Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Page 3 sur 10 • Partagez
Page 3 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Rappel du premier message :
Lâcher prise, c’est accepter ses limites...
Avant de prétendre "lâcher", encore faut-il savoir ce que nous "tenons" ?
Avant de prétendre "lâcher", encore faut-il savoir ce que nous "tenons" ?
Il faut, paraît-il "lâcher prise". C’est en tout cas ce que tout un chacun peut lire ou entendre répéter dès qu’il est question d’une approche spirituelle de l’existence. Qu’avons-nous, au juste, à "lâcher" ? Quelle est donc cette "prise" qu’il conviendrait de desserrer ? Cette attitude est-elle compatible avec un positionnement responsable ? Si oui, comment passer du concept à la pratique ?
"Une pratique assidue du lâcher-prise soulage d’un grand poids. Elle nous affranchit du complexe d’Atlas portant le monde sur ses épaules. Elle fait coïncider le plus profond détachement avec le plus authentique sentiment de responsabilité envers soi-même et les autres. Elle est aussi le fondement de la vraie confiance en soi. Tant que je me crois séparé et m’attribue un pouvoir sur ce qui est, je ne peux que me surestimer ou me sous-estimer. Dès l’instant où le moi est remis à sa place, il est reconnu pour exactement ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, ses limites naturelles totalement acceptées. Représentons-nous un instant notre rôle de parent, de citoyen, de conjoint ou encore l’exercice de notre activité professionnelle envisagés sous cet angle… Mais cette attitude, en elle-même simple, est difficile à pratiquer. Elle va à l’encontre de nos conditionnements les plus ancrés. Toute la sagesse pratique du lâcher-prise se trouve sans doute synthétisée dans la magnifique prière des Alcooliques anonymes : "Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse d’en voir la différence."
Gilles Farcet (écrivain français et promoteur d'une spiritualité inspirée d'Arnaud Desjardins et de l'Enseignement de Swâmi Prajnânpad).
Gilles Farcet (écrivain français et promoteur d'une spiritualité inspirée d'Arnaud Desjardins et de l'Enseignement de Swâmi Prajnânpad).
Techniques pour lâcher prise :
Lâcher prise sur une rancœur, une peur, une émotion négative, revient souvent à détourner son regard de la difficulté… sans pour autant la fuir. Quelques pistes pour y parvenir :
=> Se centrer sur sa respiration quand l’obsession du problème réapparaît : imaginer qu’à chaque expiration on repousse la colère, la tristesse, les sentiments négatifs ; et qu’à chaque inspiration on inhale la confiance, la joie, la gratitude.
=> En relaxation, visualiser des horizons, des paysages ouverts. Se mettre en scène en se voyant libéré du problème.
=> Créer des rites pour se séparer symboliquement de ce qui nous fait mal: écrire une lettre de ressentiment puis la jeter au feu, organiser avec soin une véritable «cérémonie de divorce », déclarer à haute voix, devant un entourage choisi, sa volonté de se libérer de ses émotions négatives…
Lâcher prise sur une rancœur, une peur, une émotion négative, revient souvent à détourner son regard de la difficulté… sans pour autant la fuir. Quelques pistes pour y parvenir :
=> Se centrer sur sa respiration quand l’obsession du problème réapparaît : imaginer qu’à chaque expiration on repousse la colère, la tristesse, les sentiments négatifs ; et qu’à chaque inspiration on inhale la confiance, la joie, la gratitude.
=> En relaxation, visualiser des horizons, des paysages ouverts. Se mettre en scène en se voyant libéré du problème.
=> Créer des rites pour se séparer symboliquement de ce qui nous fait mal: écrire une lettre de ressentiment puis la jeter au feu, organiser avec soin une véritable «cérémonie de divorce », déclarer à haute voix, devant un entourage choisi, sa volonté de se libérer de ses émotions négatives…
Erell- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Erell a écrit:
"Si vous ne pouvez pas,
vous ne devez pas.
C’est tout.
C’est cela : être.
Ou je le fais, ou je ne le fais pas.
Mais si je le fais,
je ne le fais pas à moitié
ni aux trois quarts."
Swâmi Prajnânpad
merci pour ces mots
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Annalou a écrit:...
Erell...
oui...
Accueillir
est le mot que je retiens...
...
