer.
Elea- Mimas
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Isaura :)
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Les masos oui j'ai failli en parler parce que je m'attendais à ce que ca sorte et je me suis dit que j'allais attendre que ca arrive, les masos ne cherchent pas la souffrance mais bien une forme de plaisir à travers le fait de se soumettre,
idem pour les gens qui se multilent, ce sont en général des gens qui ont un but à travers ca, ça peut être rechercher une forme d'attention, utiliser la douleur pour provoquer une sécretion d'endorphines qui provoque le bien être, utiliser cette douleur pour se sentir exister, chez les ados c'est aussi assez courant car l'adolescence est une période ou l'enfant devient adulte, et pour ce faire il doit en passer par des "rites" symboliques, pour certains ce sera se mettre en danger, d'autres se mettre aux drogues, d'autres se mutiler etc,
dans les sociétés tribales cette période était gérée par toute la communauté, mais dans nos sociétés modernes du surconfort les ados pour devenir des adultes sont seuls et doivent en passer par des rites completement débiles et improvisés, et sans aucun encadrement des adultes qui en général n'arrivent que pour les réprimander mais jamais pour les accompagner dans les rites ce qui conduit à des situations ubuesques
> Boire de l'alcool/fumer/drogues/etc : sensation de bien être immédiat et très fort
> se mettre en danger dans des sports extremes on expériences débiles : c'est généralement une recherche de sensations et aussi de mettre au défi ses propres limites (satisfaction du sentiment de grandeur/puissance)
> faire des activités dangereuses lambda : c'est en général un comportement masculin donc y'a pas besoin de chercher trop loin le lien avec la mise en valeur par rapport au danger et à la douleur
> relation toxique : souvent les victimes sont juste des gens en manque d'amour qui finissent par en perdre leur propre dignité et n'ont plus de réflexe de s'écouter soi même, la recherche de satisfaction (être lié à quelqu'un/amour) dépasse la souffrance que cela génère (perdre sa dignité, recevoir des coups, etc), c'est juste le bilan d'une équation, qui pour la personne est positif, parce qu'elle souffrirait bien d'avantage d'être quittée que de continuer à se faire maltraiter
Enfin perso je vois une recherche de satisfaction dans chaque chose assez facile à discerner même si le moyen de l'obtenir est une souffrance à cout acceptable
idem pour les gens qui se multilent, ce sont en général des gens qui ont un but à travers ca, ça peut être rechercher une forme d'attention, utiliser la douleur pour provoquer une sécretion d'endorphines qui provoque le bien être, utiliser cette douleur pour se sentir exister, chez les ados c'est aussi assez courant car l'adolescence est une période ou l'enfant devient adulte, et pour ce faire il doit en passer par des "rites" symboliques, pour certains ce sera se mettre en danger, d'autres se mettre aux drogues, d'autres se mutiler etc,
dans les sociétés tribales cette période était gérée par toute la communauté, mais dans nos sociétés modernes du surconfort les ados pour devenir des adultes sont seuls et doivent en passer par des rites completement débiles et improvisés, et sans aucun encadrement des adultes qui en général n'arrivent que pour les réprimander mais jamais pour les accompagner dans les rites ce qui conduit à des situations ubuesques
pour ma part je pense juste que ces comportements sont dû à des heuristiques de pensée ou des recherches de satisfaction indirecte, par exemple les conduits autodestructrices on peut en citer quelques unes :Elea a écrit:C'est ainsi que beaucoup de personnes entretiennent malgré elle le lit de la souffrance, par exemple en ayant des conduites autodestructrices, en choisissant des relations toxiques, en cherchant le conflit en permanence, les conduites d'échec etc.
