Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
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Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Rappel du premier message :
Un jour, après zazen, un moine demanda à Yakusan:
- "Quand vous êtes assis comme une montagne immobile, comment pensez-vous ?"
- "Je pense à partir de la non-pensée" répondit le maître.
- "Mais comment pense-t-on à partir de la non-pensée ?"
- "Hishiryo ! Au-delà de la pensée."
"Que signifie entrer dans la montagne ? Nous devons étudier la signification de la montagne et le sens d'y entrer.
La montagne veut dire le tréfonds de Fushiryô (la non-pensée) et y entrer: Shiryô.
La montagne et celui qui y entre deviennent unité.
Ce la veut dire que Shiryô, la pensée de celui qui entre dans la montagne, et Fushiryô la non-pensée de la montagne elle-même deviennent unité.
Shiryô (la pensée) et Fushiryô (la non-pensée) sont unité.
Cette unité est appelée Hishiryô.
Si nous continuons à penser (la conscience Shiryô), à la fin nous atteindrons le tréfonds de Fushiryô (la non-pensée).
Cela s'appelle le point zéro, ku.
A partir de ce point zéro, ku, dans la conscience, d'autres pensées apparaissent.
C'est Shiryô (Shiki) ou un nouveau phénomène. C'est semblable à ku zoku ze shiki dans le sutra du Hannya Shingyo.
Puis, si nous continuons à penser et penser encore à ce nouveau phénomène, nous arriverons au tréfonds de Fushiryô (la non-pensée), ku, zéro.
Cela s'appelle shiki soku ze ku.
Hishiryô signifie l'alternance de la conscience, de la pensée (Shiryô) et de la non-pensée (Fushiryô): ce processus de conscience, de Shiryô au tréfonds de Fushiryô, et de Fushiryô à Shiryô, est appelé Hishiryô."
Ext. "Les chemins de la destinée". Rémi Spaak
Un jour, après zazen, un moine demanda à Yakusan:
- "Quand vous êtes assis comme une montagne immobile, comment pensez-vous ?"
- "Je pense à partir de la non-pensée" répondit le maître.
- "Mais comment pense-t-on à partir de la non-pensée ?"
- "Hishiryo ! Au-delà de la pensée."
- Zazen - C. Émon Cannizzo:
Dans notre pratique, bien qu'il ne s'agisse pas de faire de catégories, il y a différents
aspects que l'on peut réaliser.
Entre autre, il y a les aspects mentaux qu'on peut classer en trois catégories d'état d'esprit.
D'abords, la pensée ordinaire, shiryo, que tout le monde connait: nous pensons et cela est tout à fait naturel et normal. Nous avons des idées, des idéaux, des désirs.
Il faut bien comprendre que ces idées, idéaux, désirs, sont le moteur de notre vie.
Pas de désir, pas de mouvement, pas de mouvement, pas de vie. Ce qui ne doit pas être confondu avec la notion de "sans désir". Ne plus avoir de moteur de vie ! Le désir fait partie de l'idée, et l'idée - les idéaux mettent en action notre moteur de notre vie.
Ne vous torturez pas l'esprit en cherchant à ne plus avoir de désirs, comprenez simplement
que c'est l'attachement à ceux-ci qui est cause de souffrance. L'attachement au fait de
vouloir réaliser l'objet du désir. Le désir met en action la réalisation de celui-ci, qui n'est pas
plus important à ce moment là !
Il est réalisé: c'est bien, il n'est pas réalisé: c'est bien.
Comprendre que si on n'arrive pas à réaliser quelque chose qui est de l'ordre du désir, nous
tombons dans la déception, l'accablement, le jugement, la souffrance.
Un autre aspect, c'est celui qui est appelé fushiryo, la non pensée.
Le zen, zazen, ce n'est pas la non pensée, ce n'est pas ce fameux vide résultant de la non
pensée dont beaucoup de gens parlent. "Ah, vous faites le vide !"
L'action de faire elle-même n'est déjà plus le vide... puisqu'il y a action. Ça relève plutôt de la contemplation, on est stoïque devant quelque chose, et il n'y aurait plus de réaction, donc plus d'interdépendance; lorsqu'il y a action, il y a naturellement réaction.
Visible ou non, elle existe.
Simplement comme avec les pensées, les désirs, il s'agit de laisser passer, ne pas laisser la
réaction emplir le corps d'émotions, de sentiments, même si ceux ci sont tout à fait
normaux, naturels, car faisant également partie de la vie. Simplement les laisser la où ils
sont. Sans développer quelque chose qui serait de l'ordre du mental, des conceptions, le
conditionnement de notre éducation, de nos croyances. Rester observateurs passifs.
Il y a de l'intérêt dans cet aspect, c'est que ça permet de voir réellement son véritable
visage. On peut à ce moment la observer la cohérence entre ce que vous êtes vraiment, ce
que vous paraissez être, ce que vous voulez montrer. Pour plaire, pour provoquer, pour être
aimé... Tous ces processus mentaux qui dénaturent votre vrai visage et créent bien souvent
des souffrances, chez les autres mais également chez soi.
C'est un endroit très intéressant à visiter, pour changer, se comprendre soi même et laisser
de côté ce qui n'est pas nécessaire.
