La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
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La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Rappel du premier message :
“La résilience, c'est l'art de naviguer dans les torrents.” Boris Cyrulnik
Arpège a écrit: (...) Boris Cyrulnik précise que les enfants qui ont grandi dans un environnement sécure ont plus de capacités de résilience que ceux qui ont vécu dans un environnement insécure.
Hello tout le monde
Avec l'accord d'Arpège que je remercie , j'ouvre ce sujet sur "LA RESILIENCE". Suite à un échange sur le topic "Qu'est-ce que l'ego ?", j'ai trouvé cette phrase abordant Boris Cyrulnik et la résilience très intéressante et donnant matière à partager par un nouveau fil de discussion...
La résilience est la capacité à rebondir après des événements douloureux et à surmonter les épreuves de la vie. C'est un processus entre des caractéristiques individuelles et l’environnement dans lequel l’individu évolue. On peut voir le concept de résilience comme une balance entre les expériences positives et les expériences négatives avec les gênes en guise de pivot. Les gênes peuvent rendre plus ou moins vulnérables au stress, et le pivot peut donc être déplacé à gauche ou à droite selon les personnes.
La résilience concerne tous les âges de la vie, et des recherches récentes menées en Suède et en Belgique, mettent en évidence que le niveau de résilience augmente avec l'âge.
Chez les enfants, les expériences positives ou négatives peuvent recouvrir plusieurs formes :
- une relation bienveillante avec un adulte, la sécurité affective et financière, une bonne santé
- la pauvreté, l’exposition à la violence, un faible niveau d’éducation…
Le cumul d’expériences de même nature va faire pencher la balance à droite ou à gauche. Les expériences de nature opposée vont en contre balancer les effets.
Quand les expériences positives s’accumulent et que les enfants apprennent des compétences de résilience telles que la régulation du stress, la résolution de problèmes, la gestion des émotions ou encore la capacité à prévoir et à anticiper, le pivot bouge et la capacité de résilience croit.
Des études scientifiques mettent l’accent sur un facteur clé de résilience : chaque enfant qui a réussi à rebondir après un malheur a connu au moins une relation stable et engagée avec un adulte encourageant et bienveillant, et le pouvoir de cette relation forte entre un enfant et un adulte est un élément indispensable dans la résilience.
Avec l'accord d'Arpège que je remercie , j'ouvre ce sujet sur "LA RESILIENCE". Suite à un échange sur le topic "Qu'est-ce que l'ego ?", j'ai trouvé cette phrase abordant Boris Cyrulnik et la résilience très intéressante et donnant matière à partager par un nouveau fil de discussion...
La résilience est la capacité à rebondir après des événements douloureux et à surmonter les épreuves de la vie. C'est un processus entre des caractéristiques individuelles et l’environnement dans lequel l’individu évolue. On peut voir le concept de résilience comme une balance entre les expériences positives et les expériences négatives avec les gênes en guise de pivot. Les gênes peuvent rendre plus ou moins vulnérables au stress, et le pivot peut donc être déplacé à gauche ou à droite selon les personnes.
La résilience concerne tous les âges de la vie, et des recherches récentes menées en Suède et en Belgique, mettent en évidence que le niveau de résilience augmente avec l'âge.
Chez les enfants, les expériences positives ou négatives peuvent recouvrir plusieurs formes :
- une relation bienveillante avec un adulte, la sécurité affective et financière, une bonne santé
- la pauvreté, l’exposition à la violence, un faible niveau d’éducation…
Le cumul d’expériences de même nature va faire pencher la balance à droite ou à gauche. Les expériences de nature opposée vont en contre balancer les effets.
Quand les expériences positives s’accumulent et que les enfants apprennent des compétences de résilience telles que la régulation du stress, la résolution de problèmes, la gestion des émotions ou encore la capacité à prévoir et à anticiper, le pivot bouge et la capacité de résilience croit.
Des études scientifiques mettent l’accent sur un facteur clé de résilience : chaque enfant qui a réussi à rebondir après un malheur a connu au moins une relation stable et engagée avec un adulte encourageant et bienveillant, et le pouvoir de cette relation forte entre un enfant et un adulte est un élément indispensable dans la résilience.