Accepter
Accueillir
C'est cela le point d'appui
Merci Annalou
Merci à toi, MiwaeMiwae a écrit:Erell a écrit:
"Si vous ne pouvez pas,
vous ne devez pas.
C’est tout.
C’est cela : être.
Ou je le fais, ou je ne le fais pas.
Mais si je le fais,
je ne le fais pas à moitié
ni aux trois quarts."
Swâmi Prajnânpa
merci pour ces mots
En recopiant ces deux extraits, je me dis que tout est dit... là en fait... il est Là Le Chemin
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Salut les copains
(les copains sont ceux qui partagent leur pain)
Le titre de ce sujet m’ interpelle, puisque c’ est suite à un extrême lâcher-prise que le pain m’ est tombé du ciel.
Ce qui est étrange est que ce pain n’ a pas de consistance matérielle, mais il est infiniment meilleur que tous les pains manifestés ordinairement.
Comme dirait Bouddha: j’ ai gouté ce pain mais je n’ ai rien pu ramener, si ce n’ est l’ évocation du bonheur qu’il m’ a rempli.
En effet, suite à son éveil, Bouddha s’est activé à répandre ce bonheur sans pouvoir en décrire la cause.
Comme quoi ce que propose Bouddha et que j’ approuve, n’ est pas de thésauriser des choses qui indiqueraient qu’ on avance, mais plutôt de se délester de ses mêmes choses qui nous entravent à parvenir à la source de toutes choses… un peu comme si le salut était de s’abandonner pour voir qu’ on n’ est pas abandonné.
(les copains sont ceux qui partagent leur pain)
Le titre de ce sujet m’ interpelle, puisque c’ est suite à un extrême lâcher-prise que le pain m’ est tombé du ciel.
Ce qui est étrange est que ce pain n’ a pas de consistance matérielle, mais il est infiniment meilleur que tous les pains manifestés ordinairement.
Comme dirait Bouddha: j’ ai gouté ce pain mais je n’ ai rien pu ramener, si ce n’ est l’ évocation du bonheur qu’il m’ a rempli.
En effet, suite à son éveil, Bouddha s’est activé à répandre ce bonheur sans pouvoir en décrire la cause.
Comme quoi ce que propose Bouddha et que j’ approuve, n’ est pas de thésauriser des choses qui indiqueraient qu’ on avance, mais plutôt de se délester de ses mêmes choses qui nous entravent à parvenir à la source de toutes choses… un peu comme si le salut était de s’abandonner pour voir qu’ on n’ est pas abandonné.
tangolinos- Encelade
- Messages : 759
Date d'inscription : 13/05/2018
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Tu veux dire aucun besoin de clefs pour ouvrir aucune porte ..
Même pas celle de la boulange ?
Samarcande- Titania
-
Messages : 1602
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation :
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Namasté,
Difficulté, problème, ressentiment, négatif, mal, souffrance, etc., ne sont que des qualificatifs portés par le « moi » dans le rôle sur des expériences non encore assimilées et comprises.
Lorsqu’il est compris que les situations sont des expériences de vie, que ce que l’on apprend est l’exacte expérience qu’il nous faut pour grandir, la vision de sa destinée s’éclaircit pour être accepter à sa juste valeur et dans la beauté de ce qui s’accomplit à travers nous du dessein de chaque Âme.
L’ouverture à ce qui arrive est propice à sa réalisation pleine et harmonieuse.
Les diverses émanations de vie que nous traversons, nous les accomplissons avec Elle, et Elle en nous. Alors, tout se qui se déploie devant nous et en nous devient un acte de jeu joyeux, même si des expériences qualifiées de difficiles surgissent, elles ne sont pas objet de difficulté, mais de possibilités de déploiement de nos potentiels.
Lâcher prise devant ce qui arrive est entrer dans le courant de vie et non s’y opposer, car toute peur est un obstacle majeur aux dons que la Vie nous offre et l’élévation qu’Elle nous propose.
Ce qui fait mal doit être transcender dans la vision intérieure, que ce qui est vécu est initiateur, gage de compréhension, de bienveillance, de compassion envers tout ce qui souffre. Voyons-en cela la beauté de l’Être se déployer.
Fraternellement
NB: Tout ceci demande un approfondissement certain sur cette démarche toute intérieure d'éveil à la clarté de ce que nous sommes réellement, et que ses effets et conséquences comportent des avancées importantes dans la compréhension véritable de pourquoi nous sommes ici bas et pourtant reliés à notre nature éternelle.
