Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna)

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Message par Reïna Sam 19 Mai 2018 - 9:57

Toi et Moi

Je te dis « je t’aime »
Tu me réponds « idem »
Tu me dis « je t’aime »
Je te réponds « idem »
Qui sommes-nous ?
Encore deux gamins que l’âge enveloppe
Ou bien deux êtres prêts à rejoindre leur Source
Et qui sont restés deux gamins que la vie émerveille ?
Nous nous sommes trouvés
Nous nous sommes reconnus
Unis d’un même amour
Qui nous rapproche chaque jour un peu plus…
Tu es Toi, je suis Moi
Chacun veillant sur l’autre
Nos yeux parlent pour nous
Nos mains se cherchent
Nos cœurs battent l’un pour l’autre
Je m’inquiète de ta santé
Comme tu veilles sur la mienne
Souvent nous disons en même temps
La même phrase
Une télépathie nous réunit
Parfois la nuit je te regarde dormir
J’écoute ton souffle pour me rassurer
Que deviendrons-nous l’un sans l’autre ?
Une moitié de nous resterait seule
L’autre moitié, je le souhaite, serait dans la Lumière
La vie devra continuer
Mais elle n’aura plus ce goût de miel
Un jour, pourtant, nous nous rejoindrons
Pour l’éternité…
Plus de maux
Pour l’éternité la Paix, l’Amour et la Lumière…
Je t’aime, tu m’aimes
IDEM…


Dernière édition par Erell le Dim 10 Juin 2018 - 20:02, édité 1 fois (Raison : Précision (Reïna) dans le titre du sujet...)

Reïna
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Message par Reïna Sam 19 Mai 2018 - 10:08