Dernière édition par Erell le Ven 9 Nov 2018 - 22:22, édité 1 fois
Erell- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Normalement dans un monde saint et subtile cette question n'a pas lieu d'être car se résigner c'est déjà ne pas être bien dans sa peau. Le monde n'est pas comme une barre chocolatée mais plutôt du côté amer dés lors que la mère n'a plus sa place. Alors l'âme ère à la recherche de rien en fin de compte puisqu'elle n'a aucune source qui lui permettrait de se consolider et d'affronter la vie. La base s’effondre quand elle est fait de sable et non pas sur le roc alors l'esprit n'a pas les bons enseignements ni les bonnes structures pour affronter le monde et ses dures réalités.
skambah- Encelade
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Voici un avis nuancé d' Alice Miller sur la résilience dont parle Boris Cyrulnik car elle n'englobe pas uniquement la maltraitance connue mais aussi le mode éducatif donnée à l'enfant, une donnée dont il ne parle pas :
https://www.alice-miller.com/la-resilience-une-notion-reconfortante/
- Spoiler:
- La Résilience – une notion réconfortante
Thursday 01 February 2001
A l’occasion de la sortie du dernier livre de Cyrulnik, on parle beaucoup actuellement de résilience. Ce mot, remis à la mode il y a quelques années, désigne le fait qu’un bon nombre d’enfants maltraités s’en sortent bien et ne reproduisent pas sur leurs propres enfants ce qu’ils ont eux-mêmes subi.
Ce phénomène tient au fait que si un enfant maltraité a à ses côtés ou rencontré une personne qui lui témoigne affection, respect, compréhension, il peut effectivement garder, malgré ses blessures, l’essentiel de son intégrité. C’est la raison pour laquelle Alice Miller insiste beaucoup sur la présence décisive, auprès des enfants, de témoins compatissants et lucides.
Mais où le discours sur la résilience est beaucoup plus discutable c’est lorsqu’il tend à affirmer qu’il n’existe pas ou très peu de transmission intergénérationnelle de la violence et qu’il s’agirait même d’un mythe (Cf. Cyrulnik : “C’est plus difficile, bien sûr, d’avoir eu une enfance fracassée mais c’est loin de la tragédie transgénérationnelle que notre discours social récite actuellement.” (p.18) ou un article du dernier numéro des Cahiers de la réconciliation que je signalais dans un des précédents messages et qui parle, lui de “mythe intergénérationnel”).
On s’appuie, pour prouver cela, non pas sur des études rétrospectives (constater, par exemple, que des délinquants ont tous été des enfants maltraités) mais sur des études dites prospectives (suivre sur des années un groupe d’enfants maltraités pour voir ce qu’ils deviennent et s’ils reproduisent ce qu’ils ont subi). C’est dans ce second cas que l’on s’aperçoit que beaucoup d’enfants maltraités s’en sortent.
Or, il y a là deux erreurs de raisonnement.
1) Ceux qui tiennent ce discours, y compris Boris Cyrulnik, généralisent en fait à la violence éducative ce qui n’est vrai que de la maltraitance reconnue comme telle.
La violence infligée aux enfants est comme un iceberg. Sa partie émergée, c’est la maltraitance reconnue, montrée du doigt, dénoncée aux services sociaux et à la justice. Mais cette maltraitance n’est qu’une petite partie (le sommet de l’iceberg) de la violence faite aux enfants. Les neuf autres dixièmes de l’iceberg, c’est la violence éducative ordinaire qui, elle, est parfaitement admise, tolérée, voire conseillée. Et qui d’ailleurs alimente en permanence la partie émergée, sans qu’on fasse le rapport entre les deux. Des études ont prouvé que la majorité des cas de maltraitance commencent sous la forme de violence “éducative”.
Pour ce qui est de la maltraitance reconnue, il est certain que les enfants qui la subissent ont des chances de rencontrer des amis, des voisins, des assistants sociaux ou des juges qui leur font comprendre que ce qu’ils subissent est inacceptable. Ce qui fait qu’ils courent beaucoup moins de risques de le reproduire.