> Boire de l'alcool/fumer/drogues/etc : sensation de bien être immédiat et très fort
> se mettre en danger dans des sports extremes on expériences débiles : c'est généralement une recherche de sensations et aussi de mettre au défi ses propres limites (satisfaction du sentiment de grandeur/puissance)
> faire des activités dangereuses lambda : c'est en général un comportement masculin donc y'a pas besoin de chercher trop loin le lien avec la mise en valeur par rapport au danger et à la douleur
> relation toxique : souvent les victimes sont juste des gens en manque d'amour qui finissent par en perdre leur propre dignité et n'ont plus de réflexe de s'écouter soi même, la recherche de satisfaction (être lié à quelqu'un/amour) dépasse la souffrance que cela génère (perdre sa dignité, recevoir des coups, etc), c'est juste le bilan d'une équation, qui pour la personne est positif, parce qu'elle souffrirait bien d'avantage d'être quittée que de continuer à se faire maltraiter
Enfin perso je vois une recherche de satisfaction dans chaque chose assez facile à discerner même si le moyen de l'obtenir est une souffrance à cout acceptable
Hakaan- Antarès
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Isaura :)
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Le masochisme n'est pas le plaisir de se soumettre mais bien le plaisir de souffrir. Il n'y a pas que le masochisme sexuel mais aussi un masochisme psychologique lié à la souffrance que l'on s'inflige ou que l'autre nous inflige, souffrance qui peut s'exprimer sur un large panel. Il est lié à une pulsion d'autodestruction.
D'accord avec toi sur le contexte des adolescents en manque de rituels. Mais l'autodestruction n'est pas propre à l'adolescence et ne se manifeste pas uniquement à travers ce que tu décris.
Concernant les relations toxiques, si le seul sens était le manque d'amour et la baisse de sa propre dignité, il n'y aurait pas de raison que la personne se trouve dans un schéma de répétition à enchainer les rencontres avec des personnes spécifiquement toxiques. Les inconscients communiquent entre eux et la personne qui émet des vibrations de souffrance entre en résonnance avec l'inconscient de la personne dont la spécificité est de faire souffrir. Les deux protagonistes en tirent un certain intérêt et travaillent inconsciemment en collaboration.
S'il y a plaisir ou intérêt dans la souffrance, c'est bien que la souffrance satisfait une instance de notre personne, en l'occurrence le corps de souffrance, dont nous ne nous dissocions pas lorsque la conscience ne l'a pas mis en lumière.
Il me semble que si la recherche de plaisir n'était pas déviée par cette énergie/cette instance/ cette entité je ne saurais dire, elle passerait par des désirs orientés uniquement vers ce qui est sain et bénéfique à notre égard.
Si comme tu le dis sur le plan neurologique nous cherchons à fuir la douleur et à trouver des récompenses, comment expliquer alors quand la récompense passe par la douleur? Et comment transposes-tu cela sur les plans psychiques et spirituels?
D'accord avec toi sur le contexte des adolescents en manque de rituels. Mais l'autodestruction n'est pas propre à l'adolescence et ne se manifeste pas uniquement à travers ce que tu décris.
Concernant les relations toxiques, si le seul sens était le manque d'amour et la baisse de sa propre dignité, il n'y aurait pas de raison que la personne se trouve dans un schéma de répétition à enchainer les rencontres avec des personnes spécifiquement toxiques. Les inconscients communiquent entre eux et la personne qui émet des vibrations de souffrance entre en résonnance avec l'inconscient de la personne dont la spécificité est de faire souffrir. Les deux protagonistes en tirent un certain intérêt et travaillent inconsciemment en collaboration.
S'il y a plaisir ou intérêt dans la souffrance, c'est bien que la souffrance satisfait une instance de notre personne, en l'occurrence le corps de souffrance, dont nous ne nous dissocions pas lorsque la conscience ne l'a pas mis en lumière.
Il me semble que si la recherche de plaisir n'était pas déviée par cette énergie/cette instance/ cette entité je ne saurais dire, elle passerait par des désirs orientés uniquement vers ce qui est sain et bénéfique à notre égard.
Si comme tu le dis sur le plan neurologique nous cherchons à fuir la douleur et à trouver des récompenses, comment expliquer alors quand la récompense passe par la douleur? Et comment transposes-tu cela sur les plans psychiques et spirituels?
Dernière édition par Elea le Mer 15 Juil 2020 - 1:00, édité 1 fois
Elea- Mimas
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Y a du vrai dans vos messages qui se répondent, mais vous ne parlez pas de la chose sur le même plan. Tant mieux ça donne plus de pistes à explorer et ça ouvre des perspectives.
Trouver un sens profond à la recherche du bonheur, trouver une explication exhaustive à l'entretien de la souffrance ça implique beaucoup plus de considérations qu'on ne le prévoyait au départ.
