Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
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Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Rappel du premier message :
Finalement cette question simple, porte en elle, bien des réponses.
Alors pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Finalement cette question simple, porte en elle, bien des réponses.
Alors pour vous, qu'est ce que la conscience ?
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Fol le Fou a écrit:Bonjour.
Pour les yogis qui désirent développer leur corps émotionnel supérieur il leur faut entrer en "conscience d'eux-mêmes" par leur centre émotionnel.
De ce fait ils se doivent de dualiser (par frottement) leur dualité interne focalisée sur le bien/mal - Être/paraître - Croyance/Vérité.
Ceci ajouté sur un rythme respiratoire et un mantra précis pour échauffer le corps émotionnel supérieur jusqu'à son entière formation.
Fol le Fou
Bonjour Fol,
D'où tu tiens cette formule pour élever le taux vibratoire du corps affectif dans la portion supérieure de son spectre ? Pour moi la formule est beaucoup plus simple: simplement se concentrer sur le thème de l'amour, en méditation comme dans sa vie en général. L'énergie suit la pensée.
pelerin- Mimas
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Pour répondre à Pélérin et malgré qu'on ne parle pas de la même chose: De mon Mentor qui l'eut du sien; etc depuis le Haut Moyen Âge...
On ne devient pas un Bouddha par accident..!
Mais je ne connais pas tout... Etonnes-moi.
Fol
On ne devient pas un Bouddha par accident..!
Mais je ne connais pas tout... Etonnes-moi.
Fol
Fol le Fou- Titania
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
@Pélerin : En réfléchissant, je me suis rendu compte que j'avais fais une réponse qui t'aurais convenue lors de nos discutions d' il y a trois ans. Mais mon être sait que tu as évolué depuis.
Il y à neuf voies; nombre de possibilités totale pour nous humains.
Celle de l'Amour en est une; je suis heureux que tu l'aie choisie, car elle mène au même endroit que les autres avec moins de souffrances.
Si tu penses que tu peux réussir sur cette voie: MP moi.
Fol
Il y à neuf voies; nombre de possibilités totale pour nous humains.
Celle de l'Amour en est une; je suis heureux que tu l'aie choisie, car elle mène au même endroit que les autres avec moins de souffrances.
Si tu penses que tu peux réussir sur cette voie: MP moi.
Fol
Fol le Fou- Titania
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Je crois tout à fait le contraire Fol le Fou : Non seulement la Voie de l'amour est la plus sûre, mais également la plus exigeante. En d'autres termes, l'amour génère passablement de souffrance. La Voie de l'amour exige du temps, de la patience, et beaucoup de confiance.
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Fol le Fou a écrit:Pour les yogis qui désirent développer leur corps émotionnel supérieur il leur faut entrer en "conscience d'eux-mêmes" par leur centre émotionnel.
De ce fait ils se doivent de dualiser (par frottement) leur dualité interne focalisée sur le bien/mal - Être/paraître - Croyance/Vérité.
Ceci ajouté sur un rythme respiratoire et un mantra précis pour échauffer le corps émotionnel supérieur jusqu'à son entière formation.
Fol le Fou
pelerin a écrit:Bonjour Fol,
D'où tu tiens cette formule pour élever le taux vibratoire du corps affectif dans la portion supérieure de son spectre ? Pour moi la formule est beaucoup plus simple: simplement se concentrer sur le thème de l'amour, en méditation comme dans sa vie en général. L'énergie suit la pensée.
J’ai l’habitude d’utiliser ces deux techniques.
Si le monde « ordinaire » « quotidien » me tient, je me dissocie en prenant posture avec un rituel de reliance.
Si je suis spontanément zen, détaché des conditionnements « moldu » alors, comme Pelerin, je pense amour, bienveillance, et la synchronicité est instantanée.
J’y suis et retrouve cet état d’amour inconditionnel, indicible, incommensurable, permanent.
Un état d’Evidence, d’éveil et de pleine conscience.
Cogitop- Vénus
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Hum , moi aussi dans de bonnes conditions j'arrive à l'amour inconditionnel , love .
Professeur X- Soleil
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Qu'est-ce que la conscience?
*L’Être ou l’Absolu précède la conscience, il ne peut en être autrement et n’a pas à définir ce qu’Elle va émaner de celui-ci. Il y a la conscience de l’Être et non l’inverse, car s’il n’y a pas existence, il y a absence. Ceci est d’une logique implacable et confirmé par nombre de Grands Êtres.
L’on ne peut en réalité vraiment dissocier les trois attributs « Sat chit ânanda ».
Fraternellement
L’on ne peut en réalité vraiment dissocier les trois attributs « Sat chit ânanda ».
Fraternellement
Dernière édition par porte le Dim 26 Mai 2019 - 23:41, édité 1 fois (Raison : partage)
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Cogitop a écrit:Fol le Fou a écrit:Pour les yogis qui désirent développer leur corps émotionnel supérieur il leur faut entrer en "conscience d'eux-mêmes" par leur centre émotionnel.
De ce fait ils se doivent de dualiser (par frottement) leur dualité interne focalisée sur le bien/mal - Être/paraître - Croyance/Vérité.
Ceci ajouté sur un rythme respiratoire et un mantra précis pour échauffer le corps émotionnel supérieur jusqu'à son entière formation.
Fol le Foupelerin a écrit:Bonjour Fol,
D'où tu tiens cette formule pour élever le taux vibratoire du corps affectif dans la portion supérieure de son spectre ? Pour moi la formule est beaucoup plus simple: simplement se concentrer sur le thème de l'amour, en méditation comme dans sa vie en général. L'énergie suit la pensée.
J’ai l’habitude d’utiliser ces deux techniques.
Si le monde « ordinaire » « quotidien » me tient, je me dissocie en prenant posture avec un rituel de reliance.
Si je suis spontanément zen, détaché des conditionnements « moldu » alors, comme Pelerin, je pense amour, bienveillance, et la synchronicité est instantanée.
J’y suis et retrouve cet état d’amour inconditionnel, indicible, incommensurable, permanent.
Un état d’Evidence, d’éveil et de pleine conscience.
Bonjour Cogitop,
Moi, cogitop j'ai un peu de difficulté avec ce genre d'affirmation. C'est peut-être juste dans la formulation, mais quand j'entends ce genre de superlatif: inconditionnel, indicible, incommensurable, permanent ... je trouve ça un peu ... comment dire ... surdimensionné. J'ai l'impression qu'on prend une expérience sur le plan affectif pour quelquechose de beaucoup plus grand, ce qui ne dénigre en rien la valeur de l'expérience et nous ramène au coeur de ce dont parlait Fol: l'élévation du corps affectif .
pelerin- Mimas
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Fol le Fou a écrit:@Pélerin : En réfléchissant, je me suis rendu compte que j'avais fais une réponse qui t'aurais convenue lors de nos discutions d' il y a trois ans. Mais mon être sait que tu as évolué depuis.
Il y à neuf voies; nombre de possibilités totale pour nous humains.
Celle de l'Amour en est une; je suis heureux que tu l'aie choisie, car elle mène au même endroit que les autres avec moins de souffrances.
Si tu penses que tu peux réussir sur cette voie: MP moi.
Fol
Bonjour Fol
Tu fais manifestement allusion à une voie initiatique, mais ça va être difficile pour moi de discuter avec toi si je sais pas exactement de quoi il retourne. Quels sont-elles ces 9 voies ? J'ai rien trouvé sur le net pour m'éclairer sur le sujet. Et tu parles d'une sorte de friction dans le corps affectif entre les pôles de la dualité pour, si j'ai bien compris ou plutôt dédui, séparer le pur de l'impur. Tu pourrais m'en dire plus à ce sujet ?
Personnellement je me sens plus attiré par la lumière que par l'amour, alors je me verrais pas spécialement sur cette voie de l'amour.
Mais une chose que j'aurais envie de clamer cependant, c'est que ni l'amour, ni la volonté, ni l'intelligence, à lui seul, ne parvienda à mener au portail de l'initiation. Ces qualités fondamentales doivent toutes être présentes et se fondre ou s'intégrer en soi jusqu'à un certain point avant que nous puissions fouler en toute sécurité ce que d'aucun appelle le sentier périlleux du pouvoir. La voie du bhakti yoga ne dispense pas ses adeptes, si on se place dans la perspective plus vaste du cycle qui englobe toute la chaîne de nos vies terrestres, de devoir surmonter les problèmes reliés au mental et conquérir son espace.
pelerin- Mimas
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
pelerin a écrit:Cogitop a écrit:Fol le Fou a écrit:Pour les yogis qui désirent développer leur corps émotionnel supérieur il leur faut entrer en "conscience d'eux-mêmes" par leur centre émotionnel.