Mais pour ce qui est de la violence éducative, dans la mesure où elle est largement admise, un enfant frappé a peu de chances de rencontrer au bon moment, c’est-à-dire dans son enfance quelqu’un qui lui dise que ce qu’il subit est inadmissible, qu’il s’agisse, chez nous, de gifles ou de fessées, ou, en Afrique, de la bastonnade. Et dans ce cas, la transmission intergénérationnelle fonctionne à plein. Si 90% des enfants d’une génération sont frappés, 90% des enfants de la génération suivante seront aussi frappés. C’est ce qui se produit depuis des millénaires et il faut être aveugle, ou plutôt avoir été rendu aveugle, pour le nier!
2) D’autre part, il est étonnant que des scientifiques n’aient pas prêté attention au fait que quand des individus sont suivis sur des années ou des dizaines d’années dans le cadre d’études prospectives et qu’on les interroge sur leur comportement, il est évident qu’on les aide à prendre conscience de ce qui leur est arrivé et à réagir contre. C’est l’enquête elle-même qui modifie la réalité étudiée.
Il y a donc lieu de craindre que le discours optimiste sur la résilience et le succès qu’il rencontre dans les médias ne soient qu’un nouvel avatar de la tendance à justifier les parents, tendance universellement acquise sous leurs coups (cf. le syndrome de Stockholm). Une nouvelle manière, après bien d’autres, de dire, sans vérifier de près la rigueur du raisonnement “Mais non! les gifles et les fessées, ce n’est pas si terrible! La plupart des gens s’en sortent très bien! D’ailleurs, la transmission intergénérationnelle, ça n’existe pas; c’est un mythe! Et puis, les épreuves de la vie, ça rend les gens plus fort!” (Cf. Cyrulnik : “Le traumatisé est biologiquement mieux préparé au stress comme un champion entraîné à répondre aux épreuves.” (Un Merveilleux malheur, p. 179) “Le blessé a acquis désormais une manière de sentir le monde et d’y répondre. Meurtri lors de son enfance, il acquiert, comme un champion, un mode de réaction.” (id.)!).
https://www.alice-miller.com/la-resilience-une-notion-reconfortante/
Totem- Antarès
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Oui je comprend qu'en fin de compte la résilience n'a jamais la même explication selon l'époque et les circonstances alors dans ce cas là et selon chaque vécu la résilience est différente alors elle entraine avec elle une façon différente de la comprendre et surtout de s'y soumettre. Le traumatisme serait-il toujours responsable de cet instinct de survie que l'on nomme ici résilience ? Vivre dans ce passé lointain c'est justement ne pas se résigner alors nous devons avancer car le défi de la vie est toujours devant nous.
skambah- Encelade
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Moi ce qui me gêne dans Boris Cyrulnik, c’est qu’il revient encore et encore, dans son discours, au problème de départ, ce vécu négatif ( de juif dé-porté) en faisant «résilience» encore et encore...
Rebondir pour moi c’est aller plus loin, dépasser son passé bien au delà dans son futur
Accepter d’oublier son devoir de mémoire pour vivre libre dans de nouveaux épisodes heureux.
Si l’on ressasse encore et encore sa nostalgie, on en sort pas, et on rebondit de plus en plus faiblement, en faisant du sur place, à se morfondre.
J’ai dépassé ce stade depuis longtemps et je suis passé à autre chose
J’ai oublié le vilain petit canard que j’étais.
Le discours de Cyrulnik me replonge dans des oxymorts
et je sens que c’est pas bon, au fond.
Je préfère partir dans un autre monde...
Mais certains n’oublieront jamais l’ancien et continueront de rebondir totalement dedans
Rebondir pour moi c’est aller plus loin, dépasser son passé bien au delà dans son futur
Accepter d’oublier son devoir de mémoire pour vivre libre dans de nouveaux épisodes heureux.
Si l’on ressasse encore et encore sa nostalgie, on en sort pas, et on rebondit de plus en plus faiblement, en faisant du sur place, à se morfondre.
J’ai dépassé ce stade depuis longtemps et je suis passé à autre chose
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Le discours de Cyrulnik me replonge dans des oxymorts
et je sens que c’est pas bon, au fond.