Le troisième aspect c'est hishiryo
Pendant zazen, prenez bien conscience de l'unité, essayez de prendre conscience que vous
n'êtes pas séparé de votre corps, que celui-ci n'est pas séparé de votre esprit.
Ne pratiquez pas zazen comme une activité. Au départ il peut y avoir cette sensation, peut
être même ce désir de pratiquer pour quelque chose, se sentir mieux, être plus fort, avoir
une zen attitude. Mais très vite lorsque l'on vient avec ce genre d'esprit, les difficultés de la
pratique nous amèneront à couper court, à cesser la pratique.
Lorsque l'on pratique zazen on est dans une autre dimension que celle de pratiquer
quelque chose pour; on touche un endroit qui est inconnu... soi... avec ce qu'il peut y avoir
de plaisant et de déplaisant. Ce qui ne veut pas dire que le zen est une pratique psycho
thérapeutique, ces "branches du zen" existent déjà, mais ça n'a rien à voir avec l'esprit
dont je parle.
Devenir un avec soi même, n’a rien à voir avec l'idée que notre mental peut se faire de ça.
Ce n'est pas une vue de l'esprit, mais véritablement rentrer, revenir chez soi.
Bien souvent cette dimension échappe aux pratiquant. Lorsqu'on est débutant on ne
mesure pas la dimension de la pratique; lorsqu'on est plus ancien et qu'on ne la mesure
toujours pas, il y a un problème: c'est qu'il reste toujours encore quelqu'un qui veut
contrôler, qui veut négocier, parlementer.
Quand je parle d'anciens, je pense à ceux qui ont choisi à un moment donné de se faire
ordonner, et qui parfois n'ont pas mesuré la profondeur de cet engagement. Cela ne veut
pas dire qu'il faut sacrifier tout ce qui est de l'ordre de votre vie civile, mais il s'agit de
réserver une place privilégiée à la pratique de zazen. Principalement lorsqu'on est moine
ou nonne.
(...)
Dans la pratique de zazen, les points importants de la posture, la respiration, l'état d'esprit
sont important dans l'approche de la voie du milieu, entre le trop et le pas assez. Au niveau
de la posture par exemple, ne restez pas figé dans la volonté. Cela entrainerait des
crispations, des tensions, par conséquent, des douleurs.
Lorsque la posture est prise, chacun en fonction de ses possibilités, il est important de
lâcher cette volonté avec laquelle vous vous êtes mis en posture. A ce moment la on se
rend compte où est la tension, où est le relâchement.
Trop de relâchement est la conséquence visible lorsque la posture s'effondre, alors il faut revenir quelque peu en arrière, revenir à l'étirement, sans crispation.
Pour comprendre les tensions il faut comprendre la détente. Il y a comme quelque chose
de central en nous, que l'on compare souvent à la colonne vertébrale, mais c'est plus à
l'intérieur de nous. Ce quelque chose de central a tendance à pousser vers le ciel et par
l'effet de la gravité, ce qui est autour de ce centre tombe vers le sol.
Autour de ce point central, de cet axe, vient se placer la respiration. Ce qui donne la
sensation que la respiration n'est plus cette ventilation que l'on confond avec la
respiration. La ventilation c'est une nécessité pour le corps, qui permet de faire fonctionner
la partie organique, physiologique, métabolique.
La respiration dont on parle dans le zen, c'est cette action d'amener de l'énergie le long de cet axe pour nourrir le corps de l'essentiel, l'essentiel dans le sens propre du terme, l'essence de vie. Cet essentiel qui va nourrir l'origine de notre vie. C'est cet essentiel que l'on amène par l'expire profonde le plus profondément possible dans notre abdomen. A cet endroit il va rencontrer la racine originelle de notre vie. Cet endroit se trouve au niveau de la bascule du bassin, sous le
nombril, entre le nombril et le pubis.
Lorsque le corps et la posture s'harmonisent, l'état d'esprit rencontre un lieu où les
pensées s'avèrent être complètement inutiles. Celles-ci sont la puisque nous sommes par
essence des êtres pensants, mais nous ne nous laissons pas emporter par ses pensées vers
l'extérieur de notre centre, nous ne les suivons pas. Elles sont acceptées comme faisant
partie de nous, mais nous ne nous identifions pas à elles.
Il est aisé de comprendre que zazen ce n'est pas penser. Le mot méditer n'exprime pas forcément la pratique du zen, si on le comprend comme "réfléchir, penser à quelque
chose". Ce n'est pas ce qui est proposé dans notre pratique !
Le mot concentration semble bien plus approprié: con centrer, centrer autour de l'axe.
Rejeter ses pensées ne signifie pas "rester dans la non pensée". Zazen n'est pas la non
pensée. Il ne s'agit pas de se créer un monde "vide", de s'engouffrer dans une forme de
nihilisme, en refusant tout ce qui se présente.
C'est ce qui est à l'origine de réflexions comme: "pratiquer la méditation est dangereux
parce que l'on tombe dans le vide...".
Shiryo la pensée, fushiryo la non pensée, font partie de la pratique de zazen puisque c'est le corps, l'esprit lui même qui occasionne la réalité de ces deux aspects. Ce ne sont pas les points fondamentaux de la pratique, nous sommes là également dans le monde de la discrimination, de la dualité.