Difficulté, problème, ressentiment, négatif, mal, souffrance, etc., ne sont que des qualificatifs portés par le « moi » dans le rôle sur des expériences non encore assimilées et comprises.
Lorsqu’il est compris que les situations sont des expériences de vie, que ce que l’on apprend est l’exacte expérience qu’il nous faut pour grandir, la vision de sa destinée s’éclaircit pour être accepter à sa juste valeur et dans la beauté de ce qui s’accomplit à travers nous du dessein de chaque Âme.
L’ouverture à ce qui arrive est propice à sa réalisation pleine et harmonieuse.
Les diverses émanations de vie que nous traversons, nous les accomplissons avec Elle, et Elle en nous. Alors, tout se qui se déploie devant nous et en nous devient un acte de jeu joyeux, même si des expériences qualifiées de difficiles surgissent, elles ne sont pas objet de difficulté, mais de possibilités de déploiement de nos potentiels.
Lâcher prise devant ce qui arrive est entrer dans le courant de vie et non s’y opposer, car toute peur est un obstacle majeur aux dons que la Vie nous offre et l’élévation qu’Elle nous propose.
Ce qui fait mal doit être transcender dans la vision intérieure, que ce qui est vécu est initiateur, gage de compréhension, de bienveillance, de compassion envers tout ce qui souffre. Voyons-en cela la beauté de l’Être se déployer.
Fraternellement
NB: Tout ceci demande un approfondissement certain sur cette démarche toute intérieure d'éveil à la clarté de ce que nous sommes réellement, et que ses effets et conséquences comportent des avancées importantes dans la compréhension véritable de pourquoi nous sommes ici bas et pourtant reliés à notre nature éternelle.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Erell a écrit:Il faut, paraît-il "lâcher prise". C’est en tout cas ce que tout un chacun peut lire ou entendre répéter dès qu’il est question d’une approche spirituelle de l’existence.
Hum , je ne vois pas personnellement le concept à la mode du " lâcher prise " comme la condition siné qua non d'une " existence spirituelle " , comme tout concept philosophique chacun l'entend un peu à sa façon , ces deux termes me semblent un peu maigres pour une " approche spirituelle de l'existence " .
Tout ce qui parvient comme impressions à notre conscience une fonction s'en saisie , et nous nous y identifions car nous ne faisons que très rarement cette différence entre ce que je suis et ce que je perçois , plus l'émotions s'en mêle plus nous y tenons , plus nous tenons à ce à quoi nous sommes identifiés , plus nous le recherchons , plus nous courrons après .
Voilà ainsi exprimé trois niveaux d'identification , qui correspond à une philosophie connue depuis des millénaires , " Ne pas saisir , ne pas tenir , ne pas poursuivre ." , nous en sommes toujours par rapport à l'objet de notre identification à une de ces phases ou une autre , love .
Dernière édition par Professeur X le Mar 19 Juin 2018 - 12:46, édité 1 fois (Raison : correctures)
Professeur X- Soleil
-
Messages : 5365
Date d'inscription : 12/05/2018
Localisation : ici
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Les huissiers en sont donc à la première phase d'identification !
Ezepeth- Amalthée
-
Messages : 246
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : La Lune
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
1)L'on peut raisonnablement observer que le "lâcher-prise" tel qu'il est généralement utilisé actuellement (une démarche psychologique anti-stress incomplète et souvent hors de la voie spirituelle), découle plutôt de la distance que l'on prend par rapport aux événements vécus ou dont on a connaissance et entraînant une réactivité dans nos modes de perception sensibles, alors se placer dans l'observateur en nous (par ce processus de "lâcher-prise", de distanciation, donc) afin d'user de discernement et y laisser entrer la sagesse ou à défaut une analyse mentale inervante* (voir plus curieuse de coaching ou management).
*Isolée de sa sensibilité, voir sensiblerie dans certains cas.
2)Il est une autre voie, cela de la paix intérieure (voir l'accès à l'ouverture du coeur) qui supplée au lâcher-prise qui conduit à l'acceptation de ce que l'Esprit du Vivant met à notre disposition pour que l'on grandisse et s'élève, car IL le fait avec nous à travers notre Âme dans la Sienne et les différents véhicules d"expression dans l'expérience du créé.
Toutefois, il est bon de noter que: notre Liberté est son choix et Son Amour.