De ce fait ils se doivent de dualiser (par frottement) leur dualité interne focalisée sur le bien/mal - Être/paraître - Croyance/Vérité.
Ceci ajouté sur un rythme respiratoire et un mantra précis pour échauffer le corps émotionnel supérieur jusqu'à son entière formation.
Fol le Foupelerin a écrit:Bonjour Fol,
D'où tu tiens cette formule pour élever le taux vibratoire du corps affectif dans la portion supérieure de son spectre ? Pour moi la formule est beaucoup plus simple: simplement se concentrer sur le thème de l'amour, en méditation comme dans sa vie en général. L'énergie suit la pensée.
J’ai l’habitude d’utiliser ces deux techniques.
Si le monde « ordinaire » « quotidien » me tient, je me dissocie en prenant posture avec un rituel de reliance.
Si je suis spontanément zen, détaché des conditionnements « moldu » alors, comme Pelerin, je pense amour, bienveillance, et la synchronicité est instantanée.
J’y suis et retrouve cet état d’amour inconditionnel, indicible, incommensurable, permanent.
Un état d’Evidence, d’éveil et de pleine conscience.
Bonjour Cogitop,
Moi, cogitop j'ai un peu de difficulté avec ce genre d'affirmation. C'est peut-être juste dans la formulation, mais quand j'entends ce genre de superlatif: inconditionnel, indicible, incommensurable, permanent ... je trouve ça un peu ... comment dire ... surdimensionné. J'ai l'impression qu'on prend une expérience sur le plan affectif pour quelquechose de beaucoup plus grand, ce qui ne dénigre en rien la valeur de l'expérience et nous ramène au coeur de ce dont parlait Fol: l'élévation du corps affectif .
Bonjour pèlerin
A un moment donné, lorsqu’on est au plus haut, on est conscient que « tout ce qui est en haut est en bas »
L’ Absolu est en tout.
Il était là avant le début et sera là, après la fin.
Et lorsqu’on s’est détaché de tout, l’évidence est là.
Qu’on l’appelle absolu, évidence, amour, lumière, ... , il est présent, un vrai présent, le plus beau cadeau qui soit.
Et on vit avec, en pleine conscience.
C’est mon expérience.
Là, on en rajoutera encore un peu plus pour préciser et compléter cet absolu.
Ou on prendra un instant de recueillement, d’évidence et d’amour en contemplant cet absolu.
Cogitop- Vénus
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Je vous remercie de vos réponses, elles convergent vers effectivement l'évidence:
*la Conscience est immatérielle, seule la Conscience engendre de la conscience.
*L'amour est la plus belle et la plus aboutie des manifestations de la Conscience.
C'est aussi la voie la plus facile pour reconnaître et connaître la Conscience, source transcendante.
Alors comme nous le rappelle Cogitop:
Qu’on l’appelle absolu, évidence, amour, lumière, ... , il est présent, un vrai présent, le plus beau cadeau qui soit.
Et on vit avec, en pleine conscience.
C’est mon expérience".
Merci
*la Conscience est immatérielle, seule la Conscience engendre de la conscience.
*L'amour est la plus belle et la plus aboutie des manifestations de la Conscience.
C'est aussi la voie la plus facile pour reconnaître et connaître la Conscience, source transcendante.
Alors comme nous le rappelle Cogitop:
Qu’on l’appelle absolu, évidence, amour, lumière, ... , il est présent, un vrai présent, le plus beau cadeau qui soit.
Et on vit avec, en pleine conscience.
C’est mon expérience".
Merci
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Hum , si la conscience est " immatérielle " comme tu l'écris , comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
seule la Conscience engendre de la conscience.
Mes grands-parents me disaient qu'un rosier qui souffre sera plus beau si il est dans un pot, il donnera tout ce qu'il a et les fleurs seront magnifiques. Et si la conscience était pareil à cet exemple confinée par l'os qui est un isolant naturel ? Alors chasser le naturel sans le comprendre est certainement la plus grande erreur de tout les temps.
Mes grands-parents me disaient qu'un rosier qui souffre sera plus beau si il est dans un pot, il donnera tout ce qu'il a et les fleurs seront magnifiques. Et si la conscience était pareil à cet exemple confinée par l'os qui est un isolant naturel ? Alors chasser le naturel sans le comprendre est certainement la plus grande erreur de tout les temps.
skambah- Encelade
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Avec quels mots expliquer l’innommable ?Professeur X a écrit:Hum , si la conscience est " immatérielle " comme tu l'écris , comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience , love .
Un état de béatitude, de bien être qui n’a pas besoin d’être décrit.
Car, si on veut en témoigner, c’est à ses risques et périls.
Pourquoi en témoigner alors ?
Là serait le paradoxe des boddhisatvas et des expérienceurs ?
De vouloir dire avec des mots, ce qui ne peut se dire qu’avec le cœur ?
Et qu’il n’y a plus rien à dire ?
Cogitop- Vénus
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Cogitop a écrit:Professeur X a écrit:Hum , si la conscience est " immatérielle " comme tu l'écris , comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience , love .
Avec quels mots expliquer l’innommable ?
Un état de béatitude, de bien être qui n’a pas besoin d’être décrit.
Car, si on veut en témoigner, c’est à ses risques et périls.
Pourquoi en témoigner alors ?
Là serait le paradoxe des boddhisatvas et des expérienceurs ?
De vouloir dire avec des mots, ce qui ne peut se dire qu’avec le cœur ?
Et qu’il n’y a plus rien à dire ?
Tout à fait d'accord avec tout ce qui est écrit là..
Ken WILBER disait :
Les mystiques et les sages sont-ils fous ? Ils racontent tous à leur manière la même histoire, n’est-ce pas ? Cet éveil un beau matin qui vous fait découvrir que vous faites un avec toute chose, d’une façon éternelle et infinie. Alors, peut-être qu’ils sont fous, de divins idiots. Peut-être qu’ils ne sont que des idiots grommelant devant l’Abysse. Peut-être ont-ils besoin d’un bon thérapeute compréhensif. Je pense que ça pourrait les aider. Mais, je m’interroge. (...) Dites-moi, est-ce que cette histoire, chantée par les mystiques et les sages du monde entier est plus folle que celle du matérialisme scientifique racontée par un idiot, bruyant et furieux, et qui ne signifie rien du tout ? Écoutez attentivement, alors, et décidez laquelle de ces deux histoires est la plus insensée ? -
Vouloir décrire la conscience sur des bases scientifiques dans un contexte de sens limités est voué à l'échec.
Totem- Antarès
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Localisation : Voie Lactée
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Un mensonge un jour devient une vérité.
skambah- Encelade
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Localisation : la rochelle
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
@Totem, quand vous remarquez:"Vouloir décrire la conscience sur des bases scientifiques dans un contexte de sens limités est voué à l'échec."
Votre remarque est infiniment pertinente et je suis dans l'erreur quand je veux emprunter les voies scientifiques, pour comprendre, la vie ou la conscience, j'en ai conscience et pourtant je retombe toujours dans ce travers.
C'est sans doute parce que la récupération matérialiste de la science me dérange.
D'autant plus que cette récupération nuit à la science, sans être fondée.
Voici par exemple, la position de P. Guillemant dont j'ai déjà souvent parlé:
"UN UNIVERS D'INFORMATION[
L’idée selon laquelle notre univers serait un espace-temps composé d’informations a été considérablement popularisée par un film de science fiction : Matrix. La réalité pourrait rejoindre la fiction puisqu’il s’agit là d’une idée qui reçoit de plus en plus d’appuis scientifiques.[/font][/size][/td]
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Votre remarque est infiniment pertinente et je suis dans l'erreur quand je veux emprunter les voies scientifiques, pour comprendre, la vie ou la conscience, j'en ai conscience et pourtant je retombe toujours dans ce travers.
C'est sans doute parce que la récupération matérialiste de la science me dérange.
D'autant plus que cette récupération nuit à la science, sans être fondée.