L'état d'esprit qui correspond à cette harmonie entre le corps et la respiration, cet axe, ce centre, cet hishiryo, qui est traduit par "la pensée du tréfonds de la non pensée", définition qui peut créer la confusion, ou alors il faut l'utiliser comme un Koan...
Ou alors, il y a cette réponse d'un maître Rinzai: "hishirio est notre état d'esprit, avant la
pensée".
Hishiryo, satori, ou nirvana sont en dehors de tout concept. Aucune partie de
notre cerveau, aucune partie de notre esprit ne peut traduire cela.
Ne vous souciez donc pas de hishiryo, ne vous souciez pas non plus de satori ou de
nirvana.
Restez simplement assis, présents à votre posture, laissant circuler librement la respiration,
sans courir après les pensées, shikantaza- mushotoku, juste assis sans attendre quoi que ce soit.
"Pendant zazen, nous arrêtons le mouvement. Alors notre esprit peut devenir tranquille, et
cette tranquillité par la suite provoquera encore le mouvement". Ce sont des paroles de
Maître Sosan.
Notre esprit est ainsi fait qu'il veut toujours comprendre, saisir, prendre. C'est en cherchant
à saisir, à pénétrer ces choses que notre esprit s'épuise inutilement.
Nous disons tous à certains moments: "je ne comprend pas". L'insatisfaction qui naît de
cette incompréhension mène à la souffrance et inévitablement à la maladie de l'esprit.
Il ne s'agit pas là d'accords ou de pas d'accords, parce que cet accords pas d'accords, est
relatif à la relation humaine. Des dictateurs bombardent leur propre peuple, c'est évident
qu'on ne peut pas être en accords avec ça ! D’autres dissimulent un danger radioactif, et on
ne peut bien sûr pas être d'accords avec ça non plus !
Plein de choses autour de nous sont révoltantes. Il y a ceux qui se révoltent, qui manifestent, qui crient, qui se mettent en colère et parfois, partant de cela, font exactement la même chose que ce qu'ils critiquent. D'autres ne disent rien, non pas qu'ils soient en dehors, mais parce qu'ils sont accablés par leur propre immobilisme, disant: "de toutes façons on ne peut rien y faire...".
Pratiquer zazen, la voie du milieu, ça ne veut pas dire ne rien faire. Il faut simplement
essayer de revenir à ce qui est juste. Ce qui est juste nécessite parfois une intervention.
Intervenir avec humilité, compassion, ne pas générer dans l'intervention un quelconque
esprit de supériorité ou de la prétention. Mais parfois aussi il faut savoir ne pas intervenir,
sans que ce soit du fait de l'accablement ou du découragement, mais seulement constatant
que "c’est dommage"...
Voir les choses avec le regard de notre pratique, savoir prendre la décision juste, et
exprimer "sans amour et sans haine", selon la formule de Maître Sosan.
Savoir frapper le Bouddha lorsqu'il se présente, savoir frapper le démon lorsqu'il se présente...
"Ne discriminez pas entre le subtile et le grossier, il n'y a aucun parti à prendre", ce sont la
encore les paroles de Maître Sosan !
Pendant zazen, concentrez vous principalement sur les trois points fondamentaux: la
posture, la respiration et le laisser passer des pensées. Ne vous souciez de rien d'autre que
de ces trois points qui sont un résumé de zazen.
Chacun d'entre nous a déjà entendu autour de soi : "je suis zen, la zen attitude, être zen ..."
mais il est très rare qu'une personne qui pratique zazen dise cela, car en fait ça ne veut rien
dire !
Être zen selon Dogen, c'est être Moine ou Bouddha.
"Un disciple en robe de loques, qui comme les nuages n'élit domicile nulle part et comme
l'eau poursuit son court sans retenue". C'est un petit poème écrit par Dogen.
Dans le bouddhisme, la lignée du Zen est celle de l'apprentissage direct. Depuis
Bodhidharma la lignée zen a transmis la réalité du Bouddha, ce qui est appelé dharma, et
se résume en quatre phrases:
Faire de soi un Bouddha par l'observation de sa propre nature, en pointant directement
sur l'esprit de l'homme et par une transmission spéciale en dehors des écoles qui ne se
fonde point sur des phrases et des mots.
Il est important de ne pas se tromper: les patriarches, dont Dogen, ne disaient pas qu'il
fallait négliger l'étude des enseignements de Bouddha, mais qu'il faut les mettre en œuvre
avant tout. Même Bodhidharma a transmis à Maître Eka, l'enseignement à travers l’Ankaravatrasutra.
On sait de Bodhidharma qu'il est resté assis pendant neuf années dans sa grotte, en fait dans un monastère de Chaolin, mais l'essentiel de son enseignement était pointé directement sur l'esprit de l'homme. Et cet enseignement, c'est la mise en œuvre directe dans la vie de tous les jours, cet enseignement qui émane de la transmission.
Nous sommes tous, tous ceux qui pratiquons zazen, au-delà de l'ordination, des aspirants à
l'éveil, autrement dit des Bodhisattva, en japonais Kakutojin. Bien sûr concrètement, ça
défini un disciple de Bouddha en robe de loque, comme le disait Dogen.
