Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
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Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
"Je transfère ce topic en transmettant le relai à Erell pour mettre à la disposition du lecteur susceptible d'être intéressé une vue d'ensemble, à travers un plan détaillé des thèmes développés par l'Adhyatma Yoga, spécificité de l'Advaita Vedânta transmise par Swâmi Prajnânpad.
Partant de cette ossature à venir, un plan dont la trame est inspirée de la thèse de doctorat soutenue en Sorbonne par le sanscritiste Daniel Roumanoff et qui est devenue un ouvrage de référence sur la transmission orale et la correspondance de "swamiji" à ses élèves.
Il sera possible, sur cette base, de développer tel ou tel point au gré des questions éventuelles, qu'elles soient d'ordre général ou particulières."
Partant de cette ossature à venir, un plan dont la trame est inspirée de la thèse de doctorat soutenue en Sorbonne par le sanscritiste Daniel Roumanoff et qui est devenue un ouvrage de référence sur la transmission orale et la correspondance de "swamiji" à ses élèves.
Il sera possible, sur cette base, de développer tel ou tel point au gré des questions éventuelles, qu'elles soient d'ordre général ou particulières."
lan'N'noir
LAN a écrit:
- BIOGRAPHIE DE SWAMI PRAJNANPAD,
ADHYATMA YOGA, DEFINITION:
Biographie de Swâmi Prajnânpad
Swâmi Prajnânpad, né en 1891, est à la base un brahman Bengali. Il poursuit des études de physique et devient enseignant d'université. Contemporain de Freud, il s'intéresse de près aux travaux de celui-ci et conduit plusieurs thèses de ses élèves consacrées à la psychanalyse.
Parallèlement sa vie est austère car il a fait vœu de pauvreté.
Sur l'insistance de son frère ainé il consent bien que n'en éprouvant pas le désir à se marier.
Il rencontre son maitre en 1921, Niralamba Swami , de qui il héritera des années plus tard un petit ashram au nord de Calcutta.
Il se retire dans les montagnes Himalayennes ou il pratique d'immenses austérités qu'il devra interrompre, souffrant d'une malformation cardiaque congénitale, d'hypothyroïdie, de la malaria et de dysenterie amibienne.
Bien que retournant à sa vie enseignante, il reste samnyasin et sa femme et sa fille viennent le rejoindre. Il restera à l'ashram de shanna à transmettre à des élèves Hindous et Français jusqu'à sa mort en 1974.
Adhyatma yoga Définition
Définir ce yoga est complexe en raison de l'ambiguité du mot atman.
Celui ci désigne l'être profond, le Soi, ce qui a l'inconvénient d'en faire une entité.
Mais il est aussi le pronom réfléchi à la troisième personne: soi-même, simplement la personne dans ce qu'elle parait être dans les différents moments de son existence , aussi bien la personne dans son devenir que dans son accomplissement.
- Partant, l'Adhyatma yoga, c'est le yoga qui essaie de nous conduire au Soi, à nous même, à ce que nous sommes. Littéralement, le yoga dans le Soi, en nous-même.
- Le chemin ici est le chemin de prajnana ( connaissance) qui nous conduit à nous établir en nous-même, à l'état où le mental, libéré de toute alliance extérieure, est rempli à ras bord de sa propre joie intérieure.
C'est une pratique spirituelle qui ne se rattache à aucune tradition particulière à proprement parler.
L'ADHYATMA de SWAMIJI repose sur quatre piliers
1- Vijnana Vedanta, la connaissance des lois de la vie (veda)et de sa culmination (anta) quand l'on accepte qu'il n'y a pas deux, qu'il n'y a pas dualité mais unité.
2-Manonasha, la destruction du mental, mental ayant une signification particulière dans l' Adhyatma yoga, qui pourra être détaillée ultérieurement.
3- Chitta shuddhi, la purification de l'inconscient.
4- Vasanakshaya, l'érosion des désirs.
LAN a écrit:
- PLAN - Partie 1 LE BUT DE LA VIE, Partie 2 LES LOIS DE LA VIE, Partie 3 L'ORGANE INTERNE:
Partie 1: le but de la vie
1- La place de l'homme dans la nature
2-L'homme et l'animal
3- Tout homme éprouve une insatisfaction fondamentale
4-Le but de la vie humaine
Partie 2: Les lois de la vie
Chapitre1: La loi de la différence
A- LA VERITE DE LA DIFFERENCE
1- Observation directe de la différence
2- Une diversité et une énergie infinies
3- Le refus de la différence
B- CHAQUE CHOSE EST UNIQUE
1- Chacun est ce qu'il est: un sans second
2- Conséquences
3- Si chacun est unique, aucune relation n'est possible
C- CONSEQUENCES DE LA DIFFERENCE
1- Aucune comparaison n'est possible
2- L'aberration des jugements de valeur
3- L'impossibilité de juger
4- On ne peut rien attendre de personne
D-LA DIFFERENCE NE SIGNIFIE PAS SEPARATION MAIS UNITE
1- Le sentiment de séparation vient de la non reconnaissance de la différence
2- Rien n'est séparé, tout est connecté
3- Voir la différence c'est être un
Chapitre 2: La loi du changement
A- CE QUI VIENT S'EN VA
1- Le changement est une application particulière de la différence
2- Le changement: une loi de la nature
3- Le refus du changement
4- Face au changement
B- CONSEQUENCES DU CHANGEMENT
1- Renouvellement
2- L' absence de sécurité
C- LA REINCARNATION, UN ASPECT DU CHANGEMENT
1- Le continuum mort/naissance
2- Pas de mort sans naissance
3- Le désir est le moteur
D- TOUT EST PROCESSUS
Chapitre3: L'action-réaction
A-L'ACTION-REACTION
1- Pour toute action, une réaction en sens contraire
2- Caractère compulsif et excessif de la réaction
3- L'action-réaction: expression de l'énergie
4- La réaction a pour but de neutraliser l'action
B- LA RELATION DE CAUSE A EFFET
1- Pour tout effet il y a une cause
2- Ce que nous sommes attire (produit) notre vie ou " ce qui nous arrive nous ressemble"
3- Le monde extérieur est neutre
C- LE PLAISIR ET LA PEINE
1- Plaisir et peine sont inséparables
2- La souffrance est une réaction au plaisir
3- la perception de Bouddha
4- Plaisir et souffrance sont le résultat du refus
5- Processus pour voir le refus
6- Objections
D- LE REFUS
1- Refuser c'est dire "non" à ce qui est
2- Les cause du refus
3- les effets du refus
[/justify]
Partie 3: L'organe interne
Chapitre 1:L'ego
A-L'ORIGINE DE L'EGO
1- Les sensations
2- Les émotions du passé
3- Le refus
4- L'action réaction
B- CARACTERE DE L'EGO
1-Manières dont l'ego est ressenti
2- Séparation
3-Projection et identification
C- L'EXPANSION DE L'EGO
1- Passer de l'ego (ahamkara) au moi (aham)
2- Distinguer ego et personnalité
3- Réaliser un ensemble intégré où le sentiment, l'action et l'intellect ne font qu'un
4- Prendre possession du monde: ni renoncement, ni saut, ni rejet
5-Expansion
D- L'EGO N'EXISTE PAS EN REALITE
1-Il est impossible d'être séparé
2- Je suis un flux
Chapitre2: Le mental ou vues fausses
A- LA PLACE DU MENTAL DANS L'APPAREIL PSYCHIQUE
1- Mental et ego
2- Mental et "je"
3- Mental et inconscient
B-LES MANIFESTATIONS DU MENTAL, AGENT DU MOI
1- Le mental se manifeste par le refus, l'aveuglement, l'attachement à des choses particulières
2- Le mental se caractérise par la fixité et la recherche de permanence
3- Le mental recherche son intérêt personnel et le plaisir
4- Le mental est complexe, retors, trompeur, calculateur, dissimulateur et en opposition
C- LE MENTAL EST CREATEUR DE DUALITE
1- Tout est le mental
2- Tout ce qui vous arrive, c'est vous qui l'attirez
D- LE MENTAL, CONTROLEUR DU CORPS, DE LA VIE ET DE LA MORT
1- Mental et corps psychique ne sont pas séparés
2- Le mental contrôle le corps
3- Le mental contrôle la vie et la mort
E- TRAQUER ET CONNAITRE LE MENTAL DANS SA TOTALITE
Chapitre3:Penser
A- QU'EST-CE QUE PENSER ?