Et on ne sait toujours pas si la recherche du bonheur est illusoire en elle-même, à supposer que tout le reste ne le soit pas, mais en tout cas elle ne serait pas vaine, car en cherchant quelques trésors qu'on ne découvre jamais on a toutes les chances d'en trouver d'autres sans éclats, ni paillettes mais plus intéressants
Trouver un sens profond à la recherche du bonheur, trouver une explication exhaustive à l'entretien de la souffrance ça implique beaucoup plus de considérations qu'on ne le prévoyait au départ.
Et on ne sait toujours pas si la recherche du bonheur est illusoire en elle-même, à supposer que tout le reste ne le soit pas, mais en tout cas elle ne serait pas vaine, car en cherchant quelques trésors qu'on ne découvre jamais on a toutes les chances d'en trouver d'autres sans éclats, ni paillettes mais plus intéressants
Isaura- Mithra
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Professeur X a écrit:porte a écrit:Que restera-t-il du bonheur lors de la fusion avec malheur?
Qu'est-ce qu'une illusion d'ego?
Fraternellement
Hum , est-ce que la lumière du frigo est vraiment éteinte quand la porte est fermée , tant de questions sans réponse , love .
Bien sûr que oui... J'en ai eu l'expérience car elle traverse le caoutchouc....
Exemple, technologie oblige, quand on ferme le frigo la porte appuie sur un petit bouton qui ferme la lumière, or sur mon frigo, petit défaut, la porte n'appuyait pas sur ce petit bouton et donc je voyais un raie de lumière qui passait bien que la porte soit fermée.... J'ai bricolé un truc pour que la porte puisse enfoncer le fameux bouton et plus de raie de lumière.....
Totem- Antarès
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
La terre poursuit sa course autour du soleil, qui lui tourne autour de la galaxie, pour autant se rejoindront-ils ou à terme ils s'auto-détruiront étant temporels et temporaires.
Ainsi le bonheur joue son rôle, suit sa trajectoire, sans avoir à le poursuivre car dans la vie d'un humain jouant les couplets de l'âme dont elle est le Refrain ses mélodies l'accompagnent tant qu'elles sont nécessaires.
Bonheur-malheur-harmonisation: consonance-dissonance-harmonie.
Fraternellement
Ainsi le bonheur joue son rôle, suit sa trajectoire, sans avoir à le poursuivre car dans la vie d'un humain jouant les couplets de l'âme dont elle est le Refrain ses mélodies l'accompagnent tant qu'elles sont nécessaires.
Bonheur-malheur-harmonisation: consonance-dissonance-harmonie.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Si l'on ne traversait pas des périodes de souffrance, on ne pourrait pas apprécier le bonheur.
Je pense que c'est aussi une question d'estime de soi, pour ne plus aller et devenir dépendant de personnes toxiques ou de produits mauvais pour soi.
La ça demande une certaine analyse de soi où il faut être objectif, critique mais doux pour se dire honnêtement à soi même que l'on est en parti responsable de sa situation et que l'on a pas fait les bon choix à tel moment.
Sortir de son rôle de victime, même si il est vrai que l'on est pas responsable des éléments extérieurs qui peuvent perturbé notre vie.
Pour enfin entreprendre une voie vers un changement et une harmonie, et là le bonheur se savoure quand il apparait comme une finalité ou le point d'achèvement d'un travail de longue haleine.
Je pense que c'est aussi une question d'estime de soi, pour ne plus aller et devenir dépendant de personnes toxiques ou de produits mauvais pour soi.
La ça demande une certaine analyse de soi où il faut être objectif, critique mais doux pour se dire honnêtement à soi même que l'on est en parti responsable de sa situation et que l'on a pas fait les bon choix à tel moment.
Sortir de son rôle de victime, même si il est vrai que l'on est pas responsable des éléments extérieurs qui peuvent perturbé notre vie.
Pour enfin entreprendre une voie vers un changement et une harmonie, et là le bonheur se savoure quand il apparait comme une finalité ou le point d'achèvement d'un travail de longue haleine.