Gaia




Songeuse ? Le regard fixant un point indéterminé, je ne peux dire si elle est triste, pensive, impassible ou énigmatique. Ses yeux verts en amandes, très expressifs laissent deviner une âme lumineuse. Plus je regarde le portrait et plus j’ai l’impression que ses yeux me parlent. Pendant plusieurs minutes, les miens ne peuvent quitter ce tableau dont la jeune femme aux traits délicats est d’une beauté froide, mais qui captive. Ses lèvres fines sont fermées et ne laissent passer aucun sourire. Sa chevelure épaisse, relevée, forme une auréole. Oui, pour moi, c’est ce que je vois au-dessus de sa tête, une auréole ! Qui la protège ? Qui lui donne un air divin ?
Isidora ? Car il s’agit bien d’elle, ne fait-elle pas partie du règne des Antonins ? Mais ses yeux emplis de paroles muettes me chuchotent mentalement : « Voyons, c’était une courtisane, la plus belle qui existât sous la dynastie des Empereurs des Antonins. Elle était très recherchée, courtisée, adulée et a vécu longtemps, protégée, aimée par l’un des Cinq premiers Empereurs, surnommés les Cinq bons Empereurs ».
Je me sens transportée par mon imagination fertile au siècle au cours duquel ces Cinq Empereurs ont gouverné. Ce fut un siècle faste, appelé siècle des Antonins ou siècle d’Or.
J’imagine Isidora drapée dans des robes d’apparat cousues avec des fils d’or et brodées de pierreries. Les bijoux qu’elle porte brillent de mille éclats et rehaussent sa beauté. Son Empereur et Maître est fier de l’avoir à son bras et elle est de toutes les fêtes, de tous les galas. Mais il garde sur elle un œil jaloux, soupçonneux, prêt à demander raison à celui qui serait assez fou pour lever les yeux sur sa belle. Il l’aimait, la respectait, mais c’était sa « chose ». Elle lui appartenait. Plusieurs esclaves étaient à son service et la servaient avec dévotion… Isidora s’ennuyait de cette vie monotone et aurait bien voulu s’enfuir ! Mais où aurait-elle pu aller ? Elle aurait été à la merci de quelque filou qui aurait exploité ses charmes… Alors, elle supportait tristement son mal en patience. En vérité, Isidora vivait dans une prison dorée.
Vraiment ce portrait m’hypnotise ! Son attention paraît n’être que pour moi. Nous ne sommes plus qu’elle et moi dans cette pièce. Qu’à voulu exprimer le peintre ? A-t-elle été heureuse ? Pourquoi ce visage de marbre ? Cache-t-elle un mystère, un secret ? Ah, si elle pouvait parler !
Je suis sûre qu’elle en aurait des confidences à me faire… Peut-être un enfant bâtard qu’on lui a enlevé à la naissance… Qu’est-il devenu se demande-t-elle. A-t-il reçu une bonne éducation, une instruction qui lui permit de se faire une place digne et respectable au sein de la haute société ? Ou bien a-t-il été confié à une famille pauvre qui recevait chaque mois une substantielle somme d’argent pour l’élever ; somme qu’elle gardait pour ses propres enfants…Souvent, elle avait essayé de se renseigner sur ce bébé qu’on lui avait volé, oui, volé, arraché à son amour, à son besoin de le prendre contre elle, de sentir son odeur, de lui chanter des berceuses… Mais un mur de silence s’était levé autour d’elle et il n’y avait que son Maître et la personne qui avait reçu l’ordre d’emmener le nouveau-né qui savaient dans quelle contrée lointaine il vivait à présent… Et vivait-il ? Comment aurait-elle pu en être sûre ! Elle le souhaitait ardemment et chaque soir, avant de s’endormir, une prière montait de ses lèvres pour demander aux Dieux, protection et bénédiction pour cet enfant qu’elle ne connaîtrait jamais !
Combien j’aurais aimé connaître sa vie de courtisane, ses désirs, ses peines, ses illusions perdues, ses espoirs…
Enfermée dans ce tableau, pense-t-elle à des souvenirs enfouis ? Rêve-t-elle d’un avenir qui lui rendrait et sa liberté et son estime ? Et puis, certainement, elle n’a pas oublié ce bébé dont elle n’a jamais su le sexe et qui ne quitte pas ses pensées.
Je laisse encore mon imagination vagabonder. Décidément, parmi tous ces portraits qui m’entourent, il est le seul qui me donne cette sensation de déjà vu. Il m’intrigue, me procure une émotion intense. Peut-être ai-je vécu à cette époque, au siècle des Antonins, rencontré Isidora… Alors ai-je connu les rites et coutumes de ce siècle d’Or et ce visage qui me fixe me fait revivre une de mes vies passées ! Isidora a-t-elle été ma sœur, ma mère, mon époux ou encore mon frère, mon père, ou bien un ami très cher ? Comment un tableau peut-il me faire poser tant de questions ? Je n’ai rien lu de cette époque ou si peu, et voilà que j’éprouve pour cette jeune femme une amitié incompréhensible, une douceur et une complicité…
Je la fixe à nouveau et je suis de plus en plus persuadée qu’elle a beaucoup souffert, une souffrance que le peintre a voulu faire ressortir. C’est du moins mon impression, c’est ce que je ressens. Et je me dis qu’il a réussi à faire parler ce portrait… Oui, Isidora, me parle. Mes idées prennent une autre tournure.
Rendue immortelle par l’artiste, désire-t-elle me faire passer un message ? Imagine-t-elle tout ce qui pourrait changer sur notre bonne vieille mère la Terre ? Et pourtant, elle tourne ! Oui, mais tourne-t-elle de la même façon pour tous ? Savons-nous prendre le temps de regarder autour de nous, d’apprécier ce que la Nature nous offre : sentir avec bonheur le parfum d’une fleur ou d’une épice ; Se laisser caresser par une brise légère ; recevoir une pluie bienfaisante ; écouter le murmure d’un ruisseau ; entendre le chant des oiseaux ou chuchoter les feuilles sur les branches d’un arbre ; sourire à un passant ; déposer un baiser sur le front d’un enfant et lui raconter la vie ; prendre la main d’un malade et rester sans rien dire, juste qu’il sache qu’il n’est pas seul ; admirer le travail incessant des fourmis laborieuses, un coucher de soleil, des nuages ouatés, éparpillés ça et là dans un ciel bleu ; écouter un air de musique qui nous apaise…
Que de mots muets, les yeux d’Isidora me racontent… Elle voudrait me dire de remercier chaque petit bonheur qui s’offre à nous, de pardonner à ceux qui nous ont blessés, de ne se rappeler que des instants heureux du passé et surtout, surtout, de vivre le moment présent, le Ici et Maintenant. Nous sommes tous des étincelles de la lumière divine et nous venons de la même Source…Oui, Isidora aimerait de toutes ses forces que la Terre tourne encore et encore… Pour ce faire, il faudrait que chacun de nous essaie de se connaître d’abord lui-même pour apprendre à s’aimer. Si nous ne nous aimons pas, comment savoir aller vers son prochain, le découvrir, oublier la couleur de sa peau, sa religion et ses rites, l’apprécier avec ses défauts et ses qualités, le respecter et… enfin l’aimer !
Cette jeune femme silencieuse m’interpelle fortement et une étrange télépathie s’instaure entre nous. Sûrement parce que nous avons le même idéal, une envie utopique de changer le monde. Elle me parle de Gaïa, de sa force, son énergie, sa puissance et en même temps, de sa colère envers les humains… Gaïa, déesse de la terre ne comprend pas comment nous avons laissé la terre péricliter : Gaïa sait sa vulnérabilité, la menace qui pèse sur elle ; donc sur nous. Isidora me rappelle que pourtant, elle tourne ! Elle tourne malgré le réchauffement de la planète, de la pollution, de la détérioration rapide de nos écosystèmes, de la haine que les humains déversent sur leurs pays voisins engendrant guerres et racisme… Oui, elle tourne encore. Mais jusqu’à quand ? A nous de faire en sorte qu’elle ne cesse jamais de tourner ! Alors, je crois que les yeux d’Isidora, déjà lumineux, brilleront encore plus et éclaireront d’une lumière très particulière sa physionomie froide en apparence. Son visage prendra vie, un sourire radieux transformera ses traits et son âme rayonnante se reconnaîtra, c’est sûr, telle que je la devine depuis que ma vue s’est posée sur ce tableau.
Gaïa, la Mère de tout ce qui est terrestre, est une compagne et une amie fidèle. Elle a encore pleine de ressource et d’ingéniosité et elle arrivera à ouvrir nos cœurs et nos âmes pour nous amener à réaliser qu’une nouvelle ère se prépare. La Terre en a assez de cette disharmonie et cette souffrance qu’on lui inflige. Gaïa est là pour nous montrer le chemin que nous devons suivre ; elle a préparé la voie qui nous mènera à sauver notre planète… A nous de savoir la suivre. Gaïa est apte à réveiller nos consciences et préparer pour la génération montante une terre nouvelle où il fera bon vivre dans la paix, la joie et l’amour…
Je sais qu’Isidora a voulu me transmettre ce message. Par delà les siècles, elle m’a choisie, moi, sœur de cœur, pour distribuer à travers l’Univers, des milliers d’étoiles lumineuses pour apporter aux humains, sagesse, espoir et détermination. Ce sera grâce à notre volonté, énergie et courage que nous sauverons notre Mère le Terre… Car elle doit poursuivre le déroulement de la vie, retrouver un équilibre perdu… A nous de savoir choisir sagement comment la restructurer et la restaurer…
Jamais je n’aurais cru qu’un seul tableau représentant un portrait du siècle des Antonins eût pu m’éclairer sur ce que nous vivons présentement et ce que nous espérons vivre dans les années à venir. Grâce à lui, des pensées créatrices ont germé dans mon esprit :
Un voile s’est levé. Un voile qui était complètement opaque et qui m’empêchait de voir. Oh ! Pas avec les yeux, mais avec le cœur et l’âme. Ce voile s’est déchiré pour m’apporter la lumière que je croyais vraiment connaître, alors que ce n’était que l’illusion de cette lumière. Pourtant, mon cœur a toujours été plein d’amour que j’aimais à partager avec tout ce qui vit et vibre dans l’Univers… Mais à présent, cette lumière qui est en moi, qui rayonne autour de moi, qui fait battre mon cœur, illumine mon âme, cette Lumière, c’est la vraie, la puissante, celle qui éclaire mon chemin même lorsque des ténèbres veulent m’étouffer, me faire replonger… Elle m’entoure, m’enveloppe ; elle s’élargit, m’inonde de lueurs insondables mais combien lumineuses… Cette lumière apporte en moi la paix que j’ai tant cherchée, augmente la douceur que je ressens… Elle a ouvert un petit point qui n’attendait qu’à grandir, à s’étendre, à se déverser encore plus sur mon prochain, le lointain, l’inconnu, mais vers qui vont mon empathie, mon affection, mon amour.
Alors, merci à ce peintre qui m’a fait découvrir Isidora, m’a fait imaginer une partie de sa vie et surtout m’a fait entrevoir tout ce qui nous reste à faire, nous les habitants de la Terre, la respecter, l’honorer et l’aimer…