1- Penser empêche de voir
2- Penser c'est créer autre chose
3- Penser ( se faire des idées) s'oppose à voir ( s'appuyer sur des faits)
4- Les signes de la présence de la pensée
5- La pensée est pour l'action
6- Penser est lié à l'irréalité de l'ego
B- L'ILLUSION OU MAYA
1-Maya: langage (nama) et apparence (rupa)
2-Maya: création du mental
3-Maya ou la conscience de séparation
Chapitre 4:Les émotions
A- ORIGINE DES EMOTIONS
1- Le refus
2- Une pensée derrière chaque émotion
B- FORCE ET AMBIGUITE DES EMOTIONS
1-Force des émotions
2-Les émotions viennent du passé
3-Les émotions sont instables
4-Les émotions sont marquées par leur caractère compulsif et excessif
5-Les émotions perturbent et sont inutiles
6-Les émotions sont caractérisées par leur ambivalence
C-PRINCIPALES EMOTIONS
1-Infériorité et supériorité
2-La peur
3-Tuer ou être tué
4- Avidité
5- Jalousie
D- PROCESSUS DE TRANSFORMATION DES EMOTIONS
1-Emotions et sentiments
2-Passer des émotions aux sentiments
3-Le transfert et la dévotion
E- EXPRIMER SES EMOTIONS
1-Reconnaitre d'abord sa présence
2-Accueillir et accepter l'émotion sans la justifier
3-Ecouter l'émotion
4-Donner à l'émotion la possibilité de s'exprimer totalement
5-Discriminer, réfléchir et répondre à l'émotion
F- L'EXPRESSION DES EMOTIONS DANS LES LYINGS
1-Les blocages du passé
2-Les trois temps du lying
3-Conditions de réussite et contenu des lyings
4-perlaboration
Chapitre 5: Le désir
A- CARACTERES DU DESIR
1- Le désir: Un manque
2-Le désir: une attirance
3-Un désir intense est toujours satisfait
B-LIBERATION DU DESIR
1- Satisfaire ses désirs
2- Objections concernant la satisfaction des désirs
3- Nécessité de purification
4-Réaliser qu'aucun désir ne peut être satisfait
Chapitre 6:Le désir sexuel
A- DU PHYSIQUE AU MENTAL
1- Instincts et désirs
2- Plaisir physique et satisfaction mentale
3- Tout plaisir est dérivé du contact de deux
4- But de l'acte sexuel: plaisir ou procréation?
B- EXPERIMENTER ET SATISFAIRE LA SEXUALITE
1- Aucun refus
2- L'aspect mental de la sexualité, source de toutes les difficultés
C- UNE SEXUALITE VERITABLEMENT HUMAINE
1- Une vie régulière est nécessaire
2- L'union des cœurs avant l'union physique
3- Sexualité et contrôle de l'énergie
D- LES FORMES DE SATISFACTION
1-La relation hétérosexuelle: le mariage
2-La relation homosexuelle
3-Sublimation
E- UNE SATISFACTION IMPOSSIBLE
1-L'étreinte cruelle
2-Le désir sexuel reste toujours insatisfait
3-Séparation et plénitude
4-Sexualité et délivrance
LAN a écrit:
- PLAN - Partie 4 LE DEBUT DU CHEMIN, Partie 5 LE CHEMIN, Partie 6 LA DELIVRANCE:
Partie 4: Le début du chemin
Chapitre 1: La voie
A- QUEL EST LE CHEMIN?
B- L'HARMONIE DE L'INTELLECT, DES SENTIMENTS ET DE L'ACTION
1- Le travail doit être effectué sur les trois plans en même temps
2- L'annihilation des émotions
3- La destruction des désirs
4- La connaissance de la réalité
C- AUTRES DESCRIPTIONS DU CHEMIN
1- Sur le plan intellectuel: voir les choses comme elles sont
2- Sur le plan affectif: accepter et expérimenter ce qui est
3- Sur le plan de l'action: Satisfaire ses désirs en agissant
Chapitre 2: Les qualifications requises
A- CESSER D'ETRE ATTIRE PAR LE MONDE EXTERIEUR
1- Réaliser que l'extérieur est à l'intérieur
2- Voir que la cause de tout ce qui arrive est en nous
3- L'infini est en nous, ce doit être une prise de conscience personnelle
4- Se tourner vers l'intérieur ne veut pas dire abandonner le monde
B- SE POSER DES QUESTIONS, DETERMINER CE QUE L'ON VEUT
1- Qu'est-ce que je veux vraiment?
2- Un sentiment d'impérieuse nécessité
3- Le sentiment de sa dignité
4- Pourquoi suis-je malheureux?
5- Le désir de voir
C- ETRE SENSIBLE ET RECEPTIF
1- La sensibilité est la capacité de ressentir
2- La réceptivité
D- NE DEPENDRE QUE DE SOI MEME
1- La dépendance c'est l'esclavage
2- L'indépendance: ne dépendre que de soi
3- L' indépendance dans la relation maitre/ disciple
4- L' indépendance totale
E- ETRE NORMAL
1- Est normal celui qui a des désirs normaux
2- Repère sur le chemin vers la normalité
F- AUTRES QUALIFICATIONS
1- Force
2- Conviction
3- Confiance en soi
Chapitre 3: Voir
A- VOIR
1- Que s'agit-il de voir
2- Comment faire pour voir?
3- Les obstacles pour voir
4- Les trois niveaux de perception
5- Le non voir: Maya
6- Pourquoi voir?
B- LA LUCIDITE
1- Qu'est-ce que la lucidité?
2- La pratique de la lucidité
3- Les conditions de la lucidité
4- La lucidité rend libre
C- DISCRIMINER
1- Utiliser l'intellect
2- La pratique de la discrimination
D- MEDITER
1- La méditation active
2- La méditation passive
3- Autres pratiques de méditation
4- Mécanicité de la méditation et des autres pratiques
Partie 5: Le chemin
Chaitre1: Accepter
A- BHOGA: JOUIR ET FAIRE L'EXPERIENCE DES CHOSES
1- Jouir de ce que l'on fait
2- Jouissance vraie(bhoga) et jouissance superficielle( upabhoga)
3- Celui qui fait l'expérience complète des choses (bhokta)
4- Comment savoir si on vient de vivre une expérience complète ou si on s'est simplement laissé emporter?