Voici par exemple, la position de P. Guillemant dont j'ai déjà souvent parlé:
"UN UNIVERS D'INFORMATION[
L’idée selon laquelle notre univers serait un espace-temps composé d’informations a été considérablement popularisée par un film de science fiction : Matrix. La réalité pourrait rejoindre la fiction puisqu’il s’agit là d’une idée qui reçoit de plus en plus d’appuis scientifiques.[/font][/size][/td]
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Un exemple récent est celui de Roger Penrose qui, dans son introduction au livre “A computable Universe”, explore l’idée que l’évolution de l’univers pourrait être simulée jusque dans ses moindres détails par un gigantesque ordinateur. Lequel ne ferait que traiter de l’information: celle contenue dans l’espace-temps qui nous englobe.Dans l’option la plus matérialiste d’une physique de l’information émergente, la mécanique de l’univers pourrait ainsi être ramenée au travail d’un processeur de l’espace-temps, ce dernier étant réduit à une banque de données dynamique.La conscience serait ignorée en tant que sous-produit du traitement. Ce point de vue tend aujourd’hui à disparaître au profit d’une hypothèse intermédiaire, moins matérialiste mais toujours aussi déterministe. La conscience jouerait en effet un rôle important dans l’exécution du “programme” contenu dans le cerveau. Elle présiderait à l’orchestration des choix quantiques qui font entrer l’information à traiter au moment de la réduction (ou effondrement) quantique. Il s’agirait donc d’un rôle de coordination globale pour lequel l’intrication entre différentes parties du cerveau – étendu à l’ensemble du corps – serait déterminante.Toutefois il ne s’agit là que d’une interprétation, qui consiste à assimiler le phénomène de la conscience à l’ensemble des effondrements quantiques qui joueraient un rôle dans le comportement de l’organisme. Ce phénomène pourrait rester automatique – si l’on considère que la mécanique quantique est entièrement déterministe – auquel cas la conscience resterait un sous-produit du cerveau.
Nous rappelons ici, d’une part, que l’interprétation scientifique dominante concernant le processus de réduction de la fonction d’onde en mécanique quantique est que ce processus n’est pas déterministe. D’autre part, il a été démontré que la coordination qui émerge du caractère non local de l’intrication est indépendante de l’espace et du temps; l’on peut à ce titre la considérer comme non matérielle. Rappelons d’ailleurs la conclusion du physicien Antoine Suarez qui a fait cette démonstration expérimentale:
Pour avoir une matière qui fonctionne de façon sensée, nous avons besoin d’une coordination qui n’est pas matériellele
Partant de cette interprétation, que nous considérons comme étant la plus rationnelle bien qu’elle ouvre à l’inconnu (l’immatériel), la conscience ne serait plus un sous-produit du cerveau mais elle mettrait au contraire en jeu une fonction essentielle de coordination des processus biologiques. Ce phénomène se produirait à partir d’informations nécessairement externes à l’espace-temps, que l’on peut légitimement au mieux et faute d’en savoir plus, considérer a priori comme faisant partie d’un sur-espace de libre arbitre. La conscience jouerait ainsi le rôle d’interface entre un monde quantique d’informations non manifestées, aux états encore superposés où tout reste possible, et notre monde physique d’informations manifestées, densifiées, “cristallisées” en une réalité observable unque Il s’agit cependant là d’un point de vue de physicien quantique spiritualiste, qui attribue à l’indéterminisme quantique la possibilité d’autoriser le libre arbitre, la conscience s’en faisant en quelque sorte le relais. Ce point de vue se heurte toutefois à des critiques selon lesquelles, compte tenu du phénomène de décohérence, les phénomènes quantiques ne sauraient produire de tels effets d’orchestration à l’échelle macroscopique des phénomènes biologiques. Il est en fait difficile en l’état actuel de nos connaissances de trouver des arguments en faveur de l’un ou l’autre point de vue. L’existence possible d’une coordination non matérielle n’implique pas qu’elle soit effective, c’est à dire qu’il en résulte une véritable orchestration immatérielle.Nous allons développer ici un autre point de vue sur la question, fondé sur notre hypothèse de l’indéterminisme macroscopique (introduite dans “vers la physique de demain”) qui conduit à l’affirmation suivante:
Nous rappelons ici, d’une part, que l’interprétation scientifique dominante concernant le processus de réduction de la fonction d’onde en mécanique quantique est que ce processus n’est pas déterministe. D’autre part, il a été démontré que la coordination qui émerge du caractère non local de l’intrication est indépendante de l’espace et du temps; l’on peut à ce titre la considérer comme non matérielle. Rappelons d’ailleurs la conclusion du physicien Antoine Suarez qui a fait cette démonstration expérimentale:
Pour avoir une matière qui fonctionne de façon sensée, nous avons besoin d’une coordination qui n’est pas matériellele
Partant de cette interprétation, que nous considérons comme étant la plus rationnelle bien qu’elle ouvre à l’inconnu (l’immatériel), la conscience ne serait plus un sous-produit du cerveau mais elle mettrait au contraire en jeu une fonction essentielle de coordination des processus biologiques. Ce phénomène se produirait à partir d’informations nécessairement externes à l’espace-temps, que l’on peut légitimement au mieux et faute d’en savoir plus, considérer a priori comme faisant partie d’un sur-espace de libre arbitre. La conscience jouerait ainsi le rôle d’interface entre un monde quantique d’informations non manifestées, aux états encore superposés où tout reste possible, et notre monde physique d’informations manifestées, densifiées, “cristallisées” en une réalité observable unque Il s’agit cependant là d’un point de vue de physicien quantique spiritualiste, qui attribue à l’indéterminisme quantique la possibilité d’autoriser le libre arbitre, la conscience s’en faisant en quelque sorte le relais. Ce point de vue se heurte toutefois à des critiques selon lesquelles, compte tenu du phénomène de décohérence, les phénomènes quantiques ne sauraient produire de tels effets d’orchestration à l’échelle macroscopique des phénomènes biologiques. Il est en fait difficile en l’état actuel de nos connaissances de trouver des arguments en faveur de l’un ou l’autre point de vue. L’existence possible d’une coordination non matérielle n’implique pas qu’elle soit effective, c’est à dire qu’il en résulte une véritable orchestration immatérielle.Nous allons développer ici un autre point de vue sur la question, fondé sur notre hypothèse de l’indéterminisme macroscopique (introduite dans “vers la physique de demain”) qui conduit à l’affirmation suivante:
[font=Book Antiqua][b]Notre univers d’informations ne serait que partiellement configuré !
Nous ne nous plaçons plus ici dans le cadre de la mécanique quantique, où des états non configurés de particules existent bel et bien, mais dans le cadre de la mécanique classique et de l’hypothèse d’un manque d’informations à l’échelle d’objets macroscopiques (et non plus seulement de particules). Ceci a déjà été observé sur des molécules géantes de fullerènes avec lesquelles des physiciens ont réussi à produire des interférences en les faisant passer à travers des fentes .
En partant de l’hypothèse que dans l’espace-temps, la quantité d’informations est par essence limitée, voire même nulle au moment de sa création, nous avons pu montrer par le calcul que l’univers aurait alors une tendance naturelle à perdre des informations. Cette inclination se déroulerait y compris à l’échelle macroscopique, par transition naturelle et progressive de l’état classique à l’état quantique lors des interactions dans des systèmes isolés. Il en découlerait l’augmentation automatique bien connue de l’entropie de l’univers.
Cette augmentation pouvant être compensée par une baisse de l’entropie générée par les êtres vivants (en tant qu’observateurs conscients de l’univers), le mécanisme de décohérence fait le reste pour apporter l’essentiel de l’information et compenser ainsi la perte.left][size=16]Nous avons décrit cette thèse dans la publication suivante:
Nous ne nous plaçons plus ici dans le cadre de la mécanique quantique, où des états non configurés de particules existent bel et bien, mais dans le cadre de la mécanique classique et de l’hypothèse d’un manque d’informations à l’échelle d’objets macroscopiques (et non plus seulement de particules). Ceci a déjà été observé sur des molécules géantes de fullerènes avec lesquelles des physiciens ont réussi à produire des interférences en les faisant passer à travers des fentes .
En partant de l’hypothèse que dans l’espace-temps, la quantité d’informations est par essence limitée, voire même nulle au moment de sa création, nous avons pu montrer par le calcul que l’univers aurait alors une tendance naturelle à perdre des informations. Cette inclination se déroulerait y compris à l’échelle macroscopique, par transition naturelle et progressive de l’état classique à l’état quantique lors des interactions dans des systèmes isolés. Il en découlerait l’augmentation automatique bien connue de l’entropie de l’univers.
