Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
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Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Rappel du premier message :
Finalement cette question simple, porte en elle, bien des réponses.
Alors pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Finalement cette question simple, porte en elle, bien des réponses.
Alors pour vous, qu'est ce que la conscience ?
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Moi je doute que la vie soit le fruit d'un hasard absurde
Mais personne n'a dit cela simplement il faut comprendre que le complexe est un agencement de choses simples et d'ailleurs qui était là pour comprendre le simple. Le hasard est un mot absurde car l'électricité dés le début prend toujours le chemin le plus court. C'est la loi naturelle la seule l'unique.?
Mais personne n'a dit cela simplement il faut comprendre que le complexe est un agencement de choses simples et d'ailleurs qui était là pour comprendre le simple. Le hasard est un mot absurde car l'électricité dés le début prend toujours le chemin le plus court. C'est la loi naturelle la seule l'unique.?
skambah- Encelade
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
skambah a écrit:L'Univers est gigantesque
Chair totem vous n'avez aucune preuve de ce que vous écrivez et dans l'avenir soyez plus clair.
Les scientifiques (astrophysiciens) le disent, ils parlent même de multivers, d'expansion de l'Univers et je leur fait confiance, d'autant que par expériences vécues ça rejoint ce qu'ils en disent...A moins que vous pensiez que l'univers ait la taille d'un petit poids....
Est ce plus clair comme ça.?
Totem- Antarès
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
skambah a écrit:mais ce qui nous attend de l'autre coté est grandiose.
Je suis dans le regret de vous annoncer que vous n'avez aucune preuve de ce que vous annoncez.
Ben, non, j'y suis allé avec mes guides et sur différents plans d'expressions, c tout.
De toute manière que tu exprimes cette impression temporairement est inévitable à un stade donné y correspondant (nul doute que j'y suis passé aussi pour reconnaissance...), tel un enfant en manque de repères, et que la peur de l'inconnu chatouille, y contribue. Ceci créé un état de fermeture à cette aventure formidable de la découverte de notre multidimensionnalité reste close causée par cette attitude.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
skambah a écrit:Moi je doute que la vie soit le fruit d'un hasard absurde
Mais personne n'a dit cela
Si. C'est exactement ce que vous sous-entendez. Dans le contexte hasard désigne un ensemble de forces aveugles qui s'exercent sans finalité et sans raison. Et par exemple considérer la vie, comme vous me semblez le faire implicitement , comme une agitation futile entre deux néants donne un caractère absurde à l'existence. Donc hasard et absurde sont les conclusions à tirer de la posture philosophique qui me semble être la vôtre.
Cela dit, en ce qui concerne la preuve, vous n'avez pas davantage la preuve de ce que vous suggérez. Vous dites :
skambah a écrit:
simplement il faut comprendre que le complexe est un agencement de choses simples et d'ailleurs qui était là pour comprendre le simple. Le hasard est un mot absurde car l'électricité dés le début prend toujours le chemin le plus court.
Un agencement de choses simples aurait donc conduit à cette chose complexe: la vie. D'une part, en ce qui concerne l'apparition de la vie hors de cet assemblage de choses simples, cela n'explique absolument rien et n'effleure même pas la question de fond, et d'autre part malgré toutes les choses simples que la science nous a apprise jusqu'à ce jour nous n'en savons guère plus sur la provenance de la vie que l'homme de Cromagnon. En fait j'irais même jusqu'à dire qu'il y a des cas comme ça où la connaissance conduit à l'ignorance, lorsque cette connaissance en vient à nous donner l'impression d'un savoir que nous n'avons pas, lorsqu'elle nous conduit à faire des inférences qui sont fausses.
skambah a écrit:
C'est la loi naturelle la seule l'unique.?
C'est supposé vouloir dire quoi exactement ? Je vous signale que cette loi naturelle, telle qu'elle nous apparait dans les salles de cours de physique, de chimie, de micro-biologie, est incapable de vraiment expliquer comment ces choses simples et dépourvues de vie en viennent à faire apparaître un être vivant. Evidemment on se raconte parfois des histoires pour se convaincre du contraire. Dans le cadre restraint que se donne le matérialisme pour envisager la question, il y aura toujours au final ce zipidi zipidi dou POUF! la vie
pelerin- Mimas
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Melon et bottes de cuir a écrit:porte a écrit:Melon et bottes de cuir a écrit:La foi.
La foi en quoi?
Ceci est vraiment utile dans un monde ou l'on prône d'avoir foi en soi d'être extrêmement précis sur ce sujet. Juste dans l'émanation voisine se tient la confiance. J'en préciserais les tenants ultérieurement elle est un aboutissement de cette foi.
FraternellementTout simplement la foi en le Père qui est au Ciel.
Lorsque la confiance en "CE QUI EST" rétablie, la foi n'est plus de mise. Une nouvelle conscience est établie qui met le trouveur dans la posture de serviteur de la cause sans contrainte de celle-ci, car la joie intérieure et la paix sont retrouvées entre autre émanations.
Quel est donc ce ciel dont tu fais mention, il y a tant de demeures et tant de ciels.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Cette question de la nature de la conscience est fondamentale, selon les réponses apportées, les conséquences sont me semble t il fort différentes.
Par exemple si l'on croit les réponses matérialistes qui sont très dominantes en sciences en neurologie et psychologie, comme le rappelle l'article que je joins ci après, notre conscience n'est qu'une illusion temporaire et localisée, nous ne pensons pas, nous hébergeons juste temporairement des réactions électro- biochimiques, influencées par tout un tas d'interactions que nous ne maîtrisons pas, pour rappel:
Conscience, liberté et mécanismes cérébraux
Par Jean-Michel Muglioni, le 9 janvier 2018
Je lis sur le net l’interview de David A. Oakley, professeur émérite en psychologie à l’UCL et de Peter Halligan, professeur en neuropsychologie à l’Université de Cardiff. sous le titre « Nos actions sont-elles vraiment régies par notre conscience ? »1 La réponse est évidemment « non », ce qui n’étonne pas quiconque a fait quelques études. Nous avons là un merveilleux exemple de la manière dont au nom de la science on enfonce des portes ouvertes – il y a quelques milliers d’années que le problème a été traité, et, par exemple, il est permis de relire les tragédies grecques. En outre la conclusion de l’interview permet de voir clairement le sens de tels travaux, du moins tels qu’ils sont compris par leurs auteurs.
Une remarque préalable. La thèse : « Notre conscience personnelle ne crée pas, ne cause pas ou ne choisit pas nos croyances, sentiments ou perceptions », est présentée comme admise par « la plupart des experts » et comme publiée dans « un nouvel article scientifique paru dans la revue Frontiers of Psychology ». L’argument d’autorité peut avoir un sens lorsqu’il s’agit d’invoquer les thèses d’un auteur reconnu, comme c’était le cas lorsqu’au Moyen Âge on se référait à l’Antiquité. Mais précisément, dans le cadre de la science moderne, il n’a plus de sens : parler d’autorité au nom de la science revient à nier la science, puisque la seule chose que puisse et doive faire un homme de science n’est pas de proclamer sa propre autorité au nom de la science et de la prouver par le fait qu’il publie dans une revue scientifique reconnue, mais de soumettre son travail au jugement de ses lecteurs. Je ne saurais donc moi-même opposer mon expertise aux experts ici invoqués. Et comme en fin de compte la question porte sur les droits de l’homme, il importe que chacun ose faire valoir son droit de juger. Mais n’est-ce pas précisément ce droit que nie la thèse ici proposée ?
Que lit-on ? « Nous ne choisissons pas – consciemment – nos pensées ou nos sentiments, nous en prenons simplement conscience. » Soutenir que nos pensées et nos décisions sont prises en nous sans nous et que la conscience ne fait que passivement les accueillir, voilà quelque chose d’assez banal. Et même si sur ce point les neurosciences conduisent à des travaux intéressants, il est non moins banal pour justifier cette thèse de se référer aux expériences d’hypnose, sur laquelle Charcot, mort en 1893, travaillait déjà. Par exemple, nos deux chercheurs disent : « Les études utilisant l’hypnose montrent que l’humeur, les pensées et les perceptions peuvent être profondément altérées par des suggestions ». N’est-ce pas là encore connu depuis toujours ?
De là nos chercheurs concluent, et je conserve leur formulation, qu’ils peuvent répondre à « la question de l’endroit où sont fabriquées nos pensées, émotions et perceptions. Nous avançons que notre conscience est un sous-ensemble de nos expériences, émotions, pensées et croyances générées par des procédés non conscients à l’intérieur de nos cerveaux ». Ainsi localisée, la conscience n’est que l’accompagnement passif de processus cérébraux non conscients. Ils la comparent à l’arc-en-ciel, qui en effet n’est rien sinon l’apparence que prennent à nos yeux les gouttes d’eau à travers lesquelles se réfléchit et se réfracte la lumière : de même qu’aucune des gouttes d’eau ne vise la formation d’un arc-en-ciel, les processus cérébraux inconscients qui paraissent à la conscience ne se produisent pas en vue de fins. C’est du moins ce que j’ai compris de cette comparaison. Ce qui veut dire que le mouvement des corpuscules qui constitue notre cerveau fabrique nos pensées, nos émotions, nos perceptions, sans que jamais une quelconque fin soit visée, qui donne à ces pensées, ces émotions, ces perceptions, un sens. Le sens que notre conscience leur prête, inconsciente de leur mode de production, peut-il dans ces conditions être autre chose qu’un épiphénomène, ou plutôt une illusion ?