B- ACCEPTER
1- Accepter le changement
2- Accepter la différence
3- S'accepter soi-même
4- Accepter et agir
5- Assimiler par l'expérience
6- L'acceptation rend libre
Chapitre 2: Agir
A- L'ACTION EST NECESSAIRE
1- IL est impossible de renoncer
2- Non pas renoncer mais satisfaire ses désirs
B- LE PRIX A PAYER POUR PARVENIR AU DETACHEMENT
1- Continuer à agir tant qu'on est pas libre du désir
2- Etre en contact
3- Ne pas fuir
4- Saisir la dualité à bras-le-corps
5- Relever les défis
C- ICI ET MAINTENANT
1- Etre fidèle à soi-même
2- Distinguer le point de départ et le point de visée
3- L'absolu est ici et maintenant
D- L'EFFORT A FAIRE
1- L'effort est nécessaire
2- L'effort est nécessaire tant que le but n'a pas été atteint
3- Résultats de l'effort
4- Ne pas craindre de faire des erreurs
E- CROISSANCE
1- Avancer, c'est dépasser le stade où l'on se trouve
2- Satisfaire chaque stade est le secret de la croissance
3- Continuer d' avancer
F- AGIR DE MANIERE DELIBEREE ET POSITIVE
1- L'action du karta
2- Se laisser porter et non emporter par le courant
G- LA MORALITE
1- La moralité n'est pas un absolu
2- Critères d'une moralité authentique
H- PRENDRE DES DECISIONS
1- Impossible d'agir sans avoir un but
2- L'action et ses fruits
3- Etre défini et positif
4- Agir selon le moment et les circonstances et en fonction de ce que l'on est
5- Etre entier dans ce que l'on fait
I- ANANDA
J- APPLICATIONS A LA VIE DE TOUS LES JOURS
1- Comment se nourrir?
2- Sommeil
3- Santé
4- Continence
5- Le rythme de la vie et la régularité pour préserver l'énergie, qui est limitée
6- Purifier, c'est avoir une vie équilibrée
7- Connaître ses limites et ne pas les dépasser
8- Contrôler et non refouler
Chapitre 3: Les relations avec autrui
A- ETRE EN RELATION
B- LA DOUBLE CONTRAINTE DES RELATIONS AVEC AUTRUI
1- Toute relation est illusoire
2- Pourtant, on ne peut se passer d'autrui
C- REGLES DE COMPORTEMENT DANS LA RELATION
1- Voir que l'autre est différent
2- Se demander:" dans quelle relation je suis?"
3- Comment s'exprimer face à autrui?
4- Face aux critiques et aux appréciations d'un autre
D- L'EXPANSION VERS L'UNITE
Chapitre 4: Donner et recevoir
A- LE PARADOXE DU DON
1- Impossible de faire quoi que ce soit sans intérêt personnel
2- Donner et recevoir à son tour
3- Accepter de recevoir
4- Essayer d'harmoniser le donner et le recevoir
B- COMMENT DONNER?
1- Conditions chez celui qui reçoit
2- Conditions chez celui qui donne
C- DONNER? LA VOIE ROYALE VERS L'UNITE
Chapitre 5: La vie de famille
A- LA VIE DE COUPLE
1- A quoi sert une famille?
2- Caractéristiques des femmes et des hommes
3- Le mariage
4- Relations de couple
B- LES RELATIONS PARENTS-ENFANTS
1- Avoir des enfants
2- Grossesse et conception
3- Mariage d'un enfant
4- La relation mère-enfant
5- Les relations avec le père
C- CONSCIENCE DE L'ENFANT
D- EDUCATION DE L'ENFANT
1- Les lois de Manu
2- Equilibrer le "oui" et le "non"
3- Du "je" au "nous": le Gayatri mantra
4- N'exercer aucune contrainte mais montrer
5- Créer un espace de liberté
6- Inutile d'essayer d'apprendre à un enfant
Chapitre 7: La vie professionnelle
1- Le choix d'une profession
2- La pratique d'une profession
3- L' exercice de diverses professions
Partie 6: La délivrance
Chapitre 1:La connaissance
A- POUR CONNAITRE, SAVOIR UTILISER L'INTELLECT
1- L'intellect est nécessaire
2- L'intellect bien utilisé conduit au sentiment
B- LA CONNAISSANCE EST UNE EXPERIENCE PERSONNELLE
1- La connaissance implique une participation affective
2- La connaissance consiste à ne pas être affecté émotionnellement
C- POUR CONNAITRE, ALLER DU PARTICULIER AU GENERAL
D- CONNAITRE C'EST METTRE EN PRATIQUE
E- CONNAITRE, C'EST ETRE
F- LA CONNAISSANCE EST LE CHEMIN DE LA DELIVRANCE ET DE L'UNITE
1- L'ignorance est source de souffrance
2- Que s'agit-il de connaître?
3- Connaître, c'est être libre
Chapitre 2: La vérité
A- LA VERITE OU CE QUI EST
1- Ce qui est
2- Où, quand et dans quelles circonstances?
3- La vérité est simple et facile
4- La vérité est toujours là, mais recouverte
B- VERITE RELATIVE ET VERITE ABSOLUE
1- L'aspect relatif et l'aspect absolu (nirapeksa)
2- Du relatif à l'absolu
C- LA PRATIQUE DE LA VERITE
1- Voir pour agir
2- Accepter le changement
3- Distinguer le présent et le passé
4- Etre fidèle à sa vérité
5- Impossibilité de posséder la vérité
6- Les différents stades de vérité
Chapitre 3: La non dualité
A- UNITE ET DUALITE
1- Il n'y a pas d'unité dans le monde extérieur
2- L' unité est un mode de conscience ou un mode de perception
3- Voir et non penser
4- L'unité, c'est être un avec ce qui est
B- L'UNITE EST TOUJOURS PRESENTE
1- L'unité n'est pas créée mais découverte
2- L'unité est donc la seule réalité
C- L'ASPECT AFFECTIF DE L'UNITE
1- Passion amoureuse( kama) et amour( prema)
2- L'amour, aspect affectif de l'unité
Chapitre 4: La délivrance: connaissance de la vérité de la non-dualité
A- ETRE LIBRE, C'EST CONNAITRE
1- Pas de délivrance sans connaissance
2- Seule la connaissance libère
3- Une connaissance à laquelle tout l'être participe
4- Intellect, sentiment et action se trouvent unifiés
5- Insuffisance des approches anti-intellectualistes
B- SE RENDRE LIBRE DU MENTAL ET DE L'EGO
1- Se rendre libre du mental
2- Comment se rendre libre de l'ego?
C- COMMENT VIENT LA DELIVRANCE?
