La voie persane
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La voie persane
[...] Tel un disciple de Dionysos, Khayyâm chantait la saveur du vin qui l'enivrait et le plongeait jusqu'à l'extase dans un autre monde aux saveurs délicates, délivré des liens de ce bas monde, jusqu'à l'anéantissement de l'esprit et des sens :
Jusqu'à quand le répéterai-je : de mes voeux j'ai brisé les liens
Mieux vaut briser cent liens, cent voeux, plutôt que de briser sa cruche !
Il chantait constamment l'ivresse qui le menait à l'anéantissement de soi, là où la raison n'avait lieu d'être, cherchant la chute dans l'abîme du non-être, à la la recherche du hal dans les vers suivants :
Dis aux sages, pour les amoureux, l'extase est le guide et que ce n'est pas la pensée qui montre le chemin.
Jusqu'à quand le répéterai-je : de mes voeux j'ai brisé les liens
Mieux vaut briser cent liens, cent voeux, plutôt que de briser sa cruche !
Il chantait constamment l'ivresse qui le menait à l'anéantissement de soi, là où la raison n'avait lieu d'être, cherchant la chute dans l'abîme du non-être, à la la recherche du hal dans les vers suivants :
Dis aux sages, pour les amoureux, l'extase est le guide et que ce n'est pas la pensée qui montre le chemin.
Gustave Moreau
Invité- Invité
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