Or, nouvelle banalité dans la bouche de ces deux chercheurs : « Nos conclusions soulèvent également des questions sur les notions de libre arbitre et de responsabilité personnelle ». Et plus loin : « le libre arbitre et la responsabilité personnelle sont des notions qui ont été construites par la société ». Cette formulation est contradictoire, puisqu’elle implique la négation du libre arbitre et de la responsabilité : elle fait de l’affirmation du libre arbitre le produit et seulement le produit d’un déterminisme social. Que seule l’existence sociale nous permette de découvrir que nous sommes libres, comme d’apprendre l’arithmétique élémentaire, je ne le conteste pas, mais il serait absurde de dire que l’arithmétique n’est que le produit de notre existence sociale. Peut-être le respect du principe de contradiction (ou de non contradiction) n’est-il lui-même pour cette neuropsychologie qu’un produit du mécanisme cérébral tel qu’il s’est développé au sein de la société. Car la thèse est bien, explicitement, que ces mécanisme cérébraux et sociaux nous ont donné l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes ."
Par exemple si l'on croit les réponses matérialistes qui sont très dominantes en sciences en neurologie et psychologie, comme le rappelle l'article que je joins ci après, notre conscience n'est qu'une illusion temporaire et localisée, nous ne pensons pas, nous hébergeons juste temporairement des réactions électro- biochimiques, influencées par tout un tas d'interactions que nous ne maîtrisons pas, pour rappel:
Conscience, liberté et mécanismes cérébraux
Par Jean-Michel Muglioni, le 9 janvier 2018
Jean-Michel Muglioni s’oppose à une thèse prétendument scientifique qui réduit la conscience à n’être que l’accompagnement de processus cérébraux non conscients. Il lui oppose un mouvement de révolte : une objection de conscience ! Il importe que chacun ose juger ce qui se donne comme des travaux scientifiques ou comme des jugements d’experts et sache dire non. Si en effet notre conscience n’était que le produit de mécanismes cérébraux, dire non ne voudrait rien dire, sinon qu’un mécanisme détermine notre refus : et que ce mécanisme soit cérébral et propre au cerveau humain n’en ferait rien de plus sensé que le refus d’un herbivore de manger de la viande ou celui d’un ivrogne de s’arrêter au feu rouge.
Je lis sur le net l’interview de David A. Oakley, professeur émérite en psychologie à l’UCL et de Peter Halligan, professeur en neuropsychologie à l’Université de Cardiff. sous le titre « Nos actions sont-elles vraiment régies par notre conscience ? »1 La réponse est évidemment « non », ce qui n’étonne pas quiconque a fait quelques études. Nous avons là un merveilleux exemple de la manière dont au nom de la science on enfonce des portes ouvertes – il y a quelques milliers d’années que le problème a été traité, et, par exemple, il est permis de relire les tragédies grecques. En outre la conclusion de l’interview permet de voir clairement le sens de tels travaux, du moins tels qu’ils sont compris par leurs auteurs.
Une remarque préalable. La thèse : « Notre conscience personnelle ne crée pas, ne cause pas ou ne choisit pas nos croyances, sentiments ou perceptions », est présentée comme admise par « la plupart des experts » et comme publiée dans « un nouvel article scientifique paru dans la revue Frontiers of Psychology ». L’argument d’autorité peut avoir un sens lorsqu’il s’agit d’invoquer les thèses d’un auteur reconnu, comme c’était le cas lorsqu’au Moyen Âge on se référait à l’Antiquité. Mais précisément, dans le cadre de la science moderne, il n’a plus de sens : parler d’autorité au nom de la science revient à nier la science, puisque la seule chose que puisse et doive faire un homme de science n’est pas de proclamer sa propre autorité au nom de la science et de la prouver par le fait qu’il publie dans une revue scientifique reconnue, mais de soumettre son travail au jugement de ses lecteurs. Je ne saurais donc moi-même opposer mon expertise aux experts ici invoqués. Et comme en fin de compte la question porte sur les droits de l’homme, il importe que chacun ose faire valoir son droit de juger. Mais n’est-ce pas précisément ce droit que nie la thèse ici proposée ?
Que lit-on ? « Nous ne choisissons pas – consciemment – nos pensées ou nos sentiments, nous en prenons simplement conscience. » Soutenir que nos pensées et nos décisions sont prises en nous sans nous et que la conscience ne fait que passivement les accueillir, voilà quelque chose d’assez banal. Et même si sur ce point les neurosciences conduisent à des travaux intéressants, il est non moins banal pour justifier cette thèse de se référer aux expériences d’hypnose, sur laquelle Charcot, mort en 1893, travaillait déjà. Par exemple, nos deux chercheurs disent : « Les études utilisant l’hypnose montrent que l’humeur, les pensées et les perceptions peuvent être profondément altérées par des suggestions ». N’est-ce pas là encore connu depuis toujours ?
De là nos chercheurs concluent, et je conserve leur formulation, qu’ils peuvent répondre à « la question de l’endroit où sont fabriquées nos pensées, émotions et perceptions. Nous avançons que notre conscience est un sous-ensemble de nos expériences, émotions, pensées et croyances générées par des procédés non conscients à l’intérieur de nos cerveaux ». Ainsi localisée, la conscience n’est que l’accompagnement passif de processus cérébraux non conscients. Ils la comparent à l’arc-en-ciel, qui en effet n’est rien sinon l’apparence que prennent à nos yeux les gouttes d’eau à travers lesquelles se réfléchit et se réfracte la lumière : de même qu’aucune des gouttes d’eau ne vise la formation d’un arc-en-ciel, les processus cérébraux inconscients qui paraissent à la conscience ne se produisent pas en vue de fins. C’est du moins ce que j’ai compris de cette comparaison. Ce qui veut dire que le mouvement des corpuscules qui constitue notre cerveau fabrique nos pensées, nos émotions, nos perceptions, sans que jamais une quelconque fin soit visée, qui donne à ces pensées, ces émotions, ces perceptions, un sens. Le sens que notre conscience leur prête, inconsciente de leur mode de production, peut-il dans ces conditions être autre chose qu’un épiphénomène, ou plutôt une illusion ?
Or, nouvelle banalité dans la bouche de ces deux chercheurs : « Nos conclusions soulèvent également des questions sur les notions de libre arbitre et de responsabilité personnelle ». Et plus loin : « le libre arbitre et la responsabilité personnelle sont des notions qui ont été construites par la société ». Cette formulation est contradictoire, puisqu’elle implique la négation du libre arbitre et de la responsabilité : elle fait de l’affirmation du libre arbitre le produit et seulement le produit d’un déterminisme social. Que seule l’existence sociale nous permette de découvrir que nous sommes libres, comme d’apprendre l’arithmétique élémentaire, je ne le conteste pas, mais il serait absurde de dire que l’arithmétique n’est que le produit de notre existence sociale. Peut-être le respect du principe de contradiction (ou de non contradiction) n’est-il lui-même pour cette neuropsychologie qu’un produit du mécanisme cérébral tel qu’il s’est développé au sein de la société. Car la thèse est bien, explicitement, que ces mécanisme cérébraux et sociaux nous ont donné l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes ."
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Depuis 3 siècles, la philosophie matérialiste récupère la science en déformant souvent ses découvertes et propos, ainsi nie t elle la conscience ou l'esprit et le libre arbitre qui leur est associé.
Pour ne reconnaître que la matière qui selon elle s'organiserait par le hasard des combinaisons atomiques, jusqu'au hasard des mutations génétiques.
Pourtant plus la science découvre, moins elle dit cela, elle a ainsi découvert la place et le rôle de l'information, dans l'univers.
Voici une brève synthèse faite par Erwin Lazlo à ce sujet:
"
Docteur Ervin Laszlo, la conscience quantique et l’Akasha
Qu’est-ce que la conscience quantique ? Dans le nouveau paradigme, on pense qu’il y a deux choses dans l’univers : La matière et l’espace. Le temps n’est pas si important, car il n’a pas d’impact. Le Docteur Ervin Laszlo explique que par la physique quantique on peut comprendre qu’il y a de l’information qui circule d’une façon qui surpasse les limites classiques du temps et de l’espace. L’information circule simultanément en divers endroits simultanément.
Le Docteur Ervin Laszlo nous invite à entrer dans le nouveau paradigme dicté par les découvertes de la physique quantique. Nous constatons maintenant qu’au niveau infiniment petit et infiniment grand, les lois de la physiques ne respectent pas les mêmes règles que la physique classique, celle de notre dimension terrestre.
Ces découvertes ouvrent de nouvelles possibilités. Aujourd’hui nous sommes capable de comprendre scientifiquement ce que les grands sages tentent de nous expliquer depuis des années. Le vide est en fait vibration. Cette vibration est une information. Et l’information est à l’origine de la matière, du manifesté. Ainsi on comprend l’impact des vibrations sur la matière, du vide sur les objets, des pensées sur notre réalité.
Entrer dans l’univers de la conscience quantique permet d’ouvrir un nouveau monde devant nous."
Dans cette hypothèse, l'univers et la vie ne sont plus absurdes, cela change tout, car l'Univers et la vie sont animés par la Conscience qui s'augmente à travers toutes les consciences, dont la nôtre.