1- Le changement est progressif
2- Le temps nécessaire pour la délivrance est variable
3- Cependant la délivrance peut être immédiate
4- Il faut être capable de supporter la liberté
5- Les possibilités sont infinies et les probabilités limitées
D- QUE SE PASSE-T-IL APRES LA DELIVRANCE
1- Celui qui n'est pas délivré ne peut rien en dire
2- Dans son cœur, un homme libéré est prêt à connaître et à comprendre
3- Dans les actions, il est détendu et à l'aise
UN IMMENSE MERCI A DANIEL ROUMANOFF POUR CE TITANESQUE TRAVAIL DE MISE EN FORME DES TRANSMISSIONS DE SWAMI PRAJNANPAD :coeur16032012:
LAN a écrit:
- BIBLIOGRAPHIE:
Bibliographie utile à la compréhension intellectuelle de la transmission
Arnaud Desjardins
- A la recherche du Soi
- Le vedanta et l'inconscient
- Au-delà du moi
- Tu es cela
Daniel Roumanoff
- Les lois de la vie
- Le quotidien illuminé
Swami Prajnanpad, Lettres à ses disciples
- L'art de voir
- Les yeux ouverts
- La vérité du bonheur
- La connaissance de soi
- Le but de la vie
- L' expérience de l'unité
- Ceci, ici, à présent
LAN a écrit:
- Echanges et questions /réponses du 22/02 au 13/05/2018 (date d'arrêt du journal suite à la fermeture annoncée de Spirit Partage:
ECHANGES ET QUESTIONS/REPONSES du 22/02 au 13/05/2018
(les identités virtuelles des questionneurs ont été supprimées)
Q: XXX
Si chacun est unique, aucune relation n'est possible
Et aussi le sentiment de séparation vient de la non reconnaissance de la différence
Ça me semble contradictoire, tu pourrais approfondir stp ?
De quelle différence s'agit il ? Et de quelle unicité ?
Est ce que c'est le "nous sommes tous semblables et différents à la fois" ?
R: LAN
Si chacun est unique, aucune relation n'est possible".
L'autre étant un autre, chacun est différent, unique. Pour qu'il y ait relation il faut un lien, une base commune. Chacun étant unique, il n'y a pas de base commune sauf à s'absenter en tant que moi, qu'entité séparée, à être donc conscience infinie. Même là il n'y a pas relation puisqu'il n'y a alors que l'autre.
Partant, la relation est une illusion créée par la règle du jeu, la loi du plus fort, du plus malin, du plus grand nombre, de dieu, que sais-je encore...
La règle isole arbitrairement des caractéristiques communes au mépris du respect de chaque ensemble dans son unicité, et sur la base de ces caractères isolés créee un arbitraire possible relationnel.
Aussi, si je dis je suis en relation avec untel, je ne suis en fait pas en relation avec lui mais avec des caractères communs isolés et servant de base à cette relation. D'ailleurs dès que d'autres caractéristiques d'untel viennent au jour s'inviter à la danse, immédiatement il y a discorde, rupture du lien fictif.
" Le sentiment de séparation vient de la non reconnaissance de la différence".
Ne pas reconnaître la différence c'est se vivre soi-même comme entité étanche et non comme infini. C'est projeter donc sur l'autre une attente de conformité propre à combler le sentiment d'incomplétude que je vis à l'intérieur des limites que je me suppose. C'est chercher à créer donc la passerelle fictive relationnelle nécessaire à l'échange. Et comme vu plus haut, cette passerelle ne pouvant voir le jour qu'au mépris du caractère unique de chacun, il n'y a en fait que prédation qui vérouille l'idée de séparation.
Par la reconnaissance inconditionnelle de la différence, je m'autorise à être tout moi, j'autorise l'autre à être tout lui.
Et dans la manifestation, je joue le jeu de la règle qui relève de la nécessité, sans m'identifier à celle-ci.
Où y a-t-il contradiction selon toi ?
Q: XXX
Eh bien je vois une contradiction dans les 2 points qui ne sont pas compatibles.
Unique veut bien dire qui ne se ressemble pas, donc si chacun est différent aucune relation n'est possible et le sentiment de séparation vient de la non reconnaissance de la différence.
Ou alors ça veut dire que dans une relation il y a automatiquement séparation ?
R: LAN
Deux êtres uniques ne veut pas dire qui ne se ressemblent pas, mais non superposables, non comparables, différents. D'ailleurs une même personne se comparant à elle-même entre deux moments est une fausseté également puisque ce qu'elle est maintenant, elle ne l'a jamais été exactement et ne le sera jamais plus exactement non plus. Un être se donne une continuité uniquement parce qu'il s'identifie à un contenu auquel il est irréductible puisqu'en perpétuel changement, donc infini. En fait l'idée de séparation tient juste à la ressemblance entre moi maintenant et moi tout à l'heure à laquelle je m'identifie et me limite.
La non reconnaissance de la différence, du caractère unique et irréductible à tout contenu de chacun est la preuve d'un sentiment de séparation de soi vis à vis de l'autre. Et c'est cette illusion de séparation qui crée l'idée d'une relation possible. Etre un avec suppose qu'il n'y a pas relation ( qui implique le rapport de deux) mais unité ( non deux).
La contradiction que tu sembles percevoir tient peut-être au fait que tu essaie de comprendre l'unité intellectuellement, ce qui est impossible puisque l'intellect fonctionne structurellement par exclusion et est donc créateur de dualité.
Q: XXX
J'aurais voulu savoir si ce plan a été ensuite détaillé par des écrits ou une réflexion détaillant chacun des chapitres et sous chapitres ?
Si oui, est il possible que tu nous fournisses le titre et l'auteur ?
R:LAN
Oui bien sûr. Les deux tomes cités dans la bibliographie sous le nom de Daniel Roumanoff sont une somme qui détaille chaque point de ce plan et bien d'autres de l' Adhyatma yoga.
Daniel Roumanoff, découvreur Français de Swami Prajnanpad, était un pur universitaire qui a fait un inlassable travail de fourmi pendant plus de 40 ans pour réunir un maximum d'enregistrements de témoignages d'élèves et de lettres de Swami Prajnanpad qui n'a jamais rien publié lui-même.
Arnaud Desjardins, pédagogue de génie, rend parfaitement compréhensible ce " non enseignement".
Donc pour les références complètes que tu demandes:
Daniel Roumanoff: Swami Prajnanpad, un maître contemporain. Tome1, les lois de la vie, tome2, le quotidien illuminé. Éditions du Rocher.
Q: XXX
Moi ce que j'ai du mal à articuler mentalement ce sont les notions d'étanchéité et de non relation.
Si on accepte en totalité l'unicité de chaque individu et l'illusion de la relation, cela ne renforce t-il pas justement la perception d'entité séparée ?
Est-ce qu'on en arrive pas à cette impasse longuement détaillée par certains philosophes et écrivains nihilistes et existentialistes à savoir:
Aucune relation possible, aucun partage réel, aucune échange même véritable, juste chacun dans sa bulle, des mondes particuliers qui se côtoient, se pénètrent rarement
et l'enfer de l'isolement...
Alors j'entends bien que cette dialectique doive être abordée avec d'autres outils que le mental mais à partir de quand et de quoi l'individu qui a accueilli l'illusion de la relation se ressent-il Un avec en permanence ?
Les rares fois où j'ai eu ce sentiment d'unité ou plutôt d'être un avec, cela incluait tout et rien, et surtout rien en particulier,
c'était d'ailleurs plutôt qu'un sentiment d'être un avec, un sentiment d'être Tout tout court car plus rien en soi (vide).