Fraternellement
*Isolée de sa sensibilité, voir sensiblerie dans certains cas.
2)Il est une autre voie, cela de la paix intérieure (voir l'accès à l'ouverture du coeur) qui supplée au lâcher-prise qui conduit à l'acceptation de ce que l'Esprit du Vivant met à notre disposition pour que l'on grandisse et s'élève, car IL le fait avec nous à travers notre Âme dans la Sienne et les différents véhicules d"expression dans l'expérience du créé.
Toutefois, il est bon de noter que: notre Liberté est son choix et Son Amour.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Ezepeth a écrit:Les huissiers en sont donc à la première phase d'identification !
Hum , ou à la troisième selon le litige , love .
Professeur X- Soleil
-
Messages : 5365
Date d'inscription : 12/05/2018
Localisation : ici
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Nous pouvons exercer notre vigilance autant que possible Et essayer d'accepter, de faire Un avec.
Le lâcher prise n'est pas un acte ou une décision. Il advient quand les conditions sont propices.
Comme le sommeil. On peut favoriser sa venue le soir: avoir une journée remplie et faire de l'activité physique. Se détendre s'allonger et se disposer à dormir mais on ne peut forcer l'endormissement.
Lâcher prise implique une non identification, une non saisie et on peut travailler sur ces points qui favorisent le lâcher prise mais non "créer" volontairement le lâcher prise et cela est évident dans le terme même.
Le lâcher prise n'est pas un acte ou une décision. Il advient quand les conditions sont propices.
Comme le sommeil. On peut favoriser sa venue le soir: avoir une journée remplie et faire de l'activité physique. Se détendre s'allonger et se disposer à dormir mais on ne peut forcer l'endormissement.
Lâcher prise implique une non identification, une non saisie et on peut travailler sur ces points qui favorisent le lâcher prise mais non "créer" volontairement le lâcher prise et cela est évident dans le terme même.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Lâcher prise est se rendre libre dans l'instant à ce qui est présent, l'esprit ouvert.
Fraternellement
Fraternellement
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Benji a écrit:
Lâcher prise implique une non identification, une non saisie et on peut travailler sur ces points qui favorisent le lâcher prise mais non "créer" volontairement le lâcher prise et cela est évident dans le terme même.
Oui je confirme, un jour il se passe un déclic comme par magie j'ai envie de dire, mais c'est le fruit de tout un travail en amont.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Exactement. Ou d'une grande souffrance qui devient tellement insupportable qu'elle entraîne ce déclic.....ou le suicide ou la folie. (Qui sont des fuites)
Je préfère le travail....
Je préfère le travail....
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
tangolinos a écrit:
(...)
Comme quoi ce que propose Bouddha et que j’approuve, n’est pas de thésauriser des choses qui indiqueraient qu’on avance, mais plutôt de se délester de ses mêmes choses qui nous entravent à parvenir à la source de toutes choses… un peu comme si le salut était de s’abandonner pour voir qu’on n’est pas abandonné.
Merci
Kolam- Callisto
-
Messages : 3078
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : *
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
porte a écrit:Lâcher prise est se rendre libre dans l'instant à ce qui est présent, l'esprit ouvert.
Fraternellement
C'est un travail qui n'est compris que lors que l'esprit s'est'ouvert, avant ce il n'est pas compris parce que ce ne sont que des mots et les mots ne sont pas la chose...
Totem- Antarès
-
Messages : 8581
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Voie Lactée
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Totem a écrit:porte a écrit:Lâcher prise est se rendre libre dans l'instant à ce qui est présent, l'esprit ouvert.
Fraternellement
C'est un travail qui n'est compris que lors que l'esprit s'est'ouvert, avant ce il n'est pas compris parce que ce ne sont que des mots et les mots ne sont pas la chose...
*C'est pas faux.
1)Ceci est posé comme un rai de lumière sous une porte encore fermée.
2)Une invitation à se poser en soi pour se retrouver et enclencher ce processus d'ouverture.
3)Provoquer un changement d'état d'esprit.
4)Les mots ont une résonance par l'essence même de ce qu'ils véhiculent et transmettent, et ils sont efficaces à qui se donne la peine de s'y accorder, d'entrer en eux pour en cueillir la vibration d'origine et en avoir la compréhension.
5)L'ouverture de l'esprit à l'Esprit est un changement radical irréversible.