Reïna
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Message par Reïna Dim 20 Mai 2018 - 14:39



Le Génie


Bientôt 2009 va se terminer. Une petite fête est organisée au Café Culture où une surprise nous est annoncée. Dans une ambiance chaleureuse, et après avoir partagé gourmandises et boissons, le silence est demandé par le Président qui nous présente, ô émerveillement, le Génie du Café Culture. Des « Oh », des « Ah » fusent de tous côtés puis le calme se rétablit. Le Génie décide d’accorder trois vœux à chacun de nous, mais ces vœux ne doivent pas être formulés pour nous-mêmes. Lorsqu’arrive mon tour, je lui expose ce qui me tient à cœur :
- Mon bon Génie, mes vœux vont te paraître utopiques et difficiles à réaliser, mais tu dois être apte à me les accorder ».
Un sourire amical et amusé en même temps se dessine sur ses lèvres.
- Je suis tout ouïe
- Bon ! Alors voilà…
Premièrement, j’aimerais que les gens vivant sur notre planète, apprennent à vivre en bonne intelligence. Parce que vois-tu, nous oublions trop souvent à apprendre à nous connaître nous-mêmes, donc à nous aimer. Et si nous ne nous aimons pas, comment alors, savoir aller vers son prochain, le découvrir, l’apprécier, le respecter pour enfin l’aimer ! Si nous arrivons à accepter les défauts et les qualités de chacun sans porter de jugement, chacun de nous se portera mieux et une meilleure entente régnera.
Ensuite, mon deuxième vœu, va dans le sens de la continuité du premier, je te prie, d’avance, de m’en excuser. Il faudrait que les Hommes avec un « H » majuscule, regardent leurs voisins en oubliant la couleur de sa peau, sa religion, sa race, ses rites et coutumes, car ils ne cherchent pas à comprendre que nous venons de la même Source et que nous retournerons dans notre Maison commune. Ce faisant, les guerres diminueraient grandement, je n’ose pas dire disparaîtraient, bien que ce soit mon désir, et le racisme n’existerait plus.
Mon troisième vœu, concernent les personnes âgées ou handicapées qui sont seules, et /ou malades. Ces personnes se sentent oubliées, rejetées, voire inutiles ou méprisées. Il suffirait d’un sourire, de quelques mots chaleureux, d’une aide bénévole, d’une présence amicale de temps en temps pour qu’ils sachent qu’eux aussi existent comme tout un chacun, qu’ils font partie de la Société et qu’ils nous apportent avec leur handicap, quel qu’il soit, une richesse qui est en eux et dont ils nous font profiter.
- Ouf, je croyais que tu ne terminerais jamais d’énoncer tes vœux. Adjugé, je vais les exaucer ! Et oui, tu ouvres de grands yeux ébahis, mais ce soir tout est possible ; et puis ne suis-je pas un Génie, le Génie du Café Culture ? »

Le temps a passé. Apparemment, le Génie a tenu parole. Je m’en rends compte déjà simplement en croisant mes voisins dans l’ascenseur ou dans les Supers Marchés. Ils proposent d’acheter le pain ou de rapporter son journal à celui ou celle qui a de la difficulté à se déplacer. Certains, vont tenir compagnie à des personnes sans famille, font la lecture à un mal voyant ou une malade qui n’a pas la force de tenir son livre. De plus en plus de réunions amicales où nous retrouvons différentes ethnies se mettent en place. Chacun apporte son savoir et sa disponibilité.
Les gens ont appris ce que le mot « Aimer » voulait dire ; et respecter l’autre est entré dans les mœurs. Les guerres disparaissent peu à peu… A présent, il fait bon vivre sur notre bonne vieille mère, la Terre. C’est Gaia qui doit être heureuse de ce changement quasi miraculeux… Et mon bon Génie aussi, puisqu’il me propose à présent d’exaucer un vœu pour moi-même. Je suis bien embarrassée ! A mon âge, que demander ? Mes enfants et petits-enfants ont eux également profité de mes précédents vœux et vivent en harmonie. Le Génie me fixe, un brin impatient. Il faut que je me décide :
« Voilà, je suis née avec une maladie génétique, dite « orpheline » qui m’a empêché de faire ce dont j’avais envie, hormis lire et écrire, mes passions qui m’ont aidée à porter le poids de mes maux. Or, avec l’âge, ces douleurs s’amplifient et parfois une révolte gronde en moi. Souvent, je n’arrive plus à supporter cette souffrance et je culpabilise de ne pas toujours accepter ce pourquoi je suis née. Alors, si par exemple, ne serait-ce que pendant trois mois, je n’avais plus aucune douleur, si je pouvais me déplacer seule, réaliser mon rêve de faire une croisière pour voyager, non pas dans mon fauteuil grâce à mes livres, mais pour de bon, je te dirais un grand merci.
En déposant un baiser sur mon front, le Génie disparut. Et depuis six mois, je suis une autre femme. Je ne souffre ni le jour, ni la nuit. J’ai pu apprendre à faire des claquettes, et oui, c’est miraculeux, non ; à jouer de la harpe. Mes doigts ne sont plus engourdis, mes mains ne sont plus crispées. Et la croisière dont je rêvais, s’est accomplie. J’adore le bateau. Oh, je ne suis pas partie toute seule, car je ne peux me séparer de mon mari. Je voulais qu’il ait lui aussi sa part de bonheur. Se laisser bercer par les vagues et le roulis du bateau ; aller danser après le dîner ; descendre à chaque escale pour visiter les villes, leurs monuments, rencontrer les habitants. Sentir le parfum de leurs fleurs ou de leurs épices ; apprendre un peu de leurs coutumes ; bavarder avec les indigènes même par signes si nous n’avons pas la même langue…
Que de souvenirs j’ai emmagasinés de cette croisière, qu’elle joie qui monte de mon cœur de me sentir légère, vivante…
J’avais demandé trois mois et le Génie m’en a offerts six. Ces six mois touchent à leur fin, mais je sais qu’ils resteront toujours dans mes souvenirs les plus heureux. Les douleurs vont reprendre, mais il me suffira de repenser à ces mois magiques pour les supporter et continuer à aller vers mon crépuscule qui m’amènera vers la Lumière.
Vous voyez, nous pouvons voyager par la pensée ; rêver sans nous déplacer ; respirer l’odeur de la vie… Qui a dit ? « Si vous n’avez pas ce que vous aimez, aimez ce que vous avez… »

