Sentiment et spiritualité
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Sentiment et spiritualité
Rappel du premier message :
Le sentiment amoureux est d’une force prodigieuse pour faire entrer dans une spiritualité, naturellement. La force des sentiments envers l’autre favorise notamment une pensée qui se désintéresse des représentations fantasmatiques conscientes que peuvent faire naître nos pulsions. C’est l’accès à une pensée symbolique où la personne aimée ne figure pas comme un objet de satisfaction.
Il faut revenir au sens étymologique du mot « symbole » pour mieux comprendre que le sentiment amoureux donne cet accès à une « pensée symbolique » sans privilégier nos pulsions sexuelles. La sexualité ne peut donc prendre sens pour l’esprit que si elle est reconnue entre deux êtres.
Les pulsions du corps n’ont pas d’autre destin que de s’exprimer. Cependant, la pulsion sexuelle peut être sublimée. Concrètement, la force des sentiments et la pensée symbolique ne permettent pas à la pulsion sexuelle de se frayer un passage. La pulsion est alors transformée, elle ne se réalisera pas essentiellement par une extériorisation (axe horizontal) mais, dans ce cas, exclusivement par une intériorisation. La pulsion remonte (axe vertical) vers la zone du cœur. Le cœur se dilate excessivement et libère des hormones dans le sang. Cette libération intense provoque une extase amoureuse qui prend tout le sens d’une extase mystique.
Aimer passionnément une personne permet un dépassement du besoin sexuel. La force de notre vie émotionnelle est donc une clé importante de notre spiritualité dans le sens où nous accédons à une vie symbolique "verticalisante". Chez le religieux, sa foi doit lui fournir cette force émotionnelle intense pour détourner sa pulsion vers une quête de Dieu absente de tout désir charnel.
C’est le sentiment, la vie émotionnelle toute entière, qui doit prédominer sur la pulsion, c’est à mon sens un préalable à toute spiritualité.
Jean
Le sentiment amoureux est d’une force prodigieuse pour faire entrer dans une spiritualité, naturellement. La force des sentiments envers l’autre favorise notamment une pensée qui se désintéresse des représentations fantasmatiques conscientes que peuvent faire naître nos pulsions. C’est l’accès à une pensée symbolique où la personne aimée ne figure pas comme un objet de satisfaction.
Il faut revenir au sens étymologique du mot « symbole » pour mieux comprendre que le sentiment amoureux donne cet accès à une « pensée symbolique » sans privilégier nos pulsions sexuelles. La sexualité ne peut donc prendre sens pour l’esprit que si elle est reconnue entre deux êtres.
Les pulsions du corps n’ont pas d’autre destin que de s’exprimer. Cependant, la pulsion sexuelle peut être sublimée. Concrètement, la force des sentiments et la pensée symbolique ne permettent pas à la pulsion sexuelle de se frayer un passage. La pulsion est alors transformée, elle ne se réalisera pas essentiellement par une extériorisation (axe horizontal) mais, dans ce cas, exclusivement par une intériorisation. La pulsion remonte (axe vertical) vers la zone du cœur. Le cœur se dilate excessivement et libère des hormones dans le sang. Cette libération intense provoque une extase amoureuse qui prend tout le sens d’une extase mystique.
Aimer passionnément une personne permet un dépassement du besoin sexuel. La force de notre vie émotionnelle est donc une clé importante de notre spiritualité dans le sens où nous accédons à une vie symbolique "verticalisante". Chez le religieux, sa foi doit lui fournir cette force émotionnelle intense pour détourner sa pulsion vers une quête de Dieu absente de tout désir charnel.
C’est le sentiment, la vie émotionnelle toute entière, qui doit prédominer sur la pulsion, c’est à mon sens un préalable à toute spiritualité.
Jean
jean123- Miranda
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Re: Sentiment et spiritualité
Hridaye a écrit:Par contre pour revenir au sujet initial, il n'y a pas à glorifier le sentiment amoureux en le parant de tous les avantages pour une ouverture à la spiritualité.
D'une façon générale le sentiment amoureux est très en miroir et projection et donc très égoiste et il y a bien évidemment chosification de l'autre qui n'est que l'alibi.