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Dernière édition par Cogitop le Mar 13 Nov 2018 - 6:45, édité 1 fois (Raison : Re-bondissement)
Cogitop- Vénus
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
skambah a écrit:Oui je comprend qu'en fin de compte la résilience n'a jamais la même explication selon l'époque et les circonstances alors dans ce cas là et selon chaque vécu la résilience est différente alors elle entraine avec elle une façon différente de la comprendre et surtout de s'y soumettre. Le traumatisme serait-il toujours responsable de cet instinct de survie que l'on nomme ici résilience ? Vivre dans ce passé lointain c'est justement ne pas se résigner alors nous devons avancer car le défi de la vie est toujours devant nous.
En fait pas tant que ça.
Parce que c'est toujours bon de reprendre à la base :
Lien Wikipédia : la résilience (psychologie)
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
A titre personnel et parce qu'on est quand même sur un forum de spiritualité j'apporterais mon témoignage :
J'ai vécu un grand déficit de ce qu'on nome : la "préoccupation maternelle primaire" (en fait une grave inadéquation entre mes besoins physiologique et psychologique dans mon histoire de nourrisson et les capacités de ma mère à y répondre) plus de multiples autres traumatisme mais ici le plus important est celui-ci.
Je n'avais donc pas en moi ce "quelque chose" qui permet à d'autre d'être pleinement "vivant" et j'ai fait de longues années de psychanalyse sans arriver à dépasser ce manque d'amour primordial.
Au cours d'une méditation (une des premières) j'ai fait l'expérience de ce que certains appellent "la lumière" avec un ressentis de l'amour universel.
Cet amour universel à pris la place de ce vide qu'il y avait depuis ma tendre enfance en moi.
La résilience a commencé là.
Cette expérience m'a ensuite été confirmé (je n'en avais pas besoin mais c'est intéressant de le relever) par une médium qui un jour m'a dit : vous avez vu la lumière et cela constitue une grande force en vous. C'est un cadeau précieux qui vous a été fait.
J'ai vécu un grand déficit de ce qu'on nome : la "préoccupation maternelle primaire" (en fait une grave inadéquation entre mes besoins physiologique et psychologique dans mon histoire de nourrisson et les capacités de ma mère à y répondre) plus de multiples autres traumatisme mais ici le plus important est celui-ci.
Je n'avais donc pas en moi ce "quelque chose" qui permet à d'autre d'être pleinement "vivant" et j'ai fait de longues années de psychanalyse sans arriver à dépasser ce manque d'amour primordial.
Au cours d'une méditation (une des premières) j'ai fait l'expérience de ce que certains appellent "la lumière" avec un ressentis de l'amour universel.
Cet amour universel à pris la place de ce vide qu'il y avait depuis ma tendre enfance en moi.
La résilience a commencé là.
Cette expérience m'a ensuite été confirmé (je n'en avais pas besoin mais c'est intéressant de le relever) par une médium qui un jour m'a dit : vous avez vu la lumière et cela constitue une grande force en vous. C'est un cadeau précieux qui vous a été fait.
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Arpège a écrit:Aspirant a écrit:Miwae a fait une remarque dans les pensées du jour qui concerne aussi la résilience : la capacité à se pardonner ce que l'on croit être ses fautes...
Donc résilience signifierait guérison et non pas simplement la capacité à rebondir, on est d'accord ?
La résilience serait à la fois la force mentale énoncée dans la définition, et l'acceptation, et le pardon afin de guérir. ?!
Pour moi non, le pardon est une conséquence je dirais de la résilience (mon post dans le topic des pensées n'avait aucun rapport avec ici )
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Cogitop a écrit:Moi ce qui me gêne dans Boris Cyrulnik, c’est qu’il revient encore et encore, dans son discours, au problème de départ, ce vécu négatif ( de juif dé-porté) en faisant «résilience» encore et encore...
Rebondir pour moi c’est aller plus loin, dépasser son passé bien au delà dans son futur
Accepter d’oublier son devoir de mémoire pour vivre libre dans de nouveaux épisodes heureux.
Si l’on ressasse encore et encore sa nostalgie, on en sort pas, et on rebondit de plus en plus faiblement, en faisant du sur place, à se morfondre.
J’ai dépassé ce stade depuis longtemps et je suis passé à autre chose
J’ai oublié le vilain petit canard que j’étais.
Le discours de Cyrulnik me replonge dans des oxymorts
et je sens que c’est pas bon, au fond.