Cette augmentation pouvant être compensée par une baisse de l’entropie générée par les êtres vivants (en tant qu’observateurs conscients de l’univers), le mécanisme de décohérence fait le reste pour apporter l’essentiel de l’information et compenser ainsi la perte.left][size=16]Nous avons décrit cette thèse dans la publication suivante:
[b]<< Characterizing the transition from classical to quantum as an irreversible loss of physical informative ilrésulte parmi les conclusions de ce papier que le phénomène d’observation (consciente) pourrait introduire des informations physiques dans l’univers, mais pour le comprendre revenons tout d’abord sur l’origine du sens que nous donnons à l’information physique.[/fontleft][size=16]Le principal résultat scientifique qui crédibilise l’idée d’un univers composé entièrement d’informations physiques est la découverte, par paliers progressifs depuis la fameuse expérience de pensée du démon de Maxwell illustrée ci-dessous, de la nécessité de donner un statut de grandeur physique à l’information.
Cette idée originalement proposée par Szilard en 1929, a ensuite été soutenue de façon convaincante par Landauer en 1961. Elle ne fut que très récemment vérifiée pour la première fois d’une manière expérimentale en 2012. Le problème essentiel est que depuis la théorie de l’information de Shannon (1949), l’information a été définie comme une quantité fondamentalement subjective, car nécessairement liée à un porteur comme un être humain, auquel cas il s’agit d’information “connaissance” à distinguer de toute évidence de la réalité physique.
Ci-contre, un démon parvient à faire le vide dans le compartiment de gauche d’une enceinte de gaz, en permettant aux molécules qui s’y trouvent de passer dans celui de droite et en fermant au contraire l’orifice à celles de ce dernier. La porte étant de masse négligeable, il ne consomme pas d’énergie mais en crée pourtant par diminution de l’entropie. Ce paradoxe est résolu en considérant que l’observation des molécules nécessaire à leur tri consomme une énergie ainsi introduite dans le système, laquelle correspond à une augmentation de l’information, bit par bit. |
Le solutionnement de ce paradoxe a entrainé de très nombreux débats et une littérature considérable; la question du sens physique de l’information restant énigmatique à cause de sa subjectivité potentielle.
Pour résoudre ce problème, nous avons adopté dans l’[url=http://guillemant.net/index.php?cate=articles&part=physique_information&page=Vers_la_physique_de_demain.htm#deb]article précédent, une définition objective de l’information partant de notre hypothèse que la densité d’informations dans l’univers est nécessairement bornée.
Cette définition porte sur la quantité bien déterminée de l’information que l’univers conserve réellement sur un objet (positions, vitesses, masses, etc. de tous ses constituants), compte tenu du fait qu’une incertitude est affectée à chacun de ses constituants. La quantité d’informations correspondant à ses états totalement indéterminés est ainsi considérée comme nulle. Cette indétermination résultant du principe d’incertitude d’Heisenberg qui rend en quelque sorte l’univers discret, on parvient ainsi à toujours chiffrer l’information par une quantité finie exprimée en bits.
Notre définition de l’information, que nous avons restreinte à l’information de phase (positions et vitesses), est potentiellement généralisable à la description des caractéristiques classiques de tous les objets de l’univers. Y compris notre cerveau et nos sens perceptifs, permettant ainsi de remplacer en théorie l’espace-temps par une mémoire pouvant être traitée et transformée par un gigantesque calculateur.
Nous avons montré, en prenant le modèle le plus simple du billard,que chaque interaction d’un objet avec un autre – ici un choc élastique entre deux boules – engendre une perte d’informations qui ne peut être évitée que si le système n’est pas totalement isolé. Auquel cas il récupère de l’information par l’intermédiaire des objets qui n’en ont pas perdu, ce qui équivaut au mécanisme de décohérence. En situation isolée, notre système de billard finit au bout d’un nombre suffisant de chocs par perdre toute son information de phase. Il en découle que l’augmentation de l’entropie, équivalente à une perte de cette information, est associée à une transition progressive de l’état classique à l’état quantique.
Nous avons également mis en évidence un paradoxe que nous avons appelé le « démon du déterminisme ».
Même si l’espace est continu et que le billard peut, quelque soit la durée d’examen ou le nombre de chocs, ne jamais perdre assez d’informations pour devenir quantique, on peut se retrouver dans une situation où la quantité d’informations nécessaire pour décrire les conditions initiales devient supérieure à celle qui est nécessaire pour décrire toute la dynamique du billard pendant cette durée.
Ce qui veut dire que le modèle déterministe peut consommer plus d’informations initiales qu’il ne permet d’en calculer. On peut en déduire également que pour préserver un déterminisme absolu, l’information physique devrait être infinie dans des zones closes de l’espace. Or si nous considérons que l’information physique est réellement quantifiée par un quantum (= k ln(2) ) en relation avec l’entropie, cette conclusion apparaît comme inacceptable.
Ce paradoxe justifie à lui seul le fait de postuler que la densité d’information physique devrait être partout finie.
Un point remarquable est que le principe d’incertitude d’Heisenberg trouve alors une interprétation en conséquence immédiate de ce postulat. Ceci est un élément supplémentaire qui nous a conduit à proposer une transition « classique vers quantique » pour comprendre la perte d’informations. Il est alors intéressant de noter que cela suggère que la mécanique quantique pourrait être une extension naturelle de la mécanique classique pas du tout incompatible ni conflictuelle, dans la mesure où l’approche classique conduit naturellement, si l’on souhaite donner un sens physique objectif à l’information de phase à conclure à la nécessité que l’espace soit quantifié.
Ce point entraine donc un bouleversement du paradigme selon lequel la mécanique classique ne peut être que déterministe, qui n'est pas sans conséquences métaphysiques:
En conclusion, un système dispersif classique perd naturellement son information de phase lorsqu’il est isolé de toute possibilité de réduction quantique par décohérence ou observation directe.
Un état de phase pourrait alors devenir un état quantique – au moins partiellement – et retrouver à nouveau son information physique lorsqu’il interagit avec un environnement « informé » ou un appareil de mesure. Cependant, dans le cas où cette information est directement apportée par l’observation, d’après la mécanique quantique elle pourrait ne pas être déjà incluse dans notre univers classique d’informations physiques et c’est ce qui justifie le titre de cet article.
On peut légitimement s’interroger sur ce qu’est l’[i]observation et son mécanisme, autant que sur la source d’information qui pourrait informer notre réalité classique à travers elle, mais ces questions font déjà partie du débat en mécanique quantique.
Donnons juste notre sentiment que notre réalité classique pourrait bien être immergée dans un monde quantique plus global où les notions d’espace, de temps et de causalité pourraient être bouleversées de fait.
Sans aller plus loin dans les spéculations, il reste important de remarquer que cette fonction d’interface donnée à l’observation – voire la conscience ? – pourrait remettre en question la seconde loi de la thermodynamique selon laquelle l’entropie de l’univers ne peut qu’augmenter."
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vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Melon et bottes de cuir a écrit:Je crois tout à fait le contraire Fol le Fou : Non seulement la Voie de l'amour est la plus sûre, mais également la plus exigeante. En d'autres termes, l'amour génère passablement de souffrance. La Voie de l'amour exige du temps, de la patience, et beaucoup de confiance.
Je regrette que Fol n'est pas fait suite à cette intervention, c'est un commentaire intéressant puisque cette Voie est celle que suivent de nombreux Témoin de cet Amour, ayant était touché par cette grâce je peux en témoigner comme étant une immense Grâce , plus que les mots ne le font penser. Si il y a une Voie dans laquelle les souffrances sont rendues au centuple de leurs opposées c'est bien celle-ci.
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Totem a écrit:Cogitop a écrit:Professeur X a écrit:Hum , si la conscience est " immatérielle " comme tu l'écris , comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience , love .
Avec quels mots expliquer l’innommable ?
Un état de béatitude, de bien être qui n’a pas besoin d’être décrit.
Car, si on veut en témoigner, c’est à ses risques et périls.
Pourquoi en témoigner alors ?
Là serait le paradoxe des boddhisatvas et des expérienceurs ?
De vouloir dire avec des mots, ce qui ne peut se dire qu’avec le cœur ?
Et qu’il n’y a plus rien à dire ?
Tout à fait d'accord avec tout ce qui est écrit là..