Fraternellement
IL est là, discret, présent,
Ne s’impose aucunement,
Dans le Présent de ses présents,
Attentif, aimant,
IL pose son regard sur,
Dans notre retour à CELUI-CI.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
A propos de lâcher-prise...
L’abandon
"Je m'abandonne à ce que JE SUIS EST."
La non résistance, l'abandon à CE QUI EST te conduisent dans la voie de la SIMPLICITE.
L'abandon de l'impermanence, pour le Permanent, le Présent est un retour au SOI. L'on ne peut en effet accéder à ce à quoi on résiste.
Rencontre ton EVIDENCE, ton SOI alors.
Fraternellement
L’abandon
"Je m'abandonne à ce que JE SUIS EST."
La non résistance, l'abandon à CE QUI EST te conduisent dans la voie de la SIMPLICITE.
L'abandon de l'impermanence, pour le Permanent, le Présent est un retour au SOI. L'on ne peut en effet accéder à ce à quoi on résiste.
Rencontre ton EVIDENCE, ton SOI alors.
Fraternellement
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
"lâcher prise, c'est accepter ses limites" ne se formule de cette façon qu'au début du chemin qui cherche le lâcher prise, quand on est encore dans les aspects psychologues, comme le rappelle "Porte" ci-dessus, quand on est dans les aspects limités du développement personnel.
Mais spirituellement, dans les religions et spiritualités du monde, le lâcher prise a une signification beaucoup plus profonde, à mon avis, qui correspond à la non-identification avec le corps physique et l'ego, de telle sorte que les événements qui touchent le corps physique ne provoquent pas d'émotion ni de souffrance auquel on s'identifie, même la pire des tortures ou une maladie mortelle et douloureuse ou un accident grave.
L'âme plongée dans un tel Nirvana est "au-delà", tout simplement, et ne perçoit justement aucune limite (ce qui montre les limites de la citation initiale, vraie qu'au départ de la démarche).
En dehors de cet état sublime, on n'a que des lâcher-prises partiels et incomplets, même s'ils sont parfois très honorables et impressionnants. Mais plus courants : des gens qui en ont bavé, ou qui ont travaillé sur eux, ou sur qui est descendu une Grâce, et qui ont développé une grande force intérieure, qui confine à l'impassibilité devant les souffrances courantes, il y en a un certain nombre. Il y a des gens qui arborent des sourires pleins et entiers devant des situations qui feraient pleurer et désespérer la plupart des humains.
Chacun a son propre niveau d'abandon, et il reste du chemin à faire pour l'immense majorité des humains, le concept d'abandon ou de lâcher prise n'a pas de limite intellectuelle, semble-t-il.
A noter qu'on peut chercher le lâcher prise, sans attendre de voir les limites de l'ego, mais juste par amour de Dieu.
C'est à dire que même si on se pense fort, on s'en fiche, on jette cette force et on ne veut que la volonté de Dieu.
Quand on aime, on s'abandonne, cela me parait plus profond que des constats intellectuels.
Mais le "développement personnel" oublie cela, ne voulant pas entendre parler de Dieu ou du Divin, ne voulant pas entendre parler du coeur, croyant que le mental va tout faire.
Ou comment transformer un chemin de Lumière en voie de garage.
Mais spirituellement, dans les religions et spiritualités du monde, le lâcher prise a une signification beaucoup plus profonde, à mon avis, qui correspond à la non-identification avec le corps physique et l'ego, de telle sorte que les événements qui touchent le corps physique ne provoquent pas d'émotion ni de souffrance auquel on s'identifie, même la pire des tortures ou une maladie mortelle et douloureuse ou un accident grave.
L'âme plongée dans un tel Nirvana est "au-delà", tout simplement, et ne perçoit justement aucune limite (ce qui montre les limites de la citation initiale, vraie qu'au départ de la démarche).
En dehors de cet état sublime, on n'a que des lâcher-prises partiels et incomplets, même s'ils sont parfois très honorables et impressionnants. Mais plus courants : des gens qui en ont bavé, ou qui ont travaillé sur eux, ou sur qui est descendu une Grâce, et qui ont développé une grande force intérieure, qui confine à l'impassibilité devant les souffrances courantes, il y en a un certain nombre. Il y a des gens qui arborent des sourires pleins et entiers devant des situations qui feraient pleurer et désespérer la plupart des humains.