La seule façon d'en tirer un bénéfice pour l'évolution de conscience c'est de le voir se muer en quelque chose de moins passionnel mais de plus complice, au fil de la relation dans le quotidien. C'est là une occasion de grandir pour qui y aspire
le probleme c'est peut etre de vouloir "tirer bénéfice" de qui que ce soit..
etre dans l'attente d'un quelconque résultat, en spiritualité comme en amour d'ailleurs, est toujours voué a l'échec.Dieu ne prévient pas de son arrivé, et l'amour non plus d'ailleurs.
je vis perso plus mes relations a l'instinct dans le moment présent, ce qui permet de vivre totalement et intensément sans aucune conditions.
car attendre un résultat ou un bénéfice est déja une condition, et nous ne sommes plus alors dans l'amour.
ness- Jupiter
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Re: Sentiment et spiritualité
Azaël.de.Lyon a écrit:ness a écrit:pour moi le désir amoureux et les sentiments font partie de la spiritualité, c'est a cette experience du don de soi pour l'autre qu'on dépasse l'égo, et qu'on fusionne ..
l'amour peut devenir souffrance si l'autre souffre, bonheur si l'autre est heureux, joie, si l'autre est joyeux, peine , etc.
un chemin spirituel sans amour pour un autre est souvent aride, et l'amour universel manquera de sel..ce n'est pas compartimenté.
d'ailleurS combien de pretres ont des histoire d'amour cachée, parce que c'est interdit dans leur corporation?
mais souvent les gens jugent cela comme 'interdit", ou malsain,inconvenant, alors que c'est le plus beau des cadeaux:
l'abnégation de soi pour celui qu'on aime, qu'on va servir, accompagner et soutenir, .. c'est un chemin trés beau.tout autant que celui d'un pretre d'ailleurs.;
l'Abé Pierre a avoué avoir eu une relation amoureuse trés forte avec une femme.. et Soeur Emmanuelle n'hésitait pas trouver les hommes trés beaux! (ses mémoires)
pourtant tous deux ont eu des chemins exceptionnel dans l'amour inconditionnel et universel par leurs actes et leur foi..leur sens du partage.
dans d'autres religion, le couple n'est pas interdit, comme pour l'Islam, qui est une religion trés sensuelle, ou il n'est pas interdit d'etre en couple , meme en tant que religieux..
en Inde, ils ont le Kama sutra qui permet au couple de s'épanouir sexuellement, et d'aller vers un épanouissement spirituel.;
mais les vieux conservateurs s'offusquent comme si la vielle école de la bien-pensance pieuse et pudique était la seule façon d'etre spirituel.
sous le joug de cet histoire d'égo, on a finit par rendre la spiritualité "désertique" et froide.
Qui a dit que la sensualité n'était que l'apanage de l'ego ?
les sens sont une révélation de ce que nous sommes dans le ressentis, et l'échange n'est plus l'égo:
si tu fais plaisir a ta compagne, et si elle te fait plaisir, ou est l'égo?
ness- Jupiter
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Re: Sentiment et spiritualité
Je plains ceux et celles qui existent encore durant la volupté.
Invité- Invité
Re: Sentiment et spiritualité
Être en pleine conscience pendant la volupté c’est encore plus inconditionnel.
En communion avec le Tout.
La conscience d’y être +++
La jouissance dans l’ascèse des grands mystiques, c’est aussi la révélation des éveillés.
J’ai longtemps hésité à être père abbé ou père de famille.
C’est beaucoup plus dur de se consacrer à sa famille, parfois.
Mais pour moi, qui ait exploré les deux, c’est bien plus éveillant, finalement.
Cogitop- Vénus
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Re: Sentiment et spiritualité
Tant que le sentiment n'est pas entièrement désintéressé, on ne peut absolument pas parler d'amour qui ouvrirait un chemin spirituel.
la plupart du temps le sentiment amoureux est complètement égoiste pour ne pas dire narcissique par procuration.
Par ex: tant qu'une personne n'est pas capable de dire, de penser et de profondément ressentir (sans se mentir à elle même) : "si tu es plus heureux(se) avec un autre partenaire, alors c'est parfait pour moi, je ne t'en veux pas même si le cas échéant à titre personnel cela me rend triste, je comprends et soutiens ton choix de prendre une autre route, si tu sens que ton devenir passe par là"
L'amour est compréhension, l'amour est acceptation, l'amour est liberté.
Or comment cela se passe t-il la plupart du temps dans le cas d'une séparation ? Celui qui prend la décision de partir pour vivre une autre histoire vit une misère...
Alors qu'il ne cherche au fond qu'à suivre son propre chemin sans s'enfermer dans une relation qui s'est sclérosé au fil du temps.
Al contrario de l'amour véritable, le sentiment amoureux n'est souvent vécu (pas toujours il est vrai) que par le biais de manipulation, conflits de territoires, domination, tentative d'exister par le regard de l'autre et surtout tentative de fuir la solitude qui renvoie à soi-même (qui l'on fuit du même coup grâce à l'alibi du couple).
La vision de Jean est une vision très idéalisée ! Perso, je parle de ce que je connais concrètement, sur le terrain, que j'ai vécu moi-même et de ce que j'ai vu autour de moi.
la plupart du temps le sentiment amoureux est complètement égoiste pour ne pas dire narcissique par procuration.