Pour ne reconnaître que la matière qui selon elle s'organiserait par le hasard des combinaisons atomiques, jusqu'au hasard des mutations génétiques.
Pourtant plus la science découvre, moins elle dit cela, elle a ainsi découvert la place et le rôle de l'information, dans l'univers.
Voici une brève synthèse faite par Erwin Lazlo à ce sujet:
"
Docteur Ervin Laszlo, la conscience quantique et l’Akasha
Qu’est-ce que la conscience quantique ? Dans le nouveau paradigme, on pense qu’il y a deux choses dans l’univers : La matière et l’espace. Le temps n’est pas si important, car il n’a pas d’impact. Le Docteur Ervin Laszlo explique que par la physique quantique on peut comprendre qu’il y a de l’information qui circule d’une façon qui surpasse les limites classiques du temps et de l’espace. L’information circule simultanément en divers endroits simultanément.
Qu’est-ce que la conscience quantique ?
Pour Laszlo, la conscience quantique est celle qui est ouverte à la connexion, à la guérison, à l’intuition. C’est le fait de comprendre que l’information circule d’une façon non linéaire dans l’espace-temps. On a toujours pensé que les évolutions se font petit à petit. Or on se rend compte maintenant que les systèmes complexes arrivent à un point critique que l’on appelle point de bifurcation.Le Docteur Ervin Laszlo nous invite à entrer dans le nouveau paradigme dicté par les découvertes de la physique quantique. Nous constatons maintenant qu’au niveau infiniment petit et infiniment grand, les lois de la physiques ne respectent pas les mêmes règles que la physique classique, celle de notre dimension terrestre.
Ces découvertes ouvrent de nouvelles possibilités. Aujourd’hui nous sommes capable de comprendre scientifiquement ce que les grands sages tentent de nous expliquer depuis des années. Le vide est en fait vibration. Cette vibration est une information. Et l’information est à l’origine de la matière, du manifesté. Ainsi on comprend l’impact des vibrations sur la matière, du vide sur les objets, des pensées sur notre réalité.
Entrer dans l’univers de la conscience quantique permet d’ouvrir un nouveau monde devant nous."
Dans cette hypothèse, l'univers et la vie ne sont plus absurdes, cela change tout, car l'Univers et la vie sont animés par la Conscience qui s'augmente à travers toutes les consciences, dont la nôtre.
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Les anciens l'ont compris avant nous: cela a été dit il y a des millénaires, que l'univers est mental.
La conscience c'est ce qu'il se passe dans notre esprit, notre psychisme, notre façon de nous voir et de percevoir notre environnement.
Or on a tendance à rattacher l'esprit au corps, alors que le physique est l'extension du mental.
Cela est démontrer et connu dans la médecine chinoise, dans les soins énergétiques, etc.. que l'on peut soigner le corps en soignant l'esprit.
Donc avoir une conscience élevé, c'est déjà se détacher de l'aspect physique de l'être, pour s'ouvrir sur l'univers mental, psychique, se reconnecter à son âme.
La conscience c'est ce qu'il se passe dans notre esprit, notre psychisme, notre façon de nous voir et de percevoir notre environnement.
Or on a tendance à rattacher l'esprit au corps, alors que le physique est l'extension du mental.
Cela est démontrer et connu dans la médecine chinoise, dans les soins énergétiques, etc.. que l'on peut soigner le corps en soignant l'esprit.
Donc avoir une conscience élevé, c'est déjà se détacher de l'aspect physique de l'être, pour s'ouvrir sur l'univers mental, psychique, se reconnecter à son âme.
Mélanie- Eris
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Localisation : En eaux troubles
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
@Mélanie5
Oui certes, les hommes ont toujours eu conscience que l'univers ne se limitait pas à la matière.
C'est finalement très curieux de constater à quel point notre époque est devenue si matérialiste.
Au point justement de nier la spécificité et l'existence propre de l'esprit, de la conscience ...
C'est assez désespérant, mais cela changera, enfin c'est ce que je souhaite, comme avec ces témoignages:
"
29:01
Conrad : La conscience de la nature
Tistrya
YouTube - 5 août 2016
14:44
Matthieu Ricard: la nature de la conscience
Oui certes, les hommes ont toujours eu conscience que l'univers ne se limitait pas à la matière.
C'est finalement très curieux de constater à quel point notre époque est devenue si matérialiste.
Au point justement de nier la spécificité et l'existence propre de l'esprit, de la conscience ...
C'est assez désespérant, mais cela changera, enfin c'est ce que je souhaite, comme avec ces témoignages:
"
29:01
Conrad : La conscience de la nature
Tistrya
YouTube - 5 août 2016
14:44
Matthieu Ricard: la nature de la conscience
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Est conscience tout ce qui permet d'expérimenter l'êtreté au travers d' " il y a".
Kzar- Mithra
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
On l’entend rarement celle-là c.à.d. " il y a", il est dit plus souvent que les choses sont
J'aime bien en tk...
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Dernière édition par Cornalin le Sam 29 Juin 2019 - 6:12, édité 1 fois (Raison : Ajout)
Cornalin- Dioné
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Hé hé, chacun dessine l'être avec son crayon d'avoir...
Kzar- Mithra
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Pas certain qu’on parle de la même chose, mais merci tout de même pour le rappel
Cornalin- Dioné
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Je vois que la conscience essaie de se déterminer elle-même par un questionnement...
Totem- Antarès
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
@Ksar, bonjour, bienvenue sur ce forum.
Quand vous remarquez:
"Est conscience tout ce qui permet d'expérimenter l'êtreté au travers d' " il y a".
Je comprends que pour vous la conscience permet de se situer, par rapport à l'ensemble.
C'est effectivement l'expérience de vie assez fondamentale, permise par la conscience de soi .
C'est bien une propriété et une application importante de la conscience, mais cela donne peu d'indications sur la nature et l'origine de la conscience et de l'humaine en particulier.
C'est bien cela le sens de la question originelle
Quelle est la nature de la conscience, son origine, sa destinée?...
Quand vous remarquez:
"Est conscience tout ce qui permet d'expérimenter l'êtreté au travers d' " il y a".
Je comprends que pour vous la conscience permet de se situer, par rapport à l'ensemble.
C'est effectivement l'expérience de vie assez fondamentale, permise par la conscience de soi .
C'est bien une propriété et une application importante de la conscience, mais cela donne peu d'indications sur la nature et l'origine de la conscience et de l'humaine en particulier.
C'est bien cela le sens de la question originelle
Quelle est la nature de la conscience, son origine, sa destinée?...
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Kzar a écrit:Est conscience tout ce qui permet d'expérimenter l'êtreté au travers d' " il y a".
Et lorsqu'il n'y a que l'Être et ce qui éternel?
Ce n'est pas un hasard si la plupart des grands êtres qui ont foulé cette planète ont parlé du "jeu de la conscience".
La conscience, selon sa graduation et les attributs des créatures auxquelles elle prête une déclinaison d'Elle-même, fait l'expérience du créé et ainsi peut accéder à travers ce jeu aux potentiels de nombreuses capacités dont elle est détentrice.
Ceci présuppose que la puissance créatrice primordiale (1) soit partie prenante dans cette effusion comme supports.
(1) Nommée dans certaines cultures par Shakti ou Prakriti (Prakrti):
La Prakṛti (en sanskrit IAST ; devanāgarī : प्रकृति) signifie nature ; ordre naturel ; forme primitive, fondement, origine, cause. Dans la philosophie indienne du Sāṃkhya, c'est d'abord la Nature Primordiale (mūlaprakṛti), cause originelle des phénomènes du monde matériel. Mais c'est aussi la Nature Originelle combinant les potentialités de l'Énergie et de la Matière, principe femelle dynamique activé par le contact du principe mâle statique Puruṣa l'Esprit ; elle est le point d'équilibre du triguṇa de ses qualités: sattva, rajas et tamas; elle se manifeste par l'évolution pariṇāma des 23 autres principes tattva. Ce terme apparaît pour la première fois dans la Śvetāśvatara Upaniṣad au sens de Nature.
Nature de Prakṛti
La prakṛti est une substance inconsciente mais éternellement active. Nature multiforme, tantôt elle se développe et se différencie en cosmos, produisant en son propre sein tous les êtres matériels, tantôt elle se rétracte, résorbe en elle tous les existants et revient à son état indistinct et subtil originel (mūlaprakṛti)
Fraternellement
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
porte a écrit:Kzar a écrit:Est conscience tout ce qui permet d'expérimenter l'êtreté au travers d' " il y a".
Et lorsqu'il n'y a que l'Être et ce qui éternel?
Il n'y a fondamentalement que l'être, ce qui est éternel. Simplement cette êtreté s'éprouve selon son bon vouloir, via le médium de la conscience, au travers de sa manifestation. Il n'existe aucun extérieur à l'être où cette manifestation puisse s'exprimer séparément à lui-même. C'est le jeu de "ma" conscience, sous produit fragmenté de la conscience, qui crée l'illusion de l'existence séparée.
C'est du moins ce que m'inspire cette question ici et maintenant.
Kzar- Mithra
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
@vertgandazert
Les hommes se sont plongés dans l'inconscience collective lorsqu'ils ont commencé à dégrader la nature, à s'attaquer les uns les autres, à utiliser le nucléaire sans connaître les conséquences sur l'écosystème.
L'inconscience est agir sans prendre en compte les causes et conséquences possibles de ses actes.