Ce disciple, qu'il soit encore attaché au monde ou ayant renoncé au foyer est en quelque
sorte un apprenti. Pourquoi apprenti ? L'éveil ne s'appréhende pas par les études, que ce
soit les textes, les sutras, même si ceux ci expliquent ce que c'est que l'éveil... tant qu'il
n'est pas réalisé ce n'est qu'un mot.
L'éveil s'apprend comme "par compagnonnage" - "c'est en forgeant qu'on devient forgeron...". L'apprenti regarde les gestes et comportements de son maître d'apprentissage, comme celui-ci les a appris de son propre maître. Il en écoute les conseils, les admonestations, il s'exerce sous les encouragements et finalement découvre par lui-même que le secret est déjà en lui et nulle part ailleurs... Car l'apprenti est confronté directement au "matériau" du soi.
S'exerçant ainsi pendant 10, 20 ou plus d'années, geste après geste, le jeune devient adulte et inscrit dans son corps et sa conscience le vécu de son apprentissage. Il devient compagnon à son tour et capable d'enseigner aux nouveaux apprentis.
Maître Dogen nous dit: lorsque vous lisez les commentaires sur les koan vous avez
l'impression de comprendre un peu quelque chose mais c'est ce qui cause votre
éloignement de l'éveil des Bouddhas des patriarches.
Si vous passez votre temps assis bien droit sans chercher à obtenir quoi que ce soit, alors
là, sur le champ l'éveil des patriarches se manifeste. S'il est arrivé qu'un des anciens ait
encouragé la pratique, à la fois la lecture des analectes et "seulement s'assoir dans le
recueillement", ils ont surtout encouragé à s'asseoir. Et même si des gens ont appréhendé
la vérité à l'aide de commentaires, c'est le mérite d'être assis qui est la cause de leur
appréhension de la vérité. Le vrai mérite est dans le fait de s'asseoir.
Ce petit texte de l'aspirant à l'éveil de maître Dogen, met l'accent sur l'importance de la
pratique de zazen, sans négliger l'enseignement des textes, des sutras, mais ceux ci seuls
ne permettent pas l'éveil.
Devenir véritablement intime avec soi même en développant la conscience du soi, ce que
j’ai nommé en terme de compagnonnage de "matériaux du soi", développant ainsi
l'intimité avec nous même, que nous pouvons réaliser la réalité de toute chose par nous
même, avec notre pratique sur nous même.
Réaliser en même temps que rien n'est séparé: ni nous des autres, ni les autres de nous.
Il n'y a là rien de particulier, rien d'extraordinaire ! Ce n'est qu'un simple retour à soi, en
étant complètement présent ici et maintenant, en relation avec l'expérience du présent.
Alors si être zen doit être quelque chose, ce serait certainement ça !
Claude Émon Cannizzo - Dojo de Mulhouse – Mars 2011
"Que signifie entrer dans la montagne ? Nous devons étudier la signification de la montagne et le sens d'y entrer.
La montagne veut dire le tréfonds de Fushiryô (la non-pensée) et y entrer: Shiryô.
La montagne et celui qui y entre deviennent unité.
Ce la veut dire que Shiryô, la pensée de celui qui entre dans la montagne, et Fushiryô la non-pensée de la montagne elle-même deviennent unité.
Shiryô (la pensée) et Fushiryô (la non-pensée) sont unité.
Cette unité est appelée Hishiryô.
Si nous continuons à penser (la conscience Shiryô), à la fin nous atteindrons le tréfonds de Fushiryô (la non-pensée).
Cela s'appelle le point zéro, ku.
A partir de ce point zéro, ku, dans la conscience, d'autres pensées apparaissent.
C'est Shiryô (Shiki) ou un nouveau phénomène. C'est semblable à ku zoku ze shiki dans le sutra du Hannya Shingyo.
Puis, si nous continuons à penser et penser encore à ce nouveau phénomène, nous arriverons au tréfonds de Fushiryô (la non-pensée), ku, zéro.
Cela s'appelle shiki soku ze ku.
Hishiryô signifie l'alternance de la conscience, de la pensée (Shiryô) et de la non-pensée (Fushiryô): ce processus de conscience, de Shiryô au tréfonds de Fushiryô, et de Fushiryô à Shiryô, est appelé Hishiryô."
Ext. "Les chemins de la destinée". Rémi Spaak
Dernière édition par Kolam le Lun 13 Avr 2020 - 12:53, édité 2 fois (Raison : Spoiler)
Kolam- Callisto
-
Messages : 3078
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : *
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Arpège a écrit:arro a écrit:
Les choses changent et ne sont pas aussi agréables. Elles ne sont pas aussi agréables parce qu'elles changent ou parce qu'on les acceptent pas?
Les choses ne sont pas aussi agréables parce qu'on n'accepte pas qu'elles changent dans un sens qu'on juge négatif .
On aime ce que j'on juge négatif?
Il ne s'agit pas de ne rien ressentir ni de ne rien souhaiter, mais d'observer ce qu'on ressent et de ne pas s'y identifier de sorte que l'agréable se traduise par "j'aime" et génère un attachement à l'idée de posséder cette chose, et que le "désagréable" se traduise par "je n'aime pas" et un rejet ou une aversion pour cette chose.