Par ex: tant qu'une personne n'est pas capable de dire, de penser et de profondément ressentir (sans se mentir à elle même) : "si tu es plus heureux(se) avec un autre partenaire, alors c'est parfait pour moi, je ne t'en veux pas même si le cas échéant à titre personnel cela me rend triste, je comprends et soutiens ton choix de prendre une autre route, si tu sens que ton devenir passe par là"
L'amour est compréhension, l'amour est acceptation, l'amour est liberté.
Or comment cela se passe t-il la plupart du temps dans le cas d'une séparation ? Celui qui prend la décision de partir pour vivre une autre histoire vit une misère...
Alors qu'il ne cherche au fond qu'à suivre son propre chemin sans s'enfermer dans une relation qui s'est sclérosé au fil du temps.
Al contrario de l'amour véritable, le sentiment amoureux n'est souvent vécu (pas toujours il est vrai) que par le biais de manipulation, conflits de territoires, domination, tentative d'exister par le regard de l'autre et surtout tentative de fuir la solitude qui renvoie à soi-même (qui l'on fuit du même coup grâce à l'alibi du couple).
La vision de Jean est une vision très idéalisée ! Perso, je parle de ce que je connais concrètement, sur le terrain, que j'ai vécu moi-même et de ce que j'ai vu autour de moi.
Mitya- Prométhée
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Re: Sentiment et spiritualité
Le sentiment amoureux a été élaboré par la nature pour créer des couples, qui pourront élever des enfants, etc, et que cela conduise à la haine quand ca casse est aussi assez logique évolutivement parlant,
essayer d'extraire de ça un espèce d'amour idéalisé spirituellement pour moi c'est juste tenter de faire un bricolage avec ses propres ressentiments en suivant des normes philosophiques, c'est pas découvrir un objet pré-existant en lui même
En fait l'amour "spirituel" (tout pur inconditionnel et qui pré existerait) pour moi n'existe que dans les fantasmes des hippies ou chez quelques cerveaux qui sont configurés comme ça,
ce qui enlève rien de son sens si on veut le developper pour suivre un idéal mais c'est juste que quand on me raconte que c'est un machin spirituel blabla ça me fait autant d'effet que quand on me parle du dieu spaghetti
Après j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
essayer d'extraire de ça un espèce d'amour idéalisé spirituellement pour moi c'est juste tenter de faire un bricolage avec ses propres ressentiments en suivant des normes philosophiques, c'est pas découvrir un objet pré-existant en lui même
En fait l'amour "spirituel" (tout pur inconditionnel et qui pré existerait) pour moi n'existe que dans les fantasmes des hippies ou chez quelques cerveaux qui sont configurés comme ça,
ce qui enlève rien de son sens si on veut le developper pour suivre un idéal mais c'est juste que quand on me raconte que c'est un machin spirituel blabla ça me fait autant d'effet que quand on me parle du dieu spaghetti
Après j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
Hakaan- Antarès
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Re: Sentiment et spiritualité
@Hakaan
Après, j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
Il y a un truc qui s’appelle l’hypnose, qui permet d’atteindre ce qu’on désire le plus et vivre dedans.
On découvre que cet état naturel, c’est aussi l’état amoureux, et tous les états de ressentis qu’on souhaite, qui nous conviennent, et on peut y être et vivre dedans en feed back.
L’hypnose nourrit et en retour on nourrit l’hypnose.
Le bonheur, l’amour sont aussi ainsi.
C’est une richesse fabuleuse et, plus on l’utilise, plus on en donne, plus on en offre, plus on en a en retour.
C’est (comme) l’amour qui donne cet état fabuleux qu’on peut vivre au quotidien comme on le souhaite si on ose.
On est pas un hippie ni un fumeur de moquette.
On est simplement heureux à travers tout ce que l’on vit.
Mais si les circuits sont mal réglés, on préfère les problèmes et la peur.
L’hypnose c’est le lubrifiant naturel du mental, de l’esprit, pour qu’il fusionne avec l’âme.
Et que l’éveil devienne quotidien.
Pour les éveillés, ce n’est plus une utopie hippie, c’est une réalité thérapeutique.
Après, j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
Il y a un truc qui s’appelle l’hypnose, qui permet d’atteindre ce qu’on désire le plus et vivre dedans.
On découvre que cet état naturel, c’est aussi l’état amoureux, et tous les états de ressentis qu’on souhaite, qui nous conviennent, et on peut y être et vivre dedans en feed back.
L’hypnose nourrit et en retour on nourrit l’hypnose.
Le bonheur, l’amour sont aussi ainsi.
C’est une richesse fabuleuse et, plus on l’utilise, plus on en donne, plus on en offre, plus on en a en retour.
C’est (comme) l’amour qui donne cet état fabuleux qu’on peut vivre au quotidien comme on le souhaite si on ose.
On est pas un hippie ni un fumeur de moquette.