Alors que ceux qui agissent avec conscience, agissent avec sagesse, maîtrise de leur sujet, connaissance des causes possibles, réflexion, intelligence, méthode, communication, etc..
La conscience collective, s'est connaître les dynamiques, procédés et structures qui régissent les lois de la nature, du cosmos, de l'harmonie universelles.
Les anciens avaient une connaissance précise du cosmos, ils l'étudiaient en observant la nature.
Alors que aujourd'hui, les "savoirs" sur le cosmos viennent d'appareils de mesure, de calculs matriciels, etc
Et de plus en plus la science moderne est remise en cause, on le voit avec les expériences menées sur les particules de physiques quantiques qui dépassent la compréhension des scientifiques.
Le problème des scientifiques est qu'ils sont trop fermés d'esprit pour accepter l'idée qu'il y a des énergies subtils non visibles par la grande majorité et surtout par eux-mêmes (eux qui se prennent pour des dieux, cela risquerait de blesser leur égo surdimensionnés).
Les hommes se sont plongés dans l'inconscience collective lorsqu'ils ont commencé à dégrader la nature, à s'attaquer les uns les autres, à utiliser le nucléaire sans connaître les conséquences sur l'écosystème.
L'inconscience est agir sans prendre en compte les causes et conséquences possibles de ses actes.
Alors que ceux qui agissent avec conscience, agissent avec sagesse, maîtrise de leur sujet, connaissance des causes possibles, réflexion, intelligence, méthode, communication, etc..
La conscience collective, s'est connaître les dynamiques, procédés et structures qui régissent les lois de la nature, du cosmos, de l'harmonie universelles.
Les anciens avaient une connaissance précise du cosmos, ils l'étudiaient en observant la nature.
Alors que aujourd'hui, les "savoirs" sur le cosmos viennent d'appareils de mesure, de calculs matriciels, etc
Et de plus en plus la science moderne est remise en cause, on le voit avec les expériences menées sur les particules de physiques quantiques qui dépassent la compréhension des scientifiques.
Le problème des scientifiques est qu'ils sont trop fermés d'esprit pour accepter l'idée qu'il y a des énergies subtils non visibles par la grande majorité et surtout par eux-mêmes (eux qui se prennent pour des dieux, cela risquerait de blesser leur égo surdimensionnés).
Mélanie- Eris
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Je pense effectivement qu'il n'y a fondamentalement que l'être au sens de l'esprit qui est éternel.
Mais le support de l'esprit interagit avec lui, dans notre espace temps matériel, le support matériel de l'esprit qu'est notre cerveau, nous donne effectivement l'illusion des existences séparées, tout simplement parce que généralement le support matériel, ne permet d'en vivre qu'une seule à la fois.
C'est assez normal, mais c'est la source de multiples confusions, dont celle de croire que c'est le cerveau qui génère la conscience, alors qu'il est seulement capable de la capter puis de l'analyser, mais ce faisant il peut l'interpréter et la modifier, ce qui alimente l'illusion de sa création.
Comme la vie, la conscience interagit continuellement avec l'environnement et en l'occurrence avec la Conscience source, notre cerveau agissant comme un récepteur émetteur de conscience, les matérialistes ne verront que l'émetteur et certains idéalistes que le récepteur, les deux ont raison, mais partiellement.
Mais le support de l'esprit interagit avec lui, dans notre espace temps matériel, le support matériel de l'esprit qu'est notre cerveau, nous donne effectivement l'illusion des existences séparées, tout simplement parce que généralement le support matériel, ne permet d'en vivre qu'une seule à la fois.
C'est assez normal, mais c'est la source de multiples confusions, dont celle de croire que c'est le cerveau qui génère la conscience, alors qu'il est seulement capable de la capter puis de l'analyser, mais ce faisant il peut l'interpréter et la modifier, ce qui alimente l'illusion de sa création.
Comme la vie, la conscience interagit continuellement avec l'environnement et en l'occurrence avec la Conscience source, notre cerveau agissant comme un récepteur émetteur de conscience, les matérialistes ne verront que l'émetteur et certains idéalistes que le récepteur, les deux ont raison, mais partiellement.
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Je veux vous parler du physicien David Bohm, son parcours me semble intéressant à plus d'un titre, au départ il était matérialiste marxiste, au point de se faire exclure des USA à l'époque du maccarthysme, cela ne l'a pas bridé ni orienté dans ses recherches, c'est tout à son honneur.
Il est le fondateur de l'hypothèse d'un univers holographique,dont voici un résumé au cours d'une interview:
"Le déploiement de la matière et de la conscience, interview de David Bohm
08 Sep 2011
Il est le fondateur de l'hypothèse d'un univers holographique,dont voici un résumé au cours d'une interview:
"Le déploiement de la matière et de la conscience, interview de David Bohm
08 Sep 2011
(Revue CoEvoluion. No 11. Hiver 1983)
David Bohm n’a jamais pu accepter les contradictions et les confusions apparentes de l’interprétation orthodoxe de la mécanique quantique prônée notamment par Niels Bohr dans les années 1920. Il a tenté de concevoir le principe d’incertitude d’Heisenberg comme la manifestation de processus se déroulant à des niveaux plus profonds. Sa notion récente d’ordre impliqué permet de rendre compte non seulement des propriétés de la matière mises à jour par la physique quantique, mais aussi de l’activité de la conscience et de sa relation à la matière.
Après avoir enseigné à Berkeley, Princeton, Sao Paulo et Haïfa, David Bohm a été professeur de physique théorique au Birkbeck College à Londres. Michel Cazenave et Tchalaï Unger sont allés l’interviewer au printemps 1982 pour France-Culture et CoEvolution.
— G. B. —
Michel Cazenave : Quelle a été la genèse de la démarche scientifique qui vous a conduit à cette notion d’ordre impliqué, ces relations entre la matière et la conscience, qui sont assez révolutionnaires ?
David Bohm : En 1950, alors que j’étais à l’université de Berkeley, je commençai à m’intéresser à l’interprétation de la mécanique quantique proposée par Niels Bohr, parce qu’un de mes amis en était un ardent partisan. Je proposai de concilier les idées d’onde et de particule, ce que Louis de Broglie avait déjà fait, mais avec quelques lacunes. Néanmoins, je n’étais pas complètement satisfait, et je voulais aller plus loin, dépasser l’interprétation classique de la mécanique quantique et si possible décrire la totalité de la réalité.
Mes idées ont ensuite évolué progressivement. J’ai commencé à essayer de comprendre la nature du temps et de l’espace, comme inséparables de la matière. Ainsi la mécanique quantique donne des fils conducteurs au temps et à l’espace, dont la nature ne serait pas nécessairement continue, mais beaucoup plus subtile. Mais je ne suis pas encore parvenu au terme de l’évolution de mes idées…
Tchalaï Unger : Vous voulez dire que temps et espace, comme nous les concevons, sont complètement impliqués ou mélangés ensemble, comme des qualités de la matière ?
D.B. Le temps suppose avant tout un processus périodique, comme les saisons, et un processus non périodique. Le temps n’est pas une qualité. D’une manière évidente le temps abstrait est approprié dans le domaine des mesures mécaniques, mais lorsque nous essayons de le comprendre par rapport à la relativité et à la mécanique quantique, cette conception nous induit en erreur. Dans le domaine de la conscience, le temps est très variable, c’est évident … Vous ne pouvez l’accrocher à rien, c’est le temps du processus psychologique. Nous n’avons aucune certitude que les différentes personnes présentes dans cette pièce sont sur le même temps psychologique. Ce n’est que lorsque les gens sont vraiment en communication étroite qu’ils sont dans le même temps et, alors, comme les instruments de l’orchestre, c’est là qu’ils jouent ensemble.
M.C. Vos travaux donnent-ils une piste pour trouver une liaison entre la mécanique quantique et la relativité générale, puisque c’est là que la physique s’arrête en quelque sorte, aujourd’hui ?
D.B. Espace et temps émergent de quelque chose de plus profond (que Wheeler a appelé « préespace ») une réalité qui se trouve au-delà des concepts classiques. En voici une illustration en physique classique : un thermomètre plongé dans l’eau fonctionne de façon très appropriée. Si vous essayez maintenant de mesurer la température d’une quantité de plus en plus petite d’eau, pour arriver seulement à quelques atomes, la signification de la température devient ambiguë dans les termes de la réalité de l’atome. Bon ! de la même manière je dis qu’espace et temps deviennent ambigus dans les termes d’une réalité profonde qui n’est pas l’espace-temps comme nous le connaissons.
L’ordre impliqué David Bohm a présenté sa notion d’ordre impliqué dans son livree « Wholeness and the implicate order » (Routledge, Londres, 1980). Elle est simple à expliquer, mais ses conséquences révolutionnaires pourraient modifier les idées fondamentales en physique. David Bohm emploie l’image d’un cylindre en rotation contenant de la glycérine. Une goutte d’encre tombant dans la glycérine est absorbée et semble y disparaître, mais en renversant le sens de rotation du cylindre on peut la faire réapparaître et lui redonner sa cohérence initiale. Cette image montre comment l’ordre peut sembler être absent, mais néanmoins impliqué et prêt à ressurgir si les conditions deviennent opportunes. |
M.C. On assiste actuellement à une multiplicité d’interprétations de la mécanique quantique; à la limite, chaque physicien a lui-même sa propre interprétation philosophique. Qu’est-ce que cette théorie, apparemment unitaire, qui peut donner lieu, d’une manière à peu près raisonnable, à tant d’interprétations différentes ? Quel est le statut de cette science ?