Si un son se manifestait, je n'entendais plus le son, j'étais le son... j'étais l'aboiement, j'étais le kaxon.
mais surtout c'était tjs une expérience isolée, dans des conditions particulières, un état de conscience particulier, et non dans le contact avec le quotidien, car des que l'ordinaire reprenait sa place, tout le reste suivait, comme avant:
les autres et moi etc.
Ce que j'avais vécu était là comme une expérience mais n'avait pas avalé le reste.
Donc peut-être ça n'a rien à voir avec ce que tu décris.
R:LAN
Oui, tu expliques bien. D'où l'intérêt de la pratique de la reconnaissance de ce qui est, du oui au déjà là, donc notamment à mes refus et mes incompréhensions présentes, qui, avant d'être superflu si tant est qu'il puisse l'être, avant même d'être évident et aisé, est nécessairement laborieux et cahotique. C'est à la persévérance dans cette première phase que l'on voit si le disciple peut en émerger ou pas. C'est en tout cas sinon une règle, du moins une indication.
Q: XXX
Cela veut-il dire qu'aucune relation n'existe réellement (une fois l'illusion dépassée) comme on l'entends à 2 ?
R:LAN
C'est exact.
On ne cherche à entrer en relation qu'avec la part de soi-même que l'on occulte à son propre regard et qui de ce fait nous paraît manquante. Et tant que l'attirance se porte sur l'extérieur, c'est cette part manquante à laquelle on cherche à se relier à travers l'autre et non à l'autre. Celui qui a retrouvé cette part manquante en lui-même, qui s'est unifié est complet, sans limite car infini, il n'a plus d'horizon personnel et la seule chose qui apparaît dans le champ de conscience est l'autre. Il n'y a donc pas là non plus relation qui suppose deux. Il y a communion, Un avec. Chacun a pu vivre des instants de ces états complets, sans attente. Le sage est établi dans cette complétude quoi qu'il fasse. Il voit qu'il n'y a pas relation mais communion. Seule l'entité séparée croit à la relation puisqu'en s'objectivant elle crée un second, se sépare donc.
Q: XXX
Ok, quand je te lis, je comprends et ça rejoint tout à fait mon point de vue. Par contre, quand je relis les 2 points j'ai dû mal à saisir alors dis-moi si c'est ça :
"Si chacun est unique aucune relation n'est possible"
"Le sentiment de séparation vient de la non reconnaissance de la différence"
Si l'on reconnait la différence en soi et chez l'autre, alors l'illusion de la séparation disparaît et cela veut dire que nous devenons unique, avec nos propres filtres dont on prend conscience (ainsi que celui de l'autre) et donc la relation n'est pas possible, au sens où les personnes "lambdas" l'entendent, mais cela devient une communion avec l'autre, c'est bien ça ?
R:LAN
Le fait est que la communion n'est pas à créer mais à dé-couvrir. Ce qui la recouvre est la relation. La communion est ce que nous sommes et la relation ce que nous expérimentons et à partir de quoi nous nous définissons, fusse en la refusant.
C'est pourquoi Swamiji part schématiquement de l'ego étriqué ( individu) qui ne voit que lui même et refuse tout ce qui n'est pas lui, passe par l'ego fort et vaste ( la personne) qui s'identifie de plus en plus à la relation et aboutit dans la dissolution de l'illusion de l'ego et donc un champ de perception entièrement fait de l'autre.
Il montrait un poing fermé: " moi uniquement" puis s'entrouvrant " moi et les autres" puis plus largement " les autres et moi" et enfin grand ouvert " les autres seulement'.
Autrement dit, l'impossibilité de la relation entre deux n'est pas un concept acceptable intellectuellement, mais le fruit de l'expérimentation et de l'accomplissement de celle-ci. C'est en allant au bout de sa capacité d'action et de relation que l'on découvre la communion.
Q: XXX
Salut lan'N'noir, je souhaite beaucoup de succès à ton journal ! Très belle initiative !
Je vois que tu as déjà beaucoup de sollicitations, ça ne m'étonne pas, et je vais également en formuler une...
Critères d'une moralité authentique ?
Sur ce point, pourrais-tu nous apporter des précisions et les commentaires de l'auteur ?
R:LAN
Hello XXX et merci pour tes encouragements.
Oui, un p'tit topo préalable sur la notion de moralité à travers les paroles de Swamiji.
- La moralité est relative et dépendante
" La moralité, le bien le mal, tout cela est le résultat d'influences extérieures. Mais quand je dis qu'une chose est bien, l'ai-je vérifié ou ne fais-je que répéter ce que j'ai appris?
Aucune moralité n'est absolue car la moralité est dépendante et que tout change
Elle est relative à la personne qui en parle et dépend de la situation dans laquelle celle-ci se trouve. Celle de l'un n'est pas celle de l'autre."
- La moralité est un code de comportement
" La moralité n'apparait que lorsqu'on est en relation, agissant à l'extérieur.
Ce code dépend de celui qui agit et de la personne avec laquelle il est en rapport.
Elle ne s'applique que si vous cherchez le meilleur comportement adopter envers autrui.
Tout ce qui se passe en nous est neutre, ce n'est ni un pêcher ni une vertu. Mais dès qu'il y a expression à l'extérieur, il y a limitation par les circonstances. Si une pensée vous traverse l'esprit, vous n'en êtes pas responsable, elle vient de l'extérieur. Mais vous êtes responsable des actes que fonde cette pensée.
Pareil pour l'émotion. L'apparition de celle-ci ne signifie pas qu'elle peut être pertinemment exprimée telle qu'elle sans avoir examiné si l'action qui en résulte est appropriée à la situation.
Le désir ou l'émotion sont libres tandis que l'action dépend de l'extérieur. Les premiers sont l'expression de l'enfant, l'action est l'expression de l'adulte."
- La moralité dépend des identifications. Notre moralité dépend du degré de liberté que nous avons acquis, de la force de nos identifications.
" Vous devez agir en tenant compte des sentiments d'autrui parce que vous n'êtes pas libre vous-même.
Maintenant concernant les critères extraits par Daniel Roumanoff des paroles de Swamiji.
Trois niveaux de moralité: 1/ l'individu n'a pas de moralité. 2/ la personne est en relation, elle reçoit de la société et donne à son tour. Ici la moralité s' applique pour optimiser la relation dans un certain but. 3/Le délivré qui a une moralité parfaite. Plus de dualité, plus de relation, plus de comportement. Celui-ci sent "tout est mien", il ne peut agir, une action prend place.
- Est moral ce qui permet l'équilibre et l'harmonie dans le comportement extérieur.
" l'immoralité c'est attendre d'un autre ce que vous ne pouvez pas attendre de vous-même ou faire vous-même.
Le fondement de la moralité: Ne pas prendre sans donner.
Tant qu'il y a donner/recevoir il y a moralité. Et au-delà? Non."
-Est morale l'absence de contrainte, d'obligation et de dépendance.
" Aucune contrainte, aucune obligation n'est morale car elle asservit. Toute obligation est immorale, aussi élevée et grandiose soit la raison par laquelle on cherche à la justifier.