On est simplement heureux à travers tout ce que l’on vit.
Mais si les circuits sont mal réglés, on préfère les problèmes et la peur.
L’hypnose c’est le lubrifiant naturel du mental, de l’esprit, pour qu’il fusionne avec l’âme.
Et que l’éveil devienne quotidien.
Pour les éveillés, ce n’est plus une utopie hippie, c’est une réalité thérapeutique.
Cogitop- Vénus
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jean123 :)
Re: Sentiment et spiritualité
Hakaan a écrit:Le sentiment amoureux a été élaboré par la nature pour créer des couples, qui pourront élever des enfants, etc, et que cela conduise à la haine quand ca casse est aussi assez logique évolutivement parlant,
essayer d'extraire de ça un espèce d'amour idéalisé spirituellement pour moi c'est juste tenter de faire un bricolage avec ses propres ressentiments en suivant des normes philosophiques, c'est pas découvrir un objet pré-existant en lui même
En fait l'amour "spirituel" (tout pur inconditionnel et qui pré existerait) pour moi n'existe que dans les fantasmes des hippies ou chez quelques cerveaux qui sont configurés comme ça,
ce qui enlève rien de son sens si on veut le developper pour suivre un idéal mais c'est juste que quand on me raconte que c'est un machin spirituel blabla ça me fait autant d'effet que quand on me parle du dieu spaghetti
Après j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
Le mental peut "singer" l'amour universel c'est vrai.
Invité- Invité
Re: Sentiment et spiritualité
Mitya a écrit:
La vision de Jean est une vision très idéalisée ! Perso, je parle de ce que je connais concrètement, sur le terrain, que j'ai vécu moi-même...
A vrai dire, je parle plus d’expériences de sublimation qu’une idéalisation des choses. Il y a toujours dans mes discours un récit sur les manifestations physiologiques et psychiques de mes expériences (et j'aimerais bien que dans les livres les auteurs parlent en ces termes de réactions physiologiques et psychiques pour que je puisse parfois penser que ce ne sont pas que des mots). Dans mon dernier message, j’explique avoir rencontré beaucoup moins de conflits à me dégager de l’objetisation d’autrui. J’en retire même une forme de compassion envers le « Moi » freudien (l’égocentrisme) en disant qu’il est victime de ses pulsions.
Je me souviens qu’un jour d’attendais mon autre qui n’arrivait vraiment pas et ça compliquait la situation. J’avais senti une colère monter sans que celle-ci puisse se traduire physiologiquement par une tension nerveuse. Le processus s’est comme intériorisé et je sentais comme des pleurs à l’intérieur de mon corps qui m’ont fait vivre un moment curieux, comme une cascade de pleurs qui venait me laver de ma colère naissante pour m’apporter un bien-être intense et quasi-instantané. Je pense pouvoir comparer cela aux effets d’une sesshin de méditation zen très réussie.
L’idéalisation de l’autre, ne suffit pas pour dépasser ses conflits intérieurs. Il faut que notre vie symbolique soit suffisamment développée pour relativiser notre vie concrète. Mon idéalisation de l’autre m’a beaucoup aidé dans mon accès à une conscience symbolique des choses parce qu’il me semble que je l’ai davantage sacralisée avant de l’idéaliser. D’ailleurs je pense qu’elle est une sainte (larme à l’œil… et même plus que ça). C’est peut-être la petite nuance qui change tout de sacraliser, puisque nous savons avec les travaux de Jung que l’amoureux / l’amoureuse projette son idéal féminin / masculin sur l’autre et quand l’image en soi ne colle pas assez avec la réalité que nous nous percevons l’autre, il y a conflit intérieur… puis extérieur… puis rupture ? Parfois !
jean123- Miranda
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Re: Sentiment et spiritualité
@Jean ce que tu vis est particulier et exceptionnel mais n'inverses-tu pas les choses en avançant que le sentiment amoureux est systématiquement la force qui permet d'entrer en spiritualité alors que dans ce que je lis de ton expérience, tu étais déjà engagé sur la voie avec ce feu sacré en toi et que c'est justement la force de ta vie spirituelle qui a permis cette sublimation des sentiments amoureux communs, sublimation qui par retour a renforcé ta symbolique sacrée.
Ce qui est fort différent du postulat d'origine
Ce qui est fort différent du postulat d'origine
Invité- Invité
Re: Sentiment et spiritualité
Bien sûr que si, l'échange est le procédé favori de l'égo qui s'offre une bonne conduite justement. Il ne brille que par ce commerce là ! Ainsi que la morale et les dogmes.
les sens sont une révélation de ce que nous sommes dans le ressentis, et l'échange n'est plus l'égo:
si tu fais plaisir a ta compagne, et si elle te fait plaisir, ou est l'égo?