D.B. Cela ne tient pas à la science, mais à la confusion qui s’est développée parmi les scientifiques. Je pense que Bohr a donné une interprétation limitée, mais très claire, celle que j’ai expliquée et à laquelle pourtant j’ai fait des objections. (J’ai critiqué la partie qui bloquait toute progression.) Je pense que l’interprétation de la mécanique quantique est réellement compliquée et qu’elle le devient de plus en plus parce que les physiciens et les étudiants en ignorent le développement historique. Ce n’est pas parce que vous obtenez des réponses correctes dans vos calculs que votre interprétation est juste. Les gens ne veulent pas admettre que la mécanique quantique n’est rien d’autre qu’un calcul, ils veulent croire en même temps qu’elle énonce la nature de la réalité, et qu’elle donne une description complète de la réalité.
M.C. Mais cette description de la réalité — qu’elle soit totale ou pas — n’impose-t-elle pas une question métaphysique ? La métaphysique n’est-elle pas intérieure à ce que nous dit la mécanique quantique ?
D.B. C’est comme vous voulez. Si vous dites que le seul but de la science est de calculer des résultats, alors vous pouvez essayer d’éviter la métaphysique. Mais les savants ne paraissent pas capables de le reconnaître. Ils veulent dire qu’ils étudient la réalité et ne se contentent pas de découvrir des procédés pour obtenir des résultats qui pourraient être utiles et intéressants. (Vous comprenez ce que je veux dire). Donc, d’un côté, ils disent « la mécanique quantique n’est qu’un procédé pour obtenir des résultats » et de l’autre, ils parlent de particules, ce qui est de la métaphysique, puisque les particules n’ont jamais été vues. Dès que nous les traquons, elles se dissolvent en ondes et en des tas d’autres bizarreries. Si nous pensons que la métaphysique est un essai pour exprimer quelque chose sur la nature de la réalité comme un tout, les savants se trouvent inévitablement en train de faire de la métaphysique !
M.C. Comment se fait-il quand même qu’un certain nombre de grands physiciens de la mécanique quantique — Schrödinger, Bohr, etc. — soient allés chercher du côté des philosophies orientales pour bâtir cette métaphysique de la mécanique quantique ? Est-ce qu’elles correspondent mieux que notre tradition occidentale ?
D.B. Comme la philosophie orientale, la mécanique quantique mène inévitablement à la notion de totalité indivise de l’univers, parce que vous ne pouvez pas séparer l’observateur et l’observé. Les gens — et parmi ceux-là quelques scientifiques — se tournent vers la philosophie orientale dans l’espoir de trouver une perception essentielle intérieure de cette situation.
T.U. Comment la philosophie orientale peut-elle aider les scientifiques ?
D.B. La question est : peut-elle nous donner l »‘insight », la perception essentielle ? Nous avons découvert dans la mécanique quantique qu’il ne peut y avoir de division entre l’observateur et l’observé. Les philosophes orientaux ont dit la même chose par rapport à la conscience. Alors peut-être qu’en considérant ces deux questions, pourrons nous avoir une perception plongeante dans la nature de la réalité comme indivisée ?
M.C. Les difficultés que nous avons eues à comprendre la mécanique quantique ne tiendraient-elles pas à notre logique du tiers-exclu ? Les logiques orientales qui assurent à la fois la contradiction et l’unité ne sont-elles pas des philosophies qui permettent de penser au moins un certain nombre de points de la mécanique quantique sans difficulté ?
D.B. À l’ouest, on a une certaine tendance à coller de façon rigide à la logique formelle, où toutes les présomptions sont fixes. Alors cela vous dérangera tôt ou tard, car toute présomption est une abstraction et ne peut rester fixe indéfiniment. Nos problèmes sont produits par les idées fixes, les concepts figés. La logique formelle est une de ces choses figées. La notion de « devenir » et mon travail sur l’ordre impliqué sont impossibles dans le cadre de la logique formelle. A la base de tout système, il y a quelque chose que vous ne pouvez pas prédire, quelque chose d’indéterminable. Surtout si le système fait référence à lui-même. Or, ce que la métaphysique essaie de faire, c’est de regarder un ensemble qui fait référence à lui-même. Une autre approche consiste à dire « regardons l’ensemble du système » et celui qui le regarde est dans le système, il en fait partie. Ce qui soulèverait inévitablement les questions que Gödel a soulevées, ou le même genre de questions.
De même quand l’être humain se réfère à la totalité de l’univers, il se réfère à lui-même parce qu’il est une partie d’un tout. Chaque fois que vous trouvez cette question de l’autoréférence, de la référence à soi, que soulève le rapport observateur/observé, (et elle est aussi implicitement soulevée dans la philosophie orientale) vous avez une indétermination. Les philosophes orientaux ont essayé de l’exprimer en disant « rien n’est A ou B ». Les occidentaux disent « soit A ou B, soit A plus B », l’oriental ajoute « ni A ni B », mais « ensemble A et B ». Ce qui devient indéterminable. Le problème de la philosophie orientale, c’est que le système ordinaire ne peut donner une réponse au sens de la vie. C’est pourquoi on dit « arrêtez la pensée. Sortez du temps » ou quoi que ce soit, et il se produira un « insight », une perception pénétrante qui peut être exprimée en mots ou en temps. Mais cette perception ne pourrait pas se produire par une déduction logique, ni par ce que nous connaissons du monde, du passé, du temps.
Dans cette optique, la logique est un outil qui permet de vérifier si ce que vous faites se tient. Mais elle-même ne peut conduire à rien. C’est un ensemble arbitraire de règles décidées par elle-même, c’est un jeu, vous acceptez d’en suivre les règles. Je pense que dans Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll s’est moqué de ces règles, montrant comment elles pouvaient conduire à des absurdités si vous n’avez pas la perception de ce que vous faites. Les mathématiques, à cet égard, sont un art créatif, elles ne sont pas la vérité, mais une série de propositions pour une recherche créative.
M.C. En fin de compte, vous retrouvez les intuitions d’un certain nombre de mystiques médiévaux et, en même temps, des découvertes de la psychologie moderne qui pose cette sorte d’unité potentielle totale du monde, qui se révèle dans un devenir incessant. Est-ce simplement une rencontre fortuite, ou en aviez-vous conscience et est-ce que ce fut un guide dans vos travaux ?
D.B. Oh, j’en suis conscient, évidemment. Ma vision d’une unité du monde, la totalité, est partie de la mécanique quantique, de la relativité, etc. et aussi la vision que tout est devenir, mouvement, etc. Dans l’ordre impliqué, le passé est enroulé dans le présent, tout est ensemble, comme toutes les notes de la symphonie sont présentes même quand on n’est pas en train de la jouer. Maintenant je pense que ceux qu’on a appelés mystiques ont une espèce d »‘insight », de perception immédiate peut-être parce qu’ils essaient de se rendre compte de la nature de la conscience. Dans la conscience, cet ordre impliqué est plus manifestement ouvert à l’observation, il s’y déploie dans un ordre expliqué.
M.C. À travers vos explications, je vois bien pourquoi vous est venue cette notion d’ordre impliqué, pour expliquer vos découvertes en physique. Mais d’un autre côté, l’ordre impliqué, tout à coup « implique » la conscience. Il y a un niveau où conscience et matière se rejoignent : comment vous est venue cette idée ?
D.B. Depuis longtemps j’avais cette idée que si vous sondez très profondément la matière, vous devez arriver au même fondement que lorsque vous sondez la conscience. Mais, naturellement, on ne peut pas atteindre ce fondement commun par une approche analytique probante.
T.U. Peut-être pourriez-vous décrire cette notion de « ground », de fondement, ou terrain ?
D.B. Le mot « ground » a beaucoup de signification en anglais. Cela peut vouloir dire la même chose que raison : la base. Mais il désigne aussi physiquement le sol duquel les plantes jaillissent, sur lequel elles ont leur base. Une plante ne se trouve pas dans le sol explicitement mais elle y est implicitement. Et tout ce qui va pousser se trouvera implicitement dans le sol qui doit aussi comprendre l’air, bien sûr, et le soleil qui est la source d’énergie, etc. Maintenant, à l’intérieur du sol, les divisions entre opposés n’existent pas dans le sol, ni dans le fondement. Elles vont émerger, se déployer. Ainsi finalement les opposés ont le même fondement… quand vous allez à l’universel.
M.C. Comment peut-on parvenir à cette unité potentielle du monde ? Y a-t-il une manière d’y arriver ou doit-on sans cesse se contenter de la deviner ?
D.B. Ceci est une autre question ! J’ai rencontré Krishnamurti — qu’on pourrait appeler un philosophe ! — je pense qu’il a une notion très claire de ces questions et j’ai été attiré vers lui parce que dans ses livres, il a écrit sur le sujet observateur/observé d’une façon qui m’avait déjà été suggérée par la mécanique quantique. Et on pouvait comprendre qu’il avait eu une perception directe de tout cela. Je l’ai rencontré et nous avons discuté de ce contact avec l’unité, du fondement. Il n’y a aucun intérêt à essayer de le chercher ou de le réaliser, puisque tout effort pour le chercher continuerait l’approche dichotomique qui vous en tient éloigné. L’effort pour résoudre un problème fait partie de cette division. Vous dites « quelque chose ne va pas » aussi, formulez-vous un problème et essayez-vous de le résoudre. Vous mettez quelque chose en avant (c’est l’étymologie du mot problème [1]) et vous dites « bon, cela va résoudre la difficulté ». Par conséquent, la chose à poursuivre est différente de vous. Vous avez opéré une séparation.