Tout ce qui dépend d'autrui est immoral
Une moralité qui dépend de codes extérieurs est une moralité fausse
A chaque moment de la vie, l'homme doit être libre, c'est-à-dire maître de lui-même, dépendant de lui-même, s'appuyant sur lui-même
Est morale toute action dont on ne peut se passer et dont on tire joie et contentement. Si on ne l'accomplit pas, on devient agité."
- Est moral ce qui aide à atteindre le but que l'on se propose.
" Quand un homme a un but dans sa vie, ce qu'il fait pour atteindre ce but est moral. Sans but, toute action est immorale.
En fin de compte, la moralité est ce qui aide à atteindre le but le plus élevé."
Toute vie est au détriment d'une autre. On ne peut que blesser et offenser autrui parce qu'autrui est différent, que son attente est différente. Ne pas faire à autrui ce que je ne voudrais pas qu'il me fasse n'est qu'un premier défroissage de compréhension. En effet, on ne peut vivre sans tuer. IL n'est pas possible de satisfaire totalement autrui. Par notre seule présence on peut faire du mal à l'autre.
" Vivre c'est être relié à tout le reste et notre action peut être désagréable aux autres. Un saint comme un débauché ne satisfont pas leur épouse"
Swami Prajnanpad va très loin" Tuer des milliers de gens est moral si cela vous permet d'atteindre votre but. Mais cueillir un brin d'herbe est immoral si ce geste est accompli sans nécessité."
Q: XXX
1- Pour toute action, une réaction en sens contraire"
Pourquoi ?
R:LAN
Swami Prajnanpad présente la manifestation s'appuyant sur 3 lois universelles: La différence, le changement (qui est en fait une application dans le temps de la loi de la différence) et l'action réaction qui régit la dynamique du changement.
Selon cette loi, pour toute action il y a une réaction égale en sens contraire, et pour tout effet il y a une cause. Cette loi de la mécanique de Newton s'applique à toute manifestation et swamiji lui donne une portée générale valable également dans le monde intérieur.
" Il est impossible de trouver une unité quelconque dans quelque forme que ce soit. toute manifestation signifie dualité, changement, jeu de deux.
Aucun aspect ne peut se manifester sans son contraire: ce qui vient s'en va, ce qui apparaît disparaît, Ce qui est crée est détruit. Il est impossible d'avoir le concave sans le convexe".
Donc le pourquoi est un pourquoi d'évidence. La globalité est une, sans extérieur donc en perpétuel équilibre. Aussi du point de vue de la partie, tout mouvement, quel qu'il soit, entraine un déséquilibre apparent qui appelle à réequilibrage.
Q: XXX
Y a t-il eu d'autres "descendants" légitimes français de la lignée de Prajnanpad ?
R:LAN
Il y a eu en tout 9 élèves français de Swami Prajnanpad dont 5 ont publié sur ses transmissions:
Arnaud et Denise Desjardins tous deux décédés, Daniel Roumanoff décédé aussi, Frédéric Leboyer et Olivier Cambassedes dont j'ignore s'ils vivent encore.
Les " représentants légitimes" restants sont ceux d'Arnaud qui fut le seul à endosser la responsabilité de Guru. Il y a aujourd'hui quatre ou cinq de ses anciens collaborateurs qui poursuivent l'oeuvre d'Hauteville dans la Drôme et également deux autres ashrams, un au Québec et un au Mexique.
Et oui il y a Daniel Morin qui a rompu les amarres avec Arnaud et Swamiji et anime des sessions de partage en comité très restreint. Il est de mon point de vue, qui ne saurait être une référence objective, le disciple le plus abouti de Swamiji qui m'ait été donné de rencontrer.
Q: XXX
Ok. Qui a rompu, tu veux dire qu'il ne transmet plus les enseignements à hauteville à cause de divergence profonde ? Il continue dans son coin alors ?
R: LAN
À ma connaissance non. Il n'y a pas divergence mais liberté. Daniel ne se réclame plus d'un maître et témoigne uniquement selon les termes de sa propre expérience désormais. De plus il a refusé de reprendre le flambeau d'Arnaud avec Hauteville . Arnaud était un homme qui acceptait tout le monde et prenait chacun là où il était et du coup, Hauteville correspondait plus à un lieu dont la vocation était de " soulager les souffrances" , selon ses propres termes, que de viser la libération. Daniel a une forme plus silencieuse et confidentielle et partage une ambition plus radicale mais qui, du coup, n'est pas directement audible à tous. Il a une forme de transmission très simple, et, comme toute chose simple difficile à mettre en pratique, tant que manas et sa complexité sont maîtres à bord.
Q: XXX
J'ai apprécié ton journal Lan n noir.
Comment pourrais tu décrire ta pratique au quotidien de la façon la plus simple et compréhensible possible?
R:LAN
Ma pratique est très simple à exposer et plutôt exigeante à mettre en œuvre.
Il s'agit d'accompagner le flot de l'existence, c'est à dire de voir et reconnaître ce qui est là juste maintenant, de lui dire oui, et d'agir en conséquence.
Or, bien souvent, ce qui est là juste maintenant est bien souvent un refus de ce qui est, ce que l'on nomme un problème, générateur de tensions, d'émotions.
Donc , le point de départ de ma pratique, c'est de travailler inlassablement au rappel de la présence à l'ici maintenant pour repérer tous mes refus présents, les reconnaître, en voir la cause, trouver par quel biais essayer dans le temps de transformer ce refus en adhésion.
Il y a donc une situation qui est ce qu'elle est, qui comprend un contexte qui s'impose à moi, mais dont je refuse que les modalités perdurent dans le temps car créatrices de tensions qui réclament impérieusement à se détendre. Cela pointe vers l'action pour qu'une tension se détende. A partir de là, j'ai dit oui à la situation dans son ensemble qui comprend le contexte extérieur et mon refus que celui-ci perdure en l'état et moi les bras ballants attendant la divine providence. Je dois donc utiliser mon intelligence et ma capacité à mobiliser mon temps et mon énergie pour accomplir mon action en vue de détendre mes tensions et de revenir ainsi à l'état sans demande, état simple du oui à ce qui est là juste maintenant. Ceci est très pragmatique et prend appui sur ce que j'expérimente, quoi que ce soit, et sur moi-même pour répondre au défi du moment présent.
Cette pratique érode par résolution successive de chaque refus en adhésion, peu à peu, cette compulsion que nous avons tous à refuser que ce qui est là maintenant soit là maintenant, devrait ou pourrait être autrement " si ceci", "quand cela". Ce positionnement est le positionnement du déni de ce qui est et sur lequel nul ne peut pourtant rien puisque déjà là. Ainsi, tous ces refus qui s'accumulent au long des jours et des années sont générateur de tensions qui s'accumulent et ne peuvent trouver de détentes naturelles par l'action dans le temps. C'est pourquoi les humains sont sans cesse sous pression et poursuivent compulsivement quelques répits fugaces par la poursuite incessante de divertissements et d'attentes forcément déçues. Ceci explique pourquoi notre société est une société de fuite, de consommation, très peu présente, ne vivant plus au contact des situations, mais juste de leurs interprétations au regard du moi, moi, moi qui les refuse et prétend vainement y substituer une situation de son cru.