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Message par Reïna Mer 23 Mai 2018 - 13:47

Toi, mon Amie…

J’ai rêvé de toi hier soir.
Tu riais et dansais dans les près :
Ta robe blanche garnie de dentelles,
Ton chapeau de paille d’Italie,
Tes gants qui te faisaient encore de plus petites mains.
Tétais gaie, tu respirais la vie
Tes yeux pétillaient de malice
Du bout des doigts, tu m’envoyais quelques baisers.
Où t’en es-tu allée, mon amie si chère ?
Une pirouette, un pied de nez et tu as disparu.
Avais-tu assez vécu ? Notre amitié ne te suffisait plus ?
Pourtant tu étais une autre moi-même !
Que de confidences avons-nous échangées…
Que de fous rires avons-nous partagés…
Combien de fois as-tu séché mes larmes ?
Combien de fois t’ai-je grondée affectueusement ?
Nous nous comprenions d’un regard
Nous avons grandi ensemble
Partagée par le même besoin d’aimer
Par un même idéal
Par une soif de bonheur.
Nous ne nous ressemblions pas
Et pourtant, on nous appelait « les jumelles »
On ne nous voyait jamais l’une sans l’autre
Toi, la grande aux longs cheveux blonds
Des yeux noisette un peu bridés ;
Moi, plus petite à la chevelure courte, d’un noir bleuté
Des yeux profonds au regard noir mystérieux…
Tu es partie, sans crier gare
Un jour, soudain, foudroyée par une brutale maladie
Nous n’avons même pas eu le temps de nous dire au T u m’as laissé seule avec ma peine, avec mon désarroi
Où es-tu à présent ?
J’espère que tu baignes dans la lumière
Et qu’un jour je te retrouverai.
Peut-être de là-haut me fais-tu un clin d’œil !
Peut-être est-ce là, l’explication de mon rêve.
J’aurais voulu m’approcher, te toucher…
Mais j’étais comme paralysée
Heureuse de te revoir après tout ce temps
Retenant ma respiration de crainte que tu ne repartes trop vite.
Nous n’avons fait que nous repaître de nos visages
Evitant de parler mais imaginant mille choses que nous aurions aimé dire.
Je savais que je rêvais
Je n’aurais pas voulu me réveiller…
Toi, ma douce amie
Es-tu venue dans mon sommeil
Me délivrer un message ?
As-tu voulu apaiser mon chagrin ?
Ta photo, sur ma table de nuit
Tu sais, celle où tu tiens dans tes bras Minette,
Celle où tu ne fixes pas l’objectif,
Mais où ton regard semble lointain ;
Je crois que tu étais déjà ailleurs
Avec ce sourire indéfinissable aux lèvres.
Même lorsque je serai une petite vieille
Notre amitié sera toujours dans mon cœur
Et j’aurai une très belle histoire à raconter à mes petits-enfants.

Bijou
Janvier 2006

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Message par Reïna Lun 4 Juin 2018 - 9:21







Doux message,







Un message...
Des milliers d’étoiles dansent devant mes yeux. Elles brillent et scintillent m’apportant joie et amour. Puis des fleurs multicolores ouvrent grand leurs corolles et leur parfum enivrant me font légèrement tourner la tête. C’est une sensation délicieuse, une condition nouvelle pour moi ! Pourquoi actuellement des changements se produisent ainsi en moi ? Pourquoi est-ce que je reçois cette plénitude, cette paix. C’est comme si un message venu d’ailleurs, arrive jusqu’à moi pour me donner chaleur et humilité. Car, tout ce que je ressens actuellement, je le reçois humblement, les mains ouvertes vers le ciel, (ceci étant bien sûr une image) et attendant presque que ces étoiles et ces fleurs apparaissent vraiment là, tout de suite.
Je sais qu’elles sont dans mon cœur et je veux en faire un immense bouquet pour pouvoir envoyer à chacun et chacune de vous une brassée remplie de tendresse et de fraternité.

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Message par Reïna Dim 10 Juin 2018 - 17:55

SERENITE de « A » à « Z »


Aujourd'hui, le soleil se lève dans un ciel
Bleu et lance sur la terre ses
Chauds et réconfortants rayons.
Dans la maisonnée encore endormie,
Enfants et parents savourent ce dimanche de repos.
Flâner et paresser au lit,
Grands et petits en rêvent chaque jour de la semaine...
Henri, époux et père bien-aimé se lève le premier.
Il prépare un copieux petit déjeuner:
Jus de fruits, céréales, chocolat chaud et tartines.
KA qui domine sur la cheminée, tutélaire,
Les protègera tout au long de la journée.
Maman, souriante dès le réveil,
Ne tarde pas à rejoindre la vaste cuisine
Où toute la famille a l'habitude de se réunir
Pour déguster ensemble, ce premier repas dominical,
Qui les incite à bavarder, détendus et complices.
Rien ne vient troubler cette atmosphère
Sereine et chaleureuse qui règne
Tout au long de ce déjeuner.
Une confidence fuse, des sourires se dessinent, des regards
Vigilants et tendres s'échangent.
Week-end calme, joyeux, ravit chaque membre de la famille.
Xénophiles sincères, leurs cœurs s'ouvrent à tous.
Youp, youpi, la joie brille dans leurs yeux. Être
Zen, fait de leur vie un chemin d'amour...
2013


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Message par Invité Dim 10 Juin 2018 - 20:15

Merci      Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna) 2057484367  douce Reïna

pour ces petits bouts de toi...