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Mais certains n’oublieront jamais l’ancien et continueront de rebondir totalement dedans
Peut-être parce que pour qu'il y ait résilience il faut bien un point de départ non ? Et forcément, ce dernier/premier aura tendance à être quelque chose de douloureux, "négatif" .
Ca ne veut pas dire se morfondre, pourquoi les 2 seraient incompatibles ?
Dernière édition par Miwae le Mar 13 Nov 2018 - 7:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Aspirant a écrit:A titre personnel et parce qu'on est quand même sur un forum de spiritualité j'apporterais mon témoignage :
J'ai vécu un grand déficit de ce qu'on nome : la "préoccupation maternelle primaire" (en fait une grave inadéquation entre mes besoins physiologique et psychologique dans mon histoire de nourrisson et les capacités de ma mère à y répondre) plus de multiples autres traumatisme mais ici le plus important est celui-ci.
Je n'avais donc pas en moi ce "quelque chose" qui permet à d'autre d'être pleinement "vivant" et j'ai fait de longues années de psychanalyse sans arriver à dépasser ce manque d'amour primordial.
Au cours d'une méditation (une des premières) j'ai fait l'expérience de ce que certains appellent "la lumière" avec un ressentis de l'amour universel.
Cet amour universel à pris la place de ce vide qu'il y avait depuis ma tendre enfance en moi.
La résilience a commencé là.
Cette expérience m'a ensuite été confirmé (je n'en avais pas besoin mais c'est intéressant de le relever) par une médium qui un jour m'a dit : vous avez vu la lumière et cela constitue une grande force en vous. C'est un cadeau précieux qui vous a été fait.
Est ce que l'on pourrait comparer ça à une grosse dose d'Amour ?
Finalement c'est très proche de ce qu'explique Cyrulnik, sauf que là, tu as reçu en une fois un Amour encore + profond et "vrai" que celui d'un humain.
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Oui tout à fait. Et c'est un amour qui n'est pas lié à mes qualités ou mes défauts. C'est un amour inconditionnel où je n'ai rien à prouver et qui aujourd'hui me porte...
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Cette force n’a pas été pour moi issue d’une résilience mais d’une remodelisation.
Comme un travail de deuil et passer enfin à quelque chose d’autre.
Cette force, cette énergie, cette lumiere guidante, cet amour inconditionnel incommensurable pour le monde entier qui m’anime alors, me fait tout oublier et tout remodeliser dans l’instant.
Une désintégration positive permanente à la Dabrowski...
Comme un travail de deuil et passer enfin à quelque chose d’autre.
Cette force, cette énergie, cette lumiere guidante, cet amour inconditionnel incommensurable pour le monde entier qui m’anime alors, me fait tout oublier et tout remodeliser dans l’instant.
Une désintégration positive permanente à la Dabrowski...
Dernière édition par Cogitop le Mar 13 Nov 2018 - 8:02, édité 1 fois (Raison : Fôte)
Cogitop- Vénus
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
J’ai tendance à associer résilience, résignance, résignation et rumination.
La remodélisation c’est plus ma voie de sortie
Jouer avec les mots pour se sortir des maux.
Sur un forum de re-spiritualisation...
La remodélisation c’est plus ma voie de sortie
Jouer avec les mots pour se sortir des maux.
Sur un forum de re-spiritualisation...
Cogitop- Vénus
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
pour moi, la résilience c'est l'acceptation de la réalité de la situation;
Non pas que le mot "acceptation" soit dans le sens de résignation , mais bien dans le sens de "prendre conscience" afin de surmonter l'épreuve ou la difficulté qui se présente.
c'est assez rationnel:
mais je n'y vois pas non plus de sentiment de honte ou de pardon .. rien a se pardonner !
pour celui qui est frappé d'une maladie ou d'un handicap grave, la résilience sera dans le fait de comprendre ce qui lui arrive, d'en accepter l'injustice, et de fait, trouver en lui la forçe de surmonter, ou de "faire avec":les vagues du torrent!
un enfant qui n'a plus ses parents, ou qui né dans guerre, devra passer de l'état de victime a l'état de résilience qui lui permettra par la suite de surmonter les épreuves de la vie avec plus de forçe vitale..
c'est comme cela que je comprend ce mot.