Mélanie- Eris
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genzai :)
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Oui, si l'on ne traversait pas des périodes de souffrance, on ne comprendrait pas ni ne changerait ce qui l'a engendré, et on perpétuerait son cycle. Juste à mon avis faire attention de ne pas prendre la satisfaction pour le bonheur car elle est souvent l'autre visage du malheur, les deux fonctionnant en alternance, le bonheur étant la paix d la fin de la souffrance.Mélanie a écrit:Si l'on ne traversait pas des périodes de souffrance, on ne pourrait pas apprécier le bonheur.
C'est très juste ce que tu dis. On n'est pas responsable de l'action de l'autre, mais des choix qu'on a fait en fonction de ce qui se présentait. Cela dit, il est pertinent de voir les causes chez soi, mais nécessaire de rester bienveillant envers ses erreurs parce que c'est par manque de confiance en soi, par peur de sa propre solitude, mais aussi par manque de bienveillance envers soi et ses propres erreurs, que se crée alors le besoin illusoire de trouver des réponses à l'extérieur et de placer une part de la responsabilité de nos vies dans les mains d'autrui.
Je pense que c'est aussi une question d'estime de soi, pour ne plus aller et devenir dépendant de personnes toxiques ou de produits mauvais pour soi.
La ça demande une certaine analyse de soi où il faut être objectif, critique mais doux pour se dire honnêtement à soi même que l'on est en parti responsable de sa situation et que l'on a pas fait les bon choix à tel moment.
Sortir de son rôle de victime, même si il est vrai que l'on est pas responsable des éléments extérieurs qui peuvent perturbé notre vie.
Là aussi je te rejoins. C'est ainsi que les changements se font à la croisée des efforts et de la compréhension de notre fonctionnement, changements qu'on perçoit dans la paix qui prend place dans notre esprit.Pour enfin entreprendre une voie vers un changement et une harmonie, et là le bonheur se savoure quand il apparait comme une finalité ou le point d'achèvement d'un travail de longue haleine.
genzai- Quetzálcoatl
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
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Sod- Soleil
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Oui. Le rejet de nos peurs et la quête du bonheur sont les deux faces d'une même pièce.
Quand je lutte contre ce qui me fait souffrir ou que j'oeuvre pour être heureux je fais la même chose. Je suis les motivations de la partie de moi qui se croit mortelle et qui veut à tout prix survivre, l'égo.
L'égo se croit mortel et il fait tout ce qu'il peut pour survivre. Quand il y parvient, on ressent du bien être, et quand il n'y parvient pas, on ressent du mal être.
Par exemple, j'ai une promotion au travail, pour notre ego cela signifie plus de sécurité, plus de reconnaissance, plus d'amour, etc, donc une situation qui va dans le sens de la survie, ce qui entraine du bien être en moi.
Ou alor, je suis licencié, ce qui signifie pour notre ego une mise en danger, de l'insécurité, etc, donc une situation qui va dans le sens de la mort, ce qui génère du mal être.
Donc, la poursuite du bonheur est la motivation de l'ego. Tant qu'on y croit, qu'on s'y identifie, on est également sensible à la peur de mourir, et donc à toutes nos peurs.
Le bonheur se trouve dans tout ce qui est, dans l'instant présent, dans l'absence de volonté, dans la mort de l'égo. Pas en le faisant disparaitre, en l'observant sans s'y identifier et s'approprier ses motivations.
Porto Rico- Amalthée
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Porto Rico ;(
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
moi je me sentais mieux avant la guérison de ma fibromyalgie, je ne cherchais pas le bonheur, j'acceptais ma condition de malade !
Lilpowow- Makemake
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
moi je me sentais mieux avant la guérison de ma fibromyalgie, je ne cherchais pas le bonheur, j'acceptais ma condition de malade !
Lilpowow- Makemake
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Pourquoi ne pas accepter la condition de guéri ?
genzai- Quetzálcoatl
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
parcequ'on en veut toujours plus une fois que l'on a goûté aux bonheurs éphémères !
Lilpowow- Makemake
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Lilpowow a écrit:parcequ'on en veuttoujours plus une fois que l'on a goûté aux bonheurs éphémères !
C'est vrai, alors il y aurait-il un travail à faire pour se détacher de ces bonheurs éphémères sans s'attacher à la difficulté ?
Les deux me paraissent être les deux faces d'une même pièce.
genzai- Quetzálcoatl
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Lilpowow a écrit:parcequ'on en veut toujours plus une fois que l'on a goûté aux bonheurs éphémères !