... tout plein de fraîcheur et de poésie  Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna) 1027381557

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Message par Invité Lun 11 Juin 2018 - 7:07

Un moment remplit de tendresse,
à lire ta vibrante plume,
et à me laisser transporter par ton écriture,

Gratitude Chère Reïna Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna) 312990806 .

♥️♥️♥️

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Message par Reïna Lun 11 Juin 2018 - 9:52

Merci à vous, à ceux qui prennent un peu de leur temps pour me lire. Bonne journée.11.06.2018 sunny
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Message par Invité Lun 11 Juin 2018 - 10:34

Bonjour Reïna,

Merci pour ces textes porteurs de douceur,
de tendresse et d'amour. Smile

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Message par Reïna Mer 13 Juin 2018 - 13:51

Bisous Annalou...

J’écoute mon cœur battre
J’entends le silence qui m’entoure
Je t’appelle et TU me réponds
D’un signe, un mouvement, un frôlement
Chaque jour je TE prie
Chaque jour une même communion nous unit
TU es là au fond de mon cœur
Lumière qui éclaire et mon chemin et ma vie
TU sais ce qui est bon pour moi
TU me connais
TU m’apprends à devenir chaque jour meilleure
A accepter les chagrins comme je me réjouis des joies
TU es la voix qui guide ma voie
TU es présent à chaque instant de mon existence
TU m’aides à me relever quand parfois je trébuche
TU veilles sur mon sommeil
Peuplé parfois de rêves qui m’interpellent
TU m’as appris à aimer tout ce qui m’entoure
Les êtres et les bêtes
Le ciel et les champs de fleurs
Les abeilles qui butinent laborieusement
Le murmure des feuilles dans les arbres
L’enfant qu’il faut consoler
Le passant qui répond à mon sourire
Le malade à qui je tiens la main
Et tout cet amour éclate aux quatre vents
Il s’éparpille pour aller de-ci, delà
Apporter ton message
Un message d’amour, de paix, de joie…
A TOI qui fais partie de moi
A TOI qui es celui qui EST
Un doux merci monte de mon cœur
Jusqu’à mes lèvres

Reïna
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Message par Reïna Mar 6 Aoû 2019 - 17:14

Un conte: La Chatte noire...

C’est un petit village perché au haut d’une colline. Peu d’habitants. Un lieu trop solitaire pour celle qui rêvait depuis sa petite enfance d’espace, de bruits… Et puis comment réaliser son vœu le plus cher, devenir sage-femme ? Ici, dans cet endroit qui l’avait vue naître aucune possibilité de faire de longues études. Elle travaillait bien et mettre au monde des bébés, ce serait pour elle un émerveillement toujours renouvelé.
Un jour, ou plutôt un soir, elle décida de quitter sa vielle mère en lui laissant juste quelques mots d’explications et, sa valise à la main, elle se mit en route. Il faisait nuit et elle devait traverser une forêt épaisse avant d’arriver à la ville voisine, là où elle pourrait poursuivre ses études. Elle avançait courageusement, mais le moindre bruit, un oiseau qui s’envolait, un lapin qui décampait, la faisait sursauter. Alors, elle s’arrêtait, tendait l’oreille, respirait un grand coup et reprenait sa route. Soudain, dans une clairière, une ombre se dressa devant elle. Terrifiée, son cœur battant la chamade, elle s’arrêta.
- Où cours-tu ainsi, seule et à cette heure ?
- Je veux rejoindre la ville car dans mon village, je ne peux continuer les études désirées, répondit-elle, d’une voix tremblante.
- Si tu me promets de ne jamais faire mention de notre rencontre, je désire encourager tes projets et tu peux formuler un vœu, mais un seul, celui qui te tient le plus à cœur.
- J’aimerais avoir juste suffisamment d’argent pour terminer mes études et obtenir le diplôme que je désire.
- Voilà qui me plaît : ambitieuse, déterminée, volontaire. Voici une pierre ronde toute lisse. A chaque fois que tu auras besoin d’argent, tu n’auras qu’à passer trois fois la main sur elle et ton vœu se réalisera. Mais attention, ce ne sera que de modestes sommes pour t’aider à aller au bout de ton diplôme ».
Elle n’eut pas le temps de remercier que déjà l’ombre avait disparu. Elle se dit que la fatigue lui avait fait imaginer tout ça. Mais non, dans sa main, une belle pierre ronde brillait dans la nuit. Elle continua d’avancer malgré sa fatigue et au petit matin elle arriva à la ville. Un bistrot venait d’ouvrir. Elle y pénétra, commanda un café et deux croissants qu’elle avala goulument et s’endormit brusquement tant elle était épuisée. Le patron du bar, ému, la laissa dormir. Peu à peu le café se remplit et le bruit réveilla notre belle inconnue qui, discrètement caressa sa pierre et paya ses consommations.
Elle trouva où se loger dans un studio minuscule et put s’inscrire aux cours dont elle rêvait depuis si longtemps. A chaque fois, la jolie pierre ronde subvenait à ses besoins.
Son assiduité, sa persévérance et sa volonté lui firent obtenir son diplôme. Elle commença à exercer avec bonheur et cacha la pierre ronde sous une pile de linge, puisqu’à présent elle était apte à gagner sa vie. Le temps passa. Un soir, à minuit, elle entendit de grands coups frappés à sa porte. Elle sauta du lit et regarda par l’œil de bœuf. Une ombre gigantesque toute vêtue de noir lui cria : « dépêchez-vous, c’est pour un accouchement !
- Mais je ne vous connais pas !
- Peu importe, exécutez-vous et suivez-moi.
- Allez à l’hôpital…
- Ne me forcez pas à défoncer cette porte, je vous dis qu’on a besoin de vous ».
Tétanisée, elle mit son manteau, prit sa trousse et ouvrit la porte. Elle semblait sous l’emprise de cette forme dont elle ne voyait pas le visage. Ils marchèrent quelques instants sans parler et l’ombre s’arrêta devant une bouche d’égout dont il souleva la grille. « Nous descendons dit-il ».
Docile, dans un état second, elle se trouva dans les égouts où une grosse chatte noire gémissait.
« Voilà, aidez-là à mettre bas » murmura la voix caverneuse. C’est un cauchemar se dit-elle, je vais me réveiller. Mais non, elle dut obéir à cet ordre et mit au monde cinq beaux chatons.
Lorsque tout fut terminé, elle transpirait à grosses gouttes de l’effort fourni mais surtout d’une peur incontrôlable. L’ombre noire lui remit une pièce d’or et l’aida à remonter puis il disparut. Arrivée à l’air libre et en ouvrant sa main, elle se rendit compte que la pièce d’or s’était transformée en un morceau de charbon…
Elle courut jusqu’à sa demeure et se jeta tout habillée sur son lit. Tous ses membres tremblaient. Lorsqu’elle arriva à se calmer, elle s’écria à haute voix : « jamais, jamais plus je ne ferai ce métier ».
Sa phrase était à peine terminée, qu’apparut celui qui lui avait remis la pierre ronde : « c’est comme ça que tu nous remercies ma pierre et moi ? Sans nous, aurais-tu réalisé ton vœu ?
- Mais si vous saviez ce qui m’est arrivé ! De ma vie, je n’oublierai.
- Je le sais et comment peux-tu t’arrêter à une première expérience malheureuse. Tu n’as pas été étonnée lorsque je t’ai offert mon aide et tu tremble à cause de cet épisode, diabolique, je te le concède. Mais si tu as pu croire au mystère bénéfique il y a plusieurs années, tu dois accepter cette épreuve de cette nuit. Nous sommes quittes et tu dois reprendre ta profession avec la même énergie et la même foi qu’auparavant. Les mêmes choses ne se reproduisent pas deux fois ».
Avant qu’il ne disparaisse à nouveau, elle alla prendre la pierre, la lui tendit en disant, apaisée : « elle pourra servir à quelqu’un d’autre ».