Dans le domaine psychologique, la chose à réaliser ne peut pas être distinguée de celui qui veut la réaliser. Lorsque vous êtes impliqué dans une situation que vous ressentez fortement comme la colère et la peur, l’esprit qui essaie de regarder est profondément affecté par ce qu’il est en train d’essayer de voir qui l’emporte sur la rationalité. Par conséquent, dans l’effort pour résoudre ce problème de séparation par l’introspection, ou en regardant, ou en posant un problème pour essayer d’obtenir un résultat, vous ne faites que continuer l’approche dichotomique qui cause le problème de départ. De telle sorte que l’emploi de méthodes technologiques pour le résoudre (et de techniques qui sont populaires en Orient comme en Occident) n’aurait aucun sens. C’est là que l »‘insight » est nécessaire, une perception qui n’est relative à aucun domaine particulier, mais à la totalité de la façon d’opérer de l’esprit qui est nécessaire dans toutes nos passions, la peur, le plaisir, la jalousie, l’anxiété, le chagrin, parce que n’importe quelle d’entre elles empêchera la lucidité.
Krishnamurti a abordé cette idée, car cette perception, cet « insight » change réellement le cerveau. L’humanité est prise dans tous ses problèmes actuels, parce que le cerveau a été conditionné matériellement, comme s’il était programmé. Ce programme ne peut se changer lui-même.
M.C. Mais pouvez-vous changer le programme ?
D.B. Vous êtes le programme, vous ne pouvez pas le changer, tout essai pour le changer sera embrouillé par les choses qui doivent être changées. Voir les buts, c’est beau, agréable et réjouissant, mais cela déforme tout et vous ne ferez que prendre vos désirs pour des réalités. L’humanité a été conditionnée à cela, insidieusement par des dizaines de milliers d’années d’histoire.
T.U. Mais y a-t-il une méthode de… ?
D.B. Aucune méthode ne peut aider car cette méthode est la cause du dérangement dès le départ. La tentative d’application de la technologie à l’esprit transforme l’homme en ordinateur, mais une sorte d’ordinateur plutôt minable. Le cerveau n’est pas fait pour être un ordinateur, mais l’homme en a fait un ordinateur, c’est cela qui provoque tous les dérangements. Quand les ordinateurs feront tout, alors le cerveau aura à faire autre chose. Tout le processus où opère l’ordinateur humain qu’est le cerveau est le temps psychologique. Par conséquent, quoi que ce soit, conçu dans le temps, ne peut réaliser l »‘insight ». Il est nécessaire d’arrêter le temps ! Pas les horloges, mais le temps psychologique. Toute perception essentielle doit être dans un tel moment. Alors, elle transformera réellement le cerveau, selon la passion et l’énergie qui sont dedans, aussi loin qu’il va. Ainsi ces éléments ne peuvent pas dormir plus longtemps. Donc il est possible pour l’être humain d’être en contact direct avec le fondement de toute chose.
T.U. Pensez-vous que cette perception arrive au hasard?
D.B. Krishnamurti raconte que ce conditionnement n’a pas eu prise sur lui pour diverses raisons, c’est pourquoi il a été capable de le briser et d’en sortir. Il cherche si quelqu’un d’autre pourrait faire pareil. On ne peut pas répondre actuellement. Il a fondé quelques écoles en Angleterre, aux Etats-Unis, en Inde, les gens qui veulent chercher aussi, y viennent. En principe, d’autres devraient y parvenir parce qu’il n’y a pas de distinction fondamentale à ce niveau entre les gens, c’est universel. Si un changement intervient dans l’universel, en principe c’est toute l’humanité qui change.
Krishnamurti parle aussi de « méditation », mais ce n’est pas ce que l’on désigne habituellement par ce mot. Le mot « méditation » est basé sur le mot « mesure » en latin. L’idée était que tout devait être dans une juste mesure, et la méditation tendait à prendre position à cette juste mesure. Ce que Krishnamurti désigne par « méditation » est simplement d’observer comment l’esprit travaille au sujet de ce rapport « observateur/observé » dont je parlais tout à l’heure.
T.U. Pensez-vous que la méditation pourrait être définie comme un simple coup d’œil au processus de l’esprit ?
D.B. Non, vous devez faire plus que cela. Il faut les regarder avec beaucoup d’énergie, et les examiner. On peut dire que Newton, dans ce sens, méditait parce qu’il regardait toutes les différentes idées en physique parce que les idées faisaient partie de lui. Elles l’affectaient, formaient des barrages. Pour détruire les barrages en physique, il avait besoin de cette sorte de … Et la méditation commence avec un profond examen de vous-même. Pas avec la volonté ni l’intention ou autre chose, simplement examen de la raison, que ça ait un sens…
T.U. Alors la perception pourrait venir du fondement lui-même ?
D.B. Vous savez, si les présuppositions de base ne sont pas examinées, l’esprit ne permettra pas I »insight » — celui-ci demande généralement que l’on abandonne les présupposés qui sont de l’ordre de : l’observateur et l’observé, l’ego, la nature du temps psychologique, les lendemains qui chantent, etc. Ce sont des présuppositions très élémentaires sans lesquelles les gens pourraient se sentir dépouillés de tout ce qui donne sa valeur à la vie. Faire cela demande une action intense, très sérieuse. On ne peut pas le faire simplement pour obtenir un résultat.
M.C. Pensez-vous que la méditation vous a aidé, quand vous avez fait toutes ces découvertes sur l’ordre impliqué ?
D.B. Oh oui ! Probablement elle m’a aidé. Je crois que cette méditation peut même se produire naturellement, dans le sens où n’importe qui, regardant sérieusement, examinant, peut s’y trouver à certains moments. Mais selon Krishnamurti, la méditation doit s’étendre à tous les domaines et non pas seulement à ceux qui nous intéressent.
T.U. Est-ce possible pour n’importe qui ?
D.B. Oui, pour qui veut bien écouter, mais cela dépend.
M.C. Si l’ordre impliqué existe réellement, d’une certaine manière toutes les personnes vivantes en sortent et il existe donc une sorte d’unité de l’humanité tout entière. Peut-on le déduire de vos travaux ou bien est-ce une hypothèse un peu audacieuse ?
D.B. L’umanité fait partie de l’ordre impliqué, il y a une (et une seule) conscience de l’humanité qui se déploie dans différentes individualités.
T.U. Pensez-vous que l’élévation de cette conscience de la totalité est liée à la solution des problèmes sociaux ?
D.B. Oui, je pense que c’est la seule solution possible. Tant que nous avons conscience de nous-mêmes comme divisés, aucune solution n’est possible, parce qu’en fait chaque ego, ou chaque groupe d’egos est souverain. La seule idée de l’ego (sans quoi ce n’est pas un ego), c’est d’être souverain, absolu. Maintenant, si quelques individus pouvaient changer, je crois que cela pourrait affecter l’ensemble. La transformation de la conscience de l’humanité serait un gigantesque acte de création."
Selon, la médium Patricia Darré, l'esprit de David Bohm se serait manifesté, pour qu'elle transmettre une information à un physicien italien, dont le nom m'échappe, mais qui effectivement en a trouvé l'utilité et l'intérêt?
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Totem a écrit:Je vois que la conscience essaie de se déterminer elle-même par un questionnement...
Hum , je vois que la conscience voit qu'elle essaie de se déterminer elle-même par un questionnement , ce qui est me semble t'il impossible , on confond souvent fonctions et conscience , hors la conscience n'est pas une fonction sinon nous l'utiliserions , l'intellect peut certes se poser des questions sur la conscience et tenter de déterminer ce qu'elle est , mais la conscience n'a pas besoin de se déterminer , et encore moins par l'intellect , si cela était possible on l'aurait lu ici , love .
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Distingue clairement qu'il y a deux conscience en toi. Celle de la dense matière de ta chair et celle de ton être essentiel qui a la faculté d'être attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de ton attention où tu dois installer ton vouloir ardent.
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Tellement de mots pour parler de choses que l'on ressent sans vraiment pouvoir les décrire
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Hum , " Notre chair porte en elle le principe de sa manifestation, et cette manifestation n'est pas l'apparaître du monde. En son auto-impressionnalité pathétique, en sa chair même, donnée à soi en l'Archi-passibilité de la Vie absolue, elle révèle celle-ci qui la révèle à soi, elle est en son pathos l'Archi-révélation de la Vie, la Parousie de l'absolu. Au fond de sa Nuit, notre chair est Dieu." Michel Henry love .
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
@Azaël,oui vous avez raison de remarquer:"Tellement de mots pour parler de choses que l'on ressent sans vraiment pouvoir les décrire"
Mais justement, la conscience, l'esprit, le mental,sont les produits d'un ressenti si subtil et entremêlé, qu'ils en deviennent indescriptibles.
Surtout si l"on se cantonne dans le monde matériel, ce que fait toujours la science biologique actuelle.
En effet je pense ou je crois, que le mental, l'esprit, la conscience sont fondamentalement différents du cerveau et des choses composant le monde physique.