Si j'aime le soleil, j'aurais pour autant envie de posséder le soleil?
Le désagréable génère un "j'aime pas" ou le "j'aime pas" génère le dèsagréable?
On accepte pas l'idée que je me fais de moi à chaque instant parce qu'elle ne correspondent pas à la réalité. Quand j'accepte l'idée de moi elle correspond à la réalité?
Je dirai que la réalité est qu'il n'y a pas de moi de manière intrinsèque en dehors des phénomènes et qu'il s'agit de l'idée que je me fais de moi par rapport aux phénomènes qui m'entourent et des conditions qui changent d'instant en instant.
.
Oui c'est ce qu'on dit quand on ne se connait pas soi-même.
Connais-tu la conscience pure?
arro- Prométhée
- Messages : 126
Date d'inscription : 05/10/2018
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
arro a écrit:
Les choses ne sont pas aussi agréables parce qu'on n'accepte pas qu'elles changent dans un sens qu'on juge négatif .
On aime ce que j'on juge négatif?
Il me semble dire le contraire, non ?! On n'accepte pas qu'elles changent dans un sens qu'on juge négatif, "on ne les aime pas", et donc on ne les trouve pas agréables...
Le soleil est un objet qui par définition ne peut être possédé; mais de la même manière on pourrait se plaindre qu'il n'y en ait pas...arro a écrit:
Il ne s'agit pas de ne rien ressentir ni de ne rien souhaiter, mais d'observer ce qu'on ressent et de ne pas s'y identifier de sorte que l'agréable se traduise par "j'aime" et génère un attachement à l'idée de posséder cette chose, et que le "désagréable" se traduise par "je n'aime pas" et un rejet ou une aversion pour cette chose.
Si j'aime le soleil, j'aurais pour autant envie de posséder le soleil?
En effet, il semble que ce soit le "j'aime / je n'aime pas" qui soit la condition de base de la sensation "agréable /désagréable".arro a écrit:Le désagréable génère un "j'aime pas" ou le "j'aime pas" génère le désagréable?
Donc je devrai plutôt dire que la sensation de désagréable peut générer le désir et que ce désir peut être la condition à l'attachement;
C'est ce qu'on dit,me semble-t-il lorsqu'on prend conscience que l'univers se déploie à partir de nous et de l'observation que l'on en fait.arro a écrit:Oui c'est ce qu'on dit quand on ne se connait pas soi-même.
Je dirai que la réalité est qu'il n'y a pas de moi de manière intrinsèque en dehors des phénomènes et qu'il s'agit de l'idée que je me fais de moi par rapport aux phénomènes qui m'entourent et des conditions qui changent d'instant en instant.
.
Connais-tu la conscience pure?
Quand à la connaissance de soi, là où je te rejoins, qui peut dire avoir parcouru la moitié de ce chemin là... ?!
Non, je ne connais pas la conscience pure. Je veux bien que tu me l'explique.
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Le j'aime/j'aime pas est l'expression typique de la dualité.
Lorsque l'on sort de la dualité et qu'on touche du doigt l'unité ne créé-t-on pas une nouvelle dualité : dualité/unité ?
Le zéro est-il pair ou impair ?
Lorsque l'on sort de la dualité et qu'on touche du doigt l'unité ne créé-t-on pas une nouvelle dualité : dualité/unité ?
Le zéro est-il pair ou impair ?
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Azaël a écrit:
Lorsque l'on sort de la dualité et qu'on touche du doigt l'unité ne créé-t-on pas une nouvelle dualité : dualité/unité ?
N'est-ce pas la dualité dans l'unité et l'unité dans la dualité ?
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Cet endroit où le tout et le rien se confondent ?
Où là où il n'y avait rien l'instant d'avant, il y a un univers entier dont on est pas sûr qu'il ne soit pas qu'une illusion ?
C'est bien probable selon moi
Où là où il n'y avait rien l'instant d'avant, il y a un univers entier dont on est pas sûr qu'il ne soit pas qu'une illusion ?
C'est bien probable selon moi
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Exactement ! Merci Azaël
Là où il y a le tout
Là où il y a le rien
Là où le tout et le rien se confondent
Là où il n'y a peut-être ni l'un ni l'autre...
J'aime bien la manière dont tu l'as écrit.
Là où il y a le tout
Là où il y a le rien
Là où le tout et le rien se confondent
Là où il n'y a peut-être ni l'un ni l'autre...
J'aime bien la manière dont tu l'as écrit.
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
arro a écrit:Nikita a écrit:la seule réalité c'est qu'il pleuvait.
le reste n'est qu'illusion..
Si on va par là, le fait qu'il pleuvait était aussi une illusion.
Pourtant tu as observé de la contrariété. C'est une chose avec laquelle tu as eu un contact, donc c'était réel. La question c'est qu'elle est la cause de cette contrariété?
ey docteur arro,
c'est exactement ce a quoi je te répondais: la cause en était "la pluie".
car s'il avait fait un grand soleil, tout le monde aurait pris le temps de se bien garer, et cette femme en colère ne l'aurait peut être pas été, car sa fille aurait tranquillement attendu sur le coté sous les rayons du soleil du matin..