Alors, comment je pratique? En déterminant ce que je veux , qui est vraiment important pour moi d'accomplir dans cette existence, en comprenant pourquoi je désire cela, en me retroussant les manches pour atteindre mon but du moment en toute conscience. Les moyens de l'action ne sont pas les mêmes pour chacun, le mieux étant d'utiliser les biais que nous aimons autant que cela est possible. Très important également de faire de l'erreur une alliée pour avancer, de modifier l'angle d'attaque de l'action à chaque fois que celle en cours me montre ses limites qui deviennent alors une non pertinence au regard du contexte actualisé.
XXX
Je te remercie pour ta réponse,cela ressemble à ce que je pratique plus ou moins bien.
Ca demande beaucoup d'honneteté,présence,courage.
Je relirai plus tard ce que tu as écris,plusieurs passages sont surement nécessaires.[
LAN "Il y a donc une situation qui est ce qu'elle est, qui comprend un contexte qui s'impose à moi, mais dont je refuse que les modalités perdurent dans le temps car créatrices de tensions qui réclament impérieusement à se détendre. Cela pointe vers l'action pour qu'une tension se détende. A partir de là, j'ai dit oui à la situation dans son ensemble qui comprend le contexte extérieur et mon refus que celui-ci perdure en l'état et moi les bras ballants attendant la divine providence. [b]Je dois donc utiliser mon intelligence et ma capacité à mobiliser mon temps et mon énergie pour accomplir mon action en vue de détendre mes tensions..."
XXX
Une autre solution pourrait être d'en revenir à l'état de témoin de l'impermanence des phénomènes, ce qui permet le détachement et la désidentification ... et donc la détente. L'énergie se remet à circuler une fois qu'on y est plus identifiée.
N'as-tu jamais essayé cette technique ?
LAN
Tu as tout à fait raison de souligner cet aspect importantissime L'ermite, bien que ce ne soit pas à mon sens une technique mais un potentiel de vision sans choix, au delà ou plutôt en deçà de la pensée discursive puisque rien dans mon expérience ne m'a montré que cela s'atteigne au sens où l'on atteint un objet dans le monde manifesté.
Pourtant en un instant c'est là en conscience alors que cela n'apparaissait pas l'instant d'avant.
Cet aspect rend la pratique aisée, le "joug doux" comme l'a dit Jésus, mais ne dispense en rien de poser un seul acte de ce qui doit être accompli. Le principe reste le même, pas les résistances psychologiques. Le corps et ses émotions déjà engrammées réclament leur jeu tant que l'attrait mondain qui découle de l'égocentrisme, donc de l'idée de séparation, n'a pas exprimé toute son inertie.
Simplement ça n'est plus un problème, payer le prix n'est plus un problème, il n'y a plus que des situations.
Je ne mets pas personnellement cet aspect d'emblée en avant, car au début d'un chemin, il est quasi immanquablement récupéré par l'idéaliste qui croit qu'en s'en emparant il sera dispensé de la nécessité de la pratique laborieuse pour se structurer et s'harmoniser aisément.
J'ai personnellement passé bien des années dans cette impasse, tiraillé entre le tutoiement des anges et la souffrance de ne pouvoir vivre une relation aisée avec ceux que j'aime. J'ai du faire un choix et rejeter ce paradis pour arpenter le sentier escarpé qui mène vers l'autre.
Puis, au bout d'une dizaine d'années, c'est revenu, en douceur et dans le même sens que mon effacement mondain. Depuis, la pratique est aisée.
Swamiji en dit: " intérieurement activement passif, extérieurement passivement actif"
XXX
J'avoue que j'ai du mal avec cette action.
LAN
C'est justement pour cela qu'il y a certainement grand intérêt à creuser la chose, ou alors je ne vois pas pourquoi t'as du mal avec, t'as juste à zapper. Si t'as plus de désir mondain à accomplir, y'a pas de problème.L' accomplissement conscient des désirs ne concerne la pratique que des personnes qui en ont, c'est le point d'appui de leur pratique puisque le monde n'est pas neutre pour eux, ce qui leur permet d'aller au bout de l'idée de séparation, de manque, de dépendance au regard du monde.
Personnellement je souffrais énormément de ne pouvoir être unifié dans mes relations et désirais l'être pour ne prendre appui que sur moi-même et non l'esclave d'attentes forcément déçues. Cette pratique inlassable de l'action mondaine me libère peu à peu de cette attente. Chaque chose accomplie libère (par accomplie je n'entends pas forcément réussie mais pour laquelle je suis allé au bout de moi-même jusqu'à ce que l'attente tombe, n'ait plus d'objet).
L'Adhyatma yoga est une voie parmi d'autres, mais c'est une voie d'accomplissement et non de renoncement, c'est pourquoi elle implique l'action.
XXX
Autant je comprends très bien que toute émotion engrammée réclame une "action" (en ce qui me concerne, principalement par l'attention au corps et l'introspection comme le dit Ila) pour être libérée, autant l'action telle que tu en parles me laisse penser à une action en rapport "avec le monde".
LAN
Y'a les deux aspects: "intérieurement activement passif"
"extérieurement passivement actif"
Une pièce n'a pas une seule face.
XXX
La libération des émotions EST un devoir pour tendre vers la liberté, mais ce devoir nous concerne uniquement et totalement. Ces émotions que nous libérons, ça a été notre choix de nous y identifier ... Les libérer consciemment c'est simplement assumer la responsabilité de ce choix passé.
LAN
Si tu es engagé dans des relations mondaines mais prétends que te libérer de tes emportements émotionnels ne regarde que toi c'est juste que ton champ de conscience ne tient pas compte d'autrui pour l'instant, c'est la seule explication. Quand on prend conscience que nos emportements émotionnels sont toxiques pour autrui, on ne peut pas faire autrement qu'agir, il n'y a plus de liberté individuelle, ou alors on peut dire que notre choix colle avec ce que la situation réclame d'un champ de conscience élargi à l'autre. Ou alors c'est une pure hypocrisie égocentriste, mais aucune chance que celle-ci mène à la paix du cœur.
Si tu n'es pas engagé, en aucune façon, fais ce qu'il te plait.
XXX
Intéressé et désireux de mieux comprendre, j'ai fait pas mal de recherches sur Swami Prajnanpad ces derniers temps.
L'acceptation, vraiment observer ses pensées, être présent, être actif intérieurement n'est pas chose aisée.
Y a du boulot, je me rends compte que je rejette beaucoup et ai tendance à être dans la résignation (fausse acceptation sur fond de refus).
Mon principal obstacle est le refus et la résignation (pour avoir une paix éphémère).
LAN
Oui.
Swami Prajnanpad remplaçait souvent le verbe accepter, qui cache effectivement très souvent un refus derrière le rideau de la résignation, par les verbes accolés l'un à l'autre" voir et reconnaître".
Voir et reconnaître est l'acte présent de l'acceptation du " déjà là" sur lequel je n'ai absolument aucun pouvoir réel. Il n'y a de ce point de vue que les délires du mental qui créent et nourrissent des scénarios alternatifs illusoires pour recouvrir "ce qui est" de déni.
Cependant, ce qu'il est très important de percevoir, c'est que cette acceptation, cette soumission, cette vision et reconnaissance de "ce qui est" ne vaut que pour maintenant et laisse le futur totalement libre, c'est à dire ne le conditionne pas, d'une part, et, d'autre part, cette acceptation porte sur la totalité de la situation qui englobe tout l'environnement, y compris mon point de vue sur celui-ci et les réactions qui se manifestent révélées par l'interaction du dedans et du dehors.