Chacun a son propre niveau d'abandon, et il reste du chemin à faire pour l'immense majorité des humains, le concept d'abandon ou de lâcher prise n'a pas de limite intellectuelle, semble-t-il.
A noter qu'on peut chercher le lâcher prise, sans attendre de voir les limites de l'ego, mais juste par amour de Dieu.
C'est à dire que même si on se pense fort, on s'en fiche, on jette cette force et on ne veut que la volonté de Dieu.
Quand on aime, on s'abandonne, cela me parait plus profond que des constats intellectuels.
Mais le "développement personnel" oublie cela, ne voulant pas entendre parler de Dieu ou du Divin, ne voulant pas entendre parler du coeur, croyant que le mental va tout faire.
Ou comment transformer un chemin de Lumière en voie de garage.
Ptah- Makemake
-
Messages : 1783
Date d'inscription : 17/06/2018
Localisation : Temple intérieur
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
j'apprécie aussi ta vision "différente" sur le sujet Ptah, c'est enrichissant
Kouen- Rhéa
-
Messages : 1480
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Charente Tarot XVII
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Merci, Kouen.
Ptah- Makemake
-
Messages : 1783
Date d'inscription : 17/06/2018
Localisation : Temple intérieur
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Ptah a écrit:
En dehors de cet état sublime, on n'a que des lâcher-prises partiels et incomplets, même s'ils sont parfois très honorables et impressionnants. Mais plus courants : des gens qui en ont bavé, ou qui ont travaillé sur eux, ou sur qui est descendu une Grâce, et qui ont développé une grande force intérieure, qui confine à l'impassibilité devant les souffrances courantes, il y en a un certain nombre. Il y a des gens qui arborent des sourires pleins et entiers devant des situations qui feraient pleurer et désespérer la plupart des humains.
Au délà du partiel on est dans le "non-agir"
Ptah a écrit:Chacun a son propre niveau d'abandon, et il reste du chemin à faire pour l'immense majorité des humains, le concept d'abandon ou de lâcher prise n'a pas de limite intellectuelle, semble-t-il.
La compréhension individuelle correspond au niveau atteins sur le chemin, ainsi il y'a autant de compréhensions intellectuelles que de niveau dans l'univers, c'est à dire une infinité.
Qui n'inclus tu pas dans "l'immense majorité des humains" ?
C'est une phase, au début du chemin, qui se situe encore dans "l'agir"Ptah a écrit:A noter qu'on peut chercher le lâcher prise, sans attendre de voir les limites de l'ego, mais juste par amour de Dieu.
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Salut Lotus,
Je suis bien d'accord qu'au-delà du "partiel", on est dans le non-agir.
On peut même rajouter beaucoup de noms et qualificatifs décrivant les états transcendants, on pourrait dire qu'on a alors atteint le Nirvana, le Dao, Moksha, l'état non-duel et tout le reste. Je ne cherchais pas ici un nouveau vocabulaire, mais juste à exprimer qu'il n'y avait pas de limite intellectuelle à poser à l'expression "lâcher-prise".
Les gens que je n'inclus pas dans le lâcher-prise "parfait" sont tous ceux qui n'ont pas atteint l'Eveil final, qui ne sont pas totalement (je dis bien totalement, pas de faire semblant avec de la relaxation ou de la planante) au-delà de l'identification à l'ego, au corps, à la peur de la mort et à la souffrance.
Tout cheminant qui n'est pas totalement éveillé est dans l'agir, Lotus.
Je ne parlais pas d'agir et de non-agir, je parlais juste de ne pas poser des limites au terme "lâcher-prise", parce que c'est trompeur. Le lâcher-prise va bien au-delà de la psychologie.
Je suis bien d'accord qu'au-delà du "partiel", on est dans le non-agir.
On peut même rajouter beaucoup de noms et qualificatifs décrivant les états transcendants, on pourrait dire qu'on a alors atteint le Nirvana, le Dao, Moksha, l'état non-duel et tout le reste. Je ne cherchais pas ici un nouveau vocabulaire, mais juste à exprimer qu'il n'y avait pas de limite intellectuelle à poser à l'expression "lâcher-prise".
Les gens que je n'inclus pas dans le lâcher-prise "parfait" sont tous ceux qui n'ont pas atteint l'Eveil final, qui ne sont pas totalement (je dis bien totalement, pas de faire semblant avec de la relaxation ou de la planante) au-delà de l'identification à l'ego, au corps, à la peur de la mort et à la souffrance.