Ken WILBER disait :
Les mystiques et les sages sont-ils fous ? Ils racontent tous à leur manière la même histoire, n’est-ce pas ? Cet éveil un beau matin qui vous fait découvrir que vous faites un avec toute chose, d’une façon éternelle et infinie. Alors, peut-être qu’ils sont fous, de divins idiots. Peut-être qu’ils ne sont que des idiots grommelant devant l’Abysse. Peut-être ont-ils besoin d’un bon thérapeute compréhensif. Je pense que ça pourrait les aider. Mais, je m’interroge. (...) Dites-moi, est-ce que cette histoire, chantée par les mystiques et les sages du monde entier est plus folle que celle du matérialisme scientifique racontée par un idiot, bruyant et furieux, et qui ne signifie rien du tout ? Écoutez attentivement, alors, et décidez laquelle de ces deux histoires est la plus insensée ? -
Vouloir décrire la conscience sur des bases scientifiques dans un contexte de sens limités est voué à l'échec.
Cela veut-il dire que vu l'état limité de notre capacité d'appréhension toute tentative d'expliquer le monde est obligatoirement vaine et vouée à l'échec ? Le problème n'est peut-être pas tant dans l'impossibilité d'accumuler la preuve que d'adopter une attitude plus ouverte et de savoir observer en se donnant un cadre théorique moins rigide. Je reprend ici la remarque de Prof que je trouve très judicieuse: si la conscience est " immatérielle " comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience ? je crois qu'il faut partir de ce principe véritablement universel que tout dans l'univers est vibration, absolument tout dans le monde manifesté. Il en découle naturellement que l'expérience que l'on décrit comme ineffable, indicible, incommensurable etc... est une vibration qui se produit en nous, dans un médium constitué de la matière en nous capable de réagir à son rythme et d'entrer en résonance. D'où la question qu'il faut se poser à mon avis: la vibration est-elle engendrée dans son véhicule affectif, mental ? Ou plus haut ? Ca peut te sembler intellectuel tout ça, mais détrompes-toi. Un bon discernement à cet égard peut nous permettre d'éviter bien des écueils et des mirages. Saurions-nous faire preuve de suffisamment de détachement envers soi-même pour examiner la situaltion avec clairvoyance ?
Un jour notre science comprendra la conscience telle qu'elle s'exprime dans le triple monde de l'expérience humaine. Elle comprendra sa dynamique et les ennuis qu'elle doit surmonter. Elle aura les moyens de soumettre à l'examen les corps éthérique, affectif et mental et d'identifier les zones de congestions avec précision. Elle saura proposer des remèdes efficaces et des techniques appropriés pour désobstruer les cannaux de communication entre le supérieur et l'inférieur. C'est dans l'ordre des choses. La nuit aura une fin.
pelerin- Mimas
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Comment faire la différence entre Conscience et état de consciences ?
Rigel- Miranda
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
pelerin a écrit:
Cela veut-il dire que vu l'état limité de notre capacité d'appréhension toute tentative d'expliquer le monde est obligatoirement vaine et vouée à l'échec ? Le problème n'est peut-être pas tant dans l'impossibilité d'accumuler la preuve que d'adopter une attitude plus ouverte et de savoir observer en se donnant un cadre théorique moins rigide.
Lorsqu'on lit un peu sur la vie de grands découvreurs scientifiques, d'artistes, d'écrivains et autres, on se rend compte que la plupart parlent de quelque chose qui vient de plus haut, ce qui veut dire qu'à un moment donné une ouverture dans leur conscience à permis d'appréhender de l'information mais cette capacité est éphémère et pour pouvoir vraiment expliquer le monde il faudrait qu'elle soit là tout le temps..... et c'est par rapport à cela que je dit que qu'une conscience limitée ne peut connaître une conscience plus vaste sans une ouverture quelconque.
L'expérience spirituelle de fusion avec cette conscience plus vaste nous montre au retour la limitation de la conscience humaine et l'impossibilité de la décrire même scientifiquement.
Vois ce que dit Mirra Alfassa (la Mère)
"Tout être humain porte, cachée au-dedans de lui, la possibilité d'une conscience supérieure qui dépasse les cadres de sa vie actuelle et le fait participer à une vie plus haute et plus vaste. En fait, chez tout être d'élite, c'est cette conscience qui gouverne sa vie et organise à la fois les circonstances de son existence et sa réaction individuelle à ces circonstances. Ce que la conscience mentale de l'homme ne sait pas et ne peut pas, cette conscience-là le sait et le fait. Elle est comme une lumière qui brille au centre de l'être et rayonne à travers les couches épaisses de la conscience extérieure." -
Je reprend ici la remarque de Prof que je trouve très judicieuse: si la conscience est " immatérielle " comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience ? je crois qu'il faut partir de ce principe véritablement universel que tout dans l'univers est vibration, absolument tout dans le monde manifesté.
Déjà en disant : "si la conscience est immatérielle", on à le SI qui fait que l'on ne sait pas réellement si la conscience est immatérielle ou pas, les 5 sens limités humains ne peuvent pas informer sur ce point..... Un fantôme est matériel de mon point de vue, c'est une question de densité.
Le mot "immatériel" veut dire qu'il n'y a pas de matière mais c'est toujours par rapport aux sens humains que cela est décidé comme tel..
Tout dans l'Univers est vibration ça, je suis entièrement d'accord mais il y a des vibrations plus hautes que d'autres.....Un caillou n'aura pas la même vibration qu'une plante, un animal ou un être humain dont les vibrations peuvent augmenter encore plus avec un changement de conscience....
Il en découle naturellement que l'expérience que l'on décrit comme ineffable, indicible, incommensurable etc... est une vibration qui se produit en nous, dans un médium constitué de la matière en nous capable de réagir à son rythme et d'entrer en résonance. D'où la question qu'il faut se poser à mon avis: la vibration est-elle engendrée dans son véhicule affectif, mental ? Ou plus haut ?
La vibration vient de plus haut et ne peut être exprimée par des mots, on peut toujours essayer mais cela restera fade à côté de la chose en soi et ne pourra être saisi clairement si raconté.
Ca peut te sembler intellectuel tout ça, mais détrompes-toi. Un bon discernement à cet égard peut nous permettre d'éviter bien des écueils et des mirages. Saurions-nous faire preuve de suffisamment de détachement envers soi-même pour examiner la situation avec clairvoyance ?
En fait tu décortiques la chose de manière intellectuelle et avec la raison...
Tu emploies le mot "clairvoyance", mais dans quel sens.?
Le clairvoyant, personne qui a accès aux choses voilées par un don quelconque ou le "clairvoyant", personne lucide et perspicace....? et par rapport à qui ou quoi serait-elle lucide?
Dans cette affaire il n'y a pas de mirage ni d'écueil et un discernement quelconque n'a même plus de place quand l'être profondément à l'intérieur du corps physique par sa vibration montre sa présence ineffable..(le mot est encore trop étriqué d'ailleurs).
Voici un extrait trouvé dans un texte d'Eckarthausen :
A propos de ce rapport entre raison et mystique, comme le relève un article paru dans la revue martiniste « L’initiation » :« Kant lui-même, dont les théosophes abhorrent la critique dissolvante, donne prise à des interprétations mystiques. »« Nous lui sommes redevables, écrit Eckartshausen dans « La Nuée sur le Sanctuaire », d’avoir prouvé… que, sans révélation, aucune connaissance de Dieu ni aucune doctrine sur l’âme n’étaient possibles ; il a incontestablement prouvé que la raison dans son état naturel, ne sait rien du surnaturel, du spirituel et du transcendantal, et qu’elle ne peut rien connaître, ni analytiquement, ni synthétiquement, et qu’ainsi elle ne peut rien prouver , ni la possibilité , ni la réalité des esprits, des âmes et de Dieu. »
Un autre extrait de la Mère
Tant que la personnalité extérieure que nous appelons nous-mêmes, est centrée dans les pouvoirs inférieurs de la conscience, l'énigme de notre existence, son but et sa nécessité, sont pour nous un problème insoluble ; si par hasard quelque lueur de vérité est transmise à cet homme mental extérieur, il la saisit imparfaitement et, peut-être, l'interprète mal, s'en sert mal et la vit mal. Le vrai soutien de sa marche est plus dans le feu de la foi que dans les connaissances vérifiées et indubitables.