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Message par Totem Mar 6 Aoû 2019 - 19:50

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Très beau ce conte Reina... Il est de toi.? Wink
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Message par Reïna Jeu 15 Aoû 2019 - 14:49

Bonjour Totem;

Je suis restée en panne d'internet et cela n'a été réparé qu'hier...
Ce conte n'est pas de moi, mais appartient à une de mes ancêtres qui le disait véridique... Cette sage-femme serait de ma famille. Je le laisse au conditionnel puisque je ne peux plus avoir de réponse.

Merci de continuer à me lire malgré mes petits passages... Je n'ai pas trop le moral, mais lorsque je
viens lire ou écrire je me sens mieux, bien que cela ne dure pas.
Bon après-midi. Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna) 1388378083

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Message par Invité Jeu 15 Aoû 2019 - 14:51


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Message par Totem Ven 16 Aoû 2019 - 2:21

Reïna a écrit:Bonjour Totem;

Je suis restée en panne d'internet et cela n'a été réparé qu'hier...
Ce conte n'est pas de moi, mais appartient à une de mes ancêtres qui le disait véridique... Cette sage-femme serait de ma famille. Je le laisse au conditionnel puisque je ne peux plus avoir de réponse.

Merci de continuer à me lire malgré mes petits passages... Je n'ai pas trop le moral, mais lorsque je
viens lire ou écrire je me sens mieux, bien que cela ne dure pas.

Bon après-midi. Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna) 1388378083

Coucou Reina,

Si tu te sens mieux en venant passer quelque temps ici ça veut dire que l'on te fait cadeau d'un peu de notre énergie, même si ça ne dure pas...
Quand à ce poème même s'il n'est pas de toi, j'y ai senti quand même un peu de toi mais comme tu dis qu'il vient d'une de tes ancêtre ça peut expliquer ce ressenti. Je pense que d'une génération à l'autre il y a une transmission des savoirs pour peu qu'on s'en rende compte..

Nouvelles, poèmes libres, autres... (Reïna) 1388378083 et Bonne nuit. Sleep
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Message par Invité Jeu 5 Mar 2020 - 15:30

Sur une nuit sans ornement

Regarder la nuit battue à mort; continuer à nous suffire en elle.

Dans la nuit, le poète, le drame et la nature ne font qu'un, mais en montée et s'aspirant.

La nuit porte nourriture, le soleil affine la partie nourrie.

Dans la nuit se tiennent nos apprentissages en état de servir à d'autres, après nous. Fertile est la fraîcheur de cette gardienne !

L'infini attaque mais un nuage sauve.

La nuit s'affilie à n'importe quelle instance de la vie disposée à finir en printemps, à voler par tempête.

La nuit se colore de rouille quand elle consent à nous entrouvrir les grilles de ses jardins.

Au regard de la nuit vivante, le rêve n'est parfois qu'un lichen spectral.

Il ne fallait pas embraser le cœur de la nuit. Il fallait que l'obscur fui maître où se cisèle la rosée du matin.

La nuit ne succède qu'à elle. Le beffroi solaire n'est qu'une tolérance intéressée de la nuit.

La reconduction de notre mystère, c'est la nuit qui en prend soin : la toilette des élus, c'est la nuit qui l'exécute.

La nuit déniaise notre passé d'homme, incline sa psyché devant le présent, met de l'indécision dans notre avenir.

Je m'emplirai d'une terre céleste.

Nuit plénière où le rêve malgracieux ne clignote plus, garde-moi vivant ce que j'aime.

René Char

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Message par Reïna Ven 6 Mar 2020 - 8:38

Merci pour ce joli poème de René Char.

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Message par Reïna Ven 6 Mar 2020 - 8:46