Tout cheminant qui n'est pas totalement éveillé est dans l'agir, Lotus.
Je ne parlais pas d'agir et de non-agir, je parlais juste de ne pas poser des limites au terme "lâcher-prise", parce que c'est trompeur. Le lâcher-prise va bien au-delà de la psychologie.
Ptah- Makemake
-
Messages : 1783
Date d'inscription : 17/06/2018
Localisation : Temple intérieur
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Il y'a des pratiquants qui n'ont pas encore atteins l'éveil final et qui pourtant n'ont plus d'émotions, sont libres de toutes attaches, de toutes peurs, qui sont dans le non agir. Le non agir est simplement un palier sur l'immense échelle.
Tel que je le conçois il n'est pas nécessairement dans l'inaction
Pour le reste je suis d'accord
Tel que je le conçois il n'est pas nécessairement dans l'inaction
Pour le reste je suis d'accord
Invité- Invité
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Lotus a écrit:Il y'a des pratiquants qui n'ont pas encore atteins l'éveil final
Qu'appelle tu l'éveil final?......
L'éveil tout court comme l'éveil final ne sont que des mots qui montrent quelque chose qui n'existe pas.....
La seule chose c'est retrouver sa vraie nature qui n'a rien à voir avec un samadhi, un nirvana, un silence intérieur ou vide et bien d'autres billevesées. Toutes ces choses ne sont que des expériences ou états modifiés de consciences auxquelles il ne faut pas s'attacher et le "lâcher prise" dans ce contexte est obligatoire .
Sri Aurobindo disait :
Le NIRVANA n'est pas et ne peut pas être la fin du chemin, sans rien "d'autre à explorer. C'est la fin du chemin inférieur à travers la nature "inférieure, et le commencement de l'évolution supérieure"
Lin-ji disait de son côté :
« Je vous le dit : il n’y a pas de Bouddha, il n’y a pas de loi ; pas de pratiques à cultiver, pas de fruits à éprouver.
Que voulez-vous donc tant chercher auprès d’autrui ? Aveugles qui vous mettez une tête sur la tête ! Qu’est ce qui vous manque ? »
Totem- Antarès
-
Messages : 8581
Date d'inscription : 11/05/2018
Localisation : Voie Lactée
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Je sais que le non-agir n'est pas l'inaction. C'est spirituel, pas matériel.
Pour le reste, tout dépend du sens que l'on donne aux mots.
Je ne crois pas trop aux définitions des mots qui à l'origine énoncent un absolu transcendant, mais qui s'appliqueraient selon certains auteurs à des stades intermédiaires.
Tout non-éveillé aura des émotions si tu lui donnes une souffrance suffisamment forte, est encore identifié quelque part à son corps, à des attaches quelles qu'elles soient, et n'est pas totalement dans le non-agir.
Je ne suis pas adepte du développement personnel, ni de la psychologie, alors je ne peux pas qualifier de "lâcher prise parfait", quelqu'un qui est encore identifié au corps, à l'ego, aux souffrances, et pour moi, le non-agir n'est pas un palier intermédiaire, mais le stade final.
C'est comme le terme de méditation de "pleine conscience", très à la mode.
Est-ce que les pratiquants sont réellement dans la pleine conscience ? Je ne crois pas. Bouddha, Jésus, Rumi, Ibn'Arabi, sont en pleine conscience, pas moi.
Je veux bien poser "la pleine conscience" comme but final, mais dire que tous mes stades intermédiaires de méditation sont la pleine conscience, et que je suis dans le non-agir, je ne peux pas, ce serait une usurpation, une marque d'ego, d'ailleurs.
Pour le reste, tout dépend du sens que l'on donne aux mots.
Je ne crois pas trop aux définitions des mots qui à l'origine énoncent un absolu transcendant, mais qui s'appliqueraient selon certains auteurs à des stades intermédiaires.
Tout non-éveillé aura des émotions si tu lui donnes une souffrance suffisamment forte, est encore identifié quelque part à son corps, à des attaches quelles qu'elles soient, et n'est pas totalement dans le non-agir.
Je ne suis pas adepte du développement personnel, ni de la psychologie, alors je ne peux pas qualifier de "lâcher prise parfait", quelqu'un qui est encore identifié au corps, à l'ego, aux souffrances, et pour moi, le non-agir n'est pas un palier intermédiaire, mais le stade final.