Non pas que le mot "acceptation" soit dans le sens de résignation , mais bien dans le sens de "prendre conscience" afin de surmonter l'épreuve ou la difficulté qui se présente.
c'est assez rationnel:
mais je n'y vois pas non plus de sentiment de honte ou de pardon .. rien a se pardonner !
pour celui qui est frappé d'une maladie ou d'un handicap grave, la résilience sera dans le fait de comprendre ce qui lui arrive, d'en accepter l'injustice, et de fait, trouver en lui la forçe de surmonter, ou de "faire avec":les vagues du torrent!
un enfant qui n'a plus ses parents, ou qui né dans guerre, devra passer de l'état de victime a l'état de résilience qui lui permettra par la suite de surmonter les épreuves de la vie avec plus de forçe vitale..
c'est comme cela que je comprend ce mot.
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Aspirant a écrit:Miwae a fait une remarque dans les pensées du jour qui concerne aussi la résilience : la capacité à se pardonner ce que l'on croit être ses fautes...
c'est pas plutôt" repentance" ça?
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
je pense a des exemple qui sont la toxicomanie, ou l'alcoolisme:
la résilence vient de la personne elle meme, le tiers ne pourra que l'aider a partir du moment ou la personne prend conscience du processus dans lequel elle est immergée, et c'est elle seule qui prendra la décision d'en sortir ou non. le tiers ne pourra pas faire la résilience a sa place, et ne sera que la perche qui lui est tendu. je l'ai vraiment appris, si la personne ne veut pas se soigner, on ne pourra rien pour elle..
donc le tier, n'est pas a mon avis forçément l'élément déclencheur c'est trés profond..
bon , après, on peut toujours vivre une belle histoire d'amour qui fait qu'on a envie de changer, mais s'appuyer sur un tiers a ce point fait que lorsqu'il y a rupture on replonge..alors..
la résilence vient de la personne elle meme, le tiers ne pourra que l'aider a partir du moment ou la personne prend conscience du processus dans lequel elle est immergée, et c'est elle seule qui prendra la décision d'en sortir ou non. le tiers ne pourra pas faire la résilience a sa place, et ne sera que la perche qui lui est tendu. je l'ai vraiment appris, si la personne ne veut pas se soigner, on ne pourra rien pour elle..
donc le tier, n'est pas a mon avis forçément l'élément déclencheur c'est trés profond..
bon , après, on peut toujours vivre une belle histoire d'amour qui fait qu'on a envie de changer, mais s'appuyer sur un tiers a ce point fait que lorsqu'il y a rupture on replonge..alors..
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Hum , Prof Wiki nous explique :
" La résilience désigne la résistance d'un matériau aux chocs1 ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d'un corps, d'un organisme, d'une espèce, d'un système à surmonter une altération de son environnement."
" La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus, ou ne pas, avoir à vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l'enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l'encadrement médical d'une thérapie." , love .
" La résilience désigne la résistance d'un matériau aux chocs1 ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d'un corps, d'un organisme, d'une espèce, d'un système à surmonter une altération de son environnement."
" La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus, ou ne pas, avoir à vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l'enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l'encadrement médical d'une thérapie." , love .
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Nikita a écrit:Aspirant a écrit:Miwae a fait une remarque dans les pensées du jour qui concerne aussi la résilience : la capacité à se pardonner ce que l'on croit être ses fautes...
c'est pas plutôt" repentance" ça?
La repentance c'est accepter d'être coupable, la résilience c'est parfois comprendre qu'on n'est coupable de rien, c'est très différent.
C'est être indulgent avec soi-même : j'ai fait au mieux compte tenu de ce que je pouvais faire et des circonstances.
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
la résilience c'est accepter, coupable ou pas..
se pardonner a soi meme enduit qu'il faut déja se faire des reproches personnel..
le criminel qui se dédouane de sa responsabilité en ce pardonnant a lui meme? voila la pensée pré conçut qui te dit que:
- quoi qu'il t'arrive c'est de ta faute!
- non, je me demande pardon!
tu veux pas me fouetter un peu plus Aspirant?
se pardonner a soi meme enduit qu'il faut déja se faire des reproches personnel..
le criminel qui se dédouane de sa responsabilité en ce pardonnant a lui meme? voila la pensée pré conçut qui te dit que:
- quoi qu'il t'arrive c'est de ta faute!