Pendant des siècles seul le plaisir masculin était encouragé, aujourd'hui les mentalités ayant évolué, plus aucun mec ne peut échapper à l'obligation de l'orgasme féminin. C'est presque une fierté
Bref tous ces fonctionnements typiques et stéréotypés qui répondent à des injonctions mentales tacites et pratiquement inconscientes formées dans le moule de pensée contemporaine (éducation, culture, matraquage idéologique etc), sont très ordinaires et complètement conditionnés.
C'est les jalons, les repères du monde de l'égo humain en interaction
Rien de bien transcendant là dedans
Invité- Invité
Re: Sentiment et spiritualité
qui se connait lui meme controle l'égo..
les sentiments peuvent etre nobles et grands, c'est une façon de se transcender..
on parle alors du coeur.
mais ce topic parle des sentiments, c'est toi qui parle toujours de l'égo,tu pourrais partager tes visions a ce sujet puisqu'il est apparemment un point central de ta spiritualité, c'est que tu n'en a pas encore fini avec lui..
chacun fait son chemin.
les sentiments peuvent etre nobles et grands, c'est une façon de se transcender..
on parle alors du coeur.
mais ce topic parle des sentiments, c'est toi qui parle toujours de l'égo,tu pourrais partager tes visions a ce sujet puisqu'il est apparemment un point central de ta spiritualité, c'est que tu n'en a pas encore fini avec lui..
chacun fait son chemin.
Dernière édition par ness le Jeu 9 Juil 2020 - 8:47, édité 1 fois
ness- Jupiter
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Re: Sentiment et spiritualité
Hridaye a écrit:@Jean ce que tu vis est particulier et exceptionnel mais n'inverses-tu pas les choses en avançant que le sentiment amoureux est systématiquement la force qui permet d'entrer en spiritualité alors que dans ce que je lis de ton expérience, tu étais déjà engagé sur la voie avec ce feu sacré en toi et que c'est justement la force de ta vie spirituelle qui a permis cette sublimation des sentiments amoureux communs, sublimation qui par retour a renforcé ta symbolique sacreeée.
Ce qui est fort différent du postulat d'origine
qui te dis que ce n'est pas le contraire?
tu parlais de banalité ordinaire , de conditionnement et de culture, au sujet du sentiment amoureux, dans le message que tu m'a posté, mais la tu parle de symbolique sacrée?
n'est ce pas l'alchimie de la transformation des sentiments amoureux, entre autre, qui apporte la véritable spiritualité?
transformer le plomb en or, c'est la voie de la réalisation.
et pas l'inverse.
aussi les sentiments peuvent faire beaucoup souffir, c'est peut etre la le rabotage de l'égo, le dégrossissage de la pierre, le raffinement ..
ness- Jupiter
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Re: Sentiment et spiritualité
Cogitop a écrit:@Hakaan
Après, j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
Il y a un truc qui s’appelle l’hypnose, qui permet d’atteindre ce qu’on désire le plus et vivre dedans.
On découvre que cet état naturel, c’est aussi l’état amoureux, et tous les états de ressentis qu’on souhaite, qui nous conviennent, et on peut y être et vivre dedans en feed back.
L’hypnose nourrit et en retour on nourrit l’hypnose.
Le bonheur, l’amour sont aussi ainsi.
C’est une richesse fabuleuse et, plus on l’utilise, plus on en donne, plus on en offre, plus on en a en retour.
C’est (comme) l’amour qui donne cet état fabuleux qu’on peut vivre au quotidien comme on le souhaite si on ose.
On est pas un hippie ni un fumeur de moquette.
On est simplement heureux à travers tout ce que l’on vit.
Mais si les circuits sont mal réglés, on préfère les problèmes et la peur.
L’hypnose c’est le lubrifiant naturel du mental, de l’esprit, pour qu’il fusionne avec l’âme.
Et que l’éveil devienne quotidien.
Pour les éveillés, ce n’est plus une utopie hippie, c’est une réalité thérapeutique.
Hum , l'hypnose est un état naturel et constant chez l'homme , on le nomme " sommeil " ou " illusion " , l'auto-illusion ne mène certes pas à l'éveil ,même si on s'en est convaincu , c'est du moins mon avis subjectif sur ces propos , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Sentiment et spiritualité
Faire et être en amour, qu'est-ce d'autre que contempler l'âme de l'être aimé ?
Invité- Invité
Re: Sentiment et spiritualité
« Être en amour », Melon et Bottes de cuir, c’est exactement le terme qui m’est venu à l’esprit après mon premier « coup de foudre prolongé ». Se laisser emporter par des situations émouvantes est une réaction naturelle du corps pour se purger, pour purifier son esprit. Je pense ainsi à un message qui parle de la passion du Christ et qui suggère, contrairement à la voie bouddhique que les émotions ne sont pas incompatibles avec la spiritualité.