SOUVENIRS…

Il y a des voix comme des absences. Et un jour ou une nuit, ces voix se révèlent à moi dans ma tête, me rappelant des souvenirs enfouis de mon enfance. Ainsi, la nuit dernière, un songe est venu me visiter. Je dis bien un songe et non un rêve. Car le songe est transmis par mon âme, envoyé peut-être par un de mes guides. Je me trouvais sur une plage au sable fin et doré, une plage que je reconnaissais et qui me rappelait tant de choses… Mon esprit était en alerte car tout me semblait si vrai, que je m’attendais à voir surgir mon amie d’enfance, complice de nos sorties, nos escapades, nos blagues de lycéennes. Mais non, elle ne se montra pas ! J’étais bien, allongée, regardant les vagues jouer à saute-moutons. Puis tout disparut. Je m’éveillai encore empreinte de ce que j’avais vu et ressenti. Je restai dans mon lit pour renouer le fil de mes souvenirs avec beaucoup de nostalgie. C’est bizarre, comme un songe peut me ramener des années en arrière… Dans une période de ma vie où la famille était encore soudée, unie. De part mon caractère, l’âge avançant, je revois comme dans un film en accéléré mon enfance et ma jeunesse. C’était le temps heureux et insouciant où nous nous réunissions chaque samedi chez mes grands-parents maternels. C’était devenu un rite. C’était naturel. Nous étions heureux de cette réunion familiale où petits et grands se côtoyaient. Chacun prenait pour venir le transport de son choix car personne n’aurait manqué le plaisir de venir embrasser nos grands-parents. Ma grand-mère préparait l’apéritif avec la kémia ; et j’ai encore dans le nez l’odeur des petits croûtons grillés, tartinés de salade de piments, et le goût des différentes olives et des truffes crues coupées en rondelles. Je sens l’odeur du cigare que mon grand-père fumait après l’avoir allumé avec beaucoup de cérémonial. A chacun de ses anniversaires ou à la fin de l’année, il attendait qu’on lui offrît sa boite de la meilleure marque et ainsi il était sûr de ne jamais en manquer. Pour lui, c’était une habitude naturelle que ces présents qu’il préférait à toute autre chose.
Comment le cerveau peut-il enfouir tant de souvenirs ? Soudain, une petite case ou une autre encore s’ouvre pour laisser échapper une émotion, un regret, une joie. C’est cette joie, ce matin-là, qui a surgi du fond de mon cœur, pour monter à la surface de mon être et m’envelopper toute, dans un amour jamais oublié mais secrètement gardé. Se rappeler ces souvenirs heureux, nostalgie du temps passé… et le reste est silence.

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Message par Reïna Ven 24 Avr 2020 - 18:11

La fête dans tous ses états


Ecoute le chant du ruisseau
Ecoute le chuchotement de l’arbre
Ecoute l’oiseau qui chante sur sa branche
Mon cœur est en fête…

Ecoute ce que te dit le silence
Ecoute la parole de ton ami
Ecoute vibrer ton âme
Mon cœur est en fête…

Regarde la cascade qui jaillit
Regarde l’herbe verte qui respire
Regarde bébé qui sourit
Mon cœur est en fête…

Regarde la belle qui passe
Regarde le champagne qui pétille
Regarde les étoiles qui scintillent
Mon cœur est en fête…

Ouvre ta porte à celui qui passe
Ouvre ton cœur à celui qui est seul
Ouvre tes yeux et admire le ciel bleu
Mon cœur est en fête…

Ouvre tes bras et entoure l’arbre protecteur
Ouvre tes poumons et respire la chanson du vent
Ouvre la bouche et reçoit la pluie bienfaisante
Mon cœur est en fête…



Un sourire, une chanson, une musique !
Le soleil, la lune, la terre
Oublie chagrins, maux et stress
Prends-la par la main
Pose un baiser sur ses lèvres
Noie-toi dans ses yeux
Valsez, valsez tous deux
La fête ne fait que commencer.


Décembre 05

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Message par Reïna Sam 25 Avr 2020 - 10:13


La rencontre


Sur mon chemin
J’ai rencontré, devinez quoi ?
Sur mon chemin, j’ai rencontré
Dame tortue qui se reposait.

Sa lente promenade l’avait fatiguée
Elle mâchonnait de l’herbe humide
En essayant à petits coups
De reprendre sa respiration.

Je me suis accroupie près d’elle
Pour savoir ce qu’elle faisait là.
Elle avait parié, me dit-elle
D’arriver la première au cinquième arbre.

Car, bien sûr, chacun le sait
Messire le Lièvre trop orgueilleux
Ne doute pas un seul instant
De sa facile victoire.

Mais, lui dis-je aimablement
Vous semblez refaire à l’envers
La fable de monsieur de La Fontaine
Qui, dans sa tombe, doit se retourner.

La Fontaine, La Fontaine !
Quel rapport avec mon pari ?
Pourrai-je au moins y boire ?
Cette course m’a assoiffée…

Ma bonne dame tortue
Monsieur de La Fontaine est un moraliste
Qui s’est servi de votre ancêtre
Pour, justement, punir ce lièvre trop prétentieux.



Je dois continuer ma promenade
Je vous laisse vous reposer…
Mais sachez qu’aujourd’hui, la morale
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point »
Ne vous aidera pas à battre votre adversaire…

Plus loin, sur mon chemin
J’ai rencontré, devinez qui ?
Sur mon chemin, j’ai rencontré
Une adorable fillette.

Elle lisait Alice aux pays des Merveilles.
Je me suis assise, dans l’herbe, près d’elle
Et je lui ai raconté ma rencontre
Avec l’indolente dame tortue.

Furieuse, elle s’exclame :
« Elle a fait du tort à cette fable :
Je la relisais avec plaisir
Quand, sans crier gare, elle s’enfuit de ma page.

Alice, au moins, me tient compagnie
Elle va et vient dans les dédales
Charmante, joyeuse, curieuse.
Elle m’entraîne dans ses aventures.

Il me fallut continuer mon chemin.
J’ai rencontré, devinez qui ?
Tout en marchant, brusquement
Une petite voix me crie :
« Aie, attention où vous mettez vos pieds…

Je baisse la tête
Et je découvre une minuscule chevelure blonde
Au milieu d’un buisson.
Elle agite la main pour attirer mon attention.

En m’asseyant près d’elle
Je la prends dans le creux de ma main
Et lui demande ce qu’elle fait là,
Perdue, bien loin de son auteur.

« Tout est votre faute :
Je vais à mon tour vous inventez une morale ;
Lorsque vous allez vous promenez
N’essayez plus de rencontrer

Dame tortue, lièvre rapide
Fillette studieuse, qui,
Sans le savoir m’a laissé
Echapper de son livre.

Rêvez si vous le désirez
Imaginez contes, fables et autres récits
Mais attendez d’être chez vous
Pour ne point réveiller les héros de jadis.

Assise devant votre bureau
Avec une plume, de l’encre ou un stylo
Noircissez vos feuilles
De vos élucubrations.

Au faite, sur votre chemin,
Vous avez rencontré qui ?
Je vous le donne en mille :
La compagne de votre solitude.