Ils appartiennent au monde de l'Esprit et en tant que tels, ils sont reliés à travers l'espace temps .
Ce monde de l'Esprit s'étend dans l'intégralité de l'espace temps de cet univers et dans tous les autres, s'il y en a d'autres...
Il n'y a pas d'espace dedans car tout est instantanément relié, par le phénomène d'intrication .
L'espace même en l'absence d'atomes de matière est là il fait intrinsèquement partie de la création, il contient l'Esprit et de l'énergie.
L'Esprit est associé à l'espace énergie.
Il existe de nombreuses densités d'énergie ou d'ondes énergétiques, la science ne les connait pas forcément toutes.
La pensée est ce que l'on a de plus puissant, elle appartient à l'Esprit, c'est une énergie pure.
Vous voyez, les mots sont forcément trop simplificateurs alors l'on est tenté d'en abuser...
Ce qui n'éclaire pas la situation, vous avez raison.
Mais justement, la conscience, l'esprit, le mental,sont les produits d'un ressenti si subtil et entremêlé, qu'ils en deviennent indescriptibles.
Surtout si l"on se cantonne dans le monde matériel, ce que fait toujours la science biologique actuelle.
En effet je pense ou je crois, que le mental, l'esprit, la conscience sont fondamentalement différents du cerveau et des choses composant le monde physique.
Ils appartiennent au monde de l'Esprit et en tant que tels, ils sont reliés à travers l'espace temps .
Ce monde de l'Esprit s'étend dans l'intégralité de l'espace temps de cet univers et dans tous les autres, s'il y en a d'autres...
Il n'y a pas d'espace dedans car tout est instantanément relié, par le phénomène d'intrication .
L'espace même en l'absence d'atomes de matière est là il fait intrinsèquement partie de la création, il contient l'Esprit et de l'énergie.
L'Esprit est associé à l'espace énergie.
Il existe de nombreuses densités d'énergie ou d'ondes énergétiques, la science ne les connait pas forcément toutes.
La pensée est ce que l'on a de plus puissant, elle appartient à l'Esprit, c'est une énergie pure.
Vous voyez, les mots sont forcément trop simplificateurs alors l'on est tenté d'en abuser...
Ce qui n'éclaire pas la situation, vous avez raison.
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Bonjour vertgandazert
Dans cet entrevue avec David Bohm une phrase qu'il a dite a retenu mon attention:
si vous sondez très profondément la matière, vous devez arriver au même fondement que lorsque vous sondez la conscience.
Sur ce point absolument fondamental et incontournable le matérialiste et l'occultiste devraient se mettre d'accord je pense. Mais le matérisliste n'arrive pas à saisir et contempler les implications de cet énoncé.
Dans cet entrevue avec David Bohm une phrase qu'il a dite a retenu mon attention:
si vous sondez très profondément la matière, vous devez arriver au même fondement que lorsque vous sondez la conscience.
Sur ce point absolument fondamental et incontournable le matérialiste et l'occultiste devraient se mettre d'accord je pense. Mais le matérisliste n'arrive pas à saisir et contempler les implications de cet énoncé.
pelerin- Mimas
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Bonjour pelerin,
Oui, vous m'avez déjà fait remarquer qu'opposer la matière et l'esprit ne servait à rien.
Vous avez raison et je dirai que c'est un peu le piège du dualisme.
De toutes façons, nous sommes bien ici dans un espace temps, où l'esprit a besoin de la matière pour se manifester et réciproquement,alors oui ils ont certainement des parentés d'origine, au delà de leurs manifestations.
Il semble plus intéressant de souligner les complémentarités esprit / Matière plutôt que de les opposer .
Oui, vous m'avez déjà fait remarquer qu'opposer la matière et l'esprit ne servait à rien.
Vous avez raison et je dirai que c'est un peu le piège du dualisme.
De toutes façons, nous sommes bien ici dans un espace temps, où l'esprit a besoin de la matière pour se manifester et réciproquement,alors oui ils ont certainement des parentés d'origine, au delà de leurs manifestations.
Il semble plus intéressant de souligner les complémentarités esprit / Matière plutôt que de les opposer .
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
L'évolution gnostique de l'Esprit avec la Matière
SRI AUROBINDO, LA VIE DIVINE
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- Spoiler:
Le pouvoir de la conscience spirituelle fera du corps un instrument de l'esprit qui sera vrai, capable, et réagira parfaitement.
Ce nouveau rapport entre l'esprit et le corps suppose et permet une libre acceptation de toute la Nature matérielle au lieu d'un rejet. Il n'est plus obligatoire de s'écarter de cette Nature et de refuser toute identification ou acceptation, ce qui est la première nécessité normale de la conscience spirituelle qui se libère. Cesser de s'identifier avec le corps, se séparer de la conscience corporelle, est une mesure reconnue nécessaire pour avancer soit vers la libération spirituelle. soit vers la perfection spirituelle et la domination sur la Nature. Cette rédemption une fois obtenue, la descente de la lumière et de la force spirituelles peut envahir aussi le corps, s'en emparer, et il peut y avoir une nouvelle acceptation, libérée et souveraine, de la Nature matérielle. Cela n'est possible, il est vrai, que s'il y a un changement dans la communion de l'Esprit avec la Matière, une maîtrise, un renversement de l'équilibre actuel d'interaction qui permet à la Nature physique de voiler l'Esprit et d'affirmer sa propre domination. A la lumière d'une plus vaste connaissance, on peut voir que la Matière est, elle aussi, le Brahman, énergie de soi émanée par le Brahman, une forme et une substance du Brahman. Éveillées à cette conscience secrète dans la substance matérielle, assurées dans cette connaissance plus vaste, la lumière et la puissance gnostiques peuvent s'unir avec la Matière ainsi vue et l'accepter comme instrument d'une manifestation spirituelle. Il est même possible d'avoir un certain respect pour la Matière et une attitude sacramentelle dans tous lest rapports que l'on a avec elle. De même que la Gîta décrit l'acte de prendre nourriture comme un sacrement matériel, un sacrifice, une offrande de Brahman faite à Brahman par Brahman, la conscience et le sens gnostiques peuvent envisager de même toutes les opérations de l'Esprit avec la Matière.
L'Esprit s'est fait Matière afin de s'y donner en instrument, yogakshema, pour le bien-être et la joie des êtres créés, polir une offrande de soi d'utilité et de service physiques universels. L'être gnostique, utilisant la Matière, mais sans attachement ni désir matériel ou vital, sentira qu'il emploie Esprit en cette forme avec son consentement et sa sanction pour ses propres fins. Il y aura en lui un certain respect pour les choses physiques, un éveil à la conscience occulte qui est en elles, à leur volonté muette d'utilité et de service, il rendra un culte au Divin, au Brahman dans ce qu'il emploie, il prendra soin d'utiliser parfaitement et sans faute ce matériel divin pour un rythme vrai, une harmonie ordonnée, la beauté dans la vie de la Matière et dans l'utilisation de la Matière.
Comme conséquence de cette relation nouvelle entre l’Esprit et le corps, l'évolution gnostique réalisera la spiritualisation, la perfection et la plénitude de l'être physique ; elle fera pour le corps ce qu'elle fait pour le mental et pour la vie. Débarrassée de l'obscurité, des débilités et des limitations dont cette transformation triomphera, la conscience corporelle est un serviteur patient et, par sa vaste réserve de possibilités, peut être un instrument puissant de la vie individuelle, et elle ne demande que peu de chose pour elle-même : ce qu'elle implore, c'est la dureté, la santé, la force, la perfection physique, le bonheur corporel, la libération de la souffrance, le bien-être. En elles-mêmes ces exigences ne sont pas inacceptables, mesquines ou illégitimes, car elles rendent en termes de Matière la perfection de la forme et de la substance, le pouvoir et la félicité qui devraient être l'épanchement naturel, la manifestation expansive de l'Esprit. Lorsque la force gnostique peut agir dans le corps, ces choses peuvent être établies; en effet, leurs opposés résultent d'une pression exercée par les forces extérieures sur le mental physique, sur la vie nerveuse et matérielle, sur l'organisme corporel, d'une ignorance qui ne sait pas comment faire face à ces forces ou n'est pas capable de le faire comme il convient et avec puissance, et aussi de quelque obscurité qui imprègne la substance de la conscience physique et en fausse les réactions, qui réagit à ces forces de façon inadéquate.
Une conscience et connaissance supramentale qui agit d'elle-même et se réalise elle-même, lorsqu'elle remplacera cette ignorance, libérera dans le corps let instincts intuitifs obscurcis et gâtés, les illuminera et leur ajoutera une action consciente plus grande. Cette transformation instituerait et maintiendrait une juste perception physique des choses, un juste rapport et une juste réaction aux objets et aux énergies, un rythme juste du mental, des nerfs et de l'organisme. Elle amènerait, dans le corps, une puissance spirituelle plus haute, une force de vie plus grande unifiée avec la force de vie universelle et capable d'y puiser, une harmonie lumineuse avec la Nature matérielle, et le contact vaste et calme du repos éternel qui peut lui donner sa force et sa facilité plus divine. Et par dessus tout — car c'est la transformation la plus nécessaire et fondamentale — elle inonderait l'être tout entier d'une énergie suprême de Conscience-Force qui ferait face aux formes d'existence entourant et opprimant le corps, les assimilerait et les harmoniserait avec elle-même.