Bien souvent nous entendons dire (merci Bouddha) que nos illusions (et nos désirs) sont la cause de nos souffrances et que le bodhisattva doit dépasser les siennes. Personnellement, je ne suis pas à penser cela, je ne pense pas par les livres mais selon mon expérience. Mon état actuel est de penser que mes souffrances sont comme les courbatures de mon corps. Si je ne fais pas de sport j’ai des courbatures, si je fais du sport j’en ai aussi. Concernant mes souffrances, elles ne me posent pas vraiment de problème, elles sont inhérentes à ma condition humaine. La nuance est que nous avons des souffrances que nous n’acceptons pas. Je pense que nous devons non pas nous dégager de nos souffrances mais de notre refus. Il y a des souffrances que j’accepte parce qu’elles sont liées à ma condition amoureuse ou mes principes de vertu. Ces souffrances-là ne sont pas insoutenables, elles sont acceptables, même si j’en suis parfois tourmenté. C’est mon humilité qui est à l’épreuve, un combat contre mes illusions et mon désir inconscient de toute-puissance qui voudrait régler les choses en un tour de magie. Mes souffrances sont mes jalons, je ne pense pas pouvoir vivre sans un état de souffrance plus ou moins perceptible mais je sais que choisir mes souffrances est une clé pour « ne pas souffrir pour rien ». C’est en choisissant mes souffrances (certes, ma détermination innée y est pour quelque chose) qu’elles peuvent me sembler bienheureuses.
Pour répondre à Hridaye, je ne considère pas le sentiment amoureux comme l’unique accès à la spiritualité, la dévotion envers une divinité est une autre façon… Peut-être qu’en insistant sur cette voie amoureuse (sujet de ma discussion), j’ai laissé entendre que c’était une voie unique, c’est surtout une voie que je privilégie dans ce topic. Néanmoins, c’est d’une grande force parce qu’à mon avis il est bien plus probable d’aimer une personne et d’être profondément touché que de s’adonner à une spiritualité désincarnée et uniquement tournée vers Dieu ainsi que ses pensées absolues bien souvent.
Cependant, je dissocie avoir des pratiques spirituelles et avoir une pratique (réellement) spirituelle. Quand j’ai commencé le yoga, je voulais simplement atteindre mon bien-être. Il n’y avait rien de spirituel dans ma démarche. Pendant mes 5 premières années, j’ai vécu quelques phénomènes inhabituels (physiologiques et psychiques) mais rien qui puisse me dire que je suis dans une quête spirituelle et je me suis plutôt aperçu que je n’avais pas atteint le bien-être mais qu’à la place j’étais devenu un « technicien de la posture » de yoga. J’ai vécu une rupture d’avec la notion de posture parfaite. J’ai commencé à réaliser « mes postures selon mon ressenti » sans vouloir atteindre la posture stéréotypée que l’on nous enseigne dans les cours. Cela a tout changé, la relation énergétique interne et externe, soi avec le cosmos, change complètement. Réaliser « mes » postures, celles ordonnées par l’instant est devenu pour moi un yoga vraiment transcendant. Cet état où l’on se sent traversé par des énergies pendant les postures font ressentir un bonheur qui m’a fait dire qu’à travers une autre personne (en l’aimant) je ne peux pas atteindre cet amour ressenti. En tout cas aujourd’hui, je pense qu’aimer une personne n’est pas moindre que de ressentir l’amour sans « objet » par des phénomènes cosmiques indescriptibles.
Ce chemin, à l’époque, où je ne voulais que le bien-être, m’a plongé tant qu’athée dans un inconfort parce qu’il ne m’était plus possible de ne pas croire en Dieu. J’ai perçu que je devais devenir guérisseur mais sans avoir ni théorie ni pratique. J’ai craint ce qui m’arrivait et j’ai refusé de continuer le yoga pour rester athée, tranquille, et ne pas me lancer dans une activité inconnue menée par une inspiration disons cosmique. Je n’aime absolument pas parler ainsi parce que je ne veux pas être étiqueté dans la rubrique « délire mystique ». Alors je précise que si je portais ce délire, j’aurais au moins eu une pratique bénévole dans ce domaine pour satisfaire des croyances en un supposé pouvoir mystique. J’ai fui le yoga, j’ai alors ensuite vécu de très longues années de galère, comme jamais dans ma vie, à avoir refusé mon « probable destin » (d’après ce que je pense). Puis, un événement douloureux et amoureux a bouleversé ma condition humaine pour me conduire dans un processus d’auto-guérison.
Je crois plutôt que je porte comme tout le monde le « feu sacré » dont tu parles Hridaye, mais que c’est l’amour pour une femme qui me l’a fait accepter parce que j’avais fui toute croyance en Dieu par égocentrisme et pour garder mes illusions de pouvoir faire les choix que je veux dans ma vie. Le sentiment amoureux est au moins pour moi d’une force prodigieuse parce qu’il m’a fait entrer dans l’acceptation de ma spiritualité et la reconnaissance du Divin.