Zazen pour moi c'est trouver instantanément la cause de tous les effets qui font que cela mène a la contrariété: la sienne en l’occurrence et par lien, la mienne.
si j'avais pensé comme au premier ressenti, qu'elle me criait dessus pour des raisons qui me dépasse; j'aurais certainement répondu que:" le monde ne tourne pas autour d'ELLE et que si sa fille se mouille, ce n'est pas une torture!!" et comme elle n'aurait certainement pas apprécié,au vu de son comportement hostile et réac, cela aurait finit : mal.
mais en ZAZEN, j'ai juste sourie, me suis mise dans ma voiture et suis partie. cela ne m'a pas gaché ma journée.
donc on peut dire que oui, cela m'a apporté un certains bonheur que de ne pas finir comme elle.. hurlant sur un trottoir..la figure pleine de grimace.
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
la je pense que cela dépasse Zazen, car si tu es tout le temps dans cette état, le risque est que tu peux devenir apathique.. c'est l'état bouddhique par excellence a mon avis.Arpège a écrit:Exactement ! Merci Azaël
Là où il y a le tout
Là où il y a le rien
Là où le tout et le rien se confondent
Là où il n'y a peut-être ni l'un ni l'autre...
:
comment le vivre dans un quotidien, ailleurs que dans un monastère ?
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
je me demande si je ne suis pas a coté de la plaque ce matin?
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:je me demande si je ne suis pas a coté de la plaque ce matin?
Je n'en ai pas l'impression au travers de ce que tu écris
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:la je pense que cela dépasse Zazen, car si tu es tout le temps dans cette état, le risque est que tu peux devenir apathique.. c'est l'état bouddhique par excellence a mon avis.Arpège a écrit:Exactement ! Merci Azaël
Là où il y a le tout
Là où il y a le rien
Là où le tout et le rien se confondent
Là où il n'y a peut-être ni l'un ni l'autre...
:
comment le vivre dans un quotidien, ailleurs que dans un monastère ?
Ils ont la connexion là-bas ?! ...
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:
ey docteur arro,
c'est exactement ce a quoi je te répondais: la cause en était "la pluie".
Donc la pluie dérangeait....Etait-il possible alors de faire zazen au moment où la pluie tombait et l'accueillir pour ce qu'elle est et de bien se garer pour ne pas gêner?
Totem- Antarès
-
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Localisation : Voie Lactée
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Arpège a écrit:Nikita a écrit:la je pense que cela dépasse Zazen, car si tu es tout le temps dans cette état, le risque est que tu peux devenir apathique.. c'est l'état bouddhique par excellence a mon avis.Arpège a écrit:Exactement ! Merci Azaël
Là où il y a le tout
Là où il y a le rien
Là où le tout et le rien se confondent
Là où il n'y a peut-être ni l'un ni l'autre...
:
comment le vivre dans un quotidien, ailleurs que dans un monastère ?
Ils ont la connexion là-bas ?! ...
lol!
il parait même qu'ils ont des chambres d’hôtes maintenant..
Invité- Invité
Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Totem a écrit:Nikita a écrit:
ey docteur arro,
c'est exactement ce a quoi je te répondais: la cause en était "la pluie".
Donc la pluie dérangeait....Etait-il possible alors de faire zazen au moment où la pluie tombait et l'accueillir pour ce qu'elle est et de bien se garer pour ne pas gêner?
cela, je te charge de l'expliquer a toute la rangée de voiture qui fait que personne n' avait plus tellement de choix, ou alors, celui de repartir , de faire 5 km a pied sous la pluie battante pour que la DAme puisse tranquillement faire entrer sa fille sans se mouiller
si tout le monde etait ZAZEN, le problème de la voiture mal garée ne se serait pas posé.
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:Totem a écrit:Nikita a écrit:
ey docteur arro,
c'est exactement ce a quoi je te répondais: la cause en était "la pluie".
Donc la pluie dérangeait....Etait-il possible alors de faire zazen au moment où la pluie tombait et l'accueillir pour ce qu'elle est et de bien se garer pour ne pas gêner?
cela, je te charge de l'expliquer a toute la rangée de voiture qui fait que personne n' avait plus tellement de choix, ou alors, celui de repartir , de faire 5 km a pied sous la pluie battante pour que la DAme puisse tranquillement faire entrer sa fille sans se mouiller
si tout le monde etait ZAZEN, le problème de la voiture mal garée ne se serait pas posé.
Ta voiture était bien garée? Si oui donc il n'y avait pas de problème... Si non.....
Totem- Antarès
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
tu chipote Totem, tu aime te faire des nœud au cerveau: cela n'est pas Zazen
je veux bien tenter de vous faire comprendre que nous ne sommes pas une cellule isolée dans l'univers, mais bien soumis en permanence a une loi de cause a effet, et que pour la saisir et la "supporter" le Zen est excellent dans l'instant présent.. car nous sommes en permanences des milliards de cellules qui se télescopent, et que penser que a toi seule tu peux maintenir tout l'univers dans un ordre qui te correspond est une terrible illusion..
quelqu'un disait a propos de SI:
si ma grand mere en avait , ce serait mon grand pere!!
je veux bien tenter de vous faire comprendre que nous ne sommes pas une cellule isolée dans l'univers, mais bien soumis en permanence a une loi de cause a effet, et que pour la saisir et la "supporter" le Zen est excellent dans l'instant présent.. car nous sommes en permanences des milliards de cellules qui se télescopent, et que penser que a toi seule tu peux maintenir tout l'univers dans un ordre qui te correspond est une terrible illusion..
quelqu'un disait a propos de SI:
si ma grand mere en avait , ce serait mon grand pere!!