- non, je me demande pardon!
tu veux pas me fouetter un peu plus Aspirant?
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Les enfants pensent naturellement que tout ce qu'y leur arrive est de leur faute, l'adulte étant fantasmatiquement infaillible. Si je suis puni c'est que je n'est pas été assez sage. Si je n'ai pas d'amour c'est que je ne suis pas assez aimable etc.
Un des pas de la résiliences c'est se rendre compte (intimement parlant) que tout cela est faux et a induit en nous des comportements auto-destructeurs.
C'est dans ce sens qu'il faut "se pardonner" et être indulgent avec soi-même.
De toute façon la culpabilité ne sert qu'à alimenter une mauvaise image de soi et est contre productive.
La prise de conscience de ses responsabilités réelles ne doit pas entraîner de sentiment de culpabilité mais le désir de faire mieux ou de réparer le tord que l'on a causé.
Un des pas de la résiliences c'est se rendre compte (intimement parlant) que tout cela est faux et a induit en nous des comportements auto-destructeurs.
C'est dans ce sens qu'il faut "se pardonner" et être indulgent avec soi-même.
De toute façon la culpabilité ne sert qu'à alimenter une mauvaise image de soi et est contre productive.
La prise de conscience de ses responsabilités réelles ne doit pas entraîner de sentiment de culpabilité mais le désir de faire mieux ou de réparer le tord que l'on a causé.
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Nikita a écrit:...
tu veux pas me fouetter un peu plus Aspirant?
Malheureuse tu ne sais pas à qui tu demandes cela...
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
la résilience vient souvent de la maturité je pense.
cette indulgence avec soi même c'est bien mais attention ne ne pas couler dans l'eau du torrent avec le poid de son auto satisfaction quand même..
cette indulgence avec soi même c'est bien mais attention ne ne pas couler dans l'eau du torrent avec le poid de son auto satisfaction quand même..
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
et tu es loin de te douter a qui tu t'adresseAspirant a écrit:Nikita a écrit:...
tu veux pas me fouetter un peu plus Aspirant?
Malheureuse tu ne sais pas à qui tu demandes cela...
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Aspirant a écrit:Nikita a écrit:Aspirant a écrit:Miwae a fait une remarque dans les pensées du jour qui concerne aussi la résilience : la capacité à se pardonner ce que l'on croit être ses fautes...
c'est pas plutôt" repentance" ça?
La repentance c'est accepter d'être coupable, la résilience c'est parfois comprendre qu'on n'est coupable de rien, c'est très différent.
C'est être indulgent avec soi-même : j'ai fait au mieux compte tenu de ce que je pouvais faire et des circonstances.
Apparemment personne n'a la même définition de "résilience", à partir de là ça complique un peu
Pour moi c'est le fait de surmonter une épreuve, un évènement etc
Et je me répète pour ne pas qu'il y ait de quiproquo, mais mon post dans "pensées du jour" ne faisait pas référence à la résilience, mais au pardon.
Invité- Invité
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
... Y'a pas 36 définitions de "Résilience"...
- Spoiler:
- Professeur X a écrit:Hum , Prof Wiki nous explique :
" La résilience désigne la résistance d'un matériau aux chocs1 ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d'un corps, d'un organisme, d'une espèce, d'un système à surmonter une altération de son environnement."
" La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus, ou ne pas, avoir à vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l'enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l'encadrement médical d'une thérapie." , love .
Dernière édition par Kolam le Mar 13 Nov 2018 - 16:18, édité 1 fois
Kolam- Callisto
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Hum , non mais faut arrêter de mettre mes posts sous spoiler ! , love .
Professeur X- Soleil
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Pas la peine de râler. Je n'ai pas mis ton post sous spoiler, je l'ai mis dans le mien, nuance, parce que c'est juste un "rappel". Fin du HS. Merki. Love.
Kolam- Callisto
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Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Comme ça t'apprendra la résilience de te faire spoiler
Hakaan- Antarès
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Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: La résilience, c'est l’art de naviguer dans les torrents - Boris Cyrulnik
Hum, je plaisantais , c'était de la résilience humoristique , love .
Professeur X- Soleil
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