J'ai lu récemment un texte de Kyong Ho, poète zen du XIXème siècle qui se base un peu sur la même constatation et qui dit :
"Ne souhaitez pas une santé parfaite. Une parfaite santé s'accompagne d'avidité et de désirs. C'est pourquoi un Ancien disait : « Transformez en une bonne médecine les douleurs de la maladie. »"
Du moment qu'on sait que la santé est éphémère, on peut peut-être juste faire avec ce qui est présent, quelque soit la forme (santé ou non-santé) qui se manifeste.
genzai- Quetzálcoatl
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Hakaan a écrit:Perso je me base sur le modèle neurologique parce que c'est le seul qui donne une vision vraiment précise et universelle et qui rend cohérent l'aspect physique avec les plans abstraits des sensations et de la cognition, donc à partir de là je ne fais pas de distinction philosophique entre douleur et souffrance parce que suivant ce modèle ce sont exactement les mêmes processus qui sont mis en action en finalité, c'est juste que les voies qu'ils empreintent passent par plus ou moins d'abstractions du réel avant d'arriver au même système clef qui gère la sensation de récompense ou de punition
après on peut s'amuser à faire des super noeuds et trucs tarabiscotés philosophiques, mais ca me donne plus l'impression de faire un genre de théatre de guignols avec des concepts que de répondre à quoi que ce soit
Je connais pas les détails du modèle neurologique mais je ne pense pas que souffrance et douleur soient exactement la même chose, bien qu'elles se fondent dans l'expérience du moment. L'une nous est apportée par l'appareil sensoriel (un coup de marteau sur le doigt par exemple), et l'autre (l'appréhension, la culpabilité ...) est de nature psychologique, mettant donc à contribution des états de la matière sur les plans subtils. Bien entendu le simple fait que l'expérience soit vécue dans sa conscience de veille sur le plan physique implique automatiquement une activité cérébrale correspondante, mais elle vient en réponse à ce qui se passe sur les plans subtils par une sorte d'induction je dirais.
Pour ce qui est de la question du bonheur, je serais porté à revenir à la notion centrale du boudhisme: le désir comme cause de la souffrance. Et aussi du bonheur. Ne pas confondre bonheur avec félécité ou béatitude.
pelerin- Mimas
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Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
Lilpowow a écrit:moi je me sentais mieux avant la guérison de ma fibromyalgie, je ne cherchais pas le bonheur, j'acceptais ma condition de malade !
Et, qu'en tirais-tu comme avantages ou inconvénients?
Car, ne cherchant pas le bonheur, celui-ci fut sans doute remplacé par autre chose dont l'intérêt put être remarqué à défaut d'être remarquable.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'ego ?
La poursuite du bonheur est-elle une illusion de l'égo ?
Je crois que ça dépend de quel bonheur on parle et de comment on s'y prend pour le "poursuivre". Donc la réponse peut être oui ou non, car ça dépend, comme d'habitude.
C'est ce que j'avais voulu dire en postant dans ce topic les versets de Jésus qui commencent par "Heureux ceux qui ...".
Comme quoi il se fait une idée de ce bonheur qui lui est propre, et il donne a ce bonheur une place importante, en parlant certainement d'autre chose que de ce que les gens appellent "bonheur", sans parler des différences radicales quant aux moyens pour le trouver ce bonheur.
Mais comme je me rend compte que souvent je ne suis pas clair, je vous la refait.
Je crois que ça dépend de quel bonheur on parle et de comment on s'y prend pour le "poursuivre". Donc la réponse peut être oui ou non, car ça dépend, comme d'habitude.
C'est ce que j'avais voulu dire en postant dans ce topic les versets de Jésus qui commencent par "Heureux ceux qui ...".
Comme quoi il se fait une idée de ce bonheur qui lui est propre, et il donne a ce bonheur une place importante, en parlant certainement d'autre chose que de ce que les gens appellent "bonheur", sans parler des différences radicales quant aux moyens pour le trouver ce bonheur.
Mais comme je me rend compte que souvent je ne suis pas clair, je vous la refait.
Sod a écrit:"HEUREUX les affligés car ils seront consolés"
Rabbi Yeshoua
Matthieu 5 - 4
Sod- Soleil
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