Plus simplement, cela veut dire que ton refus qu'une situation perdure n'est pas un problème puisqu'il te révèle juste ta limite en tant que créature dans l'instant et t'ouvre un espace et un temps d'action pour essayer de détendre cette tension consécutive à la révélation de cette limite.
Les refus qui sont problématiques sont de deux ordres: D'abord le refus de l'environnement rencontré, en tant que tel, ensuite le refus de la limite personnelle que cet environnement à révélé. Ces deux types de refus sont ce qui recouvre "ce qui est" par " ce qui devrait, aurait pu, aurait dû...être".
Donc, refuser la situation extérieure en tant que telle c'est ne pas la voir, prendre la corde pour le serpent comme disent les hindous. Cela n'induit que des réactions qui ne libèrent d'aucune cause.
Voir et reconnaître la situation me révèle mes limites de maintenant et m'ouvre un espace et un temps de changement grâce à l'action .
Refuser les limites qui me sont révélées, les justifier, les juger, les refouler, les transférer, les projeter, les déplacer..., tout cela n'aboutit également qu'à réagir, c'est à dire à perdre son libre arbitre pour n'être plus mû que par l'excès, la compulsion, la mécanicité.
La souffrance est immergée dans la situation, qui révèle le point de vue. Il n'y a pas de point de vue extérieur à une situation. L'attachement à l'idée d'un point de vue qui regarde une situation qui lui est extérieure crée l'idée d'un problème qui révèle une tension. Cette tension est nommée souffrance ou plaisir. La dépendance au plaisir rend la souffrance inévitable. Sans l'identification au point de vue personnel, il y a juste une situation qui contient un point de vue non fixé. Comment alors pourrait-il y avoir souffrance de cela même qui la comprend?
La souffrance, tout comme le plaisir, qui en est une forme plus subtile, sont le révélateur de l'attachement à l'idée d'un extérieur à soi-même.
La souffrance donc, ne purifie rien, ne libère de rien en soi, elle montre simplement l'erreur et offre à chaque instant une opportunité pour qui remontera à sa source.
XXX
En résumé donc : Il y a une volonté de perpétuer le plaisir, d'éviter la souffrance. Cette souffrance est présente, il faut la comprendre et la dépasser.
LAN
Toute l'illusion est dans l'idée que l'un puisse aller sans l'autre. Désirer du plaisir attire de fait de la souffrance. Ce sont les deux faces d'une même pièce. Le seul dépassement possible ne concerne pas la possibilité de pouvoir obtenir l'un sans l'autre mais la possibilité d'être libre de l'un et de l'autre, c'est à dire libre que cela se présente ou non ici et maintenant. Il s'agit plus d'un détachement que d'un dépassement. La pomme qui est mûre tombe de l'arbre qui l'a porté et en ce sens se détache du destin de celui-ci. Cependant le dépassement reste infime car elle produira très longtemps encore du pommier, rien que du pommier. C'est à cette inertie que reste soumis l'homme détaché, simplement cette soumission n'implique plus une dépendance compulsive.
L'homme détaché à libéré son regard de l'hypnose du plaisir. Sa croissance continue hors de cette ornière.
XXX
Je comprends de mieux en mieux tout cela ...
Mais je le "vis" plutôt ainsi : il ne dépend que de nous de résister ou non à ce qui est, ou, il ne dépend que de nous de nous accrocher ou non à des illusions (encore faut-il s'avoir qu'il s'agisse d'illusion, à moins de ne considérer le monde entier comme une illusion, dans quel cas s'accrocher aux illusions s'oppose au lâcher prise parfait)
Cette question du "à quoi bon ?" m'apparait maintenant plus comme une vue de l'égo.
LAN
Oui, une vue du moi identifié à une entité séparée qui est en quête perpétuelle de sens car elle réfère immanquablement son manque d'avoir à un manque d' être.
Cela dit, le chemin est ici et maintenant, tel quel. Si l'illusion de séparation est là, c'est cela le point d'appui du prochain pas et non la croyance ou l'espérance qu'il puisse en être autrement.
Cette croyance est un point de visée, un but à aller vérifier. Mais l'action, elle, est ici et maintenant avec ce qui est.
Une vision claire de la situation, un but, un chemin, un point d'appui pour l'action ( fut-elle d'apparence immobile):
Tous les ingrédients de l'expansion sont réunis et nul besoin d'un " à quoi bon", le sens se révèle de lui-même dès lors que le voile de l'attachement à la condition s'écarte.
XXX
je te remercie, Lan, sincèrement.
Les enseignements sont simples mais vraiment en saisir l'essence et l'expérimenter honnêtement sont encore autre chose.
Fin des échanges et questions/réponses à la date du 13/05/2018
Vidéo Swamiji youtube
Seul document audiovisuel existant sur Swami Prajnanpad, filmé par Frédéric Leboyer
(en anglais seulement)
Dernière édition par Kolam le Lun 18 Fév 2019 - 11:40, édité 4 fois (Raison : Ajout questions/réponses et vidéo)
Erell- Invité
Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Merci Erell pour le transfert de ce "journal" de qualité...
Benji- Invité
Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Benji a écrit:Merci Erell pour le transfert de ce "journal" de qualité...
Merci à toi, Benji. A la demande de lan, j'ai retranscrit son ancien journal sur l'Adhyatma yoga afin de le mettre à la disposition des personnes intéressées.
Dernière édition par Kolam le Lun 18 Fév 2019 - 11:40, édité 2 fois (Raison : Rectification...)
Erell- Invité
Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Hum, piètre consolation du départ du nain noir , en trois clic on l'aurait péché sur le web , était-ce là une démonstration de la philosophie qui t'as été inculquée de nous délaisser de ta présence pour une broutille , love .
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Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Bon travail Erell pour ce résumé des 6 pages du topic d'lan'N'noir.
Le fait qu'il n'y ait qu'un seul interlocuteur, soit XXX mais aussi l'absence de citations fait un peu bizarre. Je sais bien que tu ne pouvais pas faire beaucoup mieux avec la condition de rendre anonyme les identités virtuelles.
Mais bon le plus dommage est bien entendu l’absence de l’animateur du topic d’origine.
Le fait qu'il n'y ait qu'un seul interlocuteur, soit XXX mais aussi l'absence de citations fait un peu bizarre. Je sais bien que tu ne pouvais pas faire beaucoup mieux avec la condition de rendre anonyme les identités virtuelles.
Mais bon le plus dommage est bien entendu l’absence de l’animateur du topic d’origine.
Cornalin- Dioné
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Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Merci Erell pour avoir repêché ce topic du naufrage définitif
Invité- Invité
Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Merci Erell pour le temps que tu as pris pour faire ça et en plus, de façon anonyme, c'est parfait Dommage juste que lan ne soit pas là ...
Invité- Invité
Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Il va revenir le Chat noir......patience....
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Re: Marqueurs de l'Adhyatma Yoga
Je vais faire suivre une version plus colorée et je l’espère plus agréable à lire de cette section.
J’ai inclus seulement ce qu’Erell avait déjà compilé. J’ai aussi mis des couleurs différentes pour chaque nom d’utilisateurs ayant participé au topic.
Cornalin- Dioné
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