C'est comme le terme de méditation de "pleine conscience", très à la mode.
Est-ce que les pratiquants sont réellement dans la pleine conscience ? Je ne crois pas. Bouddha, Jésus, Rumi, Ibn'Arabi, sont en pleine conscience, pas moi.
Je veux bien poser "la pleine conscience" comme but final, mais dire que tous mes stades intermédiaires de méditation sont la pleine conscience, et que je suis dans le non-agir, je ne peux pas, ce serait une usurpation, une marque d'ego, d'ailleurs.
Ptah- Makemake
-
Messages : 1783
Date d'inscription : 17/06/2018
Localisation : Temple intérieur
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Lotus a écrit:Il y'a des pratiquants qui n'ont pas encore atteins l'éveil final et qui pourtant n'ont plus d'émotions, sont libres de toutes attaches, de toutes peurs, qui sont dans le non agir. Le non agir est simplement un palier sur l'immense échelle.
Tel que je le conçois il n'est pas nécessairement dans l'inaction
Pour le reste je suis d'accord
Hum , à titre personnel et subjectif ne plus avoir d'émotion est tout sauf un signe d'éveil , et il n'y a que les égoïstes qui n'ont plus d'attaches , et devant l'inhumanité sans cesse présente dans ce monde , notre conscience si nous y sommes un tant soi peu éveillés nous demande d'agir , mais les mots et les idées sont comme les goûts tout autant subjectifs et le sens qu'on leur donne est propre à chacun , love .
Professeur X- Soleil
-
Messages : 5365
Date d'inscription : 12/05/2018
Localisation : ici
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
C'est pas une mode, c'est une méthode dont les effets sont démontrés et donc utilisés,C'est comme le terme de méditation de "pleine conscience", très à la mode.
Est-ce que les pratiquants sont réellement dans la pleine conscience ? Je ne crois pas. Bouddha, Jésus, Rumi, Ibn'Arabi, sont en pleine conscience, pas moi.
donc on s'en fout un peu que le but ultime du 12ème stade de la transcendance de l'ornithorynque cosmique soit pas atteint du 1er coup ou que le mot soit pas exactement celui validé par le grand conseil des experts de la linguistique multidimensionnel de l'institution confédérée des grands maîtres de l'immanence,
ça marche quoi, c'est tout, c'est ok, et le terme traduit bien la démarche,
parce qu'il faut faire la différence entre la démarche et le but, chose qu'ici on fait rarement à priori
Dernière édition par Hakaan le Mer 20 Juin 2018 - 17:00, édité 1 fois
Hakaan- Antarès
-
Messages : 9605
Date d'inscription : 07/05/2018
Localisation : N-E
Humeur : un peu comme batman mais sans l'entrainement intensif
Re: Lâcher prise, c'est accepter ses limites...
Vous jouez beaucoup trop avec les mots, "retrouver sa vraie nature", c'est ça le nirvana et l'Eveil final, personne n'a jamais dit que c'était autre chose, faire des miracles ou je ne sais quoi.
Être dans sa vraie nature, c'est être au-delà des contingences du monde terrestre et du corps.
Quand on est encore dans des stades intermédiaires, on n'est pas dans sa vraie nature.
Peu importe les mots, on peut en inventer à l'infini, mais dans la pratique, ou on y est, ou on n'y est pas. Avec le mot "être", je parle d'illusion, pas de changer la nature de quoi que ce soit, hein.
Être dans sa vraie nature, c'est être au-delà des contingences du monde terrestre et du corps.
Quand on est encore dans des stades intermédiaires, on n'est pas dans sa vraie nature.
Peu importe les mots, on peut en inventer à l'infini, mais dans la pratique, ou on y est, ou on n'y est pas. Avec le mot "être", je parle d'illusion, pas de changer la nature de quoi que ce soit, hein.
Ptah- Makemake
-
Messages : 1783
Date d'inscription : 17/06/2018
Localisation : Temple intérieur
Page 3 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Sujets similaires
» Comment accepter d'avoir peur ???
» "Celui qui aime trouver et repousser les limites."
» Médecine traditionnelle chinoise, la prise de pouls
» "La conscience de soi"
» "Celui qui aime trouver et repousser les limites."
» Médecine traditionnelle chinoise, la prise de pouls
» "La conscience de soi"
Page 3 sur 10
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|