Un jour notre science comprendra la conscience telle qu'elle s'exprime dans le triple monde de l'expérience humaine. Elle comprendra sa dynamique et les ennuis qu'elle doit surmonter. Elle aura les moyens de soumettre à l'examen les corps éthérique, affectif et mental et d'identifier les zones de congestions avec précision. Elle saura proposer des remèdes efficaces et des techniques appropriés pour désobstruer les cannaux de communication entre le supérieur et l'inférieur. C'est dans l'ordre des choses. La nuit aura une fin.
Sauf qu'on est encore loin de tout cela et la science devra passer par la case spirituelle pour cela, le sanctuaire ne peut s'ouvrir à coup de remède efficaces ou techniques appropriés, le changement de conscience est une affaire personnelle consistant à se remémorer "QUI" l'on est mais pour cela le masque que chacun porte doit être jeté et cela reste difficile malgré tous les écrits de grands sages et le travail de maîtres passés et présents et à côté de cela la science est encore bien loin derrière le travail de ces hommes.
Sans la connaissance de l'être que nous sommes réellement, la connaissance de la conscience est impossible.
Quand les savants deviendront des yogis, ils comprendront la Matière et maîtriseront la Matière.
C’est peut-être le prochain temps.
Le temps des physiciens de la conscience.
Le changement de position à l’échelle terrestre.
Le processus de la création : On pourrait presque dire que ça a commencé par un état de perfection, mais inconsciente, et qu’elle doit passer de cet état de perfection inconsciente à un état de perfection consciente. Et entre les deux, c’est l’imperfection.
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Totem- Antarès
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Une accumulation d'informations fait-elle une conscience ?
Invité- Invité
Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Il est difficile d’échanger avec des mots car leur contenu matériel et immatériel n’est pas le même pour tout un chacun.Professeur X a écrit:Hum , si la conscience est " immatérielle " comme tu l'écris , comment peut'on alors employer le qualificatif quantitatif de " pleine " conscience , love .
Et la dualité y pointe toujours son nez.
Oui, plutôt que de parler de très pleine conscience, on pourrait parler de conscience de haute densité quantique.
En mettant un peu plus d’irrationnel afin de mieux comprendre rationnellement.
Je pense que la mutation « spiritualiste » des scientifiques cartésiens est ainsi entrain de s’opérer sans qu’on s’en rende compte. Tant elle est inéductable.
Claude Bernard, dans sa médecine expérimentale nous a donné les clefs de cette compréhension. Il a été contesté par les médecins, étant physiologiste.
Il avait découvert les neurohormones, la sécrétine.
La philosophie a finalement reconnu sa démarche comme remarquable.
Je me suis pris des gamelles en philo dans les années 75 quand je le citais en exemple.
J’étais pourtant un pionnier.
Je suis un philosophe scientifique.
Cogitop- Vénus
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Azaël a écrit:Une accumulation d'informations fait-elle une conscience ?
Pour moi, c’est l’articulation de ces informations, de ces connaissances, qui en donne la clef.
Cogitop- Vénus
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Nous avons conscience de la Conscience à travers ses états de conscience,cela peut être source de confusion.
Vous remarquez: "Un jour notre science comprendra la conscience telle qu'elle s'exprime dans le triple monde de l'expérience humaine. Elle comprendra sa dynamique et les ennuis qu'elle doit surmonter. Elle aura les moyens de soumettre à l'examen les corps éthérique, affectif et mental et d'identifier les zones de congestions avec précision. Elle saura proposer des remèdes efficaces et des techniques appropriés pour désobstruer les cannaux de communication entre le supérieur et l'inférieur. C'est dans l'ordre des choses. La nuit aura une fin".
Oui j'en suis persuadé et c'est un renouveau qui 'annonce, une sorte de renaissance à l'envers.
Dans la mesure oû à cette période ,il y a eu un virage matérialiste de la pensée philosophique et scientifique, pour se démarquer de la religion catholique et de ses dogmes.
Depuis le divorce a été consommé entre la science matérialiste érigée en nouvelle religion et les anciennes religions.
J'espère que nous pourrons dépasser ces antagonismes stériles.
Ils sont réducteurs et nuisibles.
Vous remarquez: "Un jour notre science comprendra la conscience telle qu'elle s'exprime dans le triple monde de l'expérience humaine. Elle comprendra sa dynamique et les ennuis qu'elle doit surmonter. Elle aura les moyens de soumettre à l'examen les corps éthérique, affectif et mental et d'identifier les zones de congestions avec précision. Elle saura proposer des remèdes efficaces et des techniques appropriés pour désobstruer les cannaux de communication entre le supérieur et l'inférieur. C'est dans l'ordre des choses. La nuit aura une fin".
Oui j'en suis persuadé et c'est un renouveau qui 'annonce, une sorte de renaissance à l'envers.
Dans la mesure oû à cette période ,il y a eu un virage matérialiste de la pensée philosophique et scientifique, pour se démarquer de la religion catholique et de ses dogmes.
Depuis le divorce a été consommé entre la science matérialiste érigée en nouvelle religion et les anciennes religions.
J'espère que nous pourrons dépasser ces antagonismes stériles.
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vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Rigel a écrit:Comment faire la différence entre Conscience et état de consciences ?
Hum , et bien nous ne savons rien de ce qu'on nomme " conscience " mais nous pouvons quand même en faire l'expérience à travers les" états de conscience " que nous pouvons observer par son truchement , les états de sommeil , de veille , de conscience de soi , sont tous des états de notre être qu'on nomment à tord "états de conscience " , c'est toujours l'être que nous sommes que nous observons au moyen de cette conscience , mais à vrai dire nous n'en savons pas plus sur l'être que nous sommes que sur la conscience , mais ce ne sont là que des réflexions subjectives et personnelles sur le sujet , love .
Professeur X- Soleil
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
L'information, est maintenant reconnue comme un constituant de l'univers, comme l'énergie.
C'est la nourriture de la conscience, mais ce n'est pas la Conscience,
La conscience, c'est justement la capacité à assimiler et à décrypter l'information.
La science actuelle essaie de retrouver sa liberté et son indépendance par rapport aux dogmes matérialistes, qui l'ont prise en otage depuis le XIXème siècle en particulier, c'est d'autant plus nécessaire, que pour progresser, la science ne peut plus écarter à priori des interventions extérieures à notre espace temps, justement sous forme d'informations extérieures.
De même qu'elle pourra de moins en moins refuser le dualisme matière/esprit .
Evidemment la vielle garde "scientiste athée" est toujours là, comme ici à l'AFIS:
Le dualisme esprit-matière derrière les pseudo-sciences
par Thierry Ripoll - SPS n°321, juillet 2017
Notre société est obsédée par le bien-être. Il y a une quasi-exigence de bonheur, mais surtout de bonheur personnel, lequel dépend à la fois de notre santé physique et, surtout, de notre santé psychique. Il en résulte de nombreuses pratiques thérapeutiques douteuses, nimbées d’ésotérisme et de mystiques polymorphes, capables de séduire un nombre croissant de personnes. Parallèlement, dans une association parfois lâche, parfois étroite, de nombreux « organismes de recherche », de dérives sectaires, de mouvements ésotériques et d’instituts occultes prétendent jeter un regard nouveau, ouvert sur la réalité profonde de ce monde. Ces pseudo-recherches se parent toujours de prétentions scientifiques pour s’engager sur des voies mystiques et marchandes qui n’ont plus aucun rapport avec le contexte scientifique grossièrement invoqué et constituant un grotesque alibi. Souvent d’ailleurs, elles se bâtissent autour d’une rhétorique similaire à celle de la théorie du complot en politique, en opposant la recherche académique, fermée, muselée par les forces occultes des pouvoirs politiques en place, à une recherche libérée de ces tutelles obscures, seule susceptible de dire les vérités extraordinaires que les gouvernements voudraient nous dissimuler.
Comme dans le domaine politique encore, Internet et les réseaux sociaux constituent un puissant catalyseur, diffusant à tous les niveaux de la société, notamment au niveau des plus jeunes, des moins instruits et des moins formés à la rigueur expérimentale et méthodologique. L’explosion actuelle de sites mystiques, ésotériques, parapsychologiques, etc., est tout à fait fascinante et inquiétante. Ces sites jouissent d’une audience grandissante, notamment pour ce qui touche de près ou de loin le domaine de la santé ou de l’épanouissement individuel.