Bien souvent nous entendons dire (merci Bouddha) que nos illusions (et nos désirs) sont la cause de nos souffrances et que le bodhisattva doit dépasser les siennes. Personnellement, je ne suis pas à penser cela, je ne pense pas par les livres mais selon mon expérience. Mon état actuel est de penser que mes souffrances sont comme les courbatures de mon corps. Si je ne fais pas de sport j’ai des courbatures, si je fais du sport j’en ai aussi. Concernant mes souffrances, elles ne me posent pas vraiment de problème, elles sont inhérentes à ma condition humaine. La nuance est que nous avons des souffrances que nous n’acceptons pas. Je pense que nous devons non pas nous dégager de nos souffrances mais de notre refus. Il y a des souffrances que j’accepte parce qu’elles sont liées à ma condition amoureuse ou mes principes de vertu. Ces souffrances-là ne sont pas insoutenables, elles sont acceptables, même si j’en suis parfois tourmenté. C’est mon humilité qui est à l’épreuve, un combat contre mes illusions et mon désir inconscient de toute-puissance qui voudrait régler les choses en un tour de magie. Mes souffrances sont mes jalons, je ne pense pas pouvoir vivre sans un état de souffrance plus ou moins perceptible mais je sais que choisir mes souffrances est une clé pour « ne pas souffrir pour rien ». C’est en choisissant mes souffrances (certes, ma détermination innée y est pour quelque chose) qu’elles peuvent me sembler bienheureuses.
Pour répondre à Hridaye, je ne considère pas le sentiment amoureux comme l’unique accès à la spiritualité, la dévotion envers une divinité est une autre façon… Peut-être qu’en insistant sur cette voie amoureuse (sujet de ma discussion), j’ai laissé entendre que c’était une voie unique, c’est surtout une voie que je privilégie dans ce topic. Néanmoins, c’est d’une grande force parce qu’à mon avis il est bien plus probable d’aimer une personne et d’être profondément touché que de s’adonner à une spiritualité désincarnée et uniquement tournée vers Dieu ainsi que ses pensées absolues bien souvent.
Cependant, je dissocie avoir des pratiques spirituelles et avoir une pratique (réellement) spirituelle. Quand j’ai commencé le yoga, je voulais simplement atteindre mon bien-être. Il n’y avait rien de spirituel dans ma démarche. Pendant mes 5 premières années, j’ai vécu quelques phénomènes inhabituels (physiologiques et psychiques) mais rien qui puisse me dire que je suis dans une quête spirituelle et je me suis plutôt aperçu que je n’avais pas atteint le bien-être mais qu’à la place j’étais devenu un « technicien de la posture » de yoga. J’ai vécu une rupture d’avec la notion de posture parfaite. J’ai commencé à réaliser « mes postures selon mon ressenti » sans vouloir atteindre la posture stéréotypée que l’on nous enseigne dans les cours. Cela a tout changé, la relation énergétique interne et externe, soi avec le cosmos, change complètement. Réaliser « mes » postures, celles ordonnées par l’instant est devenu pour moi un yoga vraiment transcendant. Cet état où l’on se sent traversé par des énergies pendant les postures font ressentir un bonheur qui m’a fait dire qu’à travers une autre personne (en l’aimant) je ne peux pas atteindre cet amour ressenti. En tout cas aujourd’hui, je pense qu’aimer une personne n’est pas moindre que de ressentir l’amour sans « objet » par des phénomènes cosmiques indescriptibles.
Ce chemin, à l’époque, où je ne voulais que le bien-être, m’a plongé tant qu’athée dans un inconfort parce qu’il ne m’était plus possible de ne pas croire en Dieu. J’ai perçu que je devais devenir guérisseur mais sans avoir ni théorie ni pratique. J’ai craint ce qui m’arrivait et j’ai refusé de continuer le yoga pour rester athée, tranquille, et ne pas me lancer dans une activité inconnue menée par une inspiration disons cosmique. Je n’aime absolument pas parler ainsi parce que je ne veux pas être étiqueté dans la rubrique « délire mystique ». Alors je précise que si je portais ce délire, j’aurais au moins eu une pratique bénévole dans ce domaine pour satisfaire des croyances en un supposé pouvoir mystique. J’ai fui le yoga, j’ai alors ensuite vécu de très longues années de galère, comme jamais dans ma vie, à avoir refusé mon « probable destin » (d’après ce que je pense). Puis, un événement douloureux et amoureux a bouleversé ma condition humaine pour me conduire dans un processus d’auto-guérison.