La douleur et la souffrance sont causées par l'imperfection et la faiblesse de la Force de Conscience qui se manifeste dans l'être mental, vital et physique, par son incapacité à recevoir ou à refuser à volonté ou, si elle reçoit, à assimiler et à harmoniser les contacts qui lui sont imposés avec l’Énergie universelle. Dans le domaine matériel, la Nature commence par une entière insensibilité. Il faut observer que, dans les débuts de la vie, chez l'animal, chez l'homme primitif ou peu développé, on trouve soit une sensibilité relative ou une sensibilité déficiente, soit, plus souvent encore, une plus grande endurance et une plus grande résistance à la souffrance. A mesure que l'être humain progresse dans l'évolution, il progresse aussi en sensibilité et souffre davantage dans son mental, sa vie et son corps. En effet, la croissance en conscience n'est pas suffisamment appuyée par une croissance en force; le corps devient plus subtil et plus raffiné dans son action, mais moins solidement efficace dans sont énergie extérieure ; l'homme doit faire intervenir sa volonté et sa puissance mentale pour dynamiser, corriger et maîtriser son être nerveux, pour le contraindre aux tâches ardues qu'il exige de ses instruments, pour le cuirasser contre la souffrance et le désastre.
Ce pouvoir de la conscience et de sa volonté sur les instruments, cette maîtrise de l'esprit et du mental intérieur sur la mentalité extérieure, l'être nerveux et le corps, se développent immensément dans la montée spirituelle. Une tranquille et vaste équanimité à tout choc et tout contact s'établit et devient l'attitude habituelle, et cela peut passer du mental aux parties vitales et installer, là aussi, une vastitude immense et durable de force et de paix même dans le corps, cet état peut se constituer et faire intérieurement face aux chocs du chagrin, de la douleur et de toutes sortes de souffrances. Il peut même intervenir un pouvoir d'insensibilité physique voulue; on petit aussi acquérir un pouvoir de séparation mentale d'avec tous les chocs et toutes les blessures, et ce pouvoir montre que les réactions habituelles et la soumission par faiblesse du moi corporel aux réactions habituelles normales de la Nature matérielle ne sont ni obligatoires, ni inchangeables. Ce qui est encore plus significatif, c'est le pouvoir qui vient sur le plan du mental spirituel on du Surmental pour transformer les vibrations de douleur en vibrations d'Ananda. Même si cela ne pouvait se réaliser que jusqu'à un certain point, cela indiquerait la possibilité de renverser complètement la règle habituelle des réactions de la conscience. Ce pouvoir peut aussi s'associer avec un pouvoir d'autoprotection écartant les chocs qu'il serait plus difficile de supporter ou
de transmuer.
A un certain stade, l'évolution gnostique doit amener l'achèvement de ce renversement et de ce pouvoir d'autoprotection qui, ainsi, donnera au corps ce qu'il exige : immunité et sérénité de son être et libération de la souffrance, et qui y édifiera une faculté d'éprouver le total délice de l'existence. Un Ananda spirituel peut se déverser dans le corps, inonder les cellules et les tissus ; une matérialisation lumineuse de cet Ananda supérieur pourrait à elle seule provoquer une, transformation totale des sensibilités déficientes ou adverses de la Nature physique.
Dans toute la structure de notre être existe secrètement une aspiration au délice suprême et total de l'existence et une exigence correspondante, mais elle y est masquée par la séparation entre les différentes parties de notre nature et leurs impulsions, divergentes, elle y est obscurcie par leur incapacité à concevoir ou saisir plus qu'un plaisir superficiel. Dans la conscience corporelle, cette exigence prend la forme d'un besoin de bonheur corporel dans nos parties vitales, c'est une soif de bonheur vital, d'une réaction intense et vibrante aux joies et aux ravissements de toutes sortes et à toutes surprises de satisfaction; dans le mental, elle prend la forme d'une réceptivité spontanée à toutes formes de délice mental ; sur un niveau plus élevé, elle apparaît dans l'aspiration du mental spirituel à la paix et à l'extase divine.
Cette tendance est fondée sur la vérité de l'être, car l'Ananda est l'essence même du Brahman, c'est la nature suprême de l'omniprésente Réalité. Le Supramental lui-même émerge de l'Ananda dans les degrés descendants de la manifestation et se fond en l'Ananda dans la montée évolutive. Il ne s'y fond pas, il est vrai, par extinction ou abolition, mais il y est inhérent, indistinguible du Moi conscient, de la Béatitude de l' Être et de sa force de réalisation. Dans la descente involutive comme dans le retour évolutif, le Supramental est soutenu par le Délice originel de l'Existence et le porte en lui dans toutes les activités dont il est l'essence et le soutien. On peut dire que la Conscience en est le pouvoir géniteur dans l'Esprit, mais que l'Ananda est la matrice spirituelle à partir de laquelle il se manifeste, ainsi que la source et le soutien dans lequel il ramène l'âme lorsque celle-ci retourne au Statut de 1'Esprit. Dans son ascension, une manifestation supramentale aurait pour suite immédiate et pour point culminant de son développement une manifestation de la Béatitude du Brahman ; l'évolution de l'être de gnose serait suivie par une évolution de l'être de béatitude; une incarnation de l'existence gnostique aurait pour conséquence une incarnation de l'existence béatifique. Dans l'être de gnose, dans la vie de la gnose, il y aurait toujours quelque pouvoir de l'Ananda comme signification inséparable de la supramentale expérience de soi et imprégnant toute cette expérience.
Lorsque l'âme se libère de l'Ignorance, son premier fondement est formé par la paix, le calme, le silence et la quiétude de l'Eternel et Infini, mais un pouvoir consommé et une formation plus vaste de l'ascension spirituelle élève cette paix de la libération en la béatitude d'une expérience et d'une réalisation parfaites de la béatitude éternelle, la béatitude de l'Éternel et Infini. Cet Ananda serait inhérent dans la conscience gnostique en tant que délice universel, et il croîtrait avec l'évolution de la nature gnostique.
On a prétendu que l'extase est un passage inférieur et transitoire et que la paix du Suprême est la réalisation suprême, l'expérience permanente consommée. Cela peut être vrai sur le plan du mental spirituel, où la première extase éprouvée est bien un ravissement spirituel, mais peut être — et est très fréquemment — mélangée avec un suprême bonheur des parties vitales dont s'empare l'esprit. Il y a une exaltation, une exultation, une excitation, une intensité suprême dans la joie du cœur et la pure sensation intérieure de l'âme qui peuvent être un passage magnifique ou une force élévatrice, mais ne sont pas l'ultime fondement permanent.
Dans les ascensions les plus hautes de la béatitude spirituelle, cependant, il n'y a pas cette exaltation et cette excitation véhémentes; elles y sont remplacées par une intensité inimitable de participation à une extase éternelle qui repose sur l'Existence éternelle et, par conséquent, sur une tranquillité béatifique de paix éternelle. Paix et extase cessent d'être différentes et ne font plus qu'un. Le Supramental qui concilie et fond toutes les différences comme toutes les contradictions fait apparaître cette unité. Un calme vaste et un délice profond de la toute existence figurent parmi les premiers pas de la réalisation de soi supramentale, mais ce calme et ce délice s'élèvent ensemble, comme un même état, en une intensité croissante et culminent dans l'éternelle extase, dans la béatitude qui est l' Infini. Dans la conscience gnostique à tous les degrés. il y aura toujours, dans quelque mesure, ce délice conscient fondamental et spirituel de l'existence dans toute la profondeur de l'être, mais tous les mouvements de la Nature en seront imprégnés, ainsi que toutes les actions et réactions de la vie et du corps ; aucun ne peut se soustraire à la loi de l'Ananda.
Avant même la transformation gnostique, il peut y avoir un commencement de cette extase fondamentale de l'être qui se traduise en une beauté et un délice multiples. Dans le mental, il se traduit par le délice calme et intense de perception, de vision et de connaissance spirituelles ; dans le cœur, il se traduit par un délice vaste ou profond ou passionné d'union, d'amour et de sympathie universels et dans la joie des êtres et la joie des choses. Dans la volonté et les parties vitales, il petit être ressenti comme l'énergie de délice d'une divine puissance vitale en action ou comme une béatitude des sens qui perçoivent et trouvent l'Un partout, percevant comme leur aesthesis normale des choses une beauté universelle et une harmonie secrète de la création, dont notre mental ne peut saisir que des aperçus imparfaits ou une rare sensation supranormale. Dans le corps, il se révèle comme une extase qui se déverse en lui des sommets de l'esprit, comme la paix et la béatitude d'une existence physique pure et spiritualisée. Une beauté et une gloire universelles de l'être commencent à se manifester ; tous les objets révèlent des lignes, de vibrations, des pouvoirs, des significations harmoniques cachés que le mental normal et les sens physiques normaux ne voient pas. Dans le phénomène universel se révèle l'Ananda éternel.
Tels sont les premiers résultats majeurs de la transformation spirituelle qui suit comme une conséquence nécessaire de la nature du Supramental. Mais s'il doit y avoir non seulement une perfection de l'existence intérieure, de la conscience, d'un délice intérieur de l'existence, mais aussi une perfection de la vie et de l'action, il se pose, de notre point de vue mental, deux autres questions qui ont une importance considérable et même primordiale pour nos concepts humains sur notre vie et ses dynamismes. En premier lieu, quelle place aura l'être gnostique?
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Totem- Antarès
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