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
je réexplique donc pour totem, qui n'a pas lu le premier de mes messages, ou j'explique que je me suis garée comme j'ai pu, comme les autres, et que j'étais ZEN a ce moment la..
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:tu chipote Totem, tu aime te faire des nœud au cerveau: cela n'est pas Zazen
je veux bien tenter de vous faire comprendre que nous ne sommes pas une cellule isolée dans l'univers, mais bien soumis en permanence a une loi de cause a effet, et que pour la saisir et la "supporter" le Zen est excellent dans l'instant présent.. car nous sommes en permanences des milliards de cellules qui se télescopent, et que penser que a toi seule tu peux maintenir tout l'univers dans un ordre qui te correspond est une terrible illusion..
quelqu'un disait a propos de SI:
si ma grand mere en avait , ce serait mon grand pere!!
Je ne chipote pas puisque tu ne réponds pas à la question du mal garé ou pas et le problème vient de là, la pluie n'y est pour rien, elle fait partie de la nature que certains rejettent sous prétexte qu'elle les mouille. Si on laisse de côté le problème de la dame qui râle parce qu'elle se fait mouiller (elle n'est pas zen mais elle a aussi le droit) et qu'on regarde à notre niveau personnel, on voit bien que si on se gare mal ça peut poser un problème qu'il pleuve ou pas.
Pour te donner un exemple, une amie râlait il y a peu parce que sa voiture ainsi que 20 autres mal garées sur le front de mer se sont retrouvés à la fourrière. Chez nous le front de mer est très grand mais très prisé, donc les places pour se garer bien que nombreuses, sont rares mais on peut se garer loin de celui-ci pour éviter ce problème, sauf qu'il faut marcher un peu et si on n'aime pas on prend juste le risque et si on est zen dans sa tête on accepte celui-ci qui par ailleurs coûte cher quand il faut payer pour récupérer sa voiture avec le PV surajouté et ici le problème de base viendrait du "j'ai pas envie de marcher".
Imagine aussi que la dame force un peu pour entrer dans sa voiture et abîme la tienne....
Donc tu as fait zazen pour éluder un problème au moment où il a lieu en occultant le problème de départ. Enfin je le vois comme ça et peut être ai je tort de le soulever.
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
on peut faire 5 km sous la pluie battante a pied, sans parapluie, pour etre Zazen, mais on s'en sortira avec une bronchite ou autres , c'est un peu compliqué..( c'est une grande ville ou j'étais)
pour que personne ne soit malade, l'idée est que tout le monde puisse se trouver une petite place.
si on se serre et que personne ne râle, tout le monde sera bien. c'est ça être ZEN. pour moi en tout cas.
s'il avait fait beau , on aurait marché.
donc la cause : c'était qu'il pleuvait.
que tu le veuille ou non..
il n'y a eu ni pv, ni fourriere, ni accrochage je précise..
pour que personne ne soit malade, l'idée est que tout le monde puisse se trouver une petite place.
si on se serre et que personne ne râle, tout le monde sera bien. c'est ça être ZEN. pour moi en tout cas.
s'il avait fait beau , on aurait marché.
donc la cause : c'était qu'il pleuvait.
que tu le veuille ou non..
il n'y a eu ni pv, ni fourriere, ni accrochage je précise..
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
l' esprit de sacrifice personnel, ce n'est pas Zazen.
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:l' esprit de sacrifice personnel, ce n'est pas Zazen.
Le Christ a sans doute fait zazen avant d'être crucifié..
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
tu part d'un parking de voiture pour arriver au christ est ce bien sérieux?
je rajouterais quand même en fonction de ton dernier message sur le christ:
il n'avait plus le choix!!
façe a la mort et la souffrance, je pense que en effet Zazen est essentiel.
je rajouterais quand même en fonction de ton dernier message sur le christ:
il n'avait plus le choix!!
façe a la mort et la souffrance, je pense que en effet Zazen est essentiel.
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Hum , je trouve subjectivement cet exposé sur "Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô ! " très intellectuellement torturé , en plus de reconnaître et comprendre le sens des ces exotiques nominations , si tant est qu'il en existe des traductions valables dans notre langue , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:tu part d'un parking de voiture pour arriver au christ est ce bien sérieux?
je rajouterais quand même en fonction de ton dernier message sur le christ:
il n'avait plus le choix!!
façe a la mort et la souffrance, je pense que en effet Zazen est essentiel.
Normal tu parles de sacrifice et de zazen,
Quand aux Christ peut être avait-il le choix de se sauver quand il était encore temps mais ne l'a pas fait.
Pour faire face à la souffrance et à la mort il est nécessaire de se retrouver, à savoir "qui" l'on est, cela change le regard et donc la donne.