Je crois plutôt que je porte comme tout le monde le « feu sacré » dont tu parles Hridaye, mais que c’est l’amour pour une femme qui me l’a fait accepter parce que j’avais fui toute croyance en Dieu par égocentrisme et pour garder mes illusions de pouvoir faire les choix que je veux dans ma vie. Le sentiment amoureux est au moins pour moi d’une force prodigieuse parce qu’il m’a fait entrer dans l’acceptation de ma spiritualité et la reconnaissance du Divin.
jean123- Miranda
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Re: Sentiment et spiritualité
salut..l'homme mélange Amour , émotion,sexualité ....les émotions sont liés a notre condition d'êtres de "chair" ..ce n'est pas de l' Amour " ,pour moi,mais un ressenti émotionnel ....Si l'acte sexuel ,qui est fait , comme pour tous les êtres , pour perpétuer la "race" , n'était pas lié aux émotions , qui aurait voulu si adonner consciemment ??? car s'il n'y avait pas le "plaisir" de l'acte , une fois par an (comme les autres créatures) aurait suffit ....nos émotions nous emmènent dans des "chemins" d'analyses comportementales impressionnantes ..quand on parle de "rester " enfant, on en est loin ....que de complications.....pour rien ....a plus
mikael- Vesta
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Re: Sentiment et spiritualité
Professeur X a écrit:Cogitop a écrit:@Hakaan
Après, j'aimerais bien voir des gens qui ont réellement réussi à reconfigurer leurs circuits pour atteindre ce genre de truc et à le vivre naturellement sans faire un effort d'auto manipulation pour y rester
Il y a un truc qui s’appelle l’hypnose, qui permet d’atteindre ce qu’on désire le plus et vivre dedans.
On découvre que cet état naturel, c’est aussi l’état amoureux, et tous les états de ressentis qu’on souhaite, qui nous conviennent, et on peut y être et vivre dedans en feed back.
L’hypnose nourrit et en retour on nourrit l’hypnose.
Le bonheur, l’amour sont aussi ainsi.
C’est une richesse fabuleuse et, plus on l’utilise, plus on en donne, plus on en offre, plus on en a en retour.
C’est (comme) l’amour qui donne cet état fabuleux qu’on peut vivre au quotidien comme on le souhaite si on ose.
On est pas un hippie ni un fumeur de moquette.
On est simplement heureux à travers tout ce que l’on vit.
Mais si les circuits sont mal réglés, on préfère les problèmes et la peur.
L’hypnose c’est le lubrifiant naturel du mental, de l’esprit, pour qu’il fusionne avec l’âme.
Et que l’éveil devienne quotidien.
Pour les éveillés, ce n’est plus une utopie hippie, c’est une réalité thérapeutique.
Hum , l'hypnose est un état naturel et constant chez l'homme , on le nomme " sommeil " ou " illusion " , l'auto-illusion ne mène certes pas à l'éveil ,même si on s'en est convaincu , c'est du moins mon avis subjectif sur ces propos , love .
Là c’est le bas niveau, de la fausse hypnose sommeil.
L’hypnose de pleine conscience c’est l’éveil.
Cogitop- Vénus
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Humeur : En miroir
Re: Sentiment et spiritualité
Cogitop a écrit:L’hypnose de pleine conscience c’est l’éveil
Hum , pour moi ça ne veut pas dire grand chose , faut se le répéter combien de fois pour que ça ait un sens , love .
Professeur X- Soleil
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Localisation : ici
Re: Sentiment et spiritualité
mikael a écrit:salut..l'homme mélange Amour , émotion,sexualité ....les émotions sont liés a notre condition d'êtres de "chair" ..ce n'est pas de l' Amour " ,pour moi,mais un ressenti émotionnel ....Si l'acte sexuel ,qui est fait , comme pour tous les êtres , pour perpétuer la "race" , n'était pas lié aux émotions , qui aurait voulu si adonner consciemment ??? car s'il n'y avait pas le "plaisir" de l'acte , une fois par an (comme les autres créatures) aurait suffit ....nos émotions nous emmènent dans des "chemins" d'analyses comportementales impressionnantes ..quand on parle de "rester " enfant, on en est loin ....que de complications.....pour rien ....a plus
je pense que les émotions/sentiments sont des outils..mis a notre disposition pour faire le chemin. ils ne sont pas la par hazard.
les outils naturels sont parfois laissé de coté et on nous en fourni de nouveaux: des doctrines.
la réalisation par une ascese de plusieurs années au fond d'un cachau seul, avec du pain et de l'eau, oui, excelente façon de rencontrer Dieu..
mais c'est pourtant en sortant se confronter au monde que Jesus et Bouddah ont atteint leur réalisation ultimes, dans le tumulte de la vie, et dans la confrontation aux sentiments.
la vie nous offre des multiples façons et de multiples chemins.
ne dit on pas: tous les chemins menent a RoME?
ness- Jupiter
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