Février 06

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Message par Invité Lun 27 Avr 2020 - 8:26

Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

K. Gibran

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Message par Reïna Lun 27 Avr 2020 - 10:50


La mélodie

Aujourd’hui le temps est gris
Dans ma tête chante une mélodie
Je ne la connais pas
Elle s’est invité toute seule
Mon cœur s’ouvre grand en l’écoutant
Elle est douce, apaisante
Elle m’enveloppe toute
Des myriades d’étoiles lumineuses
Dansent devant mes yeux
Sans le vouloir ile se ferment
Pendant un instant
Me montrant un paysage
De rêve, de magie
Un chemin s’ouvre devant moi
Et tout au loin
J’aperçois une lumière d’un blanc immaculé
Qui ne m’éblouit pas
Cette lumière m’attire, me détend
En levant la tête
Je découvre un ciel d’un bleu sans nuages
Je sais que je ne rêve pas
La mélodie continue à me bercer
J’aimerais y ajouter des mots
Mais les paroles défilent
A une vitesse vertigineuse
Je ne peux en rattraper aucune
J’ouvre les yeux
Je suis toujours assise devant mon écran
Le visage en larmes
Des larmes de douceur, de joie pure
Cette joie est remontée de mon cœur
Elle a guidé ma main
Cette joie que je veux partager avec vous.


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Message par Reïna Mar 1 Sep 2020 - 11:33

Des mots

Des mots ! Des mots qui font mal, qui étouffent, qui désespèrent. Des mots qui serrent le cœur, étreignent la poitrine, qui enragent, font monter et la colère et les larmes. Des mots ! Des mots qui s’incrustent, paralysent. Des mots ! Des mots qui donnent envie de hurler, de casser, de vomir. Des mots ! Quelle puissance ont les mots ? Une puissance maléfique, insidieuse. Ils transpercent, piétinent, tranchent dans notre
chair, envahissent notre tête, bousculent nos pensées. Des mots ! Oui, des mots peuvent mutiler l’âme et le cœur, tuer l’espoir. Des mots ! Ils nous narguent, jubilent, heureux d’avoir le dernier « mot ». Des mots ! Lorsqu’ils sont dits, il est trop tard pour les rattraper… Ces mots auraient dû rester au fond de la gorge, au bord des lèvres, au bout de la langue. Ils auraient pu souffler à leur propriétaire de bien réfléchir, de tourner sept fois leur langue dans leur bouche, de peser le pour et le contraire. Le poids des mots ! Ils déclenchent gratuitement des souffrances, se rient des maux qu’ils occasionnent… Ils se sentent forts ces mots-là. Des mots ! Mais s’ils savaient combien ils sont mesquins, petits, vils. D’ailleurs, ils ne sont pas responsables, les mots, ils sont muets, eux… Ce sont les autres, ceux qui émettent des sons qui sont les véritables responsables. On peut leur faire dire ce qu’on veut, aux mots. Ils sortent à la queue leu leu comme des serpents venimeux, crachant leur venin bien malgré eux. Ils aimeraient souvent avoir le pouvoir de fermer cette bouche qui se délecte de mots horribles, haineux, jaloux.
Des mots ! Il y a ceux qui sont là pour faire des compliments, encourager un ami, remercier avec un sourire en un rond si joli… Ces mots réconfortent, soutiennent, murmurent un « je suis là ». Ils réchauffent les membres de ceux qui ont froid et le cœur de ceux qui pleurent. Ils essuient tendrement des larmes qui coulent, silencieuses. Ces mots, par leur intonation, caressent ceux ou celles qui souffrent, déposent un baiser sur front. Ces mots-là, ces mots qu’on devrait toujours prononcer et rêver d’entendre, apportent douceur, paix, sérénité. Ce sont des mots amis, des mots qui chantent à nos oreilles, qui nous bercent. Ils nous disent que la vie continue ; que la route s’étend là devant nous, qu’il faut la suivre, continuer d’avancer jusqu’à ce que le chemin s’arrête…
Enfin de compte, les mots sont comme les oiseaux blancs et noirs : il y a les mots gentils, blancs, lumineux ; ceux-là, il faut les accepter, savoir les renvoyer vers ceux qui en ont besoin. Et puis, les mots méchants, noirs ; ceux-là il faut les rejeter, les renvoyer très loin, si loin qu’ils ne trouveront plus la possibilité de revenir. Ceux-là, ces mots seront malheureux, perdus, égarés dans l’immensité, regrettant peut-être de ne plus atteindre leur but.
Et les mots lumineux seront à jamais les gardiens éternels d’une porte ouverte à tout ce qui est beau et bon.
Des mots ! Dites-les avec amour. Ils vous apporteront paix et joie profonde.

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Message par Reïna Lun 5 Oct 2020 - 10:33

Ecrit il y a quelques années


L’Amitié

Quoi de plus beau que l’Amitié ?
Ô je ne parle pas de l’Amour
Qui est un sentiment universel
Qui doit rappeler aux humains
Que nous sommes chacun unique
Et nous sommes tous UN…
L’amitié est le reflet de nous-mêmes
C’est l’ouverture de l’empathie,
De la compassion, de la tendresse
Avoir un ami (une amie)
C’est le comprendre sans le juger
C’est accepter ses qualités et ses défauts
C’est savoir partager ses idées, ses pensées
Sans jugement
L’amitié !
C’est savoir écouter l’autre
Lui tendre la main
Répondre à son coup de téléphone à n’importe quel moment
Pour lui apporter réconfort et présence
L’amitié !
C’est ne pas avoir honte de pleurer sur son épaule
Les larmes lavent le chagrin qui nous étouffe
C’est lui confier un secret qui sera bien gardé
L’amitié !
C’est offrir un sourire
Une fleur, des bonbons
Juste pour le plaisir de faire plaisir
C’est partager un café, un repas
C’est faire passer dans son regard
Tant de choses…
Nos yeux parlent pour nous
Ils brillent de milliers de petits points
Qui font remonter de notre cœur
Ce que l’on ne dit pas…
Si vous n’avez pas eu encore la chance
De rencontrer l’amitié, la vraie, la belle, la sincère
Regardez autour de vous
Et comme une fleur que vous arrosez
Pour la faire pousser et l’épanouir
Faites éclore ce sentiment qui touchera l’autre…
Voulez-vous de mon amitié ?
Je vous offre la mienne…



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