L’analyse de nombreux écrits (sites et documents produits par les partisans de ces pseudo-sciences et pratiques sectaires) révèle clairement un socle commun, au-delà de la variété de chacune des « théories » et « disciplines » : une vision dualiste du monde, séparant une âme de son substrat matériel.
Le dualisme confronté à la réalité physique
Le dualisme séparant l’âme ou l’esprit de son substrat matériel est confronté à deux types de difficultés.
La première avait déjà été reconnue par Descartes lui-même : il s’agit du mystère de l’interaction entre l’esprit, entité immatérielle, et la matière. Pour Descartes, il est indispensable de comprendre comment l’esprit « pilote » le corps ; il reconnaît que si deux entités sont de nature parfaitement hétérogènes, on ne peut concevoir qu’elles puissent interagir. Pour lui, c’est la glande pinéale (l’épiphyse) qui constitue le lieu de cette interaction mystérieuse. Ce grand philosophe n’a néanmoins proposé aucune ébauche de théorie permettant de conceptualiser cette interaction.
La seconde difficulté provient du principe, universellement accepté dans les sciences, que tout phénomène physique a une cause physique. Lorsqu’on soutient que les effets physiques sont toujours causalement déterminés par des causes physiques, on admet que le monde physique est causalement clos, c’est-à-dire qu’aucune entité non physique ne peut exercer un rôle causal authentique. Ainsi lorsqu’on imagine que la volonté de lever le bras, en tant qu’expression d’un acte conscient non réductible à l’activité matérielle du cerveau, conduit à l’acte moteur de lever le bras, il convient de garder à l’esprit que sous le terme « volonté », il y a une réalité matérielle première : l’activité neuronale dans le cas présent.
Le dualisme derrière les pseudo-sciences et les conduites sectaires
Le dualisme prend ses racines dans la philosophie grecque, notamment celle de Platon. Mais, sous sa forme moderne, il est issu de la pensée cartésienne. Le dualisme admet l’existence de deux entités distinctes et irréductibles : la substance pensante et la substance étendue ou, en termes plus contemporains, l’esprit et la matière. Le dualisme postule que le phénomène psychique ne peut se réduire à l’activité matérielle de notre cerveau. L’entité immatérielle (l’esprit, l’âme) est supposée jouer un rôle considérable dans notre vie mentale, notamment psychoaffective, et constitue l’élément le plus énigmatique et le plus lié à notre identité, notre singularité : le moi. Ce type de philosophie, et les différentes croyances qui y sont attachées, sont très largement répandus. En partie liées à la pensée religieuse, ces dernières constituent un élément structurant de nos sociétés et déterminent de manière fondamentale une conception de l’Homme en tant qu’être humain dans son univers.
Sur le plan philosophique, le dualisme est confronté à deux difficultés rédhibitoires et interdépendantes (voir encadré « Le dualisme confronté à la réalité physique »).
Sous l’assaut des critiques physicalistes1 qui considèrent donc que notre univers, et nous-mêmes bien sûr, sont régis par des processus exclusivement matériels, la philosophie dualiste est devenue très largement minoritaire parmi les scientifiques comme parmi les philosophes qui s’intéressent à la relation esprit/cerveau. Il y a bien quelques exceptions notoires, mais le courant dominant, face aux difficultés insurmontables que rencontre le dualisme et devant les progrès remarquables réalisés par les neurosciences, adopte très clairement une approche physicaliste.
La théorie sous-jacente
Revenons maintenant sur le socle théorique des pseudo-sciences et des pratiques sectaires ou thérapeutiques qui leur sont souvent associées. Toutes, à notre connaissance, se développent autour de l’idée que notre univers matériel est traversé, parfois gouverné, par une dimension irréductiblement immatérielle. À titre d’illustration, quelques exemples de prises de positions clairement dualistes (encadré « Le dualisme revendiqué dans les pseudo-sciences »).
Le dualisme revendiqué dans les pseudo-sciences
Institut métapsychique international : « la parapsychologie moderne s’intéresse principalement aux phénomènes psi associés à des organismes vivants : télépathie, précognition, clairvoyance. Cependant les pères de la recherche psychique étaient par-dessus tout motivés par une question d’un autre ordre et des plus difficiles qui soit : l’existence de l’âme. »
Site Cosmobranche : « Les choses se passent comme si un immense courant de conscience avait traversé la matière pour l’entraîner à l’organisation et pour faire d’elle un instrument de liberté. »
Site Mindful Corps Esprit : « Lorsque le corps et l’esprit sont unis, les blessures dans nos cœurs, esprits et corps commencent à guérir. »
Site de la Scientologie : « La Dianétique est définie de façon plus précise comme “ce que l’âme fait au corps” ».
Site www.info-psi-com : « En anglais, nous avons deux termes bien spécifiques qui sont spirit et mind que nous traduisons par esprit en français. Or, par souci de clarté, il est important d’être plus précis puisque la différence est très nette comme on peut le voir lorsque l’on dit par exemple “esprit es-tu là ?” et “les facultés psychiques sont le produit de l’esprit”. Dans le premier cas, on désigne le “spirit” anglais, une entité immatérielle ».
Site du Laboratoire de parapsychologie de Toulouse : « La parapsychologie est concernée par ces témoignages puisqu’une fois “sorti de son corps” on pourrait, par exemple, décrire des objets placés hors de la portée du regard. On remarquera que le “hors du corps” pose la question de l’existence d’une conscience qui disposerait de son autonomie. »
Je plains ces ringards... "Pauvres d'esprit", le royaume des cieux est à eux, parait il, ils vont être déçus...
C'est la nourriture de la conscience, mais ce n'est pas la Conscience,
La conscience, c'est justement la capacité à assimiler et à décrypter l'information.
La science actuelle essaie de retrouver sa liberté et son indépendance par rapport aux dogmes matérialistes, qui l'ont prise en otage depuis le XIXème siècle en particulier, c'est d'autant plus nécessaire, que pour progresser, la science ne peut plus écarter à priori des interventions extérieures à notre espace temps, justement sous forme d'informations extérieures.
De même qu'elle pourra de moins en moins refuser le dualisme matière/esprit .
Evidemment la vielle garde "scientiste athée" est toujours là, comme ici à l'AFIS:
Le dualisme esprit-matière derrière les pseudo-sciences
par Thierry Ripoll - SPS n°321, juillet 2017
Notre société est obsédée par le bien-être. Il y a une quasi-exigence de bonheur, mais surtout de bonheur personnel, lequel dépend à la fois de notre santé physique et, surtout, de notre santé psychique. Il en résulte de nombreuses pratiques thérapeutiques douteuses, nimbées d’ésotérisme et de mystiques polymorphes, capables de séduire un nombre croissant de personnes. Parallèlement, dans une association parfois lâche, parfois étroite, de nombreux « organismes de recherche », de dérives sectaires, de mouvements ésotériques et d’instituts occultes prétendent jeter un regard nouveau, ouvert sur la réalité profonde de ce monde. Ces pseudo-recherches se parent toujours de prétentions scientifiques pour s’engager sur des voies mystiques et marchandes qui n’ont plus aucun rapport avec le contexte scientifique grossièrement invoqué et constituant un grotesque alibi. Souvent d’ailleurs, elles se bâtissent autour d’une rhétorique similaire à celle de la théorie du complot en politique, en opposant la recherche académique, fermée, muselée par les forces occultes des pouvoirs politiques en place, à une recherche libérée de ces tutelles obscures, seule susceptible de dire les vérités extraordinaires que les gouvernements voudraient nous dissimuler.
Comme dans le domaine politique encore, Internet et les réseaux sociaux constituent un puissant catalyseur, diffusant à tous les niveaux de la société, notamment au niveau des plus jeunes, des moins instruits et des moins formés à la rigueur expérimentale et méthodologique. L’explosion actuelle de sites mystiques, ésotériques, parapsychologiques, etc., est tout à fait fascinante et inquiétante. Ces sites jouissent d’une audience grandissante, notamment pour ce qui touche de près ou de loin le domaine de la santé ou de l’épanouissement individuel.
L’analyse de nombreux écrits (sites et documents produits par les partisans de ces pseudo-sciences et pratiques sectaires) révèle clairement un socle commun, au-delà de la variété de chacune des « théories » et « disciplines » : une vision dualiste du monde, séparant une âme de son substrat matériel.
Le dualisme confronté à la réalité physique
Le dualisme séparant l’âme ou l’esprit de son substrat matériel est confronté à deux types de difficultés.