Faire zazen toute sa vie et passer à côté de l'essentiel, est ce bien utile?
Totem- Antarès
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
entre dans ta montagne Totem, et toutes ces questions deviendront futiles..
ZAZEN n'est pas une idée, ou une logique biblique, coranique ect..
il est perception et effaçe tous les endoctrinements.
ce n'est pas faute au Christ, a Dieu, a elle, a moi a PERSONNE..
c'est qu'il pleuvait ce jour la.
c'est la cause et l'effet réunis en un seul trait.
pour ce qui est de l'utilité je te laisse seul juge.
bonne journée.
ZAZEN n'est pas une idée, ou une logique biblique, coranique ect..
il est perception et effaçe tous les endoctrinements.
ce n'est pas faute au Christ, a Dieu, a elle, a moi a PERSONNE..
c'est qu'il pleuvait ce jour la.
c'est la cause et l'effet réunis en un seul trait.
pour ce qui est de l'utilité je te laisse seul juge.
bonne journée.
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
Nikita a écrit:entre dans ta montagne Totem, et toutes ces questions deviendront futiles..
Je donnais juste une piste de réflexion......méa culpa, j'aurais tu rester dans ma montagne et j'y retourne de ce pas...
Totem- Antarès
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
="Nikita"]tu chipote Totem, tu aime te faire des nœud au cerveau: cela n'est pas Zazen
Nikita a écrit:je réexplique donc pour totem, qui n'a pas lu le premier de mes messages, ou j'explique que je me suis garée comme j'ai pu, comme les autres, et que j'étais ZEN a ce moment la..
De quel "zen" parles-tu Nikita ?
Le zen est une branche du bouddhisme Mahayana basée sur la pratique de la méditation zazen. C'est un contresens que de le confondre avec un quelconque sentiment de détente, dégagé de tout stress.
Pratiquer Zazen, ce n'est pas s'isoler dans ta voiture, à l'abri de la personne que tu as dérangée en ne te garant pas correctement, mais c'est observer et accueillir tes émotions, entre autres cette "contrariété qu'elle t'a passée" comme tu dis et de laisser passer tes pensées, qu'elles soient agréables ou non..
je veux bien tenter de vous faire comprendre que nous ne sommes pas une cellule isolée dans l'univers, mais bien soumis en permanence a une loi de cause a effet, et que pour la saisir et la "supporter" le Zen est excellent dans l'instant présent..
Et la loi de cause à effet, qui est la même qu'on vive isolé ou non, ne doit pas être saisie pour supporter la situation, mais permet de comprendre les causes qui t'ont menées à cette situation, car la pluie n'est pas la seule à prendre en compte, et d'en observer les résultats afin d'agir différemment la fois suivante pour éviter que ça se reproduise.
.
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Re: Zazen - Shiryô, Hishiryô, Fushiryô
je pense, @Arpège, que cette situation ne se reproduira jamais exactement a l'identique, et qu'il n'y aura pas de fois suivante..car chaque moment est unique en lui meme.
vous parlez, je pense, d'analyse de situation,
mais dans le concret, c'est la perception immédiate d'un état qui permet de ressentir la plénitude dans un moment conflictuel. s'affranchir de tout les paradoxes pour etre ZEN;
lorsque je disais" montage interieure," c'est une image dans le texte cité en haut de ce topic, et elle est aussi, la meme symbolique que la "caverne".. a mon avis.
"Pratiquer zazen, la voie du milieu, ça ne veut pas dire ne rien faire. Il faut simplement
essayer de revenir à ce qui est juste. Ce qui est juste nécessite parfois une intervention.
Intervenir avec humilité, compassion, ne pas générer dans l'intervention un quelconque
esprit de supériorité ou de la prétention. Mais parfois aussi il faut savoir ne pas intervenir,
sans que ce soit du fait de l'accablement ou du découragement, mais seulement constatant
que "c’est dommage".
je donnais juste un exemple de vie concrete, mais je ne suis pas une experte en Zen.
peut tu me dire comment tu met en pratique au quotidien, tes scéances de Zazen, @Arpège?
vous parlez, je pense, d'analyse de situation,
mais dans le concret, c'est la perception immédiate d'un état qui permet de ressentir la plénitude dans un moment conflictuel. s'affranchir de tout les paradoxes pour etre ZEN;
lorsque je disais" montage interieure," c'est une image dans le texte cité en haut de ce topic, et elle est aussi, la meme symbolique que la "caverne".. a mon avis.
"Pratiquer zazen, la voie du milieu, ça ne veut pas dire ne rien faire. Il faut simplement
essayer de revenir à ce qui est juste. Ce qui est juste nécessite parfois une intervention.
Intervenir avec humilité, compassion, ne pas générer dans l'intervention un quelconque
esprit de supériorité ou de la prétention. Mais parfois aussi il faut savoir ne pas intervenir,
sans que ce soit du fait de l'accablement ou du découragement, mais seulement constatant
que "c’est dommage".
je donnais juste un exemple de vie concrete, mais je ne suis pas une experte en Zen.
peut tu me dire comment tu met en pratique au quotidien, tes scéances de Zazen, @Arpège?
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