La première avait déjà été reconnue par Descartes lui-même : il s’agit du mystère de l’interaction entre l’esprit, entité immatérielle, et la matière. Pour Descartes, il est indispensable de comprendre comment l’esprit « pilote » le corps ; il reconnaît que si deux entités sont de nature parfaitement hétérogènes, on ne peut concevoir qu’elles puissent interagir. Pour lui, c’est la glande pinéale (l’épiphyse) qui constitue le lieu de cette interaction mystérieuse. Ce grand philosophe n’a néanmoins proposé aucune ébauche de théorie permettant de conceptualiser cette interaction.
La seconde difficulté provient du principe, universellement accepté dans les sciences, que tout phénomène physique a une cause physique. Lorsqu’on soutient que les effets physiques sont toujours causalement déterminés par des causes physiques, on admet que le monde physique est causalement clos, c’est-à-dire qu’aucune entité non physique ne peut exercer un rôle causal authentique. Ainsi lorsqu’on imagine que la volonté de lever le bras, en tant qu’expression d’un acte conscient non réductible à l’activité matérielle du cerveau, conduit à l’acte moteur de lever le bras, il convient de garder à l’esprit que sous le terme « volonté », il y a une réalité matérielle première : l’activité neuronale dans le cas présent.
Le dualisme derrière les pseudo-sciences et les conduites sectaires
Le dualisme prend ses racines dans la philosophie grecque, notamment celle de Platon. Mais, sous sa forme moderne, il est issu de la pensée cartésienne. Le dualisme admet l’existence de deux entités distinctes et irréductibles : la substance pensante et la substance étendue ou, en termes plus contemporains, l’esprit et la matière. Le dualisme postule que le phénomène psychique ne peut se réduire à l’activité matérielle de notre cerveau. L’entité immatérielle (l’esprit, l’âme) est supposée jouer un rôle considérable dans notre vie mentale, notamment psychoaffective, et constitue l’élément le plus énigmatique et le plus lié à notre identité, notre singularité : le moi. Ce type de philosophie, et les différentes croyances qui y sont attachées, sont très largement répandus. En partie liées à la pensée religieuse, ces dernières constituent un élément structurant de nos sociétés et déterminent de manière fondamentale une conception de l’Homme en tant qu’être humain dans son univers.
Sur le plan philosophique, le dualisme est confronté à deux difficultés rédhibitoires et interdépendantes (voir encadré « Le dualisme confronté à la réalité physique »).
Sous l’assaut des critiques physicalistes1 qui considèrent donc que notre univers, et nous-mêmes bien sûr, sont régis par des processus exclusivement matériels, la philosophie dualiste est devenue très largement minoritaire parmi les scientifiques comme parmi les philosophes qui s’intéressent à la relation esprit/cerveau. Il y a bien quelques exceptions notoires, mais le courant dominant, face aux difficultés insurmontables que rencontre le dualisme et devant les progrès remarquables réalisés par les neurosciences, adopte très clairement une approche physicaliste.
La théorie sous-jacente
Revenons maintenant sur le socle théorique des pseudo-sciences et des pratiques sectaires ou thérapeutiques qui leur sont souvent associées. Toutes, à notre connaissance, se développent autour de l’idée que notre univers matériel est traversé, parfois gouverné, par une dimension irréductiblement immatérielle. À titre d’illustration, quelques exemples de prises de positions clairement dualistes (encadré « Le dualisme revendiqué dans les pseudo-sciences »).
Le dualisme revendiqué dans les pseudo-sciences
Institut métapsychique international : « la parapsychologie moderne s’intéresse principalement aux phénomènes psi associés à des organismes vivants : télépathie, précognition, clairvoyance. Cependant les pères de la recherche psychique étaient par-dessus tout motivés par une question d’un autre ordre et des plus difficiles qui soit : l’existence de l’âme. »
Site Cosmobranche : « Les choses se passent comme si un immense courant de conscience avait traversé la matière pour l’entraîner à l’organisation et pour faire d’elle un instrument de liberté. »
Site Mindful Corps Esprit : « Lorsque le corps et l’esprit sont unis, les blessures dans nos cœurs, esprits et corps commencent à guérir. »
Site de la Scientologie : « La Dianétique est définie de façon plus précise comme “ce que l’âme fait au corps” ».
Site www.info-psi-com : « En anglais, nous avons deux termes bien spécifiques qui sont spirit et mind que nous traduisons par esprit en français. Or, par souci de clarté, il est important d’être plus précis puisque la différence est très nette comme on peut le voir lorsque l’on dit par exemple “esprit es-tu là ?” et “les facultés psychiques sont le produit de l’esprit”. Dans le premier cas, on désigne le “spirit” anglais, une entité immatérielle ».
Site du Laboratoire de parapsychologie de Toulouse : « La parapsychologie est concernée par ces témoignages puisqu’une fois “sorti de son corps” on pourrait, par exemple, décrire des objets placés hors de la portée du regard. On remarquera que le “hors du corps” pose la question de l’existence d’une conscience qui disposerait de son autonomie. »
Je plains ces ringards... "Pauvres d'esprit", le royaume des cieux est à eux, parait il, ils vont être déçus...
vertgandazert- Vesta
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Re: Pour vous, qu'est ce que la conscience ?
Je reconnais aux sceptiques une grande cohérence et de la persistance dans leurs idées, ils savent se servir de la science qu'ils connaissent assez bien,si l'on ajoute les sottises que bien des religieux exhibent encore, il n'est pas étonnant, de voir et d'entendre les médias"mainstream" reprendre en cœur leur arguments, pourtant dépassés pour la plupart.
Voici un autre son de cloche, celui de Nassim Haramein interviewé par l'INREESS:
"Vous rejoignez donc Einstein lorsqu’il dit que l’univers ne joue pas aux dés ?
Tout à fait. Je le rejoins déjà parce qu’Einstein avait géométrisé la structure de l’espace au niveau cosmologique et annoncé qu’un jour, nous trouverions cette géométrie au niveau quantique avec une solution algébrique. Bien que cette piste ait été abandonnée par les physiciens, je montre que cette géométrie existe bien à l’échelle de Planck. Et oui, je pense que Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers. L’information n’est pas aléatoire, elle est connectée. Nous avons rassemblé tellement d’arguments et notamment fait des calculs de probabilités qui montrent que l’univers ne peut être aléatoire. L’univers sait ce qu’il fait parce qu’il échange de l’information. Car au final, c’est quoi la conscience ? C’est un processus de connaissance de soi, une capacité de faire un retour sur soi-même. C’est donc un processus de boucle rétroactive de l’information. Et mes découvertes montrent que la matière nait fondamentalement de ce mouvement rétroactif de l’information. A partir de là, l’univers interconnecté et conscient, fabrique de la complexité et finalement l’humanité. Donc la conscience n’est pas quelque chose qui émerge, ce n’est pas un épiphénomène du cerveau. C’est quelque chose qui est présent à tous les niveaux de la réalité et qui fait que la réalité devient de plus en plus complexe. "
Voici un autre son de cloche, celui de Nassim Haramein interviewé par l'INREESS:
"Vous rejoignez donc Einstein lorsqu’il dit que l’univers ne joue pas aux dés ?
Tout à fait. Je le rejoins déjà parce qu’Einstein avait géométrisé la structure de l’espace au niveau cosmologique et annoncé qu’un jour, nous trouverions cette géométrie au niveau quantique avec une solution algébrique. Bien que cette piste ait été abandonnée par les physiciens, je montre que cette géométrie existe bien à l’échelle de Planck. Et oui, je pense que Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers. L’information n’est pas aléatoire, elle est connectée. Nous avons rassemblé tellement d’arguments et notamment fait des calculs de probabilités qui montrent que l’univers ne peut être aléatoire. L’univers sait ce qu’il fait parce qu’il échange de l’information. Car au final, c’est quoi la conscience ? C’est un processus de connaissance de soi, une capacité de faire un retour sur soi-même. C’est donc un processus de boucle rétroactive de l’information. Et mes découvertes montrent que la matière nait fondamentalement de ce mouvement rétroactif de l’information. A partir de là, l’univers interconnecté et conscient, fabrique de la complexité et finalement l’humanité. Donc la conscience n’est pas quelque chose qui émerge, ce n’est pas un épiphénomène du cerveau. C’est quelque chose qui est présent à tous les niveaux de la réalité et qui fait que la réalité devient de plus en